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Jeux vidéos Horreur, Fantastique et Science-Fiction
04/05/2007 11:11
En photo : Shadow man (L'un de mes jeux preférer)
Je ne pouvais parler d'horreur de fantastique et de science fiction sans évoquer le monde des jeux vidéos.
J'ai donc créer cette nouvelle catégorie qui regroupera tout les jeux vidéos de ce genre qui me sont tomber entre les mains ...bon et mauvais.Je rajoute pour chaque jeux un test(Jeux vidéos.com) ainsi que ma critique personnelle.Je ne joue pratiquement plus depuis quelques années mais je suis toujours un passionner et j'attend avec impatience la sortie d'Halo 3 sur Xbox360 (que je n'ai pas encore...Ha Ha) Aller on y va !? Ok c'est parti !!!!
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Halo
04/05/2007 16:26
Source : Jeux vidéo.com
Halo 
Sortie : Le 14 mars 2002
Figurant clairement comme le fer de lance de la Xbox Halo fait une entrée remarquée sur la nouvelle console Microsoft mais également dans le monde des FPS. Un titre qui n'a pas manqué de faire saliver de nombreux joueurs depuis l'annonce de son développement et qui pourrait bien se révéler comme une véritable killer-app de la Xboite.
Alors que des milliers de joueurs PC l'attendaient au tournant, c'est donc finalement sur la console du géant américain que nous découvrons Halo. La trame de cette aventure prend place dans un univers futuriste où les hommes bien loin de leur planète d'origine livrent une guerre sans merci contre une race extra-terrestre connue sous le nom de Covenants. Au milieu de ce conflit c'est dans la peau de Master Chief que vous aurez l'occasion de vous illustrer en sauvant votre espèce. Unité de combat hyper entraînée et véritable machine à tuer vous êtes tiré de votre sommeil cryogénique pour vous plonger directement dans le feu de l'action. Votre vaisseau est en proie à une invasion alien, réglage de la visée de votre casque, par un professeur et zou c'est sans armes ( donc nu comme un ver ) que vous vous lancez dans les couloirs du vaisseau pour rapidement vous équiper du flingue qui va bien et causer du pays aux Covenants. Suivront alors de nombreux lieux à visiter que ce soit indoor ou outdoor dans des niveaux parfois immenses. Le gameplay lui aussi réservera quelques surprises puisque si la majeure partie du titre se décline sous les traits d'un FPS pur et dur, la conduite de différents véhicules sera également autorisée.

De nombreux aliens à éliminer.
Ne faisons pas durer davantage le suspens, Halo est tout simplement un titre remarquable. C'est tout d'abord visuellement que l'on se prend une grande giffle avec des environnements tout simplement impressionnants. Les niveaux sont particulièrement vastes, alternant les décors, les ambiances et les effets de lumière avec un réalisme surprenant. Les textures sont de leur côté d'une qualité exceptionnelle et un petit coup de lampe torche sur les murs permettra d'en prendre plein les mirettes avec des effets particulièrement bien réalisés. L'ensemble reste par ailleurs parfaitement fluide même lorsque les tirs colorés des aliens fusent dans tous les sens et que bien entendu vous ne manquez pas de donner la réplique, seul ou accompagné. Autre élément de taille dans Halo, un niveau d'I.A assez bien élaboré et qui sera l'occasion de pas mal de surprises. On assiste donc à des scènes inattendues comme l'alien qui se jette au sol lorsque vous lancez une grenade, celui qui se cache derrière les arbres, l'autre qui rameute ses potes ou encore celui qui se planque comme un couard derrière son bouclier.

Utilisez les armes de l'ennemi.
Point sensible dans ce titre, le gameplay. Je l'annonce tout net je ne suis généralement pas fan des shoots sur console tant le confort de la souris et du clavier me paraît incomparable avec celui d'un pad avec ce type de jeu. La maniabilité est ici tout simplement déconcertante d'efficacité et l'on reste avec l'énorme manette greffée aux mains sans perdre une seule miette de l'action. Tout juste la conduite de certains véhicules s'avère t-elle parfois pénible dans les lieux confinés. On passe donc de missions en missions, remplissant les différents objectifs proposés dans chaque niveau. On dispose de différentes armes à utiliser et fait très intéressant, il est possible de piquer celles des ennemis. Leur puissance de feu est variable et certaines parfois particulèrement dérisoires face aux vagues d'aliens. On note par ailleurs une restriction au niveau équipement qui n'autorise que deux armes à la fois. Outre la partie purement FPS et comme nous le disions plus haut, il est également permis de piloter différents véhicules. Jeep, Tank, Hovercraft ou encore vaisseau qui permettront de varier un peu le gameplay même si leur maniabilité est parfois déroutante.

Les nombreuses créatures rencontrées ont des comportement souvent très différents.
Si Halo dispose déjà d'une campagne en solo assez conséquente, il réserve également quelques surprises au niveau du multijoueur. Mode coopératif en écran splitté, parties plus classiques de deathmatch ou CTF, les types de parties sont en nombre impressionnant. Puisque l'on peut jouer jusqu'à 4 sur une même Xbox le nombre de joueurs peut aller jusqu'à 16 en reliant 4 machines ensemble. Halo offre de nombreuses heures de jeu en perspective avec ce mode multi qui devrait probablement surclasser les autres shoots sur console à ce niveau là.
En somme, si on savait que Microsoft fondait de nombreux espoirs dans ce titre on comprend mieux pourquoi. Halo devrait sans nul doute se placer comme l'une des références majeures en terme de FPS sur console. On en a beaucoup parlé avant sa sortie et on devrait continuer après tant il s'avère d'une qualité absolument remarquable.
Pilou , le 08 mars 2002
Graphismes 17/20
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Une merveille d'effets, de jeux de lumière et de décors. On en prend plein les mirettes, les temps de chargement sont ridicules, les niveaux immenses et on ne constate aucun ralentissement flagrand... de la balle pour parler Djeunz ! Cela dit, on ne sait pas encore si la Xbox dit ici son dernier mot au niveau performances.
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Jouabilité 18/20
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Un gamplay solide et varié, ne se limitant d'ailleurs pas à la seule campagne solo. La maniabilité est quasi irréprochable pour un FPS console, seuls les véhicules sont parfois pénibles à manier. On est tout simplement aspiré par ce titre et c'est avec peine que l'on parvient à s'arrêter d'y jouer. |
Durée de vie 16/20
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Une campagne solo solide mais également un mode multijoueur particulièrement impressionnant par les types de parties qu'il propose en admettant jusqu'à 16 joueurs. |
Bande son 17/20
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Des effets soignés et des musiques qui viennent rythmer l'action à la fois avec parcimonie et efficacité. Reste à espérer que la version française offre un rendu aussi bon des voix que la version U.S qui nous est parvenue. |
Scénario 15/20
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Le fil de cette aventure est passionnant même si le tout reste assez classique, Halo se veut un titre dont il est difficile de s'extirper une fois qu'on l'a lancé. |
Note Générale 17/20
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Un FPS hors norme sur console comme on pouvait s'y attendre. Halo est un titre remarquable en de nombreux points, on comprend qu'il ait été l'objet de toutes les attentions de Microsoft pour le lancement de sa nouvelle console tant les petits gars de chez Bungie se sont déchirés sur ce coup-là ! |
L'avis de Lestat1975 :
Halo.....que dire ..........une réference tout simplement, le meilleur FPS de tout les temps. Un jeu hors du commun. J'avais reserver le jeu en même temps que la console et je n'est pas étais déçu, j'y est jouer pendant 1 ans .....à faire et refaire les missions, à jouer en coopération avec mon petit frére , à chercher les bugs du jeu (Bé wi ç'est marrant et il y en à pas mal) .C'est incroyable ce que j'ai pu passer comme nombre d'heures sur Halo, jamais un FPS ne m'avais autant plu . Avant un Jeu de tir je le finisait puis basta ....je n'avais aucune envie d'y retourner mais la...........j'ai du mal à l'expliquer......faut y jouer quoi !!! (Ha Ha) Non serieux....c'est énorme, même sur Halo 2 (qui est au dessus sur bien des points) je n'est pas jouer autant. C'est vrai que la premiére fois j'ai pris une claque comme on dit .....c'est beau, les ennemis sont super intelligents, puis faut entendre aussi ce que nous sortent nos amis les militaires, c'est souvent à pisser de rire, le choix de 2 armes maximum sur votre personnage est une super idée, tu perd pas les pédales à chercher le bazouka par ex quand tu à un Hunter en face de toi pres à te défoncer la gueule......le mode normal et cependant un peu trop facile, je vous conseille de commencer en Héroique. Il est à noter que le mode Légendaire est ultra dur (+ que celui d'halo 2)...personnellement je l'ai fini sous toute ses coutures et j'en est chier notamment sur la mission de la bibliothéque. Le mode coopération c'est le pied total !!!! Un régal de faire les missions à deux (notamment en légendaire) ils faut mettre au point des stratégies sans ça on ce fait bouziller. Puis y à toutes sortes de véhicules aussi, on peu choisir de faire tout à pieds (on peu pas toujours) ou bien avec les vehicules militaires ou extraterrestres.Les armes ne sonts pas toutes du même calibre (Ha Ha elle est bonne !!) Il y en à que j'utilise seulement si je n'ai plus le choix c'est vous dire. La musique du jeu est terrible !!! Les graphismes ont un peu vieillis en 5 ans mais ils sont encore superieur à bien des jeux sorti sur xbox des années plus tard. En tout cas à l'époque il n'y avais rien de mieux sur console.La seule chose que l'on peu lui reprocher c'est peu être le manque d'action de temps en temps, mais ce n'ai pas sur le moment que l'on s'en aperçois....mais seulement apres avoir jouer au deuxiéme volet, donc pas de souci pour ce qui commence dans l'ordre. Une autre chose à signalé ce sont les temps de chargement dans les missions ........bé...... y en à pas ......aucun .....RAS .......Que dalle (et je reste poli) Les seuls chargement qu'il y a ce sonts ceux des fins de missions. Bravo BUNGIE !!!! Autre chose à rajouter ....c'est la prise en main du jeu, elle est incroyable....J'ai jamais vu ça ......il y en a qui devraient prendre exemple pour leurs jeux (je veux parler notamment de Turok évolution et aussi Half Life 2 sur BoBox)Enfin voilà il y aurais tant de chose à dire sur ce jeu mais j'ai pas envie de taper au clavier aujourd'hui ....C'est juste un des meilleurs jeux auquel j'ai jouer de toute ma p'tite vie de gamer......
Ma note ? 18/20
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Halo 2
05/05/2007 11:48
Source : jeux vidéo.com
Halo 2 
Sortie : Le 10 novembre 2004
Considéré comme l'un des tous meilleurs FPS consoles aux côtés du mythique Goldeneye de Rare, Halo avait fait les beaux jours de la Xbox en prenant la tête de son line up de lancement. Aujourd'hui, tout le monde attend fiévreusement sa suite en frétillant d'une impatience qui touche au fanatisme. A l'heure de vérité, tout ce brouhaha commercial autour du FPS de Bungie, était-il mérité ? Vous flippez là, hein ?
Au cas où vous ne seriez pas au courant, à l'heure où vous lirez ces lignes, Halo 2 sera déjà soigneusement logé dans les rayons des vendeurs consciencieux et déchaînera les passions de joueurs ayant claqué leur budget mensuel tôt le matin. Et on ne les blâmera pas de s'être précipité pour faire leur achat car on peut déjà le dire, Halo 2 vaut son pesant de cacahuètes et même si parler de révolution est abusif, ce second opus prend en tout cas la première marche du podium des FPS sur consoles.
Après l'humain qui vole les armes covenant, le covenant qui pique les armes humaines.
Nous voilà donc de retour dans le rôle du Master Chief après avoir préalablement suivi dans l'introduction le destin de l'officier Covenant qui était en charge de la défense du Halo du premier épisode. Pour lui, la sentence se veut exemplaire et pourtant on le retrouvera dans le rôle de l'Arbiter, soldat besogneux mais redoutable, fait pour être sacrifié au cours de missions capitales mais suicides. Parallèlement, les Covenants peaufinent leur vengeance à l'égard de la Terre qui ne tardera pas à essuyer une attaque de grande envergure.
Si vous attendiez de Halo 2 une colossale masse de nouveautés et de choses inédites, grand bien vous fera toutefois de relativiser et de constater que, finalement, elles ne sont pas si nombreuses. En premier lieu, on découvrira vite l'une d'elle qui consiste à pouvoir utiliser 2 armes à la fois (oui, on le faisait déjà dans Goldeneye) tout en sachant que ces armes peuvent être différentes. Un needler à gauche et un SMG à droite par exemple, utilisés de manière indépendante. La contrepartie d'une telle puissance de feu étant que vous ne pourrez plus utiliser l'attaque de mêlée et surtout que vous devrez faire une grosse croix sur des grenades plus que jamais utiles. L'autre ajout nettement plus amusant à mon goût concerne la possibilité d'aborder les véhicules, plus nombreux au passage que dans Halo. En se positionnant correctement sur la trajectoire d'un banshee, on pourra grimper dessus et éjecter son pilote d'un bon coup de latte dans ce qui sert de gencives à un Covenant. Jouissif. Mais paradoxalement, ce qu'on apprécie le plus là-dedans, c'est de constater que ce que vous faites, vos ennemis n'hésiteront pas à le faire aussi. On est bigrement surpris la première fois qu'un Elite nous gicle de notre siège.

