Cas de Combustion Spontanée

On ignore encore quelles sont les causes de ce phénomène
On parle de combustion spontanée lorsque des êtres humains brûlent sans aucune raison apparente. C est le plus mystérieux des phénomènes provoqués par le feu. C'est un des sujet du paranormal pour lequel il y a un grand nombre de photos et d'expertises, les cas étant toujours suivis d'enquêtes policières, la mort n'etant pas vraiment de type naturel.
Les combustions spontanées présentent des constantes: la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s'étend pas en dehors de la personne ( des victimes ont été carbonisées dans leurs vêtements presque intacts ) et aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même... les cercueils.
Pour la plupart des scientifiques, ces morts s'expliquent par l embrasement d un vêtement par une cigarette ou que la victime se soit trop approchée du feu.
Mais ce qui est contradictoire c'est que même dans les crematoriums le corps humain ne devient jamais que de la cendre, il reste toujours des petits fragments d os qui ont résistés a la chaleur, alors qu il ne reste rien après une combustion spontanée.

Ci-dessus : Les restes du Docteur John Irving Bentley, retrouvé avec sa poussette d'infirme, dans les toilettes de sa maison en 1966.
La combustion spontanée reste un mystère, et les tentatives d'explication sont nombreuses de la part des scientifiques et enquêteurs de la police, plusieurs hypothèses sont envisagées: Un " court circuit " des champs électriques du corps humain, une réaction atomique en chaîne qui produirait une chaleur interne phénoménale, un cocktail de substances chimiques qui se formerait dans l estomac, ou encore un syndrome mortel de l esprit sur la matière qui se produirait avec un état d esprit négatif. Physiologiquement cela se traduit par l' accumulation de phosphagenes, dont la vitamine B10 , dans les tissus , qui sont dans certains cas très inflammables . La combustion serait alors déclanchée par des orages magnétiques, ou d autres phénomènes électriques.
L'inspecteur de police à la retraite John Heymer est l'un des enquêteurs le plus sérieux sur les phénomènes de combustion vive. Il est arrivé a la conclusion que la chaleur intense provoquant la combustion spontanée provient d'une flamme alimentée par du gaz et surgissant de l'intérieur du corps. C'est, selon lui, l'unique explication plausible qui rende compte des températures élevées atteintes dans certaines zones du corps. Certains des indices qui l'ont amené à cette conclusion lui ont été apportés par une affaire survenue le 19 septembre 1967. Ce jour la, un pompier atteignit le lieu de l'accident a temps pour voir une flamme bleue qui sortait encore d'une blessure dans l'abdomen de la victime. On peut supposer que l'homme était bien vivant lorsqu'il a commencé a brûler car il avait mordu fortement le montant de bois de la cage d'escalier ou il était tombé. Bien que cette théorie soit plausible, on ignore encore quelles sont les causes de ce phénomène.
D'après Maryse Locke, le corps humain, d'une manière naturelle et quotidiennement, secrète et expulse du gaz par tous les pores et orifices. Chez certaines personnes, les pores se bouchent, d'où une accumulation de gaz qui se fait à l'intérieur du corps. Il suffit d'une simple étincelle et ce gaz s'enflamme. Cette étincelle elle-même a lieu au niveau interne, provoquée par les pulsations cardiaques et frictions de particules qui mettent "le feu aux poudres". En général, la partie inférieure aux genoux n'est pas touchée par la combustion, les mollets et les pieds ne contenant pas de gaz pour alimenter la combustion. Dès que la combustion ne trouve plus de gaz à sa disposition, le processus s'arrête.
LA COMTESSE DE CENDRES
Le premier cas recensé de combustion humaine spontanée eut lieu en Italie dans les environs de Verone ; au soir du 4 avril 1731 la comtesse Cornelia Bandi 62 ans dîne tranquillement en compagnie du chanoine Bianchini puis part se coucher. Le lendemain matin les domestiques qui pénètrent dans sa
chambre sont saisis de stupeur : "le plancher de la chambre précise la gazette locale, était parsemé de grosses taches d'apparence humide et gluante tandis qu'un liquide gras, jaunâtre, écoeurant, coulait le long de la fenêtre emplissant la pièce d'une odeur répugnante".

