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Catégorie : Insolite

BLOG DU FANTASTIQUE
VIP-Blog de lestat1975

  • 59 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
    Origine : Quelque part entre ici et ailleurs.....
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    Insolite

    23/04/2007 10:28

    Insolite


    Counter

                Page 1  
    -- Le Yéti --
    Page 2
    Page 3
    Page 4
    Page 5
    Page 6







    Coïncidences ?

    23/04/2007 10:32

    Coïncidences ?


    Voici donc une petite partie de l'histoire des USA...

    Abraham Lincoln fut élu au Congrès en 1846.
    John F. Kennedy fut élu au Congrès en 1946.

    Abraham Lincoln fut élu Président en 1860.
    John F. Kennedy fut élu Président en 1960.

    Les noms de Lincoln et de Kennedy contiennent chacun 7 lettres. Les deux présidents luttaient pour les droits civils.

    Leurs deux épouses ont perdu des enfants alors qu'elles vivaient à la Maison Blanche.

    Les deux Présidents furent assassinés un vendredi.
    Les deux Présidents furent touchés à la tête.

    La secrétaire de Lincoln s'appelait Kennedy.
    La secrétaire de Kennedy s'appelait Lincoln.

    Les deux Présidents furent assassinés par un sudiste.
    À ces deux Présidents succédèrent des sudistes.

    Les deux successeurs s'appelaient tous les deux Johnson.
    Andrew Johnson, qui succéda à Lincoln, était né en 1808.
    Lyndon Johnson, qui succéda à Kennedy, était né en 1908.

    John Wilkes Booth, qui assassina Lincoln, était né en 1839.
    Lee Harvey Oswald, qui assassina Kennedy, était ne en 1939.

    Les deux assassins sont connus par leurs 3 noms.
    Les noms des 2 assassins comportent chacun 15 lettres.
    Lincoln fut tué dans un théâtre appelé " Kennedy ".
    Kennedy fut tué dans une voiture appelée " Lincoln ".

    Booth s'échappa d'un théâtre et fut trouvé dans un entrepôt.
    Oswald s'échappa d'un entrepôt et fut trouvé dans un théâtre.
    Booth et Oswald furent assassinés avant leur procès.

    Et la " cerise sur le sundea"...

    La semaine précédant sa mort, Lincoln était à Monroe (Maryland).
    La semaine précédant sa mort, Kennedy était avec Monroe (Marilyn)...

    Dément, non ???








    La malediction d'OTZI

    24/04/2007 09:34

    La malediction d'OTZI


    Une momie exceptionelle
    Découvert en 1991 dans un glacier des Dolomites italiennes à Hauslabjoch , Otzi est un représentant de l'espèce Homo sapiens. La momie a été retouvée à 3213 mètres d'altitude...
    Pris sous la neige immédiatement après sa mort, il a "bénéficié" d'un processus de momification naturelle. C'est actuellement la momie la plus ancienne connue : plusieurs laboratoires ont confirmé sa datation à 5300 ans BP (Before Present).
    Une étude des dents et des os d'Otzi, publiée dans la revue "La Recherche" en janvier 2004, a permis de mesurer les quantités d'éléments chimiques présents, comme le strontium, le plomb, l'oxygène, le carbone... Cet assemblages d'élements, et leurs proportions ont permis de déterminer la région natale de la momie. Nous savons donc maintenant qu'Otzi est né dans la région de l'Eisack en Italie, au sud est du lieu de son décès.
    (Wolfgang Muller et son équipe, Université de Camberra, Australie)

    Une mort brutale
    Un éclat de flèche retrouvé dans son épaule, près du poumon gauche, laisse penser que l'Homme de Similaun est décédé de façon brutale. Le docteur Eduard Egarter Vigl (médecin légiste à Bolzano) a déclaré que le projectile avait sans doute sectionné une artère et entrainé un infection bactérienne.
    Par ailleurs la main d'Otzi présentait des blessures et son poignet une fracture. Une rixe ou un coombat pourraient donc être à l'origine de son décès.
    (radiographie de l'épaule d'Otzi)

