Réalisé par Lucio Fulci Avec Christopher George, Catriona MacColl, Carlo De Mejo
Film italien. Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 30min. Année de production : 1980
Interdit aux moins de 16 ans
Titre original : City of the Living Dead
Resumé :
Tandis qu'à Dunwick un prêtre se pend dans un cimetière, un méduim prédit des évènements terrifiants avant de tomber en catalepsie, à New York. Le journaliste Peter Bell la sauvera d'une mort horrible. A Dunwick, les drames se déclanchent : disparition d'habitants, mort affreuse de la jeune Emily, des morts s'attaquant aux vivants. Mary Woodhouse, le médium, Peter, le journaliste, aidés par un jeune psychiatre Gerry, entreprennent de retrouver la sépulture du père Thomas suicidé. Comme l'avait annocé le livre d'Enoch, les morts vivants doivent sortir de leur tombe la nuit de la Toussaint pour dévorer les humains. Les 3 jeunes gens trouvent le caveau et les anéantissent. Peter est tué et la ville se trouve plongée dans les ténèbres...
Critiques spectateurs :
goodfellas_man - le 10/04/2007
Fulci est un des maitres du cinéma gore italien. Avec "Frayeurs", il signe l'apothéose de sa filmographie à mon sens. En effet, le film est troublant, percutant tant le maquillage est somptueux et les scènes gores réalistes, on y croit vraiment. Fulci a le don de faire monter la tension du spectateur afin de mieux le dérouter jusqu'à l'apogée de l'horreur (voir "L'enfer Des Zombies"). Une question se pose alors : à quand l'édition prestige de ce film fabuleux ?
jjtoots - le 10/04/2006
Dans "Frayeurs", son trente-cinquième film, Lucio Fulci nous convie à une véritable danse macabre. L'ambiance est malsaine à souhait et les effets gore quasi insoutenables. Un potentiel horrifique encore renforcé par le score de Fabrizio Frizzi rappelant les meilleures partitions des Goblin, groupe fétiche de Dario Argento. Plus que pour son scénario, il faut absolument voir "Frayeurs" pour son atmosphère terrifiante. En effet, rarement de tels sommets n'ont été atteints au cinéma. Vous voilà prévenus...
zhalfirin - le 19/02/2006
La scène d'entrée, un écran noir avec le cri effrayant d'une femme surprend et met dans l'ambiance le spectateur dès la première seconde: divin. Un film maitrisé du début à la fin, qui tient en haleine le spectateur de façon magistrale. Les réferences ne manques pas dans ce film, et pas des moindres, ainsi une des premières scène dans le cimetierre n'est pas sans rappeler le film d'un certain A. Romero "la nuit des morts vivants". Les ressemblances avec les oeuvres du maître Romero ne s'arrêtes pas la, puisque les musiques, trés bonnes soit dis en passant, nous rappelle celles de "zombie": du grand art. Mais, Fulci ne s'arrête pas là, il puise aussi dans la mythologie Lovecraftienne (bouquin maudit d'enoch, rapprochement du mythe des sorcières de Salem, et autres ambiances provinciales d'une petite ville au fin fond des états-unis) pour étailler sont scénario et le mixte aux mythologies zombiesque: remarquable. Il y a aussi des références bibliques, appuyant la thèse de l'apocalypse approchant. Ainsi la scène de la pluie d'asticots, aussi inattendue que magnifique, n'est pas sans rappeller les sept plaies d'égypte décrit dans la bible. Une mise en scène efficace, des effets spéciaux convaincants, des scènes gores à souhait, des acteurs trés bons et un scénario interresant. Du bon, du trés bon que je vous dis, a voir par tout les amateurs du genre.
Skorpion - le 21/09/2005
Une fascinante plongée dans un univers macabre dont seul Fulci avait le secret. En effet, c'est avec FRAYEURS que le maître du « Gore » à l'italienne s'approprie véritablement pour la première fois son "monde" horrifique lui appartenant à cent pour cent, «L'enfer des zombies» n'étant au final qu'un zombie-movie pur et dur (dans sa trame uniquement), pas moins qu'un chef-d'oeuvre. Laissant toute logique scénaristique de côté, FRAYEURS s'enlise dans une ambiance morbide, dont il se révèle parfois peut-être prisonnier; de par ce fait, le film est sans doute légèrement moins abouti que «L'enfer des zombies» et «L'au-delà». Il n'en demeure pas moins un authentique bijou d'horreur macabre, assénant tout son flux dérangeant en l'espace de deux séquences « Gore » d'une abomination presque indescriptible: une jeune femme gerbe l'intégralité de ses tripes par voie buccale, et un type se fait longuement perforer le crâne à l'aide d'une perceuse industrielle. Les FX's ahurissants de Giannetto de Rossi se voient donc ici à l'honneur, une fois n'étant pas coutume, dépassant encore un peu plus l'audace graphique des atrocités sanguinaires commises au cinéma. La partition de Fabio Frizzi est d'une force émotionnelle remarquable, malgré ses sonorités unanimement, mais génialement synthétiques, cela ne va pas sans dire. Une oeuvre baroque et onirique, à classer parmi les plus grandes réussites cinématographiques de ce grand poète du macabre qu'est Fulci.
Delosa - le 14/07/2005
"Frayeurs" constitue probablement l'une des pièces maîtresses de l'oeuvre de Fulci avec "au delà" et "l'enfer des zombies". Tout contribue dans ce film à dégoûter, effrayer...on voudrait arrêter, changer de chaîne mais l'on est comme hypnotiser par tant de beauté et d'esthétisme à travers toute l'horreur et le gore qui émane de ce grand film. Car "Frayeurs" est peut-être, avec "cannibal holocaust", un des films les plus difficiles à regarder sans se sentir véritablement dégouté et mal à l'aise. Le gore y est à son apogée et la séquence de la régurgitation d'intestin et autres organes internes suivi du broyage de cerveau peut vraiment choquer les personnes peu habituer à ce genre de film. Au delà de ça tout amateur de film d'horreur, de zombie et d'ambiance glauque se doit de voir "frayeurs" (sans oublier "au delà") en ayant pris soin auparavant de ne pas se préparer un plateau repas pour le visionnage...