Tu vas descendre ! Tu vas descendre !
Toujours au chapitre du tout beau tout neuf, citons le fait que le scénario nous emmènera vivre le destin du fameux Arbiter de l'intérieur. Certaines missions nous verront effectivement incarner ce personnage Covenant. L'occasion de découvrir les joies de l'une des nouvelles armes du jeu, la lame d'énergie, une arme de combat rapproché dévastatrice et particulièrement plaisante à employer.
Et pour finir, les joueurs attentifs au tutorial apprendront que la nouvelle armure du Master Chief dispose d'un bouclier se rechargeant plus vite. Il faut savoir qu'on n'a pas de jauge de vie dans Halo 2, seulement un écran de protection qui une fois vide nous laisse parfaitement vulnérable, ce qui contraint le joueur à se couvrir et à éviter de trop foncer dans le tas.
Moi, le Master Chief, pour faire briller ma visière j'utilise du lait de Covenant.
Pour le reste, Halo 2 c'est "simplement" Halo en mieux. A commencer par l'IA. Les alliés qui vous suivront fréquemment réagissent vraiment à ce qui se passe et la plupart du temps, ils le font bien mais c'est surtout du côté des Covenants qu'on trouve de quoi se réjouir. Bungie signe probablement la meilleure intelligence artificielle d'un FPS console. Comme dans le premier, on retrouve les diverses classes d'ennemis qui réagissent chacun à leur manière. Les petits teigneux s'enfuient dès qu'on s'approche trop, les gros boeufs vous foncent dessus sans peur et les Elites ou les Escortes, très vicieux, vous tombent dessus par derrière sans crier gare. On pourra constater ces multiples attitudes en usant de cette bonne vieille astuce de la grenade à plasma que l'on colle sur un ennemi. Les plus idiots courent vers leurs alliés et font exploser tout le monde alors que les plus malins iront parfois jusqu'à jouer les kamikazes pour vous emmener avec eux. Mais ils ne sont pas à l'abri de comportements regrettables pour autant. En dehors de certaines zones dont on ne peut sortir qu'après avoir fait le vide total, lors de la traversée des niveaux, on peut tout à fait fuir comme un lâche à toutes jambes. Si les Covenants sont rusés comme des renards de l'espace, on s'étonne qu'ils refusent obstinément de se battre une fois en dehors d'un périmètre donné. Pour le coup, la crédibilité en prend un coup, le challenge du jeu aussi. Amis tricheurs, bonjour, vous avez une super astuce de jeu.

L'energy blade est vraiment un délice. Surtout quand on est invisible.
Il faudra donc se montrer prudents dans Halo 2 et savoir user des environnements pour se mettre à couvert et ne pas trop s'exposer à des dangers qui viendront, de plus, de toutes les directions. L'arrivée d'adversaires nantis de jet packs vous contraindra ainsi à veiller à la menace qui vient du ciel. Et mieux vaudra viser juste, cars si on peut toujours se servir de n'importe quelle arme trouvée au sol, les munitions sont souvent limitées et se trouver à court est donc fréquent. Il faudra alors savoir faire feu de tout bois et souvent user et abuser des attaques de mêlée, un bon coup de crosse dans les mandibules des aliens, c'est aussi fun qu'efficace.
Ces drones utilisent un laser qui tranche en deux en un rien de temps.
Fort d'enrichissements à droite à gauche, le gameplay de Halo repose toujours sur les bases qu'on connaît déjà : une IA de qualité et une action intense. S'il est linéaire, Halo 2 s'évite toutefois de céder au "tout scripté et ça se voit" d'un Medal Of Honor. Les environnements sont variés et surtout le level design se montre moins simpliste qu'on avait pu le voir dans les derniers niveaux du premier Halo. Mais la mise en scène de l'action reste une composante essentielle de l'immersion. Si le jeu revient toujours à nous faire tirer sur tout ce qui a une tête de bigorneau avec ou sans coquille, on le fera dans des situations diverses, sous la pression d'événements extérieurs et faisant face à certaines situations imprévues de bon aloi. Les réactions ennemies, variées elles aussi, permettent également et subtilement d'empêcher les choses de tourner en boucle, il suffit d'une petite phrase qu'on n'avait jamais entendu pour retrouver le sentiment de faire face à un personnage qu'on n'a pas déjà descendu 28 fois. Dans le même registre, on remerciera l'animation des personnages qui se compose de nombreux mouvements.

Petite virée en Warthog.
C'est de cette manière qu'Halo 2 fait oublier qu'il reste dans le fond un shooter très basique qui consiste dans 90 pour cent des cas à dégommer tout ce qui bouge à l'écran. Car si on a bien souvent un objectif quelconque (désactiver un bouclier, décrocher une station etc.) on passe tout de même son temps à aller de pièces en pièces pour faire le vide. Il serait facile de taxer le jeu de redondance et il faut dire qu'elle saute parfois aux yeux : une traversée de niveau, une zone "arène" avec une déferlante d'ennemis et rebelote comme on dit dans le jargon. Il est indéniable que Bungie aurait pu se fouler pour ajouter plus de séquences détonantes qu'on en trouve déjà dans le jeu. Pourtant, pad en main, les choses sont suffisamment bien montées pour qu'on ne souffre pas de cet aspect et le jeu réserve de nombreux combats épiques et plein d'adrénaline. Des ennemis tout autour de vous, une déflagration à droite, une à gauche pendant que vous abordez un véhicule pour tenter de vous sortir d'une situation délicate... Vous revenez au sol, plus de munitions, va falloir jouer des coudes pour les ennemis trop collants et lourder les grenades pour les observateurs distants. Les progrès de level design n'y sont pas non plus étrangers avec des niveaux plus riches et vivants, bien que certains passages se montrent moins inspirés que d'autres. On pensera par exemple au second chapitre Covenant qui frise l'ennui.

