Silence radio

Reste inexpliquée une constante dans les témoignages de Pans D : l'extinction des systèmes éléctriques des véhicules des témoins. Phares qui s'eteignent, radio qui s'interrompt et souvent, même, moteur qui s'arrête. Ces effets ont été mentionnés pratiquement dès 1947 aux USA. En France aussi. Quand j'étudie les quelques 15 % de cas de Pans D avec effets sur environnement relevés dans les statistiques du Gepan/Sepra, je m'aperçois que les coupures ou les pannes de courant ne sont pas si rares. La lecture de dizaines de témoignages montre que, bien souvent, les témoins y associent des objets aux formes bizarrez évoluant seulement à quelques mètres de leur auto...
Nous avons tenté, en pareil cas, de recenser les parties des véhicules affectées lors de ces étranges rencontres rapprochées. Je choisis pour illustrer cet aspect un cas inédit daté du 27 janvier 1981.Un appel de gendarmerie nous convie à quelques encablures de Toulouse, dans la montagne noire, plus précisément sur un plateau au-dessus de la ville de Mazamet.
Le 29 janvier, je rencontre le témoin, assez déstabilisé par l'aventure. Il est chauffeur et ramasse le lait dans les fermes. Sa bonne réputation a poussé les gendarmes à croire à sa bonne foi.

Le témoin (notes issues du dossier) : il est environ 16h30 et je me rends à mon travail. [...] A un carrefour, lorsque j'amorce le virage, je vois arriver une espèce de cigare, que j'ai comparé à une baguette de pain. Il est venu de ma gauche, c'était comme un avion. J'ai pensé que ça allait me percuter, j'ai eu très peur. Mais, à quatres ou cinq mètres, il oblique. Il monte et passe au dessus de ma voiture. Le moteur a des ratés, il cale. Je sort vite, sans garer la voiture. Je crois que l'engin s'est jeté dans les arbres. Il est toujours au-dessus. Il descend progressivement, prend la direction du nord. Je le vois suivre le profil du paysage et partir à l'horizon, jusqu'à ce que je ne le vois plus.Arrivé à ma voiture en courant, j'essaye de démarrer. Je l'avais mal freinée. A peine je la touche, elle bouge. Je tourne la clé de contact, rien. Je ferme la voiture et part en courant...J'essaie de "le" revoir un peu plus loin, je l'aperçois qui file au loin et puis il a disparu. Retournant chez ma tante, tout tremblant, je téléphone chez moi, on appelle la gendarmerie.Nous avons reporté toute notre attention sur le véhicule. Y avait-il eu réellement une panne moteur en relation avec le passage du "cigare" observé par notre témoin ? Nous étions en présence d'un véhicule neuf, soigneusement entretenu par son propriétaire et suivi par un garagiste. Aucun dysfonctionnement ne lui avait été signalé. Nous avons envisagé près de six causes possibles, indépendamment d'une cause humaine (arrêt involontaire provoqué par l'émotion).

a) microparticules dans le carburant modifiant temporairement la thermodynamique du mélange;
b) moteur trop chaud pour redémarrer;
c) mauvais contact du démarreur;
d) moteur noyé;
e) condensateur claqué;
f) alternateur humide.
Chacune de ces causes possibles a fait l'objet d'un examen. Elles ont toutes été écartées.Les éléments principaux du circuit électrique (batterie, alternateur, régulateur électrique diodes) ont été examinés et expertisés en laboratoire. Conclusions de l'analyse : les descriptions des incidents de fonctionnement ne sont pas assez caractéristiques pour impliquer l'action d'un agent extérieur au véhicule. Les mesures en laboratoire n'ont pas fourni d'indices probants en faveur d'une interaction physique avec le phénomène observé. Dans la montagne noire, un Pan D a t-il, par effet électromagnétique, interagi sur le moteur de la voiture du livreur de lait ? Il nous fallait attendre d'autres cas pour en envisager l'hypothèse. Peut-être celui du 11 janvier 2000. Un jeune homme se balade en voiture le soir.
Il se voit soudain inondé par une énorme lueur brillante et aveuglante. L'auto cale net. La radio de bord se tait. Le jeune automobiliste, traumatisé, rentre paniqué chez ses parents qui appellent un médecin pour l'aider à calmer ses angoisses. La gendarmerie relève les éléments circonstanciés de cette observation. La reconstitution que j'entreprends quelques jours après me confirme l'impression que ce témoin n'a pas inventé ni enjolivé une histoire puisée dans un quelconque ouvrage consacré aux ovnis. J'ai consulté son médecin : il m'a confirmé que le jeune homme ne souffrait d'aucun trouble particulier sur le plan psychologique. Qu'il a été obligé de le rassurer après son observation, tellement il l'a senti traumatisé.

Il faut se rendre à l'évidence : ces rencontres avec les Pan D qui affectent le véhicule d'un témoin sont sources de traumatisme.
Le scénario généralement évoqué implique un ou des témoin(s) qui roule(nt) tranquillement à bord de son (leur) véhicule, souvent la nuit, et sur des petites routes de campagne. Apparaît soudain, devant le véhicule, une lueur qui va soit le croiser, soit le survoler. A ce moment, les phares commencent à diminuer d'intensité. Le son du poste radio, s'il est allumé, décroît. Et, bientôt, le moteur ne tourne plus. Dès que s'éloigne la lumière, généralement en quelques secondes, les phares se rallument, la radio se fait entendre, et le moteur se remet en fonctionnement de lui-même sans aucune action de la part du conducteur.
Des dizaines de cas similaires ont été enregistrés de par le monde. Cette constante nous pousse à supposer une interférence de nature éléctromagnétique intense. Des études scientifiques ont été menées par des physiciens comme le professeur James MacDonald. Au Gepan, sous l'impulsion de Claude Poher, nous avons engagé une étude théorique confiée à un physicien du commissariat à l'energie atomique, l. Brehamet. Cette étude a montré qu'il fallait des champs électromagnétiques de très grande puissance pour générer de tels effets sur les organes électriques des voitures (bobine, batterie, dynamo, ect.).
Il faut sans doute rapprocher ce type d'effets des perturbations des instruments de navigation ou des interruptions des sytèmes de communication radio couramment mentionnées par les pilotes d'avion, qui peuvent avoir des conséquences autrement plus graves pour ls aéronefs et leurs occupants !
Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)