    Pour démontrer "la malédiction de la momie", on fantasme sur une liste de sept morts ayant eu un rapport avec Ötzi :

    - Helmut Simon, un des 2 randonneurs qui avait découvert Otzi, est mort en 2004, lors d'une randonnée en montagne à l'age de 67 ans. (A noter, sa femme Erika qui avait trouvé le momie avec son mari est toujours vivante...)
    - Dieter Warnecke, 45 ans, qui était parti à la recherche du premier est décédé d'une crise cardiaque

    - Gunter Henn, 64 ans (chef de mission scientifique) est victime d'un accident de voiture
    - Kurt Fritz (52 ans) qui avait accompagné Gunter Henn sur les lieux de la découverte de la momie, meurt sous une avalanche... 
    - Rainer Hoelzl, 47 ans, journaliste qui avait couvert la découverte d'Otzi ne survit pas à une tumeur au cerveau 
    - Konrad Spindler, l'un des archéologues qui a examiné la momie, meurt d'une sclérose en plaque à l'age de 55 ans
    - Tom Loy (Université de Bribane, Australie) est mort le 21 octobre 2005 d'une infection du sang. Il faut noter qu'il s'occupait des annalyses ADN de la momie... ce qui rajoute du paranormal à la chose...








    La peur des Vampires

    26/04/2007 17:54

    La peur des Vampires


    Un prince qui ne manque pas de piquant...

    Beaucoup s’accordent pour dire que Bram Stocker s’inspira d’une authentique figure historique pour écrire son roman. Celle de Vlad Tépès dit « l’Empaleur », prince de Valachie, qui régna au 15ème siècle et dont la cruauté fut sans limite. Celui-ci faisait empaler toute personne lui désobéissant puis les faisait exposer ainsi sur ses terres à la vue de tous. Inutile d’ajouter que l’ordre et la loi régnaient sur le pays. Le prince roumain aimait dîner parmi des cadavres et buvait du sang humain. Il était hémophage. Un soir, lors d’un repas, l’un de ses invités lui fit remarquer qu’il était incommodé par l’odeur des cadavres en décomposition. « Je vais arranger ça » répliqua Vlad. Il fit empaler son invité et le hissa bien au-dessus des autres torturés en lui criant : « tu peux respirer l’air pur, maintenant ». Quel sacré sens de l’humour !
    On raconte aussi qu’un jour Vlad invita les malades et les pauvres à un grand banquet puis à la fin de ce repas, leur demanda s’il pouvait leur être utile. Ces derniers répondirent qu’ils aimeraient être soulagés de leurs soucis quotidiens. Le prince fit fermer toutes les portes et les fenêtres et ordonna à ses sbires de mettre le feu à la salle. Tous ces pauvres hommes furent brûlés vifs. Ainsi, d’après ce monstre, ils étaient débarrassés de leurs soucis pour l’éternité.

    L’hypothèse selon laquelle Bram Stoker s’inspira de l’histoire de Vlad Tépès pour écrire son roman est vraisemblablement fausse. Cette théorie s’est surtout développée en 1972, à la sortie de l’ouvrage de Raymond Mc Nally et Radu Florescu « In search of Dracula ». Mais aucune preuve ne vient étayer cette supposition, même si on peut faire des liens étroits entre le personnage historique et celui de fiction.

    Bain de sang

    Au même titre que Vlad Tépès, la comtesse polonaise Elisabeth Bathory se rendit célèbre par son vampirisme et ses crimes atroces. Elle pensait préserver sa jeunesse en se baignant dans le sang chaud de jeunes vierges. Ainsi, on estime à plus de 650 le nombre de ses victimes. En 1611, elle fut jugée et condamnée à être emmurée dans son château pour le restant de ses jours.