Toi, t'as pas une gueule de porte-bonheur.
Fait rarissime dans un FPS, le scénario joue lui aussi une grande part dans l'immersion. Pas forcément révolutionnaire mais de bonne facture dans le genre Sci-Fi, on apprécie surtout qu'il soit clairement mis en avant et servi par des cinématiques de haute volée, longues et réalisées avec un grand soin. On se laisse facilement prendre par les histoires parallèles de l'Arbiter Covenant et du Master Chief humain.
Bien entendu, Halo 2, ce n'est pas que du solo, c'est aussi une grosse composante multijoueur malheureusement, difficile de se faire une idée avec des serveurs Xbox Live tout vides. Mais avec les moyens du bord, on peut déjà assurer que le mode coop fera des heureux (on lui reprochera tout de même de ne pas être online) et jusqu'à présent aucune partie multi de Halo n'a laissé indifférent.
Ben les covenants c'est pas le genre à rigoler quand on leur casse leur jouet
Graphismes 18/20
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Bungie nous offre un moteur puissant qui assure des animations de grande qualité, des effets à toutes les sauces, une physique qui tourne rond et des environnements vivants. Bref, c'est beau.
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Jouabilité 18/20
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Aucun reproche au niveau de la maniabilité, si ce n'est peut-être pour les véhicules dont la prise en main est parfois déroutante pour certains. En ce qui concerne le gameplay, même s'il peut paraître hautement répétitif, la mise en scène et l'IA aident à effacer cet écueil. Un excellent FPS en somme. |
Durée de vie 14/20
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"Petit" point noir du titre de Bungie puisqu'on termine le jeu en 10/15 heures à peine en mode normal. Il est donc vivement conseillé de hausser dès le début le niveau de difficulté. |
Bande son 18/20
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Les thème musicaux sont au pire, très bons, au mieux excellents. Il en va de même pour les doublages, aussi bien sur les cinématiques que pour les speeches in-game. Du grand art qui mérite une bonne installation 5.1. |
Scénario 16/20
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Les FPS ne nous ont pas habitué à tant mettre en avant leur scénario. Ce dernier est de qualité bien qu'un peu inégal parfois, mais il est surtout présenté par des cinématiques superbes.
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Note Générale 18/20
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Non, Halo 2 n'est pas une révolution ludique ! Il se contente d'être une suite enrichie de quelques ajouts subtils et de booster tout ce qui avait fait le succès du premier. On pourra lui adresser quelques reproches éparpillés au long du test (aspect un peu répétitif, peu de nouveautés, ennemis qui campent sur leurs positions si on fuit...) mais il offre une action qui atteint de tels sommets de frénésie et de malice qu'il se place sans aucun problème en tête des FPS toutes consoles confondues.
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L'avis de Lestat1975 :
Il aura fallu du temps pour qu'il sorte ce deuxiéme opus des aventures de Master Chief mais ça vallait le coup......Bungie à encore réalisé un grand jeu. Il surpasse sur beaucoup de point le premier épisode. C'est vrai que la différence n'est pas flagrande entre les deux jeux quand on commence à jouer a halo 2. On à l'impression qu'il n'y a pas 2 ans et demi entre les deux versions, on reprend ses marques tout de suite (c'est dingue).....mais ne vous y tromper pas il y a énormément de changement (essayer de rejouer ne serais ce que 5 mns au premier halo et vous comprendrais) De prime abord ce qui saute surtout aux yeux c'est l'action .....c'est le jour et la nuit avec son ancêtre....de l'action en veut tu en voilà ....c'est simple il n'y a presque jamais de temps mort. Les missions sont beaucoup plus variées que le premier halo, la nouvelle possibilité de tenir deux armes simultanément dans chaque main est incroyable et cerise sur le gateau on peut enfin jouer des missions dans la peau d'un covenant (extraterrestre) sur plusieurs niveaux ....c'est le pied .....il y a aussi la possibilité de ce servir de l'épée covenant maintenant et c'est terrible !!!!!!! C'est fatal même pour les ennemis qui sont dans les parages (lol) Graphiquement le jeu à beaucoup évoluer et la maniabilité aussi .....mais comme je vous l'ai dit plus haut tout ça ne saute pas au yeux de suite. J'ai pu gouter au jeu en reseau (local seulement) pendant plusieurs mois avec mes potes de l'AFPA pendant ma formation ....Le pied !! On devient accro......complétement accro..... Sinon le mode solo d'Halo 2 est plus facile que le premier épisode je vous conseille de commencer en mode Héroique sans danger....le mode légendaire s'obtient sans trop de difficulté (sans en chier quoi) Voilà il y aurais tellement de chose à dire sur ce jeu ....mais j'ai toujours pas envie de taper au clavier aujourd'hui (lol) Bref Halo 2 est encore meilleur qu'Halo .....Jetez vous à l'eau (Ha Ha !!!)
Ma note ? 18,5/20
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Alone in the dark, The new nightmare
05/05/2007 22:42
Source : Jeux Vidéo.com
Alone In The Dark : The New Nightmare 
Sortie : Le 22 juin 2001
En attendant la version PS2 de ce quatrième épisode d'Alone in the Dark qui, au dire des programmeurs, profitera sur ce support de nombreuses améliorations par rapport aux versions PC et Playstation, voyons ce que nous ont mijoté les développeurs de Darkworks pour cette mouture Dreamcast.
Rassurons d'emblée les plus sceptiques d'entre vous, Alone in the Dark : The New Nightmare version Dreamcast est une réussite. Quiconque porte son regard sur le soft après s'être extasié sur la version Playstation se prend une claque mémorable et reste bouche bée. Pour un jeu qui mise tout sur l'ambiance et la gestion des effets lumineux, Alone 4 profite à merveille de son portage sur Dreamcast et parvient à tirer la quintessence de la console pour afficher des écrans d'une beauté à couper le souffle.
Un jeu qui mise tout sur l'ombre et la lumière.
Que dire de la tension que l'on ressent tout au long du jeu devant la qualité de la mise en scène ? L'effet provoqué par le faisceau lumineux de la lampe torche est indescriptible et procure à lui seul une atmosphère tendue et lugubre. Tout est là pour créer autour du joueur une bulle oppressante qui ne le quittera pas jusqu'à la fin du jeu. Dans la même lignée qu'un Resident Evil, Alone in the Dark est un jeu qui donne les frissons, une expérience que l'on ne peut oublier après l'avoir vécue.
Inutile de revenir sur la trame scénaristique du jeu qui met en scène deux héros, Edward Carnby et Aline Cedrac, entre lesquels vous devrez choisir dès les premières minutes de jeu. Séparés prématurément à la suite du crash de leur avion, les deux héros seront amenés à se rencontrer à nouveau régulièrement, directement ou via des contacts radio, mais leurs objectifs n'étant pas les mêmes, ils ne pourront jamais faire face à l'adversité côte à côte. Le bon côté de la chose c'est que les deux scénario suivent un déroulement complètement différent, permettant au joueur de prolonger l'aventure sur deux quêtes complètement distinctes.
Edward Carnby aura fort à faire contre les zombis du cimetière.
Chaque scénario profite d'ailleurs d'une progression bien particulière. Ainsi, si le jeu débute sans armes pour la pauvre Aline qui devra se débrouiller comme elle peut pour faire fuir les monstres avec sa lampe-torche, Carnby disposera lui d'un arsenal beaucoup plus conséquent, qui ira du simple pistolet au lance-grenades et au canon à plasma.
D'entrée de jeu, le ton est donné. On hallucine toujours autant sur le faisceau lumineux de la torche que l'on peut balader dans toutes les directions et l'on sursaute de bonheur à la vue du premier éclair qui déchire les sous-bois sous la pluie. Ce que l'on découvre dans l'ombre est toujours à hurler de peur, et même si l'on s'y attend, l'effet de surprise va toujours au-delà de ce que l'on imaginait. On se rue sur les interrupteurs pour tenter désespérément d'anticiper l'entrée en scène des nombreux monstres qui ne manqueront pas de vous assaillir tout au long du jeu. Mais l'effet de surprise est toujours là. Impossible d'oublier cette séquence culte dans les égouts, lorsque Carnby est attaqué par une chose monstrueuse qui jaillit de l'eau. Impossible de ne pas frémir à chaque fois qu'un éclair révèle des âmes damnées juste à côté de soi, alors qu'il n'y a pourtant rien.
Aline Cedrac a décidé de se mettre à l'aise.
Sur Dreamcast, l'interface bénéficie de raccourcis bien pratiques pour jongler facilement entre l'inventaire, la radio et la carte. Cette dernière s'avère d'ailleurs réellement bien pensée et rend moins confuse la progression dans le dédale de sous-bois et le labyrinthe des portes du château. La maniabilité est, certes, toujours un peu rigide, mais les habitués des Resident Evil trouveront leurs marques immédiatement. Alone 4 ne souffre en tout cas pas de l'agaçant problème de coffres et d'inventaire restreint, inhérent aux Resident Evil. Dommage qu'il faille toujours passer par le menu d'inventaire pour recharger son arme. De même, la difficulté du jeu contribue, certes, à mettre un peu plus la pression, mais la progression est tout de même assez ardue. On regrettera que les munitions et les amulettes de sauvegarde soient aussi rares.
Le danger peut surgir de n'importe où, à n'importe quel moment.
Désormais culte, Alone 4 vient étoffer la saga initiée il y a dix ans sur PC d'un épisode incontournable, que s'arracheront tous ceux qui aiment se faire peur. Mieux qu'un bon film d'horreur, Alone 4 est une expérience à tenter absolument, ne serait-ce que pour découvrir ce qu'il est désormais possible de faire en matière d'ambiance dans un jeu vidéo.
Romendil, le 04 juillet 2001
Graphismes 17/20
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La réalisation graphique atteint cette fois des sommets et l'on affaire ici à un jeu visuellement superbe. Des cinématiques qui font penser à une véritable production cinématographique et des personnages charismatiques à souhait. Des angles de vue toujours très flippants et propices aux attaques surprises. |
Jouabilité 15/20
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Un gameplay à la Resident Evil, pas toujours très ergonomique mais l'on s'y fait rapidement. Les objets clés scintillent sous le faisceau de votre lampe de telle sorte qu'il est quasiment impossible pour un joueur un tant soit peu observateur de manquer un indice. Dommage que le nombre un peu trop limité de munitions et d'amulettes de sauvegarde rende la progression difficile. |
Durée de vie 15/20
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Une durée de vie raisonnable comparé aux autres productions du genre. Les deux scénarios offrent quasiment deux jeux en un et proposent des challenges complètement différents. |
Bande son 17/20
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Un jeu qui mise tout sur l'ambiance, et la bande-son n'est pas en reste. Planchers qui craquent, coups de feu dans le noir, battements de coeur qui s'accélèrent, tonnerre qui gronde et surtout, surtout, les cris des monstres et les hurlement déformés des victimes... |
Scénario 16/20
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Un scénario lugubre à souhait qui dérive rapidement vers le surnaturel. Il est fortement conseillé de prendre le temps de lire les nombreux documents disséminés ça et là pour profiter au maximum de la trame de l'histoire qui réserve de nombreuses surprises. |
Note Générale 17/20
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Inconditionnels de Lovecraft, fans de Resident Evil, passionnés de film d'horreur, ne cherchez plus. Alone in the Dark : the New Nightmare est la solution pour prolonger le cauchemar sur votre écran de télé. Une expérience à tenter absolument, seul dans le noir... |
L'avis de Lestat1975 :
Voici un jeu qui ma bluffer, j'avais entendu parler de lui par le magazine "Dreamzone" en 2000. Le jeu étais en 2D avec les personnages en 3D (Genre les 3 premiers Resident Evil) Avec des gestions des ombres et lumiéres super bien réussi. Voila ce que je savais du jeu avant de l'acheter. J'étais un fan de Survival-Horror et je ne pouvais pas passé à coté, surtout que c'étais l'ancêtre de Resident Evil. Bé j'ai pas étais déçu, des la premiére minute de jeu j'ai pris une claque (graphique). Je penser que j'étais devant une sécance en images de synthése.....puis quand j'ai vu que le personnage ne bouger toujours pas au bout de 10 secondes j'ai réaliser que c'étais à moi de commencer .....que c'étais beau !!!! Ca contribue vachement à l'anbiance d'Alone in the dark, graphiquement il est bien au dessus des 3 premiers Resident evil ....Bravo !! Et ce qui encore plus surprenant c'est que ce jeu à réussi à me foutre la trouille à certain moment .....non sans blague .....c'est le seul jeu d'ailleur qui est arrivé a ce résultat. Mais faut dire que la qualité graphique ainsi (surtout) que les effet d'ombres et de lumiéres y sont pour beaucoup. En effet dans la premiére partie du jeu qui ce déroule dans Le manoir, celui ci est plonger dans l'obscurité total et votre lampe est votre seul moyen d'y voir clair. Faut voir comme c'est impressionnant a voir des décors en 2D éclairés par en 3D, c'est magnifique. Par contre la deuxiéme partie du jeu est moins bien réussi ....peut étre parce qu'elle ne se déroule plus dans le manoir (j'aime les manoirs)....enfin bref ça fait moins peur. Autre chose à rajouter aussi c'est que l'on peut jouer soit avec le perso féminin ou le perso masculin a votre guise.....les 2 parcours sont différents ce qui est vraiment sympa (un peu comme les resident evil en somme) voila je ne vois pas quoi rajouter d'autre si ce n'est que c'est un tres bon jeu et tres réussi graphiquement.
Ma note ? 17/20
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Project Zero
07/05/2007 10:08
Source jeux vidéo.com
Project Zero 
Sortie : Le 02 mai 2003
Après nous avoir fait frissonné sur PS2, Project Zero revient pour hanter nos nuits sur Xbox. Même s'il ne s'agit que d'une simple conversion d'une console sur l'autre (avec quelques bonus supplémentaire à débloquer sur Xbox); lLe titre n'a rien perdu de son aura si flippante ni de sa réalisation si soignée.
Si Project Zero reprend pas mal des ingrédients classiques en matière de Survival Horror il n'hésite pourtant pas à renouveler le genre et à s'affranchir par la même occasion de certains éléments devenus vitaux ou presque pour les joueurs, à savoir les inévitables fusils à pompe et autres lance-grenades. Nous voici aux côtés de Miku, une jeune fille partie à la recherche de son frère récemment disparu dans un vieux manoir alors que lui aussi était à la recherche d'un vieil ami dont les dernières traces conduisaient jusqu'à la demeure Himuro. Un manoir vétuste d'extérieur, plutôt bien conservé à l'intérieur et qui comme on s'en doute renferme de terribles secrets, mêlant rituels étranges et apparitions de revenants. Mais si le scénario de Project Zero n'a pas grand chose à envier à bon nombre de films d'épouvante, l'une de ses originalités réside dans son système de combats. Miku ne dispose en effet que d'un unique appareil photo pour se défendre des fantômes. Un appareil doté de pouvoirs puisque qu'outre le fait de révéler ce que l'oeil seul ne peut voir, il permet également de capturer les esprits en les photographiant.