La camériste remarque qu'une fine couche de suie recouvre le meubles, quant à la comtesse Band elle gisait près de son lit où plutôt ce qui restait d'elle : un petit tas de cendre, ses deux jambes et un morceau de sa boîte crânienne, réduit par la force de la combustion. Les autorités et le médecin légiste sont perplexes, le magistrat se contentera de noter dans son rapport "un feu mystérieux semble s'être allumé spontanément dans la poitrine de la comtesse" et l'on se résoudra à classer le dossier pour toujours.
LA DEMOISELLE DE CAEN
A Caen ( France ), le 3 juin 1782, une vieille demoiselle disparaît en fumée. Mérille, le chirurgien chargé d'examiner l'affaire, écrit : « Le sommet de la tête gisait sur un des chenets, à quarante-cinq centimètres du feu. Le reste du corps gisait de travers, en face de la cheminée, et n'était plus qu'une masse de cendres. Même les os les plus solides avaient perdu leurs formes et leur consistance. On retrouva le pied droit entier, mais roussi. Bien que ce fut une journée froide, il n'y avait dans le foyer que deux ou trois morceaux de bois brûlés. » Honnêtement, il ajoute que, dans la journée qui a précédé la disparition de Mlle Thaus, des témoins ont vu celle-ci absorber plusieurs litres de vin et un litre de cognac. Un tel exemple a incité un médecin légiste américain, le docteur Dixon Mann, à émettre l'hypothèse selon laquelle ces cas de combus tion humaine spontanée s'expliquaient par l'état d'imbibation alcoolique particulièrement prononcé des victimes. Une étincelle suffirait alors à les enflammer. Malheureusement, et le docteur Mann le reconnaîtra lui-même, de nombreux autres cas de combustion spontanée concernent des personnes qui ne buvaient que de l'eau. Pourtant, le rapport du chirurgien Mérille est formel : Pas un meuble de l'appartement n'était endommagé. On retrouva la chaise sur laquelle elle était assise, intacte, à une cinquantaine de centimètres. Le corps s'était consumé en moins de sept heures, bien que rien d'autre que les vêtements n'ait été calciné.
LE CAS D'URUFFE
A Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l'instituteur du village. Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l'appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d'entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d'épouvante. Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d'entrée, mais les jambes et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l'abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre résultat. Seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d'incendie.

Les murs et le sol sont maculés de suie, mais rien d'autre n'a brûlé dans l'appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteints. Une boîte d'allumettes est intacte sur le rebord de la fenêtre. L'électricité fonctionne correctement. Crime, suicide? Ces thèses sont écartées à défaut d'élément matériel pouvant les étayer.
Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d'une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d'une bombe aérosol ou d'un gaz (mais l'embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte de l'appartement était fermée de l'intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L'expert doit admettre qu'il s'agit bien là d'un cas de combustion spontanée. En conséquence, le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire.
Certains cas se sont produit en public. En 1938 une jeune fille prit feu et mourut dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre et en 1980 une autre jeune anglaise brûla dans une discothèque à Darlington. Il y a même des personnes qui survivent à de telles expériences. Comme Jack Angel qui s'endormi en novembre 1974 et se réveilla 4 jours plus tard avec sa main droite brûlé et noirâtre. Il avait aussi des traces de brûlures sur la poitrine, les jambes et le dos mais curieusement il ne ressentait aucune douleur. Il s écroula devant sa caravane et fut transféré à l'hôpital ou on du lui amputer la main. Les médecins déclarèrent qu'il avait comme brûlé de l'intérieur.
