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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
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    Le vampire de Hanovre

    01/05/2007 13:01

    Le vampire de Hanovre


    Source:http://perso.orange.fr/oscurantis/haarmann.htm

    PORTRAIT

    Âgé d'environ quarante-cinq ans, Haarmann est un homme d'allure plutôt débonnaire. Son visage rond et son corps bien bâti lui donnent une mine engageante. Sa physionomie banale a pourtant quelque chose d'un peu étrange: un menton un peu trop large, des joues rebondies qui s'écartent pour découvrir des dents pointues, des yeux petits et vifs, des oreilles décollées et plantées plus bas que les yeux. Les mains, blanches et fines, contrastent avec le corps robuste : Fritz apprécie les travaux féminins et consacre de longues heures à la couture et à la pâtisserie.

    Dans le voisinage, Herr Haarmann ne fait pas l'unanimité. Son homosexualité notoire ne choque plus grand monde à l'époque, mais quand même...Cela occasionne de fréquents tapages nocturnes, ces garçons qui montent et dévalent l'escalier à des heures impossibles. La plupart d'entre eux sont de simples aventures d'une nuit, qu'on ne revoit plus jamais. Le seul "régulier" est cette petite gouape de Hans Grans, un voyou d'une vingtaine d'années, voleur, souteneur, dont on ne sait s'il est le protégé de Herr Haarmann ou son âme damnée.

    L'inquiétude qu'inspire à certains la silhouette de Fritz Haarmann n'est pas dénuée de tout fondement. Herr Haarmann possède un casier judiciaire assez bien rempli. Dès l'âge de dix-sept ans, il a été condamné pour attentat à la pudeur sur des enfants. Le centre psychiatrique qui l'a pris en charge a diagnostiqué une "arriération congénitale".

    ENFANCE et VIE ADULTE

    Né en 1879, Haarmann était un arriéré mental rusé, cruel, insensible à la douleur d’autrui et porté uniquement vers la satisfaction immédiate de ses caprices. Pourtant, si son intellect ne dépassait pas celui d’un enfant de 10 ans, il n’était pas fou. Il n’avait guère conscience de ce qui l’entourait et vivait dans un monde fermé. Une tendance accrue encore par son homosexualité notoire, source de rejet contre par la société.

    L'expression est sans doute un peu forte. A l'école, les professeurs de Fritz considéraient bien ses capacités intellectuelles comme inférieures à la moyenne, mais de justesse. Élève modèle, quoique un peu taciturne, Fritz devait son caractère renfermé à une situation familiale difficile. Son enfance fut en effet marquée par une haine profonde pour son braillard de père et par une grande tendresse pour sa mère, clouée sur un lit à l'âge de quarante ans. Les psychologues ne seront pas surpris d'apprendre que Fritz développe très tôt un goût pour les poupées et pour le travestisme. Il pratique également la couture, qui restera un de ses passe-temps favoris.

    Un temps apprenti serrurier, il se trouve bientôt enrôlé dans une école militaire. Discipliné, doté d'un physique solide, il fait d'abord bonne impression. Pas longtemps : quinze jours après son arrivée, il est envoyé dans un hôpital militaire pour dérangement mental. A dix-sept ans, il est rendu à la vie civile.

    Cette affaire d'attentat aux mœurs lui vaut un un internement dans un établissement psychiatrique. Il ne supporte pas, s'évade et gagne la Suisse. Deux ans plus tard, il est de retour à Hanovre. Cette absence n'a pas arrangé la relation orageuse qu'il entretient avec son père : en 1903, le père Haarmann fait irruption dans le poste de police local pour accuser son fils de tous les crimes possibles et demander son internement. Le médecin qui examine Fritz le déclare amoral, grossier, vindicatif, peu intelligent mais sain d'esprit". En conclusion, il ne voit aucun motif sérieux de l'enfermer chez les fous. L'armée fera aussi bien l'affaire...

    L'uniforme ou la camisole... Fritz s'engage dans l'armée allemande. il est aussitôt affecté au 10e bataillon de chasseurs d'élite (sic) dont la garnison se trouvait à Colmar, dans ce qui était encore l'Elsass. Le deuxième classe Haarmann bénéficie d'excellents états de service, qu'il doit davantage à sa docilité qu'à son sens de l'initiative. Mais une crise de neurasthénie va lui fermer définitivement les portes de la carrière militaire. il en conservera néanmoins une modeste pension qu'il touchera jusqu'en 1924.

