Source : jeux vidéo.com
Legacy Of Kain : Soul Reaver 
Sortie : En mars 2000
Vampire errant maudit par son maître, vous naviguez entre transcendance et monde réel, entre le matériel et l’immatériel, dans un univers inquiétant et sournois. L’aventure commence pour les joueurs Dreamcast.

Raziel , un des premiers lieutenant vampire de Kain est condamné à errer éternellement dans les limbes de l'enfer pour avoir osé surpasser les pouvoirs de son maître. Kain était toujours le premier à évoluer. Un autre évoluait à son tour une décennie ou deux plus tard. Cette réalité prit fin le jour où Raziel eut l'audace d'évoluer avant son maître. Il fut pourvu d'ailes et damné pour son outrecuidance.

L'Ancien lui a beaucoup appris. Il lui a expliqué la création, la mort, les âmes et la faim. Cette faim qui le ronge depuis des siècles... Depuis que l'empire des vampires de Kain l'a privé des âmes de Nosgoth.... Raziel sert maintenant un nouveau maître. Un maître exigeant, un maître affamé d'âmes.
Ainsi est planté le décor. Une intro magnifique illustre cette légende si crédible et si prenante… On sait alors que l’on est en possession d’un grand jeu, et que l’aventure sera belle et haletante ; que mille rencontres extraordinaires nous feront y croire toujours plus. En jouant à Soul Reaver, vous n’aurez parfois plus la sensation de jouer. Vous y serez.

La vue et le style de gameplay sont empruntés à Tomb Raider, le héros tournant le dos au joueur la plupart du temps. Le monde de Soul Reaver est à la fois une quête, un labyrinthe et un univers peuplé de créatures hostiles, d’esprits belliqueux et d’humains que vous devrez affronter. Il se divise en deux antipodes : la sphére spectrale et la sphère matérielle. Dans cette dernière, votre héros ne peut survivre bien longtemps, son énergie vitale diminuant graduellement ; pour demeurer il doit se nourrir des âmes de ses ennemis, sous peine d’être automatiquement téléporté dans la sphère spectrale. Toute la subtilité du jeu réside dans cette ambivalence abstrait / concret, et vous aurez à jongler habilement entre les deux pour déjouer les énigmes qui jonchent votre aventure. Certaines actions vous seront permises dans une sphère et pas dans l’autre…

Les mouvements et actions de Raziel sont impressionnants : il peut tout faire, avec une agilite et une rapidité d’éxécution propre à sa constitution : s’agenouiller, marcher doucement, courir, sauter (haut ou très haut), voler, escalader, s’aggriper… sa panoplie en combat est également riche. On a tendance à s’emmeler les pinceaux au début, mais c’est là tout naturel, tant la jouabilité est profonde. Toutefois, le pad de la Dreamcast se prête tout particulièrement bien au maniement du personnage, et le stick analogique se révèle encore une fois bien pratique. Enfin, pour ce qui est de la pure réalisation, la Dreamcast fait une nouvelle fois montre de ses capacités. L’animation est parfaitement fluide, sans aucun accroc, les effets visuels sont très jolis… et puis on retrouve toujours ce scintillement glacial caractéristique de la machine. Le son est bon lui aussi, bien qu’inférieur comparativement aux autres compartiments de la technique.

Bref ! vous l’aurez compris (enfin j’espère, sinon je me suis fais chier pour rien ;o)), Soul Reaver est un grand jeu ; une de ces aventures qui vous marque, un de ces jeux dont on reparle x années plus tard avec enthousiasme et nostalgie.
Mélo , le 13 mars 2000
Graphismes 17/20
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Superbe ! le monde de Soul Reaver est envoûtant, et la console y est pour beaucoup – l’animation est d’une fluidité magistrale.² |
Jouabilité 17/20
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Complexe, profonde, la jouabilité n’en est pas moins idéale et aisée. La manette de la console est parfaite sur ce coup là. |
Durée de vie 17/20
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Deux niveaux de monde, de nombreux lieux et monstres à découvrir… la tâche est rude mes amis ! |
Bande son 15/20
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C’est pas exceptionnel, l’ambiance de fond, faite de ronronnements, du mugissements, est absolument electrisante. Les bruitages en revanches sont un peu ternes. |
Scénario 18/20
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C’est remarquable ! Soul Reaver est tout en subtilité, car il faut composer avec la sphère matérielle et la sphère spectrale, les interactions entre les deux monde sont fondamentales pour progresser. Par ailleurs, le jeu se situe entre aventure, quête, action, avec une partie de réflêxion non négligeable. |
Note Générale 18/20
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Soul Reaver, c’est d’la balle, comme on dit aujourd’hui quand on est « in »… ! :) C’est une grande aventure, un grand jeu d’action, un grand jeu de rôle aussi… ; oui car on y croit à ce jeu, on est DANS le personnage ! Plongez-vous dans ce monde et vous en reviendrez changé… |
L'avis de Lestat1975 :
Avant de jouer à "Shadow man" j'avais fini ce superbe jeu qu'est "Soul Reaver" qui est un peu dans le même style. Vous incarner un Vampire (trop cool) qui suce du sang (hahaha la bonne blague...qu'est-ce que tu veut qu'il suce d'autre ?). Raziel est un personnage très carismatique et vous aurez beaucoup de plaisir à le controler. Si je me rapelle bien l'histoire, ce vampire à était banni il y a très longtemps. Les niveaux sont magnifiques et comme un peu à la manière de Shadow man, vous évoluer à travers deux mondes. Les tenèbres et puis le monde réel (si l'on peut dire). En fait quand vous passer de l'un à l'autre vous vous retrouver au même endroit , sauf que beaucoup de choses se modifie. Notamment les pouvoirs de Raziel qui sont pratiquement inexistant dans le monde réel.Vous pouvez naviguer de l'un à l'autre à tout moment comme pour (par exemple) passer aux travers de barreaux. Dans le monde des ténebres votre personnage peut passer aux travers des barreaux, ou peut grimper des murs, chose qui serait impossible dans le monde réel. Au fur et à mesure que vous avancez dans l'histoire, Raziel se dote de nouveaux pouvoirs qui lui permettent de revenir dans les précèdents niveaux pour faire des choses qu'il ne pouvait pas auparavant, et accéder à de nouveaux lieux (ce qui rallonge la durée de vie, soit dit en passant). Voila je ne sais quoi dire de plus si ce n'est que j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer à "Soul Reaver".
Ma note ? 17/20