LE CAS MARY REESER
La propriétaire apporta un télégramme à la porte de l'appartement de Mrs. Reeser à Saint Petersburg en Floride. Elle cogna trois fois et attendit. Pas de réponse, elle cogna de nouveau. Toujours sans réponse, elle essaya d'ouvrir la porte. La poignée de la serrure était chaude, ce qui lui rappela la légère odeur de fumée qu'elle avait remarquée un peu plus tôt. Mais l'odeur avait disparu, et elle n'avait donc pas appelé les pompiers. Après avoir encore cogné plusieurs fois, elle appela la police, qui arriva et enfonça la porte. Une vision incroyable les attendait dans l'appartement de Mrs Reeser.
Au milieu du salon, un gros fauteuil rembourré avait brûlé jusqu'à ses ressorts métalliques, il y avait un peu de suie au plafond et le tapis était brûlé autour du fauteuil ; à part cela, le feu avait été sans importance. Mais pas de Mrs. Reeser dans l'appartement. En avançant jusqu'au fauteuil, la police découvrit ce qui en restait. Sa tète était là, complètement carbonisée et réduite à la dimension d'une balle de tennis. Elle trouva aussi un fragment de sa colonne vertébrale et un petit morceau d'un pied. C'était tout, sauf quelques cendres grises autour du fauteuil. Le coroner fut stupéfait par cette découverte étrange.

On fit appel au docteur Wilton Krogman, spécialiste très connu de la mort par le feu, à l'Ecole de médecine de l'Etat de Pennsylvanie, qui était en vacances dans les environs. " C'est la chose la plus stupéfiante que j'ai jamais vue " dit-il. " Je ne peux pas imaginer une crémation aussi complète sans plus de dommages à l'appartement lui-même. Je n'ai jamais vu non plus de crâne humain ainsi réduit par une chaleur intense."
Le contraire a toujours été vrai : les crânes ont soit anormalement grossi soit virtuellement explosé en cent morceaux. La police pensa au suicide, l'accident et le crime, mais sans trouver aucun motif. Il n'existait pas de moyen connu par lequel Mrs. Reeser aurait pu être tuée de la sorte. Il faut une chaleur de prés de 2500 degrés et environ trois heures pour consumer un corps humain à ce point.
Dans l'affaire de Mary Reeser, des experts en pyromanie, des pathologistes et même des agents du FBI furent appelés à la rescousse pour mener l'enquête. Mais aucun d'eux ne pu expliquer pourquoi le corps fut entièrement désintégré ainsi que les os. Seuls ont subsisté un crâne brûlé, quelques vertèbres, et un pied qui portait encore une pantoufle. La pièce était complètement intacte et le fauteuil fondu. La mort accidentelle fut déclarée cause de l'accident. Pourtant les faits ne concordent pas avec cette affirmation. En effet, pour réduire des os en cendres, il faut une température d'au moins 1650° C, ce qu'un simple incendie de fauteuil ou de vêtement est incapable de produire. D'autre part, une telle température aurait entraîné la combustion de toute la maison. La quantité de suie dégagée montre que le feu qui a consumé Mrs Reeser l'a fait lentement.
LE CAS JACK STACEY
A Londres ( Angleterre), le pompier Jack Stacey fut appelé pour un incendie dans une maison abandonnée. Quand il arriva sur les lieux, il vit que le bâtiment lui-même ne présentait aucun signe de dégâts causés par le feu, mais lorsqu'il pénétra à l'intérieur de la maison, Stacey trouva un corps en train de brûler, celui d'un sans domicile fixe connu sous le nom de Bailey.
A l'agonie, Bailey avait mordu à pleines dents la rampe de l'escalier, ce qui indique qu'il était vivant lors du déclenchement de la combustion. Les pompiers durent écarter ses mâchoires à l'aide d'une barre de fer !

"Il avait une fente d'environ 10 cm au milieu de l'abdomen", se rappelle Stacey. « Des flammes en sortaient avec la force d'un chalumeau, » Pour tenter, selon ses propres termes, d'éteindre l'incendie " à la source ", Stacey plaqua directement la lance d'incendie sur le ventre du pauvre hère.
