Au cours de la décennie qui suivit la Seconde Guerre mondiale, Slavomir Rawicz, un réfugié polonais vivant en Angleterre, raconta ses aventures dans "La longue marche". Dans son livre, il prétend qu'avec six camarades il s'est échappé d'un camp de prisonniers en Sibérie et a parcouru à pied 3000 Kilomètres pour retrouver la liberté. Pendant cette marche épuisante vers l'Inde ils traversèrent l'Himalaya. C'est là qu'un jour de mai 1942, ils virent, dit-il, deux Yétis massifs.
"Ils mesuraient presque 2,40 mètres et se tenaient debout, écrivait Rawicz. Leur tête était carrée, les épaules tombant franchement sur une large poitrine et de longs bras dont les poignets arrivaient aux genoux." L'un était légèrement plus grand que l'autre ; Rawicz et ses camarades en déduisirent qu'il y avait un mâle et une femelle. Les créatures inconnues regardèrent les hommes mais parurent complètement indifférentes. Malheureusement pour les rescapés, ils étaient au milieu du chemin le plus naturel pour continuer la descente et les hommes répugnaient à s'approcher beaucoup plus près en dépit du manque apparent d'intérêt des yétis. Finalement les rescapés partirent dans une autre direction.
Derrière eux, les yétis observèrent leur retraite avec un désintérêt évident puis se détournèrent pour regarder le magnifique paysage.