Le manoir est constamment plongé dans l'obscurité.
Une fois le décor planté signalons que Project Zero est avant tout une affaire d'ambiance. L'héroïne est seule, isolée dans cette demeure peu accueillante et devra faire face à une tension croissante même si les ennemis ne sont pas toujours en grand nombre. Le coeur s'accélère les bruitages se font étranges et angoissants tout en jouant sur l'effet de surprise à la manière des films d'horreur. La peur s'insinue en douceur, reposant sur une ambiance sonore et visuelle mêlant pénombre, effets de lumières, ombres portées, craquements ou gémissements en tous genres. Ceux qui s'attendent à entrer dans le manoir Himuro et à tout exploser devront donc calmer leurs ardeurs. Ici on s'imprègne de l'ambiance, on avance tout doucement et le principe des combats renforce le sentiment d'impuissance, alternative intéressante aux grands purificateurs des temps modernes qui règlent les problèmes de zombies et autres créatures à grands coups de balles dans la tête sans trop se poser de questions.

Les spectres arrivent souvent par derrière.
L'appareil photo joue en effet un rôle très important dans Project Zero. D'une part il est la seule méthode de défense contre les revenants, mais il permet également des phases d'exploration à la première personne. L'appareil réagit aux éléments cachés du décor mais également aux présences ectoplasmiques. Lors de l'exploration une photo bien sentie permettra de révéler portes ou objets cachés et lors des combats il sera possible d'infliger plus ou moins de dégâts à ses ennemis en cadrant bien l'adversaire. Au fur et à mesure, l'appareil devient de en plus efficace gagnant de nouveaux pouvoirs en absorbant les âmes ou encore grâce à différents types de pellicules. Reste à signaler un certain manque de variété à la longue même si le principe reste particulièrement intéressant. Autre défaut à signaler tant qu'on y est, la lenteur parfois pénible du personnage. Les déplacements en deviennent fastidieux d'autant que compte tenu du type de jeu on est souvent amené à multiplier les allers et retours. Signalons encore des angles de vue gênants même s'ils se veulent particulièrement esthétiques.

L'extérieur n'est pas plus accueillant que l'intérieur.
Au niveau de sa réalisation Project Zero bénéficie d'un véritable travail d'orfèvre. L'ambiance déjà angoissante du jeu est renforcée par les prises de vue façon cinématographique ou encore les nombreux effets de lumières ou d'ombres portées autorisés par la lampe torche qui demeure l'une des uniques sources de lumière dans le jeu. Les décors sont d'une finesse particulièrement appréciable et la réaction de la lumière en temps réel sur les différentes textures est un régal. Cerise sur la gâteau, si les graphismes sont réussis grâce également à des cinématiques somptueuses, les effets sonores ne sont pas en reste. Hurlements, craquements, grincements, palpitations cardiaques et musiques viennent augmenter le sentiment d'angoisse qui ne manque pas de s'emparer du joueur dès les premières minutes de jeu.
Une réalisation impeccable.
En clair, si Project Zero comporte quelques défauts en terme de gameplay (notamment une certaine redondance des situations) on pardonnera volontiers ces quelques erreurs tant son ambiance, son principe et sa réalisation sont envoûtants. La durée de vie est quelque peu limitée comme c'est généralement le cas dans la catégorie mais il offre une expérience de jeu novatrice dans le genre du Survival Horror.
Pilou , le 08 mai 2003
Graphismes 17/20
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Esthétique, techniquement réussi, Project Zero bénéficie d'une réalisation remarquable. Les effets de lumière sont superbes et les cinématiques profitent d'une chouette mise en scène sans omettre de renforcer la tension qui règne au sein de cette aventure.
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Jouabilité 17/20
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Un principe novateur et intéressant pour un titre qui se prévaut également d'une ambiance palpitante. Quelques lourdeurs se font connaître comme la lenteur du personnage mais on pardonne sans peine ces quelques défauts tant Project Zero s'avère passionnant.
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Durée de vie 11/20
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Une longévité malheureusement réduite compte tenu du genre. L'aventure se boucle en quelques heures d'un jeu qui reste néanmoins intense et palpitant.
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Bande son 17/20
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Une ambiance sonore qui renforce pleinement l'atmosphère de Project Zero. Musiques et effets sont particulièrement soignés et parfaitement dans le ton. Les bruitages regorgent de détails qui ne manqueront d'augmenter le sentiment d'angoisse.
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Scénario 17/20
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Une trame qui se dévoile progressivement au fil de l'aventure et qui laisse planer un lourd suspens. Dès les premières minutes de jeu, l'ambiance de Project Zero donne envie de le dévorer d'une seule traite.
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Note Générale 17/20
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Un titre remarquable et qui vient nourrir de façon étonnante le genre survival horror en mal de jeux sur Xbox. Project Zero est un titre à ne pas manquer par les passionnés du genre qui découvriront une aventure originale, un gameplay novateur et une ambiance bien flippante.
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L'avis de Lestat1975 :
Projet zero .....j'ai jouer a ce jeu bien avant d'avoir vu des films comme "The ring" ou "The grudge" et c'est vrai qu'il y a plein de petites ressemblances bien sympa entre ce jeu vidéo et les films d'horreur japonais. Malgré que le titre de Techmo soit tres réussi graphiquement il ne m'a pas vraiment effayer malheureusement....il regorge d'idées bien pensée faut le dire ....la seule arme de l'héroine est un appareil photo. Il lui sert à capturer les amês des nombreux fantômes et esprits du jeu. Je vous le dit tout de suite le jeu n'est pas tres facile, j'ai du reprendre celui ci depuis le début alors que j'étais pratiquement a la fin, me demander pas pourquoi je sais pas comment je me suis démerdé. Je n'avais plus de péllicules photo assez puissantes et il me fallait traversé une grotte qui regorgé de spectres (assoiffés de sang ) . Je n'est repris le jeu que quelques mois plus tard (années même) pour le terminé facilement ce coup ci. La prise en main est tres rapide et on prend ces marques assez rapidement. Les spectres sont tres réussi et pas beau du tout vous pouvez me croire (jugez en par les photos que vous aurais prises) , c'est tellement bien fait qu'au début du jeu on ce dit qu'on va passé plein de bon moment a sursauté et a tremblé (et a chi** dans son froc) Mais voila ....au lieu de continuer a nous surprendre le titre japonais ce change en jeu d'action avec des fantômes dans toutes les piéces et toutes les 30 secondes ......quel dommage ....a partir de la il n'y a plus de surprise et c'est vraiment dommage car il y avais matiére a faire un grand hit du survival horror. Reste que l'on a tres envie de connaitre le dénouement final et que le jeu et malgré tout assez prenant.
Ma note ? 16/20
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Half life 2
07/05/2007 10:20
Source jeux vidéo.com
Half-Life 2 
Sortie : Le 17 novembre 2005
Plus d'un an après son épique livraison sur PC, Half-Life 2 trouve enfin le chemin vers la Xbox. Un portage sans surprise pour ce qui est du gameplay relativement basique et de l'ambiance toujours aussi trippante. Dommage qu'il n'en soit pas de même pour la technique qui encaisse quelques ratés désobligeants et des temps de chargements encore plus nombreux que sur PC. Les deux jeux étant très similaires, nous vous livrons une mise à jour du test PC avec les corrections nécessaires à cette version Xbox, avec une conclusion toute neuve parce qu'on vous aime.
En premier lieu, permettez-moi de sabrer le premier paragraphe du test original qui n'avait pour but que d'introduire un premier élément : le fait que jeu ne contienne aucune coupure, ni cinématique, ni enchaînement de missions via un écran de loading, rien. On avance en permanence de scènes d'actions en exploration et rencontres d'alliés pratiquement en temps réel et dans le peau de Gordon Freeman. Très vite, il est évident que ce qui fait du jeu un incontournable, c'est sa force d'immersion. Débarquant dans la ville mystérieuse de City 17, dans laquelle les humains vivent dans de sombres ghettos, terrorisés par une étrange Milice, le joueur se trouve, avant même d'avoir compris que la cible c'est lui, poursuivit par cette dernière. Et ainsi tout commence. Durant les premiers temps du jeu, on se verra traqué comme une proie, en ville, sur les toits, dans une gare, avec un véritable sentiment d'urgence. Cherchant du regard la prochaine échappatoire au nouveau piège à rat dans lequel on s'est fourré, avant d'aller tenter sa chance en hydroglisseur pour une nouvelle course-poursuite de haute volée (mais fichtrement trop longue). La suite vous rendra votre place de chasseur cependant et il faut avouer qu'après un démarrage en trombe, on retrouve rapidement les bases du genre que le jeu n'a pas l'intention de révolutionner, simplement, il sait les assembler avec brio. Si on gratte un peu, on réalise qu'HL2, finalement, c'est un shooter presqu'à l'ancienne, on court, on tire et on ramasse des munitions ou des medikits éparpillés au sol ou rangés dans le demi-milliard de caisses en bois qui jonchent les niveaux. Après ça, on résout des puzzles afin de lever des obstacles. Vous voyez, c'est plus que classique et en plus, c'est ultra linéaire et scénarisé. On se croirait revenu en 99. Pourtant, quelle efficacité. Les puzzles par exemple feront souvent appel au moteur physique du jeu, en nous demandant d'alourdir une plate-forme afin de déclencher une réaction en chaîne. Si le concept est banal, la forme est au moins originale. C'est ce que l'on se dit lorsqu'on doit retirer les cales d'un blindé en charge sur un poteau électrique afin de le faire rouler et ainsi d'abattre ledit poteau.

