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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
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    Histoire de Vampires

    02/06/2007 00:09

    Histoire de Vampires


      Source : heresie.com

    Vampires
    - On appelait vampires les cadavres qui se conservaient intacts dans la tombe, et qui en sortaient, disait-on, la nuit, pour aller sucer le sang des personnes endormies. Lorsque, par hasard, on ouvrait leurs tombes, on trouvait les vampires parfaitement conservés, le visage frais, mais souillé du sang qu'ils avaient bu. La croyance au vampirisme était généralement répandue dans la Hongrie, la Pologne, L'Autriche, la Servie et la Moravie. Il suffisait d'un mauvais plaisant, ou plutôt d'un malfaiteur sortant, la nuit, d'un cimetière, pour porter la terreur dans la contrée. Tout le monde avait vu l'affreux vampire; il était fait de telle et telle façon; il ouvrait une large bouche et montrait ses dents redoutables, etc. etc. Chacun fermait sa porte et se barricadait pour ne pas devenir la victime du vampire. En 1726, on ouvrit la tombe d'un vieux vampire nommé Arnold, qui suçait le sang de tout le voisinage; on le trouva dans sa bière, l'oeil éveillé, le teint enluminé et l'air gaillard. Le bailli de l'endroit, homme expert en vampirisme, lui fit enfoncer un pieu dans le coeur, et trancher la tête; ensuite on brûla le cadavre; après quoi il ne suça plus personne. Ce fait est attesté par deux juges du tribunal de Belgrade qui assistèrent à l'exécution, et par un officier de l'empereur, comme témoins oculaires.


    Broncolakas
    - Les Grecs modernes croient, sur la foi du prêtre, qu'il arrive, parfois, que les cadavres des personnes excommuniées sont animés par des démons qui le servent de leurs organes pour boire, manger, parler, etc.; le nom de Broncolakas a été donné à ces fantômes. Il est de tout nécessité, pour rompre le charme, d'éventrer le revenant, de lui arracher le coeur, qu'on coupe en trois morceaux; puis il faut l'enterrer avex force signes de croix. Paul Lucas, dans son Voyage au Levant, rapporte ce fait étrange et qui se renouvelle assez fréquemment dans l'île de Santorin. Des morts reviennent, dit-il, se font voire en plein jour, et entrent dans la maison qu'ils ont habitée, ce qui remplit de terreur ceux qui les aperçoivent. Pour se préserver d'un maléfice, aussitôt qu'il paraît un broncolakas, on court au cimetière déterrer son cadavre que l'on coupe par morceaux; ensuite on le brûle par sentence du gouverneur; cela fait, le mort ne revient plus. Telle était pourtant la crédulité des hommes aux siècles passés; la frayeur qu'il était si facile de leur inspirer, les mettait à la merci d'un foule de fripons. Et il est encore des gens, assez ennemis du progrès, pour injurier le grand siècle philosophique de la France qui effaça tant de superstitions."


    Magia Posthuma
    Toutefois ces apparitions donnèrent lieu à un petit ouvrage composé par Ferdinand de Shertz, et imprimé à Olmutz, en 1706, sous le titre de Magia posthuma. L'auteur raconte qu'en un certain village une femme étant morte munie de tous ses sacremens, fut enterrée dans la cimetière à la manière ordinaire. On voit que ce n'était point une excommuniée. Quatre jours après son décès, les habitans du village entendirent un grand bruit, et virent un spectre qui paraissait, tantôt sous la forme d'un chien, tantôt sous celle d'un homme, non à une personne seulement, mais à plusieurs. Ce spectre serrait la gorge de ceux à qui il s'adressait, leur comprimait l'estomac jusqu'à les suffoquer, leur brisait presque tout le corps, et les réduisait à une faiblesse extrême; en sorte qu'on les voyait pâles, maigres et exténués. Les animaux même n'étaient pas à l'abri de sa malice; il attachait les vaches l'une à l'autre par la queue, fatiguait les chevaux, et tourmentait tellement le bétail de toute sorte, qu'on n'entendait partout que mugissements et cris de douleur. Ces calamités durèrent plusieurs mois: on ne s'en délivra qu'en brûlant le corps de la femme vampire. L'auteur de la Magia posthuma raconte un autre anecdote plus singulière encore. Un pâtre du village de Blow, près la ville de Kadam en Bohême, apparut quelque temps après sa mort avec les symptômes qui annoncent le vampirisme. Ce spectre appelait par leur nom certaines personnes, qui ne manquaient pas de mourir dans la huitaine. Il tourmentait ses anciens voisins, et causait tant d'effroi, que les paysans de Blow déterrèrent son corps, et le fichèrent en terre avec un pieu qu'ils lui passèrent à travers le coeur. Ce spectre, qui parlait quoiqu'il fût mort, et qui du moins n'aurait plus dû le faire dans une situation pareille, se moquait néanmoins de ceux qui lui faisaient souffrir ce traitement. "Vous avez bonne grâce", leur disait-il en ouvrant sa grande bouche de vampire, "de me donner ainsi un bâton pour me défendre contre les chiens!" On ne fit pas attention à ce qu'il put dire, et on le laissa. La nuit suivante il brisa son pieu, se releva, épouvanta plusieurs personnes, et en suffoqua plus qu'il n'avait fait jusqu'alors. On le livra au bourreau, qui le mit sur une charrette pour le transporter hors de la ville et l'y brûler. Le cadavre remuait les pieds et les mains, roulait des yeux ardens, et hurlait comme un furieux. Lorsqu'on le perça avec des pieux, il jeta de grands cris et rendit du sang très vermeil; mais quand on l'eut bien brûlé, il ne se montra plus. On en usait de même dans le dix-septième siècle, et sans doute avant, contre les revenans de ce genre; et, dans plusieurs endroits, quand on les tirait de la terre, on les trouvait pareillement frais et vermeille, les membres souples et maniables, sans vers et sans pourriture, mais non sans très-grande puanteur. L'auteur que nous avons cité plus haut assure que de son temps on voyait souvent des vampires dans les montagnes de Silésie et de Moravie. Ils apparaissaient en plein jour, comme au milieu de la nuit; et l'on apercevait les choses qui leur avaient appartenu se remuer et changer de place sans que personne parût les toucher. Le seul remède contre ces apparitions était de couper la tête et de brûler le corps du vampire.
     


