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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
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    Elephant Man

    15/06/2007 10:57

    Elephant Man


    Réalisé par David Lynch
    Avec John Hurt, Anthony Hopkins, Anne Bancroft 
    Film américain. Genre : Drame, Biopic
    Durée : 2h 5min. Année de production : 1980
    Titre original : The Elephant Man

    Resumé :

    Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

    Critiques spectateurs :

    borisgariod - le 19/05/2007
    a pleurer! ce film est a pleurer tant il montre l'horreur de la discrimination, la connerie humaine, et la souffrance de cet être si différent vu de l'extérieur mais si intelligent lorsque l'on apprend a le connaître. des rôles principaux (john hurt, anthony hopkins)aux rôles les plus minimes, toutes les interprétations sont sont justes. anthony hopkins signe sa plus grande interprétation a mon gout (même si il est geantissime dans le silence des agneaux). Bref ce mythe signé david lynch me touche a chaque fois que je le regarde, tant il émane a la fois de tristesse et de beauté. le scénario et parfait passant de moment de joie pour john merrick a des moments d'intense souffrance (lorsque les villageois pénétrent dans la chambre du malheureux ou lorsque merrick craque dans les toilettes publiques). bref un film a voir a condition d'avoir les tripes bien accrochées et de ne pas être dans une soirée entre potes ou reigne la joie et la bonne humeur, mais un film a voir au moins une fois dans sa vie.

    stanley - le 29/03/2007
    Ce deuxième film de David Lynch est un chef d'oeuvre et, avec Une histoire vraie, son film le plus réaliste car tiré également d'une véritable histoire. Le film est maîtrisé sur tous les aspects du cinéma (mise en scène, direction d'acteurs...). Très émouvant (un des films les plus tristes du cinéma), il n'en demeure pas moins un véritable film d'auteur. Il joue en fait sur plusieures contradictions. L'émotion et la compassion suscitées par cette tragique histoire ne peut faire oublier la terrible sensation de terreur comme diectement sortie du Londres de l'époque, parfaitement représenté à l'écran avec des personnages inquiétants, un suspens permanent, des scènes chocs (l'accident de la mère, la fuite du héros). Le réalisme de l'histoire ne doit pas faire oublier la vision des usines (souvent représentées) crachant la fumée ou les salles des machines qui donnent à beaucoup de scènes un certain surréalisme inquiétant. Lynch a effectué ici un important travail sur les sons (ronflement inquiétant dans l'hôpital), les contrastes dans l'image à partir d'une superbe photographie de Freddie Francis. Certaines scènes renvoient à Freaks telle l'une des plus touchantes lorsque les monstres de foire aident Merrick à s'évader de sa prison. La longue poursuite lors de son retour vers l'humanité est terrible. Enfin, Lynch montre une nouvelle fois sa capacité à conclure ses films lors de l'appel de la mère provenant des étoiles. L'immortalité, vue plus tard dans Mulholand drive et Inland Empire intéresse Lynch car ici Merrick vivra éternellement auprès de sa mère dans les étoiles. Dans Mulholand drive, ce sont les "stars" d'Hollywood, dans Inland Empire l'immortalité se traduira dans la lumière au fond de Laura Dern perçue par une homeless sur Hollywood Boulevard et dans Une histoire vraie, la relation fraternelle entre les deux personnages enfin retrouvés durera pour l'éternité. PS : clin d'oeil : dans From Hell, on retrouvera L'homme éléphant dans le film avec Johnny Depp. 

    Grolandais - le 24/02/2007
    “I am not an animal ! I am a human being ! I am a man !” Parenthèse réaliste et humaniste dans la filmographie du grand Lynch, Elephant man est un film tout simplement bouleversant… John Hurt réussit par son jeu à donner une dimension humaine et touchante à cet homme déchu à cause de sa physionomie monstrueuse. En outre, le réalisateur choisit de ne pas montrer physiquement John Merrick, le « monstre », avant que le spectateur n’ait découvert son âme. Choix judicieux qui permet ainsi de ne plus être effrayé par les apparences du monstre en le découvrant en homme, au bout d’une trentaine de minutes. Donner, en outre, une âme à quelqu'un sans utiliser son visage ou même sa voix prouve ainsi le génie de David Lynch. La beauté de ce chef d’oeuvre est magnifiée par le noir et blanc, donnant ainsi un aspect plus réaliste, quasi historique à l’œuvre, mais aussi plus poétique. Les images oniriques et cauchemardesques (ce qui n’est pas étonnant de la part de Lynch…), sont elles aussi tantôt superbes et tantôt inquiétantes. Le scénario permet à Lynch de faire plusieurs clins d’œil à la littérature (John Merrick est reclus comme Quasimodo) ou encore au cinéma (comme la scène où d’autres “monstres de foire” libèrent Merrick dans sa cage faisant ainsi allusion à Freaks, La Monstrueuse Parade, le grand classique de Tod Browning).
       

