Frissons d'Halloween
Par Yves Baril
Me voici de retour avec la suite de ma chronique concernant le jeu Ouija ainsi qu'un mélange d'événements plus ou moins étranges. le récit qui suit m'a fait frissonné.
L'aventure se passe en 1985 dans une maison en banlieue de Trois-Rivières. La jeune femme qui m'a raconté cet épisode fut témoin d'une session Ouija un peu spéciale et qui, par surcroit, se déroula le soir d'Halloween…
Cette jeune femme qui demande fermement l'anonymat, faisait également partie d'un groupuscule d'adorateurs de Satan. Elle me raconta brièvement qu'une petite secte existait dans la ville et que ses adeptes se réunissaient régulièrement afin d'honorer leur maître.
Or donc, le soir de l'Halloween, une réunion à laquelle prirent part les membres chevronnés ainsi que 2 nouvelles recrues, eut lieu dans une maison très en retrait de la ville, dans la campagne trifluvienne. En guise d'introduction, les recrues furent soumis à une session de Ouija dans le but de vérifier leur degré de tolérance et d'ouverture face aux esprits et au surnaturel. Les recrues, un homme et une femme dans la vingtaine, étaient par surcroit des adeptes de drogues dures comme l'héroïne.
La session débuta sur une note frissonante. Des incantations diaboliques, parsemées de chants maléfiques, mirent les deux recrues en état de transe. Les deux individus avaient les mains sur le tableau Ouija et, au fur et à mesure que les incantations progressaient, le pointeur du tableau Ouija se mit à bouger en épelant les lettres du mot SATAN. Puis, dans le paroxisme des incantations, la jeune femme fut soudainement prise de convulsions et se mit à raconter des choses dans une langue totalement inconnue. Elle n'était plus maître de ses mouvements et elle semblait soudée au pointeur Ouija. Elle se tortillait sur sa chaise tout en maintenant les mains sur le pointeur. Quant au jeune homme, celui-ci sortit rapidement de sa transe en entendant les grognements que la jeune femme se mit à émettre. Les grognements étaient assortis de blasphèmes et de saignements de nez et, pris de panique, le jeune homme se leva et se précipita hors de la maison en prenant ses jambes à son cou.
Dans les minutes qui suivirent, la jeune femme perdit connaissance en ne pouvant plus faire cesser les mouvements du pointeur Ouija. La jeune femme, ou la force derrière ces mouvements, faisait déplacer le pointeur à une vitesse hallucinante et l'épuisement ou l'étourdissement lui fit perdre conscience. La session s'interrompit sur cette note et les adeptes de la secte ramenèrent la jeune femme, toujours inconsciente, dans un parc de Trois-Rivières. Elle reprit conscience parmi les gnômes, farfadets et autres petits monstres qui déambulaient dans le parc et qui se demandaient bien ce que cette jeune femme faisait avec une seringue plantée dans un bras. La seringue avait été évidemment fournie par la secte afin de couvrir leur 'méfait'. Si jamais elle racontait quelque chose à la police, personne ne la croirait. Ce qui fut le cas. Suivant cette soirée d'Halloween, sa vie prit un malheureux tournant. Elle fut internée dans un hôpital psychiatrique pendant 6 mois et à sa sortie, elle sombra de nouveau dans l'héroïne afin de ne pas entendre les voix qui la rappelait à son maître…
Mystère…mystère…
Bon, quel est le sérieux de cette histoire ? Je n'oserais le dire. Plusieurs facteurs se trouvent réunis sous la loupe de l'explicable: drogue, satanisme, imagination de la victime et/ou de la lectrice. Je ne peux définir le degré de véracité de cette histoire car j'ai moi-même de la difficulté à y croire. Chose certaine, c'est une histoire digne des plus belles soirées d'Halloween…Et, lorsque les petits monstres, vampires et spectres sonneront bientôt à vos portes, souvenez-vous de ne pas les ouvrir aux vraies créatures des ténèbres !!!! Celles-ci cherchent bien d'autres choses que des friandises. Ils veulent votre âme !!!