    Le Marquis d'Argens
    Le marquis d'Argens raconte, dans sa cent trente-septième lettre juive, une histoire de vampire qui eut lieu au village de Kisilova, à trois lieues de Gradisch. Ce qui doit le plus étonner dans ce récit, c'est l'espèce de crédulité de ce fameux d'Argens pour un fait qu'il n'avait pas vu, et qui ne présente aucun caractère satisfaisant d'authenticité. On vient d'avoir en Hongrie, dit-il, une scène de vampirisme, qui est dûment attestée par deux officiers du tribunal de Belgrade qui ont fait un descente sur les lieux, et par un officier des troupes de l'empereur, à Gradisch, qui a été témoin oculaire des procédures. Au commencement de septembre, mourut, dans le village de Kisilova, un vieillard âgé de soixante-deux ans. Trois jours après qu'il fit enterré, il apparut à son fils pendant la nuit, et lui demanda à manger: celui-ci en ayant apporté, le spectre mangea, après quoi il disparut. Le lendemain, le fils raconta à ses voisins ce qui lui était arrivé; et le fantôme ne se montra pas ce jour-la; mais la troisième nuit il revint demander encore à souper. On ne sait pas si son fils lui en donna ou non; mais on le trouva le lendemain mort dans son lit. Le même jour cinq ou six personnes tombèrent subitement malades dans le village, et moururent l'une après l'autre en fort peu de temps. Le bailli du lieu, informé de ce qui se passait, en fit présenter une relation au tribunal de Belgrade, qui envoya à ce village deux de ses officiers avec un bourreau, pour examiner l'affaire. Un officier impérial s'y rendit de Gradisch, pour être témoin d'un fait dont il avait souvent ouï parler. On ouvrit les tombeaux de tous ceux qui étaient morts depuis six semaines: quand on en vint à celui du vieillard, on le trouva les yeux ouverts, d'une couleur vermeille, ayant une respiration naturelle, cependant immobile et mort; d'où l'on conclut que c'était un insigne vampire. Le bourreau lui enfonça un pieu dans le coeur: on fit un bûcher et l'on réduisit en cendres le cadavre. On ne trouva aucune marque de vampirisme, ni dans le corps du fils, ni dans celui des autres morts. "Grâces à Dieu!" ajoute le marquis d'Argens, "nous ne sommes rien moins que crédules: nous avouons que toutes les lumières de physique que nous pouvons approcher de ce fait ne découvrent rien de ses causes: cependant nous ne pouvons refuser de croire véritable un fait attesté juridiquement et par des gens de probité..."