     
    Flav43 - le 21/02/2007
    "The Elephant Man» (USA, 1980) est le deuxième film de David Lynch. Produit par Mel Brooks, cette oeuvre se veut moins expérimentale que «Eraserhead» (USA, 1976). Or, certaines séquences se parent d' attributs abstraits. Tantôt un nuage de fumée vient figurer (et voiler) l'horreur du bébé difforme, tantôt des éléphants s'affichent en surimpression sur le visage d'une parturiente en détresse, etc... Bref, il reste dans «The Elephant Man» le désir de Lynch d'expérimenter l'image. Cependant, ce qui frappe le plus dans ce film, en plus de sa qualité visuelle et de sa photographie : «charbonneuse», c'est son histoire humaine. Plaidoyer émouvant pour le respect de la différence, ce film de Lynch n'a pourtant rien de manichéiste. Le croire simplet ce serait oublier la véracité des faits. Nulle exagération des comportements, il faut voir l'histoire comme un fait divers. Un fait divers exemplaire sur le comportement général de l'individu vers l'autre. Le tout étant parfois romancé, «The Elephant Man», en plus d'être une histoire troublante, est d'un lyrisme fou. Attention cependant, l'oeuvre n'est pas le drame larmoyant qu'on clame si fort. Si le tout est d'une tristesse affligeante envers la non-acceptation de l'autre, on est très loin d'une oeuvre tire-larmes. En conclusion, «The Elephant Man» (USA, 1980), et sa musique inoubliable tellement elle effraie, est assurément un chef d'oeuvre, une ode naturel au respect sans une once de naïveté. A mesure que le personnage d'Anthony Hopkins apprend le personnage de John Hurt, le spectateur se prend de folle affection pour ce «freaks». D'autant plus que Hopkins mais John Hurt davantage, nous offre les plus belles prestations du cinéma. La scène finale en dit très long des effets du monde sur l'individu... A méditer.
     
    RENGER - le 09/02/2007 
    S’il y a bien une chose auquel il ne faut absolument pas rater en matière de films, pour les amoureux du 7ème Art, c’est bien ce film là ! Elephant Man, en deux mots, on obtient ici, une œuvre majeur, splendide et grandiose pour ne pas trop en rajouter ! En seulement deux films, David Lynch s’impose, et nous prouve clairement qu’il n’est pas un petit joueur, qu’il n’est pas là simplement pour nous divertir, mais tout simplement pour nous faire rêver ! Nous faire voyager dans un autre monde, en nous faisant partager un conte, oui, c’est bien comme cela que l’on pourrait le qualifier, une œuvre remplie de tendresse au milieu de cet univers ignoble où la cruauté est omniprésente. D’une noirceur incroyable à la violence presque constante et tellement dérangeante. Loin du phénomène « bête de foire » que l’on pouvait retrouver chez Freaks (1932), il réalise avec brio et avec classe, une véritable ode à l’acceptation de l’autre, « Je ne suis pas une bête ! Je suis un être humain ! Je... suis... un homme ! ! » tel seront les paroles de ce pauvre homme simplement considéré comme un monstre par les autres. Un bout de chair humaine uniquement utile pour divertir les badauds et rien d’autre ! Une réalisation réussie à tout point de vue, des acteurs prodigieux, tels que le méconnaissable Anthony Hopkins et le remarquable John Hurt. Accompagnée tout au long par une B.O envoûtante, la mise en scène et la photographie en noir & blanc y sont pour beaucoup dans la réussite de ce chef d’œuvre. A la fois révoltant et émouvant, David Lynch nous livre ici une sublime biographie (puisqu’il s’agit d’une histoire vraie), un véritable hommage, un hymne à la tolérance et au droit à la différence.






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