Joyeuse Halloween !!!!
Les in-X-plicables expériences des lecteurs
Par Yves Baril
Un lecteur de la région de Québec m’a fait part d’une expérience digne de l’émission fantaisiste ‘Tales from the Crypt’...Cette histoire se déroula il y a près de vingt ans. Le soir d’Halloween, trois adolescents eurent la malencontreuse idée de jouer au tableau ‘Ouija’. Ce tableau est manoeuvré par nos mains mais soi-disant guidé par les esprits. Une session typique de ce jeu consiste à interpeller un ou des esprits présents dans la pièce, ou même un esprit de parents défunts. Puis, en demandant une question claire, l’esprit répond en épelant sa réponse sur le tableau qui contient toutes les lettres de l’alphabet, ainsi que les chiffres de 0 à 9.
Les adolescents en question invoquèrent au hasard un esprit qui ne tardât pas à se manifester. Tous étonnés d’obtenir une réponse aussi rapide, les ados entrèrent alors dans le ‘jeu’. On lui demanda son nom et l’esprit répondit "H – E – N – R – I". Puis, on lui demanda depuis combien de temps il était décédé et l’esprit répondit 80 ans. Par la suite, l’esprit répondit à une série de questions assez anodines, toutes reliées aux préoccupations des adolescents. Somme toute, la session se déroula assez bien jusqu’à ce que celle-ci prenne une toute autre dimension lorsque les parents des ados revinrent à la maison.
En effet, dès que le père mis le pied sur le seuil de la porte, une forte odeur de soufre se fit soudainement sentir à travers toute la maison. Les ados lâchèrent immédiatement le socle du ‘Ouija’ pensant que quelqu’un leur avait lancé une bombe au soufre (très populaire à l’époque chez les étudiants en mal de mauvais coups). Ceux-ci se précipitèrent rapidement vers la fenêtre du salon pour voir qui leur aurait fait cette farce mais n’aperçurent alors que les parents face à la porte.
Puis, toutes les portes intérieures situées au rez-de-chaussée de la maison se fermèrent d’elles-mêmes, de même que quelques bibelots et cadres furent projetés par terre sans aucune intervention humaine. De la fenêtre du salon, les parents assistèrent impuissants à la scène. Ils essayèrent tant bien que mal d’entrer dans la maison mais ils eurent beaucoup de difficulté. La porte avant refusait de s’ouvrir et ils durent fracasser une fenêtre du sous-sol pour ainsi se faufiler à travers la minuscule fenêtre. Pendant ce temps, les ados étaient littéralement pétrifiés par la peur.
Une fois à l’intérieur, le saccage s’interrompit mais, quelques jours plus tard, la famille ne put que constater l’inévitable vérité: La maison était dorénavant hantée… Plusieurs autres manifestations se produisirent et la famille commença alors à crier son désarroi face à la situation.
Une médium, amie de la famille, vint à leur rescousse et put enfin calmer l’esprit après plusieurs manifestations, sessions de spiritisme et beaucoup de ‘psychologie’. En effet, cet esprit prénommé Henri était l’arrière-grand-père des adolescents et ce spectre s’était soudainement révolté à la vue de son petit-fils… Celui-ci voulait vendre la maison centenaire qu’ils habitaient et qui était en fait un héritage familial.
Après avoir assuré à l’esprit que la maison ne serait pas vendue, les manifestations cessèrent et toute la famille put enfin vivre dans le calme et la sérénité.
Somme toute, cette histoire se termine relativement bien. Cependant, je lance un avertissement à tous les adeptes de sessions de spiritisme et de ‘Ouija’. Il est TRES dangereux de s’adonner à ces pratiques sans le suivi d’un médium expérimenté.