Bienvenu à City 17.
Mais comme je le disais, si Half-Life 2 est si scotchant, c'est par son immersion. Les scènes d'anthologie s'enchaînent, qu'il s'agisse de la séquence en hydroglisseur ou à bord du buggy entrecoupées de haltes afin de débloquer le passage en faisant flotter un tremplin ou en replaçant une batterie sur un contacteur. Viennent aussi les combats contre des hélicos de la Milice et d'autres. Valve sait continuellement renouveler les plaisirs et nous happer dans son univers. Ici on se la jouera James Bond dans les marais ou les canaux en hydroglisseur, là on prendra d'assaut une base ennemie en compagnie de créatures mutantes maintenues sous notre contrôle à l'aide de phéromones, juste après qu'elles aient elles-même failli nous écharper, là on ira lutter en ville contre une horde d'araignées géantes (Striders), peu après avoir attaqué une prison etc. Cependant, le jeu ne s'évite pas quelques longueurs à l'occasion. L'action n'est pas continuelle contrairement à la progression et il arrive qu'on trouve le temps long parfois ou que le schéma "je roule - je suis bloqué - je vais ouvrir la porte et je reviens dans 10 minutes" fatigue à la longue. Un peu, mais pas trop. Et pas suffisamment pour que les autres aspects séduisants du titre en soient obscurcis ou que l'on se sente éjecté hors du monde dans lequel Gordon Freeman a repris connaissance. En dépit de l'absence de cinématiques, difficile de ne pas se dire qu'HL2 fait penser à un film de SF dont on serait le héros, mais d'une manière nettement moins dirigiste et scriptée qu'un Medal Of Honor, du coup, on y croit beaucoup plus.

Les joueurs PC se souviendront de cet effet. Il a pris un coup.
Un film fort et très stylé dans lequel on prend un vrai pied à évoluer et dont les hostiles résidents sont un petit régal à affronter. Question de mise en scène mais aussi de design, à commencer par le design sonore, les voix mais surtout les effets sont une véritable réussite et la bande-son maîtrisée parvient à elle seule à donner corps et âme à cette Terre occupée et à cette invasion. Du bruit des hélicos en passant par la voix des Miliciens du Cartel aux sons émis par les diverses créatures du jeu, rien n'est à jeter. Et lorsque les excellentes musiques viennent souligner une phase d'action, on bénit les compositeurs de Valve. Tout est là pour assurer une véritable crédibilité à l'univers et poser une ambiance d'oppression qui colle à l'idée de départ. Entre La Guerre des Mondes et le Jour le Plus Long, voilà où on se situe.
L'IA montre vite ses limites.
Le level design n'est pas à la traîne pour sa part en dépit de sa linéarité et même si d'un point de vue technique nous constateront quelques ratés. Le design général n'a rien à envier aux meilleurs films de SF et en surpasse même certains, il suffit de voir City 17, une ville au style un peu victorien au sein de laquelle évoluent les Miliciens qui évoquent des membres de la Gestapo qui n'auraient pas réussi à retirer leur masque à gaz, les sondes qui recherchent les "anti-citoyens" et plus. Et au milieu de tout ça, les constructions ennemies à l'architecture improbable. Autant d'éléments constitutifs d'une ambiance prenante qui fait avant toute autre chose la qualité du jeu.
Dans le futur, avoir des mains ce sera has been.
En sus de cette plongée irrésistible dans son univers et ses scènes d'actions variées, le jeu sait aussi se nantir d'autres atouts, dont son moteur physique (l'inénarrable Havok). Pourquoi tirer sur 4 ennemis quand il suffit de faire chuter l'échafaudage de bois qui les supporte ? J'ai déjà parlé des puzzles qui demanderont que la solution soit trouvée en pensant aux possibilités de réactions en chaîne mais on ne devra pas oublier l'arme Anti-gravité, seule arme vraiment originale du jeu. Grâce à elle on peut soulever des objets raisonnablement lourds ou bien en projeter d'autres plus gros, une voiture même. Inutile de vous dire que jeter une voiture sur une troupe de miliciens fascisants, c'est fun. Mais pas autant que soulever une lame de scie circulaire et de la lancer vers 4 ou 5 "zombis" qui vont apprécier l'humour tranchant de la chose.
HL2 arbore un look "FPS vintage" en n'omettant pas de se parer d'environ 369 caisses par kilomètre carré.
Décrire en quoi un jeu se montre génial quand il le doit plus à l'immersion du joueur qu'à une grande richesse de gameplay, voilà un exercice délicat, alors ne retenez qu'une chose, HL2, quand on le lance, on n'arrive plus à en sortir ou alors on demande à un copain musclé de vous arracher du clavier. Alors Half-Life 2 jeu ultime ? Jeu du siècle ? Ben... En fait non. Non pour diverses raisons. Qu'il ne soit pas la grande révolution du FPS, on ne va pas l'en blâmer, il fait une si bonne soupe dans son vieux pot. On peut d'ores et déjà chanter la complainte de l'IA chancelante. D'un côté on trouvera une galerie de monstres stupides et plus ou moins agressifs qui vous foncent dessus à des vitesses variées. De l'autre, la police du cartel, plutôt du genre suicidaire et qui a beaucoup de mal à intégrer le fait que celui qui gagne à la fin, c'est vous et que ses agents feraient bien d'aller se planquer un peu au lieu de rester au milieu du chemin. On ne dira pas que l'I.A est mauvaise, mais elle est loin d'être à la hauteur des attentes placées en elle. Mais l'un des principaux défauts de ce portage Xbox tient aux loadings. Déjà calamiteux sur PC par leur omniprésence et leur tendance à intervenir en pleine action, il semble que leur nombre ait encore augmenté sur console, frisant parfois le ridicule avec des écrans de chargements pouvant interrompre le jeu toutes les deux minutes. Et parfois à des moments parfaitement incongrus. On en viendrait presque à penser que Valve le fait exprès. Quant à l'aspect graphique du jeu, il n'est pas toujours à la hauteur de son design épuré mais efficace. Autant les personnages sont assez fins et détaillés, autant les textures du jeu se montrent baveuses et grossières dès qu'on s'en approche trop. Half-Life 2 n'est pas non plus exempt de gros problèmes de frame-rate avec une animation souvent hachée, et parfois à la ramasse lors de grosses scènes d'action. Enfin, il n'est pas rare d'observer un peu de clipping, ce qui n'est jamais très agréable.