Pour le pompier, il ne faisait aucun doute que les flammes s'étaient déclarées à l'intérieur même du corps. L'origine de "l'incendie" n'a jamais été précisée. Il n'y avait, à proximité, pas de branchement de gaz ou d'électricité, ni même d'allumettes.
Si la victime avait laissé tomber une cigarette incandescente sur son ventre, des expériences menées par la suite démontrèrent que ça n'aurait pas suffi à produire un feu d'une telle puissance.
LE CAS PATRICK ROONEY
Le soir de Noël 1885, Patrick Rooney, sa femme et leur domestique John Larson, burent du whisky dans la cuisine. Larson alla ensuite se coucher et se réveilla le matin de Noël avec la migraine. En bas, dans la cuisine, il trouva tout recouvert d'une pellicule huileuse, et sur le sol, Patrick Rooney, mort. Lamon prit son cheval et galopa prévenir le fils de Rooney, John, qui habitait prés de là.

Revenus à la ferme, les deux hommes remarquèrent un trou carbonisé prés de la table de cuisine. En regardant dans l'excavation, ils trouvèrent sur la terre, en dessous du plancher de la cuisine, un crâne calciné, quelques os brûlés et un petit tas de cendres. Le coroner jugea que Patrick était mort par asphyxie provoquée par la fumée du corps de sa femme qui brûlait. Le jury ne rendit aucun verdict. Mrs. Rooney avait disparu dans un feu d'une chaleur fantastique qui ne s'était pas étendu au-delà de ses alentours immédiats. Cela dépassait la compréhension de ce jury de fermiers du Middle West du XIXème siècle
Caractéristiques et hypothèses
A – CARACTERISTIQUES :
Les combustions spontanées présentent des constantes: la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s'étend pas (des victimes ont été carbonisées dans leurs vêtements presque intacts) et aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même... les cercueils.
Deuxièmement il s'agit dans la plupart des cas de personnes âgées, seules, plus ou moins invalides, ou dans une détresse psychique ou physique importante.
B - DES TENTATIVES D'EXPLICATION :
ALCOOLISME OU MAGNETISME ?
Bien des hypothèses ont été avancées mais sans qu' aucune soit réellement satisfaisante. Au XIXème siècle, une théorie veut que seuls des ivrognes imbibés d'alcool soient touchés, et une autre met en cause les feux de cheminée. Si le médecin légiste Dixon-Man explique les cas de combustion par le fait que les victimes seraient des alcooliques notoires tellement imbibées qu'elles seraient prêtes à s'enflammer à la moindre allumette. On ne peut retenir cette hypothèse car bon nombre de personnes n'avaient jamais bu de leur vie. En revanche, l'hypothèse magnétique paraît être une des plus sérieuses avancées :les observateurs ont remarqué que les cas de combustions humaines spontanées augmentent quand la courbe géomagnétique de la terre est à son apogée, cette courbe se modifie en fonction de l'activité solaire.
LES BOULES DE FEU
Dans les cas étudiés il apparaîtrait que les combustions proviendraient de l'interaction complexe entre l'état physique d'un individu et certaines conditions astronomiques particulières. Une explication retenue par plusieurs physiciens pour qui l'apparition de boules de feu coïncide avec les combustions humaines observées; ainsi dans le cas de Miss Reeser, retrouvée à l'état de cendres sur son tapis, une mystérieuse boule de feu tournoyait près d'elle. Celle-ci pourrait donc dégager une énergie colossale (produisant des ondes radio semblables à celle d'un four à micro ondes) cela expliquerait mieux pourquoi on retrouve des gens réduits à l'état de cendres dans leurs vêtements intacts. Voilà peut-être une des clés du phénomène mais il ne faut pas omettre le profil des victimes, si particulier et qui ne semble pas être laissé au hasard. Celles-ci sont souvent seules, âgées, sédentaires, en proie à la maladie. Quant aux hypothèses les plus irrationnelles, Jacques Bergier, spécialiste du paranormal, avançaient que les victimes de combustion subiraient ce que les alchimistes désignaient sous le nom de "feu secret", une sorte de feu surnaturel à mi-chemin entre l'énergie chimique et l'énergie nucléaire.