    De retour à Hanovre, il va vivre de petits larcins et d'escroqueries. Peu à peu, il fraie avec la pègre de l'endroit. Manque de chance ou d'habileté, il est arrêté à plusieurs reprises et passe une bonne partie de son temps en prison. En 1913, il est condamné à cinq ans de réclusion. C'est ainsi que Fritz Haarmann vit toute la première guerre mondiale dans une cellule et échappe donc à la grande boucherie qui ravage l'Europe.

    En 1918, lorsque Fritz retrouve la liberté, la guerre est finie, l'Allemagne est vaincue, sous le joug. Haarmann comprend vite le parti qu'il peut tirer de la désorganisation et d'un marché noir florissant. Comme quoi il n'était pas aussi arriéré qu'on a bien voulu le dire. En avril 1918, il loue boutique et arrière-boutique au 27, Kellerstrasse, dans la vieille ville.

    Il se livre là à de curieux trafics. Las voisins le voient sortir avec de lourds sacs.

    MARCHE NOIR

    Certes, d'étranges rumeurs circulent sur son compte, mais elles ne pèsent pas lourd face à un avantage bien concret : grand initié du marché noir, Herr Haarmann est en effet le fournisseur en viande d'un bon nombre de locataires et d'habitants du quartier. Cela permet d'améliorer l'ordinaire composé de pommes de terre et de raves à l'eau salée, ou de tartines de pain noir garnies de saindoux.

    Régulièrement, Haarmann descend de sa chambre en portant à bout de bras un seau sur lequel il a jeté un torchon. il pousse la porte des cuisines de la Röte Reihe et verse dans les marmites un flot de viande coupée en cubes. La mère Engel trouve bien la chair un peu pâlichonne et filandreuse, mais en ces temps de pénurie on ne fait pas la fine bouche. D'autant que Fritz la lui vend moitié moins cher que la viande de cheval. Bouillie, dégraissée puis passée à la Moulinette, la viande de Herr Detektive fait d'excellentes terrines. Lui-même grand amateur de cuisine, Haarmann vient parfois préparer sa spécialité, le fromage de tête.

    Pour le réveillon de la Noël 1923, ces petits griefs de voisinage se voient néanmoins oubliés. Tout l'immeuble ou presque s'est réuni dans la salie de restaurant de la mère Engel, transformé pour l'occasion en auberge espagnole. Herr Haarmann a déclenché des cris de ravissement en descendant de chez lui une pleine bassine de boyaux d'agneau. Dans la gaieté générale, il a confectionné de délicieuses saucisses et chacun s'est régalé. Herr Haarmann a lui-même fait honneur à son plat en se resservant deux fois. Ce soir là, les rumeurs déplaisantes sur le locataire de la Röte Reihe s'envolent. Ventre comblé n'a pas d'oreilles.

    MODUS OPERANDI

    Le modus operandi de Haarmann était bien rodé. La nuit venue, il allait à la gare et interpellait le jeune homme qu’il avait repéré en se faisant passer pour un policier. Si celui-ci n’avait pas de papiers, Haarmann lui proposait d’aller chez lui. Grans s’éclipsait et «oncle Fritz» s’occupait de sa nouvelle «conquête». Suivant le cas, celle-ci ressortait ou non vivante le lendemain matin. Lorsqu’il tuait sa victime, pas toujours lors de leur première de nuit d’amour, c’est que Haarmann n’avait pas pu retenir la frénésie meurtrière qui s’emparait de lui pendant l’acte sexuel.

    Il étranglait ses amants en pleine extase puis s'endormait à côté du cadavre. Au réveil, le corps était déjà raide et froid. Haarmann se levait, se servait une tasse de café, puis se mettait à l'ouvrage. Prenant le garçon par les pieds, il le tirait sur le plancher. Là, il étendait un torchon sur le visage du mort, dont les yeux exorbités le dérangeaient dans sa besogne. Il y a comme ça des cuisinières qui ne supportent pas l’œil vitreux du poisson qu'elles sont en train de vider...

    Armé d'un couteau de boucher, Haarmann ouvrait le ventre, pratiquait des entailles à hauteur des côtes puis écartait jusqu'à ce que la cage thoracique craque comme une carcasse de poulet, il arrachait alors les poumons et le cœur puis désarticulait les bras et les jambes, les désossait et fourrait les os dans un gros sac de toile. Tout ce qui était récupérable était caché sous le lit en attendant d'être réduit en petits cubes.

    Puis le boucher s'occupait de la tête : il découpait le cuir chevelu en lanières, posait le crâne dépiauté sur un chiffon pour étouffer le bruit : alors, à coups de hachoir, il brisait les jointures des plaques osseuses. Haarmann proposait parfois de la cervelle à ses meilleurs clients...