Les jeux physiques de ce style sont nombreux. Preuve qu'HL2 peut aussi faire office de jeu d'éveil.
Mais ce sont également certaines lacunes qui étonnent considérablement et qui font cruellement défaut. Exemple bateau, l'ami Gordon ne sait se servir de ses mimines que pour tenir une arme. Attrapez un objet et vous le verrez flotter sous votre nez comme par magie. Grimpez sur une échelle et vous constaterez avec un petite moue triste que Gordon garde son arme à la main et ne saisit pas l'échelle. Ca fait tache, surtout pour un jeu qui fait tout pour être crédible. On enchaîne en regrettant l'impossibilité de se pencher pour tirer en coin, alors qu'on peut le faire dans la plupart des jeux actuels. Et enfin dernier reproche, Gordon ne parle pas. D'un point de vue des procédés narratifs et immersifs, ça se défend, dans la pratique, lors des scènes de causette, on a un rien l'impression de jouer les aventures de Rain Man, on ne répond pas aux questions, on n'en pose pas, on se tait et on joue les débiles. D'ailleurs, les questions, elles restent en suspens puisque paradoxalement, le scénario de HL2 n'est pas vraiment développé et encore moins clairement explicité. Un fait aussi surprenant que décevant.
Dinowan, le 22 novembre 2005
Graphismes 15/20
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Pour le très bon, nous avons le design, maîtrisé et séduisant, apte à doter le jeu d'une vrai personnalité malgré son esthétique épurée. Pour le moyennement bon, nous avons la technique pure d'un portage avec ses textures basses résolutions, qui choquent l'oeil dès qu'on s'approche trop près, un frame-rate chevrotant et du clipping pas joli. Heureusement les modèles 3D demeurent tout à fait corrects.
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Jouabilité 17/20
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Des bases simples mais solides qui servent une somme de situations variées et inventives qu'il est vain de vouloir décrire. Malgré quelques longueurs, le jeu parvient, grâce à des artifices savants, à plonger totalement le joueur dans son univers. Hautement addictif. Il est dommage de constater certaines lacunes, une IA un peu légère et des loadings encore trop pesants brisant sans cesse le rythme délicat de l'action.
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Durée de vie 14/20
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15 chapitres qui vous tiendront environ une heure chacun, faites le calcul. Globalement le jeu n'est pas vraiment dur alors autant forcer le niveau de difficulté d'entrée de jeu histoire de gonfler la durée de vie, surtout qu'Half-Life 2 ne contient pas de mode multijoueur.
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Bande son 18/20
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Maîtrisée de bout en bout, la bande-son flatte les cages à miel d'effets saisissants, de musiques d'ambiances électroniques et stylées et d'un doublage VF de grande qualité.
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Scénario 13/20
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On attendait beaucoup plus du scénario de HL2. Peu conséquent, obscur et pas vraiment mis en avant, ce dernier laisse sur sa faim.
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Note Générale 17/20
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Half-Life 2 n'offre que des bases de gameplay assez simples mais il parvient à plonger le joueur dans un monde complet et prenant. C'est avant tout cette ambiance qui fait son charme et aide à pardonner des séquences ayant tendance à traîner en longueur (l'hydroglisseur par exemple) ou une I.A. sommaire. S'il nous arrive dans une version identique sur le plan du gameplay, il n'en va malheureusement pas de même pour tous les aspects. Techniquement bien moins performant et souffrant de loadings encore plus nombreux que sur PC, Half-Life 2 reste un excellent FPS sur Xbox mais qui aurait pu profiter de l'occasion pour corriger certains défauts ou fournir aux joueurs possédant console et PC, une raison de lui préférer la version de salon.
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L'avis de Lestat1975 :
C'est un bon jeu.......si on est pas trop difficile ......en ce qui me concerne je l'ai trouver juste bon pas plus ....c'est vrai qu'apres avoir jouer a des jeux comme Halo et sa suite on attend forcément plus des jeux du genre FPS.....si graphiquement il tiens la route on ne peut pas dire qu'il soit du niveau d'un Halo (pourtant beaucoup + vieux). Ce qui ma choquer le plus c'est la maniabilité a la manette......c'est vraiment bof ....on ne peut pas viser correctement les ennemis lorsque l'on ce déplace.....personnelement je déteste ça, c'est plutot chiant de devoir arreter son personnage de prendre le temps de viser pour pouvoir toucher quelque chose......Cela dit j'ai quand même aprecier jouer a ce FPS .....peut être que si je n'avais pas étais dans ma grande période Halo 2 en reseau lorsque j'ai attaquer Half Life 2, je l'aurais un peu moins critiqué......cela dit j'ai vu pire comme FPS.....Rien d'autre à ajouter..........
Ma note ? 15/20
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Oddworld, Munch oddysee
08/05/2007 16:53
Source : jeux vidéos.com
Oddworld : Munch's Oddysee 
Sortie : Le 14 mars 2002
Attendu comme l'un des piliers du lancement Xbox en Europe, Oddworld : Munch's Odyssee symbolise une nouvelle étape dans la série imaginée par Lorne Lanning. Premier épisode à franchir le cap des consoles nouvelle génération, Munch's Odyssee constitue le véritable second chapitre de la série et permet de transposer pour la première fois l'univers déjanté d'Oddworld en 3D. Que les fans se rassurent, le jeu n'a rien perdu de sa superbe, et c'est avec délice que l'on se plonge dans cette aventure très particulière.
Que l'on soit familiarisé ou non avec l'univers d'Oddworld, dont le nom lui-même est déjà très évocateur, son atmosphère résolument déjantée et le caractère très particulier des créatures qui le peuplent confèrent au jeu une identité irrésistible. Les monstres, ce sont les Glukkons, les Vykkers et les Sligs, ceux qui maltraitent les créatures vulnérables pour les réduire en esclavage et s'en servir pour dominer le monde et accroître leur profit personnel en anéantissant au passage l'écosystème de la planète. Les bons, ce sont les Mudokons, les Fuzzles, et puis Munch, le dernier survivant de la race des Gabbits. L'histoire veut que son chemin croise un jour celui de Abe, le héros du peuple Mudokon, une créature tout aussi disgracieuse et répugnante, mais au coeur aussi généreux que celui de Munch et doté de nobles intentions. Ensembles ils vont tenter de sauver leurs congénères d'une extermination totale.
Des boules de poils pas si inoffensives que ça.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore l'univers d'Oddworld, on pourrait le présenter simplement en évoquant certaines de ses particularités qui en font un titre définitivement unique. Les héros : ce sont les créatures les plus improbables que l'esprit d'un character designer puisse imaginer. Le jeu : c'est un système de progression basé sur la réflexion, l'entraide et la communication entre les personnages, avec une bonne dose de plate-forme. L'ambiance : c'est une atmosphère à la fois sérieuse car elle soulève des problèmes réels, et en même temps complètement démente car remplie de plaisanteries grasses, de gags irrésistibles et de personnalités attachantes. Difficile de trouver un équivalent à ce titre hors-norme, injustement méconnu du plus grand nombre, et pourtant doté de qualités que lui envieront bien des titres à venir sur la console de Microsoft.
Munch peut "zapper" ses adversaires.
Cet épisode reprend donc le principe de base caractéristique des précédents opus, en proposant un héros vulnérable qui ne peut compter que sur ses pouvoirs et sur le soutien de ses congénères (qu'il lui faudra libérer) pour parvenir à son but. La nouveauté de ce nouvel opus, et ce qui fait aussi la richesse du gameplay, c'est l'introduction d'un nouveau personnage nommé Munch, qui possède des aptitudes complémentaires à celles de Abe, et avec lequel il faudra donc progresser en alternance de manière à résoudre les nombreux casse-têtes qui composent le jeu. Au terme de deux niveaux qui font office de didacticiel et permettent d'apprendre les maniements de base de nos deux héros, on se retrouve donc avec deux personnages à faire évoluer en parallèle pour avancer dans le jeu.
Attention aux mines.
Ainsi, chacun possède des caractéristiques différentes et complémentaires dont vous devrez vous servir pour libérer d'une part les Mudokons avec Abe, et d'autre part les Fuzzles avec Munch. Il faudra sauver et regrouper un maximum de ces créatures pour venir à bout des nombreux adversaires et surmonter les pièges tendus sournoisement par les Glukkons pour mettre en danger la vie de votre petite tribu. Pour s'en sortir, Abe possède la capacité de soulever des individus pour les lancer, de prononcer des incantations et surtout de dialoguer avec ses congénères pour leur dire d'attaquer, d'attendre ou de suivre gentiment. La VF se révèle d'ailleurs aussi convaincante que son homologue US et laisse entendre des voix et des répliques réellement drôles, du genre : « Oh Hé ! Les lopettes ! », « j'sais pas faire, Abe », avec les voix et le ton qui s'imposent. Le tout agrémenté de cinématiques plus tordantes les unes que les autres.
Ce pouvoir rend Abe ultra-rapide un court instant.
Bien sûr, Munch pourra aussi dialoguer avec les Fuzzles, des petites boules de poils pas aussi inoffensives qu'on pourrait le croire. Ses points forts : la natation, la course en fauteuil roulant, et le sonar intégré dans son cerveau. Chacun des deux héros peut également se servir des distributeurs de boissons pour ingurgiter des canettes spéciales qui permettent par exemple de « zapper » certains ennemis, d'aller plus vite ou de sauter plus haut. Le gameplay se révèle du coup très riche et pallie un peu l'aspect répétitif du jeu, d'autant que le challenge est à la hauteur. Pour son premier passage sur Xbox, Oddworld signe donc une très bonne performance et saura satisfaire n'importe quel amateur de jeu de plate-forme/réflexion. L'aventure n'est certes pas très longue mais elle comporte plusieurs fins et un système de progression qui donne envie de recommencer pour s'améliorer. Un très bon titre, qui plus est en exclusivité sur Xbox.
Romendil, le 12 mars 2002
Graphismes 16/20
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Une réalisation très soignée qui profite d'animations délirantes et d'un design général dément. Les effets sont également présents, mais le tout est parfois un peu vide et sombre.
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Jouabilité 16/20
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Un gameplay original qui repose en grande partie sur l'entraide, la communication et la complémentarité entre les personnages. La fonction Quick Save rend la progression beaucoup moins frustrante qu'elle aurait pu l'être.
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Durée de vie 15/20
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L'aventure s'échelonne sur une quinzaine d'heures, mais le jeu comporte plusieurs fins différentes en fonction de votre quarma (un critère qui varie selon le nombre de vies que vous parvenez à sauver).
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Bande son 17/20
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La VF est à la hauteur de la version originale, avec des dialogues vraiment drôles pendant le jeu et durant les cinématiques. L'entente entre les personnages est pour le moins pimentée, et le ton adopté entre eux est assez fun.
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Scénario 17/20
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Le jeu reprend les cinématiques des premiers opus, ce qui permettra aux nouveaux venus de tout savoir sur l'univers déjanté d'Oddworld. L'apparition du personnage de Munch ajoute beaucoup à l'atmosphère décalée de ce titre.
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Note Générale 16/20
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Si la série Oddworld n'a pas eu tout le succès qu'elle méritait sur PSX, gageons que l'intégration de la 3D et le fait que ce titre fasse partie des premiers jeux Xbox incitera davantage les joueurs à franchir le pas pour découvrir le concept d'Oddworld. Voici en tout cas un épisode de haute volée, à la fois très soigné, original et prenant.
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L'avis de Lestat1975 :
Quel jeu surprenant.....pour moi en tout cas ....je m'explique 1 mois apres l'achat de la XBOX en 2002, microsoft decida de baisser le prix de sa console d'à peu pres 100 £ il me semble ......et pour que les joueurs qui l'avaient acheter à sa sortie ne cris pas au scandale ils décidèrent de rembourser ces premiers acheteurs par un moyen tres simple .....choisir parmi une petite liste de jeux XBOX, une dizaine il me semble, 2 jeux maxi de leurs choix ainsi qu'une manette suplémentaire. Je tiens a souligné que c'est vraiment un geste sympatique de la part de microsoft. C'est bien cool tout ça mais les jeux de la micro liste ne me captivés pas du tout. Je ne me rapelle que de quelques titres en vrac, Azurik, un jeu de basket, munch odyssée puis je sais plus .....j'ai fini par choisir Azurik et Munch odyssée. Le premier étais une sombre daube bien senti. Quand à munch je doit dire que je me suis bien amusé alors que ce n'est pas du tout mon genre de jeu. Le jeu est vachement agréable a l'oeil, les personnages sont tres bien fait et il est marrant et tres prenant aussi. Tout au long du jeu on ce sert des deux personnages Abe & Munch . Le jeu est tres bien penser et on le prend tres vite en main. Merci microsoft sans qui je n'aurais jamais découvert ce titre !!!
Ma note ? 16,5/20
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Turok evolution
08/05/2007 17:14
Source : jeux vidéos.com
Turok Evolution 
Sortie : Le 06 septembre 2002
Dans la série « le soufflé qui se dégonfle » je voudrais Turok Evolution. On l'attendait tous avec une certaine impatience ou au moins avec curiosité. Et bien nous voilà servi : gameplay super lourd, difficulté surdosée, partiellement due à une mauvaise maniabilité, et réalisation en dent de scie. Turok Evolution ou la chronique d'une (grosse) déception.
Je vais évacuer ma sale vanne de suite : c'est pas Evolution qu'il fallait l'appeler ce jeu c'est Regression. Parce que franchement, à choisir, moi je reprends mon baril de Turok 1 ou 2 ou même 3 sur N64 et l'évolution elle se fera sans moi (elle ne s'en est d'ailleurs jamais privé). Non mais c'est vrai, ça ressemble à quoi de se la jouer FPS console super attendu pour un tel résultat ? Un test qui sent la rubrique nécrologique de nos espoirs déçus.
Un arsenal varié.
Comme toujours, le héros de Turok Evolution est notre bon vieil indien chasseur de dinos qui se retrouve aux prises avec une bande de réptiloïdes inamicaux aux intentions innommables, du genre faire régner la terreur sur la planète. Mais avant de vous lancer dans une expédition punitive, il vous faudra en passer par quelques épreuves initiatiques. Et effectivement, rien que ça, c'est déjà une épreuve. On commence donc par une recherche bien relou d'une clef paumée au beau milieu de nulle part et gardée par deux ou trois raptors et trois, quatre slegs (les méchants). Très lourdingue, on dézingue tout ça et on est content d'avoir pris le jeu en main. Au passage on se dit que c'était pas la peine d'en faire tant parce que bon, quand même, c'est pas très compliqué. Deuxième temps de l'apprentissage : le vol à dos de ptéro machin. Ce n'est qu'au bout d'une intense réflexion que j'ai fini par admettre l'hypothèse selon laquelle, l'épithète « évolution » ne pouvait désigner que cet élément nouveau de la série. Je confirme, l'évolution moi je m'en passe très bien. Dans le jeu on alternera les séquences de FPS standard avec ces moments de vol. C'est certainement ce qu'il y a de plus gonflant dans le titre. Premièrement, le biduledactyle est à la limite de l'incontrôlable, il vire soit trop soit trop peu, et surtout, si vous montez trop haut, il pique violemment vers le sol et splatch, il s'éclate sur les rochers. Énervant aussi, cette mollesse des commandes qui répondent incroyablement mal.