    Charles Nodier (1780-1844): "Infernalia" - Arnold-Paul
    Un paysan de Médreïga (village de Hongrie), nommé Arnold-Paul, fut écrasé par la chute d'un chariot chargé de foin. Trente jours après sa mort, quatre personnes moururent subitement, et de la même manière que meurent ceux qui sont molestés des vampires. On se resouvint alors qu'Arnold-Paul avait souvent raconté qu'aux environs de Cassova, sur les frontières de la Turquie, il avait été tourmenté par un vampire turc; mais que sachant que ceux qui étaient victimes dún vampire, le devenaient après leur mort, il avait trouvé moyen de se guérir en mangeant de la terre du vampire turc, et en se frottant de son sang. On présuma que si ce remède avait guéri Arnold-Paul, il ne l'avait pas empêché de devenir vampire à son tour. En conséquence, on le déterra pour s'en assurer; et quoiqu'il fût inhumé depuis quarante jours, on lui trouva le corps vermeil; on s'aperçut que ses cheveux, ses ongles, sa barbe s'étaient renouvelés, et que ses veines étaient remplies d'un sang fluide. Le bailli du lieu, en présence de qui se fit l'exhumation, et qui était un homme expert dans le vampirisme, ordonna d'enfoncer dans le coeur de ce cadavre un pieu fort aigu et de le percer de part en part; ce qui fut exécuté sur-le-champ. Le vampire jeta des cris effroyables et fit les mêmes mouvements que s'il eût été vivant. Après quoi on lui coupa la tête et on le brûla dans un grand bûcher. On fit subir ensuite le même traitement aux quatre personnes qu'Arnold-Paul avait tuées, de peur qu'elles ne devinssent vampires à leur tour. Malgré toutes ces précautions, le vampirisme reparut au bout de quelques années; et dans l'espace de trois mois, dix-sept personnes, de tout âge et de tout sexe, périrent misérablement; les unes sans être malades, et les autres après deux ou trois jours de langueur. Une jeune fille nommée Stanoska, s'étant couchée un soir en parfaite santé, se réveilla au milieu de la nuit, tout tremblante, jetant des cris affreux, et disant que le jeune Millo, mort depuis neuf semaines, avait manqué de l'étrangler pendant son sommeil. Le lendemain Stanoska se sentit très malade, et mourut au bout de trois jours de maladie. Les soupçons se tournèrent sur le jeune homme mort, que l'on pensa devoir être vampire; il fut déterré, reconnu pour tel, et exécuté en conséquence. Les médecins et les chirurgiens du lieu examinèrent comment le vampirisme avait pu renaître au bout d'un temps si considérable, et après avoir bien cherché, on découvrit qu'Arnold-Paul, le premier vampire, avait tourmenté, non seulement les personnes qui étaient mortes peu de temps après lui, mais encore plusieurs bestiaux don't les gens morts avaient mangé, et entre autres le jeune Millo. On recommença les exécutions, on leur coupa la tête, on les brûla, et on jeta leurs cendres dans la rivière. Ces mesure éteignirent le vampirisme dans Médreïga."


    Vampires de Hongrie
    "Un soldat hongrois étant logé chez un paysan de la frontière, et mangeant un jour avec lui, vit entrer un inconnu qui se mit à table à côté d'eux. Le paysan et sa famille parurent fort effrayés de cette visite, et le soldat, ignorant ce que cela voulait dire, ne savait que juger de léffroy de ces bonnes gens. Mais le lendemain, le maître de la maison ayant été trouvé mort dans son lit, le soldat apprit que c'était le père de son hôte, mort et enterré depuis dix ans, qui était venu s'asseoir à table à côté de son fils, et qui avait ainsi annoncé et causé la mort. Le militaire informa son régiment de cette aventure. Les officiers-généraux envoyèrent un capitaine, un chirurgienm un auditeur et quelques officiers pour vérifier le fait. Les gens de la maison et les habitants du village déposèrent tous que le père du paysan était revenu causer la mort de son fils; et que tout ce que le soldat avait vu et raconté était exactement vrai. En conséquence, on fit déterrer le corps du spectre. On le trouva dans lé'tat d'un homme qui vient d'expirer, et ayant le sang encore chaud; on lui fit couper la tête et on le remit dans son tombeau. Après cette première expédition, on informa les officiers quún autre homme, mort depuis plus de trente ansm avait l'habitude de revenir, qu'il s'était déjà montré trois fois dans la maison à l'heure des repas. Que la première fois il avait sucé au cou son propre frère, et lui avait tiré beaucoup de sang; qu'à la seconde fois il en avait fait autant à un de ses fils; qu'un valet avait été traité de même à la troisième fois; et que ses trois personnes en étaient mortes. Ce revenant dénaturé fut déterré à son tour; on le trouva aussi plein de sang que le premier vampire. On lui enfonça un grand clou dans la tête en on le recouvrit de terre. La commission croyait en être quitte, lorsque de tous côtés il s'éleva des plaintes contre un troisième vampire, qui, mort depuis seize ans, avait tué et dévoré deux de ses fils; ce troisième vampire fut brûlé comme le plus coupable; après ces exécutions, les officiers laissèrent le village entièrement rassuré contre les revenants qui buvaient le sang de leurs enfants et de leurs amis."





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