    Néanmoins, les derniers temps, il avait fait preuve de négligence ou de paresse, ce qui expliquait les crânes entiers découverts en différents endroits de la ville.

    La nuit, il descendait en portant un gros sac de toile plein d'ossements qu'il allait jeter dans les égouts ou directement dans la Laine. il lui fallait parfois deux ou trois voyages pour se défaire de tous les déchets.

    Ce fut par la faute de cette protection policière abusive que Fritz Haarmann ne fut capturé qu’en juin 1924 alors qu’il aurait pu l’être l’année précédente. Deux commerçants avaient en effet signalé en vain aux policiers les nombreux passages de jeunes gens chez Haarmann mais aussi des bruits de scie et de hachoir en pleine nuit, ceci sans parler des sacs qu’ils l’avaient vu jeter discrètement dans la rivière.

    Avec la découverte des premiers restes humains, l’affaire avait dépassé les limites de la ville et avait intrigué les autorités centrales mises au fait d’autres rumeurs concernant « l’oncle Fritz », notamment qu’il avait été vu en compagnie de certains des jeunes disparues. Les policiers de Berlin soupçonnent ceux de Hanovre de négligence coupable. Deux inspecteurs de la capitale décident de se faire passer pour des vagabonds et d'errer dans la gare centrale pour appâter le tigre. Ce piège se révélera inutile.

    Mais un jour où Haarmann déambule dans les rues de Hanovre en compagnie de sa dernière conquête, un garçon nommé Kurt Fromm, pupille de l'Assistance, la conversation s'envenime, dégénère en querelle et Kurt finit par insulter Haarmann. Furieux, Herr Detektive empoigne le garçon par le col et le traîne jusqu'au poste de police pour qu'on le mette au frais sous un prétexte quelconque. Le chenapan va apprendre de quel bois se chauffe Herr Haarmann!

    Dans sa cellule, Fromm ne se laisse pas impressionner. Il demande à faire une déposition. C'est un inspecteur de la brigade des mœurs qui l'écoute. Fromm déclare que Haarmann lui a mis un couteau de boucher sous la gorge et l'a menacé de mort s'il ne se soumettait pas à son bon plaisir.

    L'inspecteur prête une oreille attentive. il sait que Haarmann est un mouchard et qu'il n'est pas sans appuis dans la maison. Mais il sait aussi que le ton monte en ville et que la tête de Haarmann ne tient plus qu'à un fil en haut lieu. Le trafiquant se fait trop voyant. En outre, on soupçonne que sa contrebande pourrait masquer des délits plus graves. Haarmann en croque-mitaine? On n'en est pas encore là, mais le moment est venu de passer à l'action.

    Le 23 juin, Haarmann est arrêté ! ! !

    La police saisit ou récupère un grand nombre de vêtements et d'objets stockés ou vendus par lui. C'est dans cet amas que les parents des disparus vont reconnaître qui une paire de bretelles, qui une casquette ou un costume. La chambre du "trafiquant" est passée au peigne fin : on découvre que le plancher est littéralement imprégné de sang.

    Pourtant, Haarmann nie farouchement tout ce dont on veut l'accuser. Ce sont les gens du quartier qui vont l'accabler en apportant des articles qu'ils lui ont achetés ou en livrant leur témoignage. Hier respecté et craint à cause de sa connivence avec la police, Herr Detektive a un genou à terre. Désormais, toutes les bassesses peuvent se donner libre cours. Un peu comme dans le film célèbre de Murnau, Le Dernier des Hommes, qui quittait tout juste les écrans : le portier d'un hôtel de luxe jouit d'une grande considération dans son quartier modeste, prestige qu'il doit à un uniforme flamboyant, symbole d'autorité, et au fait qu'il évolue dans un autre monde, celui des riches, le jour où il perd son emploi et doit rendre sa belle tenue, il devient la cible de tous les quolibets, le portier n'étant plus qu'une épave. Ainsi Haarmann doit-il affronter la vengeance de tous ceux qu'il a autrefois humiliés par son pouvoir de pacotille.

    La police de Hanovre ne le porte pas davantage dans son cœur. Elle craint qu'on ne l'accuse d'avoir couvert les activités criminelles du boucher. Aussi se défoule-t-elle en infligeant des sévices à son prisonnier. Celui-ci est passé à tabac, privé de sommeil et bourre de purgatifs. Cette cure intensive provoque chez le patient des crises de délire, des convulsions, suivies de périodes d'abattement et d'exaltation mystique.

    Haarmann demande à voir le pasteur. Celui-ci refuse d'entendre sa confession! Sans doute s'effraie-t-il d'affronter le diable en personne...

