Par Yves Baril
Une personne dont je dois taire le nom et qui a appris que je m'intéressais au merveilleux monde de l'Ine-X-pliqué a daigné me raconter cette histoire qui serait digne de "PSI Factor"!
Par un bel après-midi d'été en 1988, l'individu en question s'affaire à laver l'intérieur de son auto. Il est 3:00 p.m. pile lorsque celui-ci regarde l'horloge encastrée à l'intérieur du véhicule. Quelques minutes plus tard, vers 3:15 p.m., il sort de l'auto et entreprend de laver l'extérieur. Rien d'anormal pendant plusieurs minutes et puis, soudainement, une douleur l'assaille au ventre et le contraint à s'allonger sur la pelouse afin de laisser passer de violents spasmes douloureux.
Voyant alors que la douleur tarde à passer, il se relève péniblement afin d'aller s'allonger à l'intérieur de sa maison. Il remarque alors l'heure sur l'horloge de l'auto et celle-ci indique 3:27 p.m. Une fois allongé sur le divan, il put enfin contrôler la douleur et il sombra alors dans un léger sommeil pendant une bonne vingtaine de minute. A son réveil, il se leva en ressentant une certaine fatigue mais il avait tout de même assez d'énergie pour compléter sa besogne de nettoyage. Rendu à l'extérieur, quelle ne fut pas alors sa surprise de constater des choses pour le moins bizarres...
Lorsqu'il fut assailli par ses douleurs au ventre, il n'avait pas encore complété la partie de gauche de l'auto. Aussi, celui-ci se souvient très bien ne pas avoir eu le temps d'enlever une importante tache de boue vers l'arrière de la voiture. Lorsqu'il se pencha pour ramasser le seau d'eau qu'il avait laissé aux trois quarts plein, il s'aperçut que celui-ci était maintenant vide. Puis, en levant la tête, il remarqua que la partie gauche de l'auto était maintenant d'une propreté sans faille. Aucune trace de boue. Quelqu'un d'autre avait terminé le nettoyage et il se questionnait alors sérieusement sur l'identité du bon samaritain, car celui-ci habitait seul dans une région rurale où son plus proche voisin se trouvait à un kilomètre et demi de sa maison.
Abasourdi et songeur, il revint alors à l'intérieur de la maison et le téléphone se mit à sonner. Sa mère était au bout du fil et elle lui annonça alors le décès de son oncle favori. Atterré par la nouvelle, il se mit à pleurer à chaudes larmes. Quelques heures plus tard, il se décide à aller rendre visite à sa mère. Il se dirige donc vers son auto et lorsqu'il entre dans celle-ci, il remarque immédiatement l'horloge qui indique 3:27 p.m. Probablement une défaillance de l'horloge se dit-il.
Il n'accorde pas plus d'importance à l'horloge jusqu'à ce qu'il arrive chez sa mère et que celle-ci lui apprenne que son oncle est décédé à 3:27 p.m. d'une crise d'appendicite aiguë que les médecins n'ont pas pu diagnostiquer.
Autre fait à noter, son oncle avait l'habitude de le visiter régulièrement et tous les deux passaient souvent l'après-midi ensemble à laver leur auto...
Étrange, étrange...