     

    Le vampire de Highgate

    Aujourd’hui encore, en différents point du globe, des faits divers liés au vampirisme se déroulent chaque jour. Le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’affaire qui secoua la Grande Bretagne dans les années 1970, mettant en scène David Farrant, président de la société britannique d’occultisme. Voici les faits :



    M. Farrant déclare dans une interview qu’un vampire de plus de deux mètres fut aperçu dans le cimetière de Highgate. C’est la ruée. Plus d’une centaine de chasseurs de vampires s’y donnent rendez-vous. Des tombes sont profanées et des cadavres sont découverts avec un pieu planté dans leurs chairs. La police perquisitionne chez David Farrant et trouve des photos mettant en scène des cérémonies occultes se déroulant au cimetière de Highgate. Il fut tenu responsable de ces actes de vandalisme, fut jugé et passa deux années en prison. Le cimetière de Highgate était-il réellement habité par un vampire ? Sean Manchester, évêque de son état, confirme cette thèse, puisque d’après ses dires, il se trouva directement confronté à lui et en vint à bout au terme d’une lutte acharnée.

     

     Un oignon de trop !

    En janvier 1973, à Stoke-on-Trent en Angleterre, la police effarée découvre le cadavre d’un homme, mort dans d’étranges circonstances. L’homme d’origine polonaise, un certain Demitrious Myiciura, gît à son domicile. La pièce est recouverte de sel. Un sac de sel est posé entre ses jambes. Sur le bord de sa fenêtre repose un bol dans lequel se trouve un mélange d’ails et d’excréments humains. L’enquête conclue que cet homme est mort étouffé par un oignon mariné. L’agent de police qui a découvert le corps et qui ne peut accepter cette conclusion décide d’approfondir l’affaire et consulte l’ouvrage « Histoire naturelle du vampire » d’Anthony Masters. Ses soupçons sont confirmés. Le sel et l’ail sont des armes puissantes contre les vampires. Le mélange provenant du bol, étant destiné à attirer ces créatures de la nuit, pour être ensuite empoisonnées par l’ail. Le coroner pratique un nouvel examen et découvre que le supposé oignon est en fait une gousse d’ail ! D’après le médecin légiste, cet homme n’était pas fou, n’a pas essayé de se suicider et avait vraiment peur des vampires. Mais en voulant se protéger d’eux, il est mort étouffé par la gousse d’ail qu’il plaçait dans sa bouche chaque soir, avant de s’endormir.

    Existe-t-il encore aujourd’hui de tels personnages ? On pourrait malheureusement le penser comme en témoigne cet autre fait divers : en 1992 au Brésil, un homme du nom de Marcello Costa De Andrade fut arrêté. De quoi l’accusait-on ? Tout simplement d’avoir assassiné 14 jeunes garçons. Pour quel motif ? Il buvait leur sang, pensant ainsi devenir plus beau.
    Cela fait-il de ces personnes des vampires ? Peut-être…

    Mort ou vif ?

    Mais à l’instar de ces cas étranges, doit-on croire aux vampires ? D’où nous viennent, à l’origine, ces croyances ? Il faut savoir, qu’il n’y a pas si longtemps de cela, nombreuses furent les inhumations prématurées de personnes vivantes, dont on pensait quelles étaient mortes. Ces malheureux, une fois ensevelis et réveillés, prenaient conscience de leur sort épouvantable, paniquaient, puis malgré leurs efforts désespérés pour sortir de ce cauchemar succombaient d’une lente asphyxie. Les pilleurs de tombes furent les premiers témoins de ces scènes effroyables. Ils découvraient ces corps tortillés, leur linceul déchiré et ensanglanté, ainsi que leurs doigts et leurs ongles meurtris pour avoir, en vain, tenté de se trouver une issue. Souvent la bouche était, elle aussi, ensanglantée provenant des morsures de la propre victime. On pensait donc à l’époque, que ces pauvres gens sortaient de leurs tombes la nuit, pour aller boire le sang de quelques innocentes victimes. Tout en étant plus rares, ces ensevelissements arrivent encore de nos jours. Récemment dans les années 70 aux Etats-Unis, une femme enceinte fit une syncope. Le médecin constata officiellement le décès. Quelques jours après l’enterrement, la mère arriva et insista pour voir de ses propres yeux le corps de sa fille. La terrible réalité apparut aux yeux des personnes présentes. Choqués, ceux-ci constatèrent que le bébé était né. Plus terrifiant encore : la mère du nourrisson, avec une expression d’effroi gravée sur le visage, s’était blessée les doigts en essayant de sortir du cercueil avant de décéder…pour la « seconde » fois !