    Fritz Haarmann finit par craquer, il se met à table. Oui, il a tué de jeunes garçons et découpé leurs corps en morceaux. Combien ? il ne se souvient plus. Trente peut-être... Ou plutôt quarante? Il y a longtemps qu'il a perdu le compte. Cela fait en tout cas un sacré chapelet de saucisses... Les policiers l'écoutent médusés. Ils apprennent que lors de son arrestation pour attentat à la pudeur en 1919, il avait caché derrière le poêle une tête de garçon, enveloppée dans du papier journal. Une perquisition en règle et c'en aurait été fini du boucher...

    Le passage aux aveux a transfiguré Haarmann. Tout à l'heure nerveux, aux abois, il est à présent calme et même pathétique. lorsqu'il raconte comment il s'y prenait, ses mains mesurent la longueur des morceaux de viande et miment les coups de hachoir. Il ne peut s’empêcher de distiller des recommandations de maître queux sur l'usage et la qualité des différents abats. On a l'impression qu'il se libère d'un fardeau, qu'il vide son cœur.

    Suite aux aveux de Haarmann, Hans Grans est arrêté le 8 juillet 1924. Le procès des deux hommes va se tenir en décembre de la même année, dans une atmosphère d'élections législatives et de renouvellement du Reichstag. On prend grand soin de ne pas évoquer le rôle de la police dans la "protection " du tueur-indicateur. Quelque deux cents témoins défilent devant la cour, fresque inquiétante d'une humanité interlope qui émerge à l'air libre l'espace d'un moment, la mine arrogante ou le front bas : jeunes dévoyés, prostituées, souteneurs, trafiquants, voisins vindicatifs qui digèrent mal les terrines de Haarmann. les festins d'hier leur pèsent sur l'estomac, à défaut d'alourdir leur conscience.

    Sur les nombreux cas de disparitions inexpliquées, vingt-quatre "seulement" ont été retenus, vingt-quatre pour lesquels l'accusation est persuadée de pouvoir établir la culpabilité de l'accusé. Dans cette ambiance d'horreur et de nausée, l'émotion est parfois vive. La mère d'une des victimes vient témoigner à la barre, on lui demande d'identifier la boite à outils de son fils apprenti électricien. Elle s'effondre sans connaissance.

    Lorsque Haarmann en vient aux descriptions, un silence se fait dans la salle. le moment qu'on redoutait, ou qu'on attendait, est arrivé. Le boucher n'est pas avare de détails pratiques: il débite (!) de véritables horreurs sur un ton égal. Et ce n'est rien comparé aux nerfs d'acier qu'il lui a fallu pour accomplir ce qu'il décrit ! il ne semble éprouver aucune répulsion pour les cadavres. Car il faut tout de même l'imaginer, ce Herr Detektive, dans sa chambrette, en train de découper ses victimes en rondelles avant d'aller les écouler en amuse-gueule auprès de ses voisins!

    Dans la salle, on ne l'écoute plus. On en est resté aux quartiers de viande crue et saignante.

    Parce qu'il menaçait de mettre en lumière les collusions entre police et pègre, le procès fut rapidement expédié. Les témoignages risquant d’entraîner la cour sur cette pente dangereuse se virent écourtés. Trop pressée de se débarrasser d'un accusé encombrant, la justice ne chercha donc pas à démêler le nœud de contradictions que recelait sa personnalité.

    Haarmann tuait-il dans une crise de pur sadisme, comme son contemporain le Vampire de Düsseldorf, ou par intérêt? Agissait-il pour satisfaire un plaisir égoïste ou par dévotion pour Hans ? Etait-il un lâche, un faible s'attaquant à plus faible que lui, ou un criminel d'une audace invraisemblable, qui assassina des dizaines de personnes au nez et à la barbe de ses voisins? N'était-il qu'un être bestial ou pouvait-on lui accorder une dimension romanesque?

    - Je suis sain de corps et d'esprit, déclara Haarmann lors du procès. Il m'arrive seulement d'avoir des lubies de temps en temps. Je demande à être décapité. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Après, j'aurai la paix.

    Le 19 décembre, Haarmann vit son vœu exaucé, il fut condamné à mort... vingt-quatre fois.

    Le Boucher de Hanovre fut exécuté début 1925, dans la plus grande discrétion. On préféra l'oublier au plus vite. De nombreux habitants de la ville n'avaient-ils pas été ses complices involontaires en mangeant qui une terrine, qui des saucisses à base de viande humaine? Après coup, ils durent ressentir quelques contractions d'estomac. Les plats trop lourds donnent souvent des cauchemars.






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