AUTRES PISTES
Si dans certaines tentatives d'explication on parle de paramètres magnétiques encore mal connus certains se sont intéressés au phénomène d'hyperthermie du corps humain, fréquemment évoqué dans la vie des saints. On trouve ainsi de nombreux témoignages d'élévations extraordinaires de température qui seraient dues pour les scientifiques, à un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Lors de transports extatiques les mystiques se sentent bouillir et ont du mal à supporter leurs vêtements, ainsi Saint Stanislas déambulait en plein hiver à moitié nu, en s'écriant "je brûle". Même allusion à la "grande flamme brûlante de l'amour divin" chez Saint Philippe de Néri : pendant qu'il disait la messe, des témoins rapportent avoir observé des étincelles entourant son visage et le saint prétendait souffrir d'une fièvre dévorante. Autre épisode marquant de sa vie spirituelle : la venue en 1544 du Saint Esprit sous la forme d'un globe de feu, une apparition provoquant chez lui une telle chaleur qu'il dut se jeter sur le sol glacial pour essayer de se rafraîchir. L'histoire d'une des carmélites du couvent de Fasano est identique : elle observe l'apparition d'un étrange halo de feu qui descend sur elle et brûlera sa chemise, provoquant son évanouissement. L'absorption d'eau provoquait dans le corps de la sainte napolitaine Maria Villani un bruit de sifflement pareille à celui d'un liquide tombant sur une plaque de fer chauffée au rouge. Au moment de l'autopsie de son corps, une fumée âcre s'est dégagée d'elle et le chirurgien, quand il mit le coeur dans sa main, se brûla et dut s'y reprendre à deux fois.
On notera que dans bon nombre de faits rapportés, les victimes sont des personnes qui étaient sur le point de se suicider, ou qui étaient dans un état dépressif fort. Au regard du paragraphe ci dessus, on est en droit de se demander, si dans certaines circonstances extrêmes (qui peuvent être accompagnés d'autres phénomènes physiques coïncidants décrits ci dessus), le psychisme n'aurait pas un pouvoir de forte modification de son propre corps, à un point tel que dans la volonté d'en finir avec une vie de souffrances, on parvienne à ce qu'on pourrait nommer un suicide psychique. Comme nous l'avions vu dans cet article , les possibilités du cerveau humain restent largement insoupçonnées et les petites traductions bénignes (mais pourtant déjà impressionnantes) de la psychosomatique (dermatose, paralysie, etc...) sont peut être un simple aperçu du lien étroit entre psychisme et physique.
CONCLUSION
Le mystère des combustions humaines spontanées reste entier et n'a pas fini de passionner les enquêteurs spécialistes du paranormal, comme les scientifiques. Car si ces phénomènes ne sont pas monnaie très courante, ils sont par contre indiscutables. Débarrassés des cas douteux, où l'origine accidentelle par une combustion extérieure est totalement écartée, on se retrouve dans un des phénomènes les plus résistants à l'interprétation scientifique d'aujourd'hui . Ces événements se produisent peut être à la croisée de certaines circonstances réunies par le fruit du hasard, à moins que l'une n'entraîne l'autre dans une suite logique qui nous échappe aujourd'hui. L'hypothèse électromagnétique est peut-être à creuser notamment dans le domaine des micro-ondes. Dans d'autres études sur d'autres sujets parcourues jusqu'à présent (notamment sur les effets de supposés ovni sur la végétation crop circles ou traces au sol cf ici , on est en droit de se poser la question de l'existence de micro ondes à l'état naturel, chose qui nous paraît aujourd'hui uniquement produit par l'homme. L'avenir de la recherche scientifique nous éclaircira sans doute bientôt.