    Que penser des tombes retrouvées vides ? Des vampires partis à la chasse comme le croyait la population de l’époque ? Peut-être tout simplement des voleurs de cadavres qui revendaient ensuite les corps à certains médecins à des fins de dissection. Quant aux formes aperçues la nuit dans les cimetières, certains ont suggéré que cela pouvait être des mendiants cherchant refuge dans les caveaux de famille et sortant la nuit à la recherche d’un peu de nourriture.

    Malgré ces affirmations, restons prudent car, chaque jour, des phénomènes étranges liés au vampirisme remplissent les faits divers du monde entier. Que penser de ces personnes qui, par exemple, s’aperçoivent le matin au réveil qu'elles ont sur le cou deux traces rouges et que jour après jour elles s’anémient jusqu'à la mort ? À l’aube du 21ème siècle, est-il encore raisonnable de croire aux vampires ?

    Une curieuse eau de "vie"...

    Nombreux sont ceux qui, parmi nous, sont persuadés de leur existence comme nous le montre cet étrange fait divers :
    Février 2004, la justice roumaine a ouvert une enquête à l'encontre de six personnes accusées d'avoir profané le corps d'un villageois qui, selon elles, s'était "transformé en vampire". Effectivement, dans le village de Craiova, au sud de la Roumanie, l’ombre de Dracula rôde toujours. Selon la justice locale, le corps de Petre Toma, 76 ans, mort des suites d'un cancer en décembre, avait été déterré six semaines plus tard par son beau-frère Gheorghe, en présence de plusieurs autres membres de la famille, dont sa veuve et sa petite-fille.
    Selon plusieurs témoignages, les profanateurs ont fait une incision dans la poitrine de Toma et extrait son coeur, avant de le brûler et d'en mêler les cendres avec de l'eau, qu'ils ont bue. Une autopsie effectuée mardi par les légistes de Craiova a confirmé que "le cœur a bien été prélevé". Les six personnes ont expliqué qu'après la mort de Toma, elles s'étaient senties "affaiblies", comme si elles n'avaient "plus de sang". "La nuit, je le voyais dans ma chambre, et le matin, je ne pouvais plus me lever, tellement j'étais affaiblie", a raconté la petite-fille de Toma, Mirela Marinescu. Selon elle, dès que le rituel a été accompli, "le mort n'est plus venu hanter" sa famille. Plusieurs villageois ont affirmé que ce rituel était connu et pratiqué depuis longtemps dans la région, et qu'il s'était à chaque fois révélé "efficace contre les vampires".

    Laissons le mot de la fin à l’expert en vampires Montague Summers : « qu’on le veuille ou non, il faut admettre que la tradition du vampire contient beaucoup plus de vérité que l’individu ordinaire ne l’imagine ou ne le reconnaît. »

     








    La peur du Loup-Garou

    27/04/2007 10:48

    La peur du Loup-Garou


    Le loup-garou
    Méconnu et craint, le loup a pendant longtemps terrorisé nos ancêtres, et notamment au Moyen Âge. Quand ce loup devenait un homme loup, baptisé loup-garou, l’effroi redoublait. Des légendes concernant des hommes qui se transforment en loups sont connues dès l’Antiquité. Le terme même de « lycanthropie » vient du nom d’un roi grec, Lycaon, souverain d’Arcadie, transformé par Zeus en loup parce qu’il avait osé servir, lors d’un banquet, de la chair humaine.
    Ce que le vampire est à la Transylvanie, le loup-garou l’est à l’Europe du Nord et de l’Ouest.
    Des dizaines d’hommes ont été condamnés parce qu’ils avaient été reconnus comme loups-garous par leurs contemporains.
    Mais, quelles sont les origines de cette croyance toujours d’actualité dans certains pays ? Le loup-garou n’est-il qu’un mythe ?