Un vrai club de vacances paradisiaque.
Le reste du gameplay ne vaut pas beaucoup mieux. Le jeu se veut super bourrin et on retrouvera une panoplie d'armes en conséquence. Problème, les munitions sont rarissimes et supra dures à récolter. Fait ô combien paradoxal qui ne fait qu'accroître la difficulté hyper mal dosée du jeu et qui risque d'en écoeurer plus d'un. D'un côté on vous suggère de jouer comme un boeuf, de l'autre d'économiser vos munitions. Évidemment le classique système de sauvegarde en fin de mission vous contraindra à réessayer ces dernières une vingtaine de fois avant d'en venir à bout. Vous n'imaginez pas le plaisir qu'on y prend, surtout avec le thermolactyle volant. D'où le troisième temps d'apprentissage, un ajout personnel : le lancer de pad sur la photo des développeurs.
Décidément, le snipe sera toujours aussi marrant... malgré tout.
Autre grosse « surprise », la réalisation. TE devait être un jeu super joli, il ne l'est en fait qu'à moitié. Tout d'abord, il faut reconnaître que cette version s'en sort un peu mieux que la version PS2, mais on est loin d'avoir droit à une véritable exploitation de la machine. En fait, si vous voulez savoir à quoi devait ressembler la version PS2, regardez le jeu tourner sur Xbox, c'est pareil mais avec un peu plus de couleurs et des graphismes plus fins, par contre c'est toujours aussi inégal. Dans un premier temps, vous traverserez des niveaux extérieurs un peu moins vides mais pas super remplis non plus.. Viendront ensuite des intérieurs plus plaisants et dont on pourrait même dire qu'ils sont dignes de la machine. Le bon point de la taille des cartes demeure bien sûr, si l'on évince l'architecture en « couloir ». Côté bande-son, idem, si les musiques se révèlent agréables les effets sont en revanche très limites. Les speechs sont assez moyens et d'une qualité sonore douteuse. Encore un truc. Entre l'IA lamentable du sleg qui vous cherche alors que vous êtes derrière lui, à découvert en train de le frapper et ceux scriptés, planqués derrière un rocher qui se mettent à tirer dans le vide dès qu'ils vous voient, faudrait voir à pas abuser tout de même.

A table !
En un mot, TE est clairement une des déceptions de cette rentrée 2002 avec son gameplay navrant (beaucoup trop bourrin et pauvre) sa difficulté décourageante, sa maniabilité mollassonne et sa réalisation aléatoire. Bande d'allumeurs !
Dinowan, le 12 septembre 2002
Graphismes 14/20
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On se situe très légèrementau-dessus de la version PS2, mais c'est la moindre des choses. Du pire au meilleur, la réalisation en dent de scie agace, d'autant plus que les passages bien foutus se méritent. C'est pas vilain mais on est loin du résultat annoncé. |
Jouabilité 9/20
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Le gameplay est d'une pauvreté affligeante mais les commandes répondent un tout petit poil mieux sur Xbox (sauf en mode vol, toujours aussi gonflant). Vraiment pas le panard. |
Durée de vie 15/20
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Avec ses 15 missions et sa très (trop) grande difficulté Turok Evolution usera votre pad plus vite que vous n'userez le jeu. Mais le syndrome « essaie encore » risque d'en dégoutter plus d'un. Si vous tenez vraiment à y jouer (drôle d'idée) va falloir vous montrer coriace. |
Bande son 13/20
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Les musiques sont de qualité dans l'ensemble mais je n'en dirai pas autant des effets pas particulièrement crédibles. Les voix en VF sont franchement moyennes et d'une qualité technique discutable. |
Scénario 8/20
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Je sais bien que les FPS ne sont pas réputés pour la qualité de leur scénar (encore que) mais là, sérieusement, c'est une plaisanterie ? On enchaîne les missions sans comprendre ce qu'on fait. Pas la moindre trace de cohérence scénaristique. A pleurer. |
Note Générale 9/20
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Je le répète Turok Evolution est une déception cruelle. On est vraiment à la limite de se demander si on ne serait pas en train de se payer notre tête. Pas qu'à la limite d'ailleurs. Le titre se révèle presque injouable tellement le gameplay est repoussant et primaire même si la maniabilité est curieusement un peu plus souple ici (hormis le vol). De plus, la réalisation se montre assez moyenne (pour une xbox) durant la moitié du jeu. TE parvient tout de même à se montrer moins bon que ses ancêtres sur N64, bravo, belle performance. |
L'avis de Lestat1975 :
Ne vous fier pas a son titre car il ne casse pas des briques (Tu-rok) C'est un jeu qui au départ parrer tres prometeur et qui en fait aux fils des minutes vous fait vite déchanté.... expliquation. D'abord y a des dinosaures de partout dans ce jeu, au commencement vous démarrer dans la jungle avec tout plein de végétation super bien faite autour de vous , des bruits bizarres de partout (surement des dinosaures en train de ce marrer en pensant à la "mauvaise" suite des évennements Ha Ha ) Une musique qui tue et qui monte crécendo a mesure que les secondes passe, y a des petits dinos qui s'agitent autour de vous. Enfin tout les ingredients semblais la pour dire que nous nous trouvions sans aucun doute devant un Hit du jeu vidéo en puissance mais pourtant...........Wi tout etais beau au début puis a mesure que les ennemis arrivent sur vous, vous commencer à réaliser que le jeu est d'une difficulté incroyable !!! Et que le début avec toutes cette superbe végétation n'etait qu'un trompe l'oeil car tout au long du reste du jeu les décors sont bien différents. En fait je viens de réalisé que la principale qualité de TUROK c'est sa difficulté, on a envie d'aller au bout (moi en tout cas), et j'avoue en avoir chier pour tuer le boss final, et aussi pour commander le dinosaure volant dans plusieurs sécances. Autre bon point du jeu ce sont ses armes ...vraiment bien réussies. Voila .....que dire de plus si ce n'est que le titre est bien quand même sinon je ne serais pas aller au bout.
Ma note ? 15/20
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Shadow man
09/05/2007 02:53
Source : Jeux vidéos.com
Shadow Man 
Sortie: Le 04 décembre 1999
"La légende raconte qu'un homme, le Shadow Man, erre entre nos deux mondes. D'un côté le monde des vivants et de l'autre le monde des morts. Floue est la limite entre les deux pour lui car il est incapable de mourir et incapable de vivre... Son âme est noire... mais plus noire encore est celle de ceux qu'il combat."
Inspiré de la BD du même nom, Shadow Man débarque sur la Dreamcast après avoir fait son petit bonhomme de chemin sur PC et N64. Dans cette version aussi, vous incarnez son héros, Mike LeRoi, étudiant en littérature anglaise de la Nouvelle Orléans. Une prêtresse Vaudou vous a ensorcelé et vous êtes devenu le Shadow Man, le maître du Monde des Morts. Vivant dans les deux réalités, vous êtes là pour faire la justice en combattant une foule de psychopathes sanguinaires et d'âmes damnées.

L'histoire commence quand une bande de serial killers, menée par un fou à lier, décide de créer dans le monde des morts, une cathédrale de souffrance où le mal régnera dans tous les recoins. C'en est trop pour Mike LeRoi et Nettie, sa copine vaudou qui décident de mettre un terme aux travaux en récupérant les Âmes Noires. Pour cela, Mike bénéficie d'armes et de pouvoirs magiques. En mettant un masque vaudou tricoté par sa copine, Mike est capable d'entrer dans le royaume des morts. Son arme favorite, un desert eagle (bien connu de Lara Croft) lui servira dans les deux réalités et il s'aidera aussi de toute une kyrielle de gris-gris et d'armes telles que le Flamebeau, le Violator ou bien encore le terrible Calabash.

Les niveaux sont très variés et vous vous baladerez dans des endroits comme un ghetto de New York, une prison au Texas ou bien encore les égouts de Londres. Le monde des morts possède lui aussi des niveaux très sombres et inquiétants. L'histoire n'étant pas linéaire, vous devrez rapidement faire des choix quant à vos orientations et les niveaux sont tellement tortueux que vous aurez souvent du mal à vous repérer : certains n'aimeront pas cet aspect.
Quant au maniement du personnage, cela ressemble fortement à un Tomb Raider. Le personnage avance, court, saute, grimpe, nage et peut se déplacer latéralement. Mike verrouille automatiquement sa cible sur l'adversaire en face de lui, ne vous laissant plus qu'à vider votre chargeur. Étant ambidextre, il pourra utiliser plusieurs objets à la fois selon vos désirs. Une légère adaptation est nécessaire pour bien le maîtriser mais rien de bien sorcier. Les ennemis disposent d'une intelligence artificielle relative, certains s'escrimant à vous poursuivre tandis que d'autres, incroyablement bêtes, attendent sagement que vous leur plombiez le fessier.

