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Arnold Paole le vampire
02/06/2007 23:47
Le jour où Arnold Paole fut attaqué par un vampire, il savait quelle conduite adopter pour assurer le salut de son âme. Il réussit à suivre la créature jusqu'à sa tombe, lui enfonça un pieu à travers le cœur puis en étala le sang sur son propre corps. Cette nuit de cauchemar passée, il racontait souvent son histoire à qui voulait bien l'entendre, suscitant l'admiration de ses amis villageois. La vie du village s'écoulait paisiblement, jusqu'au jour où Paole fit une chute mortelle. Le pauvre bougre fut enterré au cimetière du village. C'est alors que ledit Paole, comme revenu du royaume des morts, entama une seconde carrière.
Rapidement les habitants du village se plaignirent d'être importunés par le spectre de Paole ; puis on découvrit des cadavres vides de leur sang. Des rumeurs de vampirisme se répandirent si vite que les autorités autrichiennes dépêchèrent sur place un groupe d'officiers, chargés de mener une enquête. Les militaires exhumèrent le corps de Paole et , ce faisant, confirmèrent ce que tout le monde redoutait.
Selon le rapport des officiers, le corps de Paole était "entier et non décomposé... Du sang frais avait coulé des yeux, du nez, de la bouche et des oreilles ; aux mains et aux pieds, les anciens ongles étaient tombés, ainsi que la peau, et de nouveaux ongles et une nouvelle peau avaient poussé. Comme tout cela montrait qu'il était un vampire, il lui enfoncèrent un pieu à travers le cœur... Il émit alors un gémissement audible et saigna abondamment."
Il s'agit là de l'un des nombreux cas de vampirisme extrait d'un rapport établi par l'armée autrichienne vers 1730, sous le titre latin Visum et Repertum ("Vu et découvert"). Ce rapport fait état de plusieurs autres exhumations et "d'épidémies de vampirismes" qui défrayèrent les chroniques locales de ce temps. Bien qu'anciens, ces procès-verbaux en bonne et due forme stipulent que, manifestement, un phénomène frappait ces villageois après leur mort. Vampirisme ? Grâce aux connaissances scientifiques actuelles, on peut en douter
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Qui était Gretchen ?
03/06/2007 00:26
Mme Dolorès Jay est une maîtresse de maison américaine, mariée à un pasteur et mère de quatres enfants. Mais lorsqu'elle est en état profond d'hypnose, Dolorès Jay remonte dans le temps, plus loin que l'époque de son enfance et de son tout premier âge, plus loin et plus loin encore jusqu'au moment ou elle se met à pleurer en parlant allemand (lorsqu'elle est consciente, elle ne comprend ni ne parle un seul mot d'allemand).
Nous sommes en 1870. Elle s'appelle Gretchen Gottlieb, c'est une jeune catholique de 16 ans apeurée, qui se cache dans la forêt pour échapper aux fanatiques anti-catholiques. "L'homme a fait mourir ma mère", dit-elle. Elle se plaint de mal de tête, elle parle d'un couteau étincelant, puis elle s'acharne à éluder les questions. "Gretchen ne peut pas", dit-elle finalement en pleurant. Et l'histoire s'arrête là. Gretchen, pense-t-on, fut tuée et Mme Jay ne se souvient de rien de ce qui s'est passé avant le début de sa propre vie en 1923.
Dolorès Jay ne peut l'expliquer elle même. Elle ne croit pas en la réincarnation. Elle a seulement entendu des morceaux d'enregistrement de séances d'hypnose, mais elle ne peut en comprendre la langue. Elle n'est jamais allée en Allemagne. Elle n'a jamais entendu parler de la petite ville d'Eberswalde ou Gretchen dit qu'elle vivait et qui existe dans ce qui est maintenant l'Allemagne de l'Est (Je précise que le livre d'ou j'ai copier cette histoire et paru en France 1979), près de la frontière Polonaise. Mais Eberswalde fut le lieu de l'ultime résistance de l'Allemagne à l'Union Soviétique en 1945 et la ville fut presque entiérement rasée. Les documents qui auraient pu prouver qu'il existait ou non à l'époque une personne du nom de Gretchen Gottlieb ont été détruits.