         
     

     Les origines du mythe du loup-garou

    Beaucoup de récits liés au loup-garou prennent leurs racines dans la réalité. La difficulté est surtout de faire la part entre les faits réels et les affabulations.
    Histoire et légende se mêlent étroitement.
    Le mythe du loup-garou est fort ancien et commun à de nombreux peuples. Déjà au Ve siècle avant notre ère, Hérodote relate que les Grecs qui s’établirent sur les bords de la mer Noire considéraient les habitants de ces contrées comme des magiciens capables de se métamorphoser en loups.
     Les Romains attribuaient, eux aussi, ces métamorphoses à la magie.
    A partir du XVe siècle, le mythe se transforma en superstition religieuse. On fit état de philtres et d’onguents magiques ainsi que de pactes avec le Diable.La rigueur des hivers à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne , la crainte du loup, encore très présent dans les forêts d’Europe au XVe et au XVIe siècle, peuvent expliquer l’ »épidémie » de loups-garous qui se produit à cette époque.Mais, la conviction qu’un homme peut se métamorphoser en un animal prédateur n’est pas propre au monde occidental.
    L’homme-tigre, l’homme-léopard ou l’homme-crocodile jouent un rôle analogue dans les légendes indiennes ou africaines.
    Dans la mythologie scandinave, des êtres humains, pour chasser, prenaient l’aspect d’un ours. L’origine du mythe vient d’ailleurs peut-être de la mythologie nordique, avec ses dieux, qui se métamorphosent en ours ou en loup.

     La lycanthropie

    Un homme ne peut en aucun cas se transformer en loup, pas plus qu’en tout autre animal. Par contre, certains malades se croient capables d’une telle métamorphose.
    Le terme lycanthropie désigne en psychanalyse une affection dans laquelle le patient s’imagine être un loup.
    Ce n’est qu’une hallucination car le malade ne présente bien sûr aucune métamorphose. Mais cette maladie explique les aveux dans certains procès.
    La croyance dans la lycanthropie peut également tirer son origine d’une maladie génétique qui se manifeste par une pilosité faciale excessive.
    Un cas classique de cette affection est celui de Petrus Gonsalvus, dont l’apparence hirsute lui valut le surnom d’ »Homme-loup de Bavière ».
    Sa fille hérita de la maladie et un portrait la montrant avec un visage couvert de poils fut offert au roi de Bohême.
    Il est à préciser que le père comme la fille se comportaient tout à fait normalement.
    Les psychoses de lycanthropie peuvent aussi être dues à l’absorption de certaines drogues. Ainsi, un soldat américain se prit pour un loup-garou après avoir absorbé du LSD et de la strychnine alors qu’il se trouvait dans une forêt en Allemagne.
    Certaines affaires de loups-garous sont liées à l’absorption de végétaux aux propriétés psychotropes.
    Enfin, on connaît aujourd’hui une maladie dite « paranoïa zooanthropique » où des hommes se prenant pour des animaux, cherchent à boire du sang ou à manger de la chair crue.

     Gilles Garnier, un loup-garou cannibale

    Au XVIe siècle, une véritable psychose règne dans les campagnes. Des procès sont organisés et de nombreuses personnes sont ainsi exécutées car accusées de se transformer en loup. Mais, dans la plupart de ces procès, il y a effectivement des meurtres à caractère cannibale de commis.A l’époque, nul ne doute de l’existence des loups-garous dans lesquels on voit la manifestation du diable.L’un des plus célèbres procès se déroule en Franche-Comté en 1574. On y juge Gilles Garnier, accusé d’avoir tué plusieurs personnes, dont des enfants, et de les avoir dévorées après s’être transformé en loup.C’est par un pacte passé avec le diable que Garnier aurait acquis la capacité de se transformer en loup.Lors du procès, l’accusé lui-même a avoué avoir utilisé un onguent magique pour enduire son corps avant d’attaquer ses victimes.Les « loups-garous » étaient assimilés aux sorcières et condamnés au bûcher.En un peu plus de 100 ans, on a enregistré, seulement en France, 30 000 procès de loups-garous. Les minutes ont été conservées dans les archives locales.

    Toujours au XVIe siècle, un certain Jacques Rollet fut arrêté après le meurtre de plusieurs enfants.
    C’était un simple d’esprit pratiquant le cannibalisme. Il est certain que Rollet se prenait pour un loup. Il fut condamné à mort mais finalement on l’enferma dans un asile d’aliénés.