Un des plus grands aspects de Shadow Man, c'est l'ambiance qui y règne. Loin des jeux gentillets ou colorés, Shadow Man est sombre et une odeur de putréfaction suinte. Tout est glauque ici bas, aussi bien notre héros que ses adversaires et les niveaux respirent aussi cette ambiance comme cet asile de fou ou encore le premier niveau, moite et maléfique comme le film Angel Heart. Les sons aussi imprègnent l'aventure, avec des cris, des murmures ou encore des bruits parasites désagréables qui saturent l'atmosphère et rendent la progression toujours angoissée.
Graphiquement, on se rapproche et on égale quasiment la version PC. Cette dernière était assez impressionnante et la Dreamcast fait des merveilles en balançant une action fine et fluide. Tous les petits détails lumineux, le brouillard volumétrique ou bien encore l'animation des vêtements de Mike sont réunis dans cette version. Bref, quelque chose de splendide même si d'aucun regretteront la constante pénombre du jeu qui rend certains passages assez difficiles à négocier, dans un noir quasi complet. Durant le test, je n'ai pu observer que très peu de défauts, à part peut-être une tendance à saccader en début de scène cinématique. Les connaisseurs apprécieront une fois de plus la possibilité de passer en 60Hz.
Kornifex , le 20 janvier 2000
Graphismes 17/20
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Un nouveau moteur 3D qui riche et beau. Mike possède des mouvements souples et amples. En fait, le moteur fait beaucoup penser à un Unreal en vue de dos. Entre le ciel qui bouge et les surfaces de l'eau qui sont mouvantes, c'est troublant.
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Jouabilité 16/20
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Maniable, Shadow Man vous demandera quelques temps pour vous déshabituer de Tomb Raider. Le personnage possède assez de mouvements tout de même pour les excentricités même si ses sauts lui font le plus souvent faire du surplace. Le mode sniper pas trop contrôlable aurait pu être amélioré.
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Durée de vie 17/20
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Les niveaux sont énormes et torturés et deux mondes complets sont là pour vos explorations. La découverte continuelle de l'enquête, de nouvelles armes et de nouveaux pouvoirs motivera encore plus. Pas de mode multijoueur ?!? :(
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Bande son 17/20
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Une ambiance angoissante et lourde. Les voix en français sont de bonne qualité et surtout doublées par des acteurs que vous reconnaîtrez sûrement, des voix chaudes et graves qui collent à l'ambiance. Le fourmillement de bruitages dans les niveaux est aussi un "plus" considérable.
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Scénario -/20
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Bien tourné et respectant convenablement la BD originelle. Les différents éléments de Vaudou sont présents et on se retrouve dans une ambiance à la Angel Heart pour le malsain.
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Note Générale 17/20
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En résumé, Shadow Man sur Dreamcast est sans conteste la version se rapprochant le plus de la version PC. Une qualité graphique impressionnante et une ambiance à vous coller la chemise font oublier la maniabilité quelquefois hasardeuse et apprécier un titre qui en vaut vraiment la peine.
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L'avis de Lestat1975 :
Voici un de mes jeux préférés. Je doit dire que je suis rester scotché dessus de longues heures avec beaucoup de passion et on a vraiment envie de connaitre le dénouement final du jeu. En effet le scenario est tres réussi et tres sombre aussi (comme je les aiment). Le personnage principal recherche son petit frére tout au long du jeu. Mais son petit frére est decédé deja depuis quelques temps. Mais il a des visions de son frangin qui l'appelle à l'aide. Shadow man est une espéce de sorcier dans le jeu, et il part a la recherche de son petit frére a travers différents mondes abités par le mal sans savoir que quelqu'un autre que son frére a besoin de lui mais pas tout à fait pour les mêmes raisons (Ha Ha.....moi je le sais ). A différentes étapes Shadow man sera confronté a des êtres maléfiques bien connus ici bas ....je veut parler de jack l'éventreur par exemple et bien d'autre encore. J'ai jouer a shadow man il y a déjà pas mal d'années (7 ans je dirais) j'ai donc un peu de mal a rentrer dans les détails mais ce que je peut dire c'est que j'ai rarement jouer a un jeu aussi bien. Les graphismes sur la dreamcast sont a tomber par terre et la musique est envoutante. Si vous aimer les jeux d'aventures au scénario sombre ce jeu est pour vous.
Ma note ? 18/20
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Dino crisis
26/05/2007 23:58
Source : jeuxvidéo.com
Dino Crisis 
Sortie : Le 29 octobre 1999
Je m'arrêtais immédiatement de respirer. Le vélociraptor était capable de déceler les moustaches d'une souris à 200 mètres et le moindre mouvement pouvait être fatal. Par la petite fenêtre, je vis le reptile s'approcher. Ses naseaux créèrent une légère buée sur le carreau et il repartit sans même m'apercevoir. Je repris mon souffle en entendant son grognement strident s'éloigner.

Annoncé en grande pompe par Virgin et avec un plan marketing conséquent, la nouveau jeu de Survival Horror de Capcom arrive en France. Découlant de la série des Resident Evil pour le genre, il s'agit pourtant d'une histoire totalement différente et Capcom compte bien en faire un aussi gros succès que ses illustres Resident Evil.

Au départ, une île en pleine République de Bolzinia du nom de Ibis, un petit paradis tropical sur lequel se trouve un centre de recherches de haute technologie. Un agent secret infiltré envoie des informations sur la base secrète et notifie qu'un certain Dr Kirk, savant présumé décédé depuis trois ans, y mène des expérimentations très louches. Un groupe d'agents est alors détaché sur la base pour enlever le Dr Kirk afin d'obtenir plus d'informations sur ses travaux. Malheureusement, l'arrivée de nos quatre agents gouvernementaux ne se passe pas comme ils le souhaitaient et c'est dans un centre de recherches remplis de cadavres qu'ils atterrissent. Rapidement, ils se rendent compte que cette île est infestée de dinosaures tous plus hargneux les uns que les autres et qu'ils n'ont plus aucun moyen de communication, prêts à servir de casse-croûte au méchant T-Rex.

Vous jouez le rôle d'un des agents en mission, une jeune et très jolie femme du nom de Regina. Celle-ci se place dans la mouvance des nouvelles héroïnes de jeux vidéo : belles, intelligentes et sachant manier le 9mm Parabellum comme personne. Construit clairement comme un film, Dino Crisis repompe en effet tout en bloc la trame générale de Jurassic Parc. Le scénario atteint en tout cas ici des sommets, dépassant même les Resident Evil pour ce qui est de la mise en scène. Chaque morceau du jeu est un pur moment d'intensité dramatique, jouant sur les sons ou sur les angles de caméra sur fond de musique angoissante.

Le moteur du jeu reprend dans ses grandes lignes celui de Resident Evil et la ressemblance sera frappante pour toute personne ayant déjà joué aux deux épisodes. Le personnage en 3D se déplace exactement de la même manière. Grosse différence pourtant, finis les décors prérendus et statiques, cette fois-ci l'environnement est lui aussi en 3D. Même s'il est impossible de faire changer d'axe la caméra, l'avantage est absolument énorme : ce qu'on perd en qualité graphique pure, on le gagne au centuple en qualité de jeu et en effets. Ainsi, les éclairages deviennent dynamiques et de très nombreux mouvements de caméra précalculés permettent de suivre l'action ou de renforcer l'atmosphère déjà terrifiante. On garde encore en tout cas le système des "pièces", avec un chargement un tantinet long entre les salles, malgré l'animation vite lassante de la porte qui s'ouvre. De minuscules bugs d'affichage sont visibles sur le personnage principal lorsque celle-ci s'arrête mais à part ça, la qualité de la 3D est au summum des capacités de la Play.

Les mouvements de Regina ont été aussi revus et corrigés et même s'ils ressemblent beaucoup à ceux d'une Jill ou d'un Leon, on reconnaîtra de nombreux ajouts de gameplay. Celle-ci peut donc courir, marcher mais elle est maintenant aussi capable de se retourner et de dégainer et avancer en même temps, améliorant nettement les scènes de combat. Seul défaut encore rémanent, cette incapacité à prendre des virages serrés, obligeant à s'arrêter même une demie-seconde pour tourner et repartir... On s'y fait, fort heureusement. Autres points de gameplay, les sauvegardes se font maintenant un petit peu plus souplement puisqu'il vous suffira juste de passer par certaines pièces pour sauvegarder et non plus vous encombrer de ces #!!@&! de rouleaux :)

Là où les zombies de Resident Evil étaient stupides et prévisibles du fait de leur cervelle tombante (la bonne excuse pour faire une IA légère :), les dinosaures de Dino Crisis en sont très loin. Attaquant toujours là où on s'y attend le moins, ils sont dotés d'une foule d'attaques différente, ils sont vicieux et on panique quasiment tout le temps à cause de leur imprévisibilité. Seul problème, il n'y a que 4 monstres différents. Ils réagissent en tout cas vraiment différemment lors des combats et peuvent débarquer n'importe quand au cours du jeu, flippant ! :)
Le scénario a aussi été travaillé de manière plus complète offrant la dimension d'un très bon film. De plus, Regina devra faire des choix plusieurs fois dans l'aventure, ce qui changera alors de beaucoup l'orientation de l'histoire. Les énigmes sont toujours aussi présentes, demandant la plupart du temps qu'un peu de pratique mais présentant quelquefois un véritable challenge. Dino Crisis reprend les atouts dont sont si friands les passionnés des Resident Evil, les modes spéciaux et les bonus cachés qui augmentent alors considérablement la durée de vie.
Kornifex , le 08 novembre 1999
Graphismes 17/20
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Un gros gros boulot puisque maintenant tout en 3D, les décors comme les personnages sont très bien modélisés malgré quelques petits bugs. L'ambiance très angoissante est bien rendue par les différents angles de caméra et les combats sont rapides et fluides. Une mise en scène de qualité. Vous voulez quoi de plus ?? :)
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Jouabilité 16/20
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Des contrôles qui gagnent en richesse par rapport aux classiques Resident Evil mais qui n'atteignent pas encore la souplesse requise. Les habitués s'y retrouveront pourtant tout à leur aise. |
Durée de vie 18/20
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Encore une foule d'énigmes et de pièges qui mettront tous vos sens en alerte. La durée de vie des Resident Evil reste une des meilleures sur PSX et Dino Crisis ne vous décevra pas. Si en plus, vous voulez en voir tous les aspects, il vous faudra pas mal de temps. |
Bande son 17/20
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Les musiques collent toujours à l'action pour ne jamais vous faire décoller de l'écran. Les bruitages sont quant à eux réalistes alors que les voix en anglais reprennent à leur compte la qualité des dialogues de Capcom pour leur jeux d'action/aventure. |
Scénario 18/20
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Un scénario complexe doublé d'une aventure non linéaire, l'ambiance cinéma se retrouve aussi dans l'histoire qui reprend largement le script de Jurassic Parc. L'histoire monte doucement crescendo jusqu'à la fin. |
Note Générale 17/20
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Finalement, Dino Crisis est un renouvellement du genre très agréable. Reprenant les qualités indéniables des Resident Evil au niveau du scénario et de l'ambiance "film", il se dote de nouveaux atouts qui convaincront les plus blasés. |
L'avis de Lestat1975 :
De Capcom svp....après avoir tater du Resident evil et ses morts qui vivent (haha) voici Dino crisis et ses Dinosaures qui aime la viande......On retrouve immédiatement la ressemblance avec l'univers de Resident Evil (sauf que la ce sont des Dinos et que les décors sont cette fois en 3D). Je me rapelle seulement un petit peu du titre car cela fait très longtemps que j'y est jouer. Mais il m'a bien plu. Quoi dire de plus ? Difficile de faire une critique correcte après tant d'années. On va dire comme + haut c'est un Resident Evil avec des Dinos à la place des Morts vivants et que c'est un très bon titre.
Ma note ? 16/20
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