Qui peut donner une explication ?
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La morte était vivante
03/06/2007 01:11
En 1878, la fille de D.J.Demarest, un épicier de Paterson, dans le New Jersey, parut morte d'une maladie de coeur. Cela se passait un mardi ; le corps fu habillé pour les funérailles, et déposé dans son petit cercueil. Le vendredi, le père sortit de la chambre mortuaire, ou il avait veillé la morte. Il alla dans la piéce voisine et, assis dans son fauteuil, mit sa tête dans ses mains et pleura. Soudain, il entendit marcher, derrière la porte, puis celle-ci s'ouvrit lentement. A sa stupéfaction, il vit entrer sa fille, vêtue de son linceul. Elle avança en chancelant vers son père, s'assit sur ses genoux et mit ses bras autour de son cou. Elle se blottit dans les bras de son père qui restait frappé de stupeur, mais, un moment plus tard, elle se renversa doucement en arrière. Il essaya de la redresser, mais elle ployait mollement, inanimée, contre lui.
La première mort n'avait été en réalité qu'un coma. L'enfant fut déclarée morte pour la seconde fois et enterrée le même jour.
Cette histoire vraie a traversé l'Océan, elle a été publiée à Londres dans Illustrated Police News
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Mystérieuse disparition
04/06/2007 22:32
James Burne Worson était cordonnier et vivait à Leamington, en Angleterre. Il buvait sec. Lorsqu'il était éméché, il se vantait de ses prouesses athlétiques, et faisait souvent des paris stupides pour démontrer sa force. Le 3 septembre 1873, il paria qu'il courrait d'une traite jusqu'à Coventry, et retour, soit un parcours de plus de 60 kilomètres. Il partit sur-le-champ. L'homme avec lequel il avait parié et deux autres personnes, Barham Wise, un marchand de drap, et Hamerson Burns, un photographe, le suivaient en voiture à cheval.
Worson courut fort bien pendant plusieurs Kilomètres, avançant d'un bon train sans fatigue apparente, car il avait vraiment une grande endurance. La voiture le suivait à petite distance; les trois hommes l'encourageaient de temps en temps amicalement ou le brocardaient, selon leur humeur. Soudain, au milieu de la route et à moins de dix mètres d'eux, alors qu'ils avaient les yeux fixés sur lui, Worson parut trébucher, tomba la tête en avant, poussa un grand cri - et disparut ! Il ne tomba même pas jusqu'au sol, et s'évanouit avant de l'avoir touché. On ne trouva jamais aucune trace de lui.
Cette histoire, assez résumé, est extraite d'un article intitulé "Mystérieuses disparitions ", rédigé par l'écrivain et journaliste américain Ambrose Bierce.
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Dans la chambre d'Hôtel...
05/06/2007 01:36
Un incident extraordinaire, qui s'est produit à Bristol, en Angleterre, au petit matin du 9 décembre 1873, peut amener à conclure à la présence d'un trou noir sur terre.
La police avait été appelée à la gare du chemin de fer, ou l'on avait trouvé un couple d'époux tremblants de peur, vêtus seulement de leurs vêtements de nuit. L'homme avait utilisé son revolver. Le couple fut donc arrêté et conduit au poste de police ; le mari, Thomas B.Cumpston, était dans un tel état d'excitation qu'il pouvait à peine s'exprimer ; cependant il ne semblait pas qu'il eût bu, pas plus que sa femme. La police arriva cependant à comprendre leur histoire. Cumpston et son épouse étaient arrivés de Leeds la veille et étaient descendus à l'hôtel Victoria. Au petit matin, le plancher s'étaient brusquement ouvert, et Cumpston avait été entraîné dans l'ouverture. Sa femme, après des efforts déserpérés, avait réussi à le tirer de là. Ils avaient été si terrifiés qu'ils avaient sauté par la fenêtre et s'étaient enfuis vers la gare. Cumpston affirmait qu'il disait la vérité.
A cela Mrs.Cumpston ajouta certains détails. Elle dit qu'ils avaient tout deux entendu dans la soirée des bruits inquiètants, mais que la patronne de l'hôtel les avait rassurés, disant que ce n'était rien. Vers trois ou quatre heures du matin, dit-elle, ils avaient à nouveau entendu les bruits ; ils avaient alors sauté du lit, et senti que le plancher se dérobait sous eux. Ils appelèrent au secours, et leurs cris furent répétés, sans qu'ils sachent si c'était par d'autres voix ou par l'écho de la leur. Puis le plancher s'était ouvert, et ce n'est qu'au prix de grandes difficultés que Mrs. Cumpston avait pu empêcher son mari de disparaître dans l'ouverture.
Lorsque la patronne de l'hôtel fut interrogée, elle confirma avoir entendu des bruits, mais ne fut pas capable de les décrire nettement. La police examina la chambre de l'hôtel, ou elle ne découvrit rien de particulier. Les époux Cumpston persistèrent à penser qu'ils avaient couru un très grand danger, mais ils furent considérés comme les victimes d'une hallucination collective.
Peut-on trouver à cela une explication simple et rationnelle, en arguant que les Cumpston étaient des gens âgés se trouvant dans une ville inconnue et dans des lits autres que les leurs ? Est-il suffisant de dire qu'ils dormaient peut-être dans une mauvaise position, qui gênait la circulation du sang dans les jambes ? Si c'était le cas, en se reveillant brusquement et en sautant sur le plancher avec précipitation, leurs jambes s'étaient peut-être dérobées sous eux, ce qui leur aurait donné l'impression que le plancher bougeait ou avait disparu.
Mais si ce n'était pas la bonne explication ? Ne pourrait-il se faire qu'une des "cavernes" de Bierce (Ambrose Bierce a émis la théorie - fort avancée pour son époque - qu'il y aurait des vides dans le monde visible, de même qu'il existe "des cavernes sur la terre, ou des trous dans un fromage de gruyère". "Dans de semblables cavités, suggère Bierce, il n'existerait absolument rien. La lumière ne pourrait passer à travers, car il n'y aurait rien pour la supporter. Il ne pourrais en sortir aucun son; on ne pourrait rien y ressentir...Un homme enclos dans un tel trou ne pourrait ni voir ni être vu; ni entendre ni être entendu ; ni percevoir ni être perçu; ni vivre ni mourir...) se soit ouverte sous leur chambre ? Les Cumpston ne sont pas les seuls à avoir parlé d'un tel phénomène, dans lequel une force considérable, s'exerçant en général à l'intérieur d'un bâtiment, entraîne une personne. Les témoins doivent alors la retenir avec de grands efforts pour la sauver. Mais l'on n'a pu trouver aucune raison logique à de telles disparitions.
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Ou est passé le vieillard ?
05/06/2007 01:43
Owen Parfitt, tailleur et ancien soldat, disparut un jour du fauteuil sur lequel il était assis dans l'entrée de sa maison. La porte donnait directement sur une route très fréquentée sur laquelle circulaient en permanence piétons, voitures et charrettes. Lorsque sa soeur s'aperçut qu'il n'était plus là, elle donna l'alerte et très rapidement des équipes d'hommes battirent la campagne sur plusieurs Kilomètres à la ronde. On ne le retrouva jamais. Cela se passait dans la petite cité anglaise de Shepton Mallet en 1768.
Cette histoire n'aurait peut-être pas grand intérêt deux cents ans plus tard, si l'on n'y ajoutait un fait important. Parfitt, âgé de 70 ans, était infirme, cloué au lit depuis des années, et il ne pouvait bouger sans aide.
Sa soeur, plus âgée que lui mais alerte, et une jeune fille du village, Susannah Snook, sortirent Prafitt de son lit cet après-midi-là et l'installèrent dans son fauteuil d'invalide devant la porte. Il portait par-dessus son vêtement de nuit un manteau pour se protéger du froid, qu'il ressentait même en juillet.
Sa soeur remonta faire le lit, ce qui lui prit moins d'un quart d'heure. Quand elle revint, le viel homme n'était plus dans son fauteuil, et son pardessus était posé à côté. Elle appela : "Owen, ou es-tu?", mais ne reçut pas de réponse. Aucune réponse ne vint jamais.
Un témoin a raconté avoir entendu un grand bruit au moment de la disparition. Ce fut le seul et maigre indice d'un rébus qui n'a jamais été déchiffré. On dragua les cours d'eau, on chercha dans les bois et les champs jusqu'à la ville de Wells, à dix Kilomètres de là. Personne ne doutait que Parfitt fût vraiment impotent depuis des années. Beaucoup de ses concitoyens avaient utilisé ses services comme tailleur, avant que l'aggravation de son état ne lui interdit de continuer à travailler. Susannah Snook déclara qu'il "ne pouvait absolument pas se déplacer sans aide". Quant à son caractère, un voisin dit que ce n'était "ni un très bon, ni un mauvais homme". Dans sa jeunesse, il avait mené une vie un peu folle dans le metier des armes, au Nouveau Monde et en Afrique. Mais si l'envie de courir le monde lui était de nouveau venue à cet âge avancé, un beau jour de juillet, comment aurait-il pu sortir de son fauteuil ? Et s'il avait réussi à le faire, pourquoiles faneurs qui retournaient l'herbe des deux côtés de la route ne l'avaient-ils pas vu passer ? Comment dans ce cas n'avait-il pas été retrouvé par les équipes qui se mirent à sa recherche dans les minutes qui suivirent ?
Il se peut, a-t-on avancé, qu'une voiture l'ait emmené. Dans ce cas, ce n'aurait probablement pas été de son plein gré, si l'on considère qu'il ne portait que ses vêtements de nuit, et que son manteau était resté sur place. Un personne qui le connaissait bien affirma par la suite : "Beaucoup de gens d'ici pensaient à l'époque qu'Owen Parfitt avait été enlevé par un moyen surnaturel."
Quarante ans plus tard, un squelette fut découvert enterré dans un jardin assez éloigné de la maison d'Owen Parfitt. Ce squelette, couché la face vers le bas comme si le corps eût été jeté là en hâte, était recouvert de soixante centimètres de terre. On crut alors que le mystère de la disparition du vieil Owen était levé. Mais un anatomiste démontra que les ossements étaient ceux d'une jeune femme.
Shepton Mallet est un très ancien marché aux moutons qui date de l'époque des saxons. Beaucoup d'événements ont dû s'y produire, mais certainement bien peu n'ont été aussi étranges que la disparition d'un vieillard invalide par une chaude journée d'été de 1768.
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Le phare d'Eilean Mor

Aucune explication ne nous donnera la raison de la disparition de trois gardiens du phare d'Eilean Mor, sur les îles Flannan, au large de la côte ouest de l' Ecosse.
Ces roches désolées sont situées sur l'avancée extrême des îles Britanniques. La terre la plus proche est l'île de Lewis, dans les Outer Hebrides, à 20 milles dans l'est ; et à l'ouest, c'est l'Atlantique jusqu'en Amérique du Nord. Ces îles sont petites ; la plus grande, Eilean Mor, n'a que 150 mètres de long. Elles ont la réputation d'être hantées ; bien que les paysans des Hébrides y ménent parfois leurs moutons paître leur belle herbe grasse, pour rien au monde ils n'y passeraient la nuit eux-mêmes. Quatres marins retraités s'occupaient du phare ; ils travaillaient par équipes de trois. Ils passaient chacun six semaines sur l'île, suivies de deux semaines de repos à tour de rôle. Tous les quinzes jours, le navire ravitailleur Hesperus apportait le courrier et les vivres, débarquait un des gardiens rentrant de congé et repartait avec un autre prenant son congé de deux semaines.
 Le 6 décembre 1900, c'était au tour de Joseph Moore d'être relevé. Quand le patron de l'Hesperus lui demanda s'il était content de venir à terre pour quinze jours, il répondit "oui", et ajouta, le regard tourné vers la petite île qui disparaissait au loin : "C'est un peu solitaire parfois". Le phare était vieux d'un an exactement. Moore et les autres - Thomas Marshall, James Ducat et Donald MacArthur - y avaient passé un long hiver. Aucun d'eux n'avait envie de recommencer. Dans leur logement, il étaient à l'abri des vents de tempête ; mais pour tuer le temps, ils n'avaient d'autre distraction que de lire et de relire livres et journaux, de jouer aux échecs et de contempler la mer grise toujours agitée. Moore avait remarqué que les quatres hommes se parlaient de moins en moins. La jovialité naturelle du marin avait cédé la place à de longues périodes ou chacun restait dans son coin. Le 21 décembre, Joseph Moore embarqua sur l'Hesperus pour revenir à Eilean Mor. Le temps, qui avait été très calme, changea et une tempête s'éleva quand le bateau eut quitté le port. Pendant trois jours l'Herperus croisa au large des Hébrides, et c'est seulement le 24 qu'il put approcher des îles Flannan. Moore fut très alarmé de constater que la lampe de 140 000 bougies du phare était éteinte ; mais si impatient qu'il fût de débarquer et de voir ce qui n'allait pas, il fallut encore attendre deux jours avant que l'Hesperus pût s'approcher en sécurité du quai est de l'île. Rien n'avait été préparé pour leur arrivée ; sur la jetée, ils ne virent ni caisses d'emballage vides, ni câbles pour l'amarrage. Leurs coups de sirène de brume répétés ne firent sortir personne du phare. Une embarcation fut mise à l'eau, et Joseph Moore débarqua. Le portail d'entrée et la porte principale du phare étaient fermés ; Moore entra et appela. Pas de réponse ; tout était froid et vide, et, sur une étagère, la pendule était arrêtée. Moore eut peur de trouver les gardiens morts dans la tour du phare, et revint à la jetée demander de l'aide. Deux hommes montèrent avec lui ; il n'y avait aucun signe de vie. Le phare était absolument vide, mais tout était rangé et en ordre. Les mèches des lampes avaient été nettoyées et ébarbées, et les lampes remplies de pétrole étaient prêtes à être allumées. La dernière inscription sur le registre était du 15 décembre. Il n'y avait qu'une seule chose inhabituelle : deux des trois cirés et paires de bottes des hommes manquaient.

Les marins de l'Hesperus fouillèrent l'île. Ils ne trouvèrent aucune trace des absents, mais découvrirent certains indices qui firent croire tout d'abord que le mystère était éclairci. Le quai ouest avait été très endommagé par l'ouragan. Sur une plateforme de béton située à 20 mètres de hauteur, il y avait une grue sur laquelle pendaient des filins. Ces filins étaient d'habitude rangés dans un coffre placé dans un renfoncement à 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. Une tempête fantastique, avec des vagues de plus de 30 mètres, aurait-elle assailli l'île et emporté le coffre, faisant tomber les filins sur la grue ? Avait-elle aussi emporté les trois hommes ? C'était peu vraisemblable, car de telles vagues géantes sont extrêmement rares. En outre, des gardiens de phare expérimentés n'auraient pas été assez fous pour s'aventurer sur une jetée pendant une tempête, et s'ils l'avaient fait, les trois cirés, et non deux, auraient été absents. Pendant ce temps, Moore examinait le journal de bord, en compagnie du commandant de l'Hesperus. C'est Thomas Marshall qui avait tenu le journal, et de ses brèves phrases surgissait la vision d'une terreur sans nom qui avait envahi les hommes sur leur rocher isolé. Voici ce que lut Moore :
"12 décembre. Coup de vent du nord quart nord-ouest. Mer démontée. Isolés par la tempête. 21 heures. Jamais vu un tel ouragan. Vagues très hautes, se brisant sur le phare. Tout est en ordre. Ducat irritable."
Moore et le commandant se regardèrent. Le 20 décembre aucune tempête n'avait été signalée à Lewis, à 20 milles de là. La remarque sur Ducat était également anormale. La suite avait été écrite à minuit le même jour :
" La tempête fait toujours rage. Le vent ne mollit pas. Isolés ; ne pouvons sortir. Un navire passe en actionnant sa sirène de brume. Je peux voir les lumières des cabines. Ducat tranquille. Mc Arthur pleure."
De nouveau, Moore et le commandant se regardèrent. A quelle extrémité en était arrivé le marin aguerri Donald McArthur pour pleurer ? Ils reprirent leur lecture.
"13 décembre. L'ouragan a continué toute la nuit. Le vent hale l'ouest quart nord-ouest. Ducat tranquille. McArthur prie."
Hier McArthur pleurait ; aujourd'hui il priait.
"Midi. Le jour est gris. Moi, Ducat et MacArthur avons prié."
Lorsque Moore fut appelé à déposer devant la commission désignée pour enquêter sur cette disparition, il déclara n'avoir jamais vu un de ses camarades prier. Ce ne pouvait être dû à leur peur de l'ouragan, car ils avaient tous affronté des tempètes au cours de leurs longues années de navigation.
 Sur le journal restait cette dernière phrase :
"15 décembre. 13 heures. Tempête terminée. Mer calme. Nous sommes dans la main de dieu."
Rien n'avait été inscrit le 14 décembre. Pourquoi ? On ne le saura sans doute jamais ; de même, ce qui s'est passé ensuite demeure un mystère. L'enquête dévoila que, dans la nuit du 15 décembre, le vapeur Archer avait manqué se mettre au sec sur les rochers d'Eilean Mor, parce que le phare était éteint. On peut penser qu'à ce moment les trois hommes avaient disparu. Un tempête bizarre, non ressentie ailleurs, aurait-elle déferlé sur l'île ? Ducat et McArthur seraient-ils allés au quai ouest et auraient-ils été enlevés par une lame ? Il paraît plus vraisemblable que les hommes soient sortis par temps calme, une fois l'ouragan passé, pour tout inspecter, d'autant que la dernière phrase de Marshall sur le journal annonce la fin de la tempête. Mais personne ne peut dire ce qui est arrivé ensuite. Selon une supposition largement admise, l'un des trois hommes devint fou, tua ses deux camarades et se suicida. Tous les marteaux, tous les couteaux et toutes les haches étaient demeurés à leur place. Mais l'attaquant s'était peut-être servi d'une pierre comme arme ; il aurait alors précipité à la mer les corps des autres, puis se serait lui-même jeté à l'eau.
Un des hommes a-t-il été saisi d'une folie religieuse ? A t-il eu des visions comme, dit-on, saint Flannan, autrefois ermite de l'île, qui vit dieu ? Le furieux ouragan mentionné dans le journal de bord n'aurait-il existé que dans son esprit ? Après tout, les dégâts du quai avaient pu être causés par la tempête qui avait retardé l'Herperus, après ces évenements mystérieux. Quoi qu'il soit arrivé au cours de ces jours et nuits terribles, les rochers d'Eilean Mor en ont gardé le secret.
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Le Zombie Felicia Felix-Mentor
06/06/2007 00:06
Nombre d'histoires de Zombis soulèvent quand même des doutes. Souvent, les preuves manquent ou sont incomplètes. D'autres histoires sont plus difficiles à écarter. Des prêtres Catholiques et des pasteurs protestants disent avoir vu des gens mourir, prèsidé à leurs funérailles, fermé le couvercle du cercueil et assisté à la fermeture de la tombe - tout cela pour rencontrer la personne en question des jours ou des semaines plus tard regardant fixement, incapable de parler et apparament privée de raison.
Zora Hurston fait remarquer que ces créatures étaient parfois amenées à un missionnaire par un bokor qui s'était converti - ou par la veuve d'un sorcier qui souhaitait s'en débarrasser. Elle a été elle-même un des rares visiteurs à avoir vu, touché et effectivement photographié un Zombi à Haïti. Ce Zombi était Felicia Felix-Mentor, morte en 1907 d'une maladie foudroyante. En 1936, on la trouva nue, errant sur la route près de la ferme de son frère. Celui-ci et son mari l'identifièrent tous deux comme la femme qu'ils avaient mise ne terre 29 ans auparavant. Elle était dans un état si pitoyable qu'on l'emmena à l'hôpital et c'est là que Zora Hurston la vit peu de semaines après. "C'était un spectacle effrayant", écrivit-elle plus tard. "Un visage sans expression, aux yeux morts. Les paupières étaient blanches tout autour des yeux comme si elles avaient été brûlées par un acide. On ne pouvait rien lui dire ou entendre d'elle, sinon la regarder, et la vue de cette épave ne pouvait être supportée longtemps."
Il existe donc des Zombis ou des créatures ayant l'apparence de Zombis. Mais est-ce là réellement des cadavres ambulants ? Est-il possible de donner au corps d'un mort l'apparence de la vie ? Montagne Summers, qui fait autorité en matière de sorcellerie et de magie noire, a écrit : "Que la nécromancie puisse apparamment douer de vie le corps d'un mort est incontestable, mais le charme n'agit à coup sûr que pendant un court instant et l'opération, de l'aveu des sorciers, est considérée comme l'une des plus difficiles et des plus dangereuses de toute la sorcellerie, ne pouvant être le fait que de sorciers profondément engagés dans les crimes infernaux." Mais un charme "de courte durée" ne saurait expliquer la réapparition de Felicia Felix-Mentor après vingt-neuf ans.
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Le fantôme du loup-garou
06/06/2007 00:19
On raconte que dans les années 1880 un professeur était en vacances près d'un petit lac dans le pays de Galles. Un jour, il trouva ce qui lui parut être le crâne d'un chien de très grande taille et le rapporta chez lui. Le soir, sa femme était seule quand elle entendit renifler et gratter derrière la porte de la cuisine. Allant s'assurer que la porte était fermée, elle vit à la fenêtre la tête d'une énorme créature moitié homme, moitié animal. La mâchoire et les dents étaient celles d'un loup, mais les yeux étaient humains et intelligents. Elle courut à la porte et la verrouilla. Terrifiée, elle entendit la créature se déplacer autour de la maison. Elle entendit aussi son mari qui revenait avec un invité. Elle réussit à ouvrir la porte avant de s'évanouir.
Quand elle reprit connaissance, elle leur raconta ce qui s'était passé et ils veillèrent toute la nuit pour voir si le monstre reviendrait. Il vint. Regardant à travers la fenêtre, il y avait un loup avec des yeux d'homme. Ils empoignèrent un fusil et lui coururent après, mais la forme partit comme une flèche. Elle alla jusqu'au lac et disparut dans ses profondeurs sans faire une ride à la surface.
Le lendemain, le professeur prit le crâne et alla le jeter à l'endroit le plus profond du lac. Ils ne revirent jamais le loup-garou.
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Ma femme : une sorcière
06/06/2007 00:27
En général, nous imaginons les fées comme de séduisantes petites créatures, dont le rôle est d'émerveiller les enfants - façon de voir pour le moins charmante. Mais Michael Cleary en jugeait tout autrement. En 1894, en Irlande, il fit mourir sa femme en la grillant à petit feu parce qu'il s'imaginait qu'elle était l'enfant d'une fée, substituée par celle-ci et ses compagnes à un nouveau-né. Et la famille de sa femme participa au supplice parce qu'elle croyait elle aussi que la malheureuse allait gambader avec les fées.
La pauvre femme fut maintenue dans le feu tandis qu'on lui enjoignait de prouver son identité. "seigneur-dieu ! Je suis Bridget Boland, la fille de Patrick Boland", criait-elle, mais son époux ne voulait pas la croire. Il poursuivit ce cruel traitement jusqu'à ce que sa femme gise morte sur le foyer. Ses jambes et son abdomen, la partie inférieure de son dos et sa main gauche étaient presque calcinés.
Quand les voisins se rendirent compte de ce que personne n'avait plus vu Bridget depuis plusieurs jours, le bruit courut qu'il se passait d'étranges choses chez les Cleary et finit par arriver aux oreilles de la police. On arrêta huit personnes, dont l'époux de la morte, le père de celle-ci, une tante et trois cousins. Le corps de Bridget fut découvert dans une fosse à proximité de la maison. Cleary, apparamment persuadé qu'il avait tué une sorcière, déclara : "Saviez-vous qu'elle n'était pas ma femme...elle avait cinq centimètres de plus que ma femme."
Michael Cleary fut condamné à vingt ans de travaux forcés ; les autres se virent infliger diverses peines de prison.
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