     Les loups-garous modernes

    A notre époque, la lycanthropie ne fait plus l’objet de superstitions religieuses. Cette maladie est connue et aucun esprit sensé ne peut encore croire à de telles affabulations.
    Il n’en reste pas moins que de temps à autre, des loups-garous sèment la terreur.
    A Singapour, en 1957, une série d’agressions mystérieuses posa une énigme aux autorités anglaises.
    On murmurait que des loups-garous s’attaquaient aux pensionnaires d’un foyer d’infirmières. Une nuit, l’une d’entre elles, se réveilla et vit « une horrible face bestiale, aux cheveux plantés si bas sur le front qu’ils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dépasser des crocs acérés ».
    Ce mystère ne fut jamais éclairci. Cependant, nul doute qu’à force de se « monter la tête », l’une d’entre elles a fait un cauchemar.
    En 1975, un jeune anglais de 17 ans, se croyait sur le point de se transformer en loup-garou. Pour mettre un terme à ses souffrances morales, il se plongea un couteau dans le cœur.
    Cette triste histoire montre que le mythe du loup-garou a toujours de l’emprise sur les esprits faibles ou malades.Un loup qui hurle dans la nuit résonne comme un appel à la vie sauvage. Cela évoque aussi une certaine nostalgie de la nature.
    L’homme, qui grâce à des pouvoirs magiques, se transforme en loup, en acquiert les capacités : puissance, rapidité, agilité, ruse, férocité …

     Les enfants-loups

    Si le mythe du loup-garou n’est qu’une légende, par contre, plusieurs cas d’enfants élevés par des loups se sont effectivement produits.La plupart des cas d’enfants-loups modernes ont été répertoriés aux Indes. La surpopulation et l’extrême pauvreté en sont les causes.
    Le cas le plus célèbre est celui des enfants de Midnapore. Ce sont deux fillettes, découvertes en 1920, dans la tanière d’une louve.
    Emmenée à l’orphelinat de Midnapore, la plus jeune décéda rapidement, sans avoir réussi à marcher, ni à parler.
    La seconde survit 9 ans à sa capture et apprit péniblement à se tenir debout et à prononcer quelques mots.
    En 1976, un enfant d’environ 8 ans, toujours aux Indes, fut trouvé alors qu’il jouait avec des louveteaux.
    Hirsute, sale et avec des ongles aussi longs que des griffes, il fut confié aux Missionnaires de la Charité au nord de New Delhi.
    Il y resta jusqu’à sa mort, en 1985.
    Le plus surprenant dans ces tragiques histoires d’abandon d’enfants est la capacité des louves à élever des petits d’une autre espèce et surtout des petits d'homme comme nous l'a si bien conté Walt Disney dans le Livre de la Jungle..
    C’est probablement la plus grande énigme liée aux histoires de loups-garous.

     
     
     








    Le Yéti

    27/04/2007 23:51

    Le Yéti


    Source : http://www.alchimia-magazine.com/

    Le Yéti

    L’abominable Homme des neiges

      Abominable Homme des neiges, Yeti dans le nord-est du Népal (le mot signifie « créature magique »), Migö ou Migou (Homme sauvage) dans l’Himalaya ou encore Gang-Mi (Homme des glaciers), tous les sherpas himalayens ont entendu parler de lui. Certains l’ont même aperçu. On dit qu’il peut tuer un Yack d’un seul coup de poing. Son origine se perd dans la nuit des temps mais il est indéniable que le Yeti a toujours était présent dans les croyances du Tibet.

    De nombreuses expéditions ont tentées de le localiser voire même de le capturer mais en vain. C’est un poème, écrit au 4ème siècle avant Jésus Christ, « Rama et Sita » qui mentionne, pour la première fois le Yeti. Le premier témoignage visuel connu date de 1832 mais l’explorateur J.B Fraser mentionnait des témoignages sur un étrange animal dès 1820. La première découverte qui fut immortalisée par la photographie date de 1921. Le Colonel Howard-Bury, alpiniste de renom, découvrit sur les flancs du Toit du Monde, le Mont Everest.

     

     

    Les sherpas (porteurs) de l’expédition déclarèrent qu’il s’agissait de traces du Metch-Kangmi, un monstre vivant dans les montagnes. Metch-Kangmi est un des noms qui désigne le Yeti. Metch signifiant répugnant, Kang la neige et Mi l’homme. Le « répugnant homme des neiges » était né ; la nouvelle fit le tour du monde. En 1925, dans le secteur de Sikkim, Mr Tombazi, un photographe grec membre d’une expédition géologique anglaise, aurait aperçu une créature de taille humaine, entièrement recouverte de poils, possédant un crane de forme conique et marchant à travers les rhododendrons. En allant à l’endroit où il vit la créature Tombazi constata de nombreuses traces de pas. De retour au village qui servait de camp de base, Tombazi informa les villageois qui lui dirent qu’il avait vu le démon Kanchenjunga. On raconte qu’en 1938, le Capitaine d’Auvergue qui s’était perdu lors d’une tempête de neige, fut secouru et hébergé par un Yeti jusqu’à ce qu’il puisse rentrer chez lui. En 1951, Eric Shipton découvrait et photographiait des traces sur le glacier Menlung situé entre le Tibet et le Népal à plus de 6.000 mètres d’altitude. Les traces mesuraient de 33 à 45 centimètres et semblaient avoir été faites quelques minutes auparavant. En 1955 l’abbé Bordet faisait lui aussi la même découverte. Toutes ces traces font apparaître un détail pour le moins étrange : le Yeti n’aurait que quatre doigts. Une autre hypothèse veut que deux de ses orteils soient tellement proches, qu’ils ne se distinguent pas dans les traces de pas. En 1953, Sir Edmund Hillary, premier homme à avoir escaladé le Mont Everest, découvrait dans le monastère de Khumjung Gompa, un scalp de Yeti conservé telle une relique sacrée. (scalp-de-yeti.jpg). Ce scalp, vieux de 300 ans, a une circonférence de 65 centimètres.

    En 1957, une expédition conduite et financée par Tom Slick visait à démontrer l’existence d’une colonie de primates inconnus. Des excréments ont été découverts et leur analyse a révélé des faits encore plus troublants et inexpliqués. Trois parasites intestinaux sont inconnus… Des poils ont également été analysés et les résultats se rapprochent des analyses de poils de Bigfoot : Poils d'un grand primate, d'espèce inconnue. Dans le cas du Yeti, une précision a été apportée : primate roux, proche de l’orang-outan sans que les poils n’appartiennent à un orang-outan. En 1961, le gouvernement tibétain reconnaît officiellement l’existence du Yeti, au point d’en faire leur symbole national. En 1970, Don Whillans menait une expédition sur la face sud de l’Annapurna, et découvrait de nombreuses traces de Yeti. Don Whillans saisit ses jumelle et balaya la région . Il fut stupéfait de voir, escaladant une paroi, une créature humanoïde de grande taille, recouverte d’une fourrure sombre. Il put le voir marcher sur des corniches pendant plus de trente minutes, puis arrivée sur un plateau, la créature disparut dans une forêt. Whillans apprit par la suite que la vallée dans laquelle il avait aperçu le Yeti s’appelait « la vallée du grand singe ». En 1974, une jeune sherpa se retrouva face à face avec un Yeti. Elle poussa des hurlements qui paniquèrent le Yeti qui tua 2 yaks avant de s’enfuir. On retrouva de très nombreuses traces de pas sur place.

    Au fur et à mesure des témoignages et des découvertes, il semblerait qu’il existe plusieurs sortes, races ou espèces de Yeti. Au Népal vivrait le Grand Yeti, végétarien mais qui peut devenir omnivore en cas de manque de nourriture. Dans le même secteur, on trouve également le Rakshi-Bompo, plus petit que le Yeti, mais beaucoup plus agressif et carnivore. Selon les zones géographiques, le Yeti peut être également appelé Bang, Bangjakri, Ban Vanas, et Van Manas.

    L’excellent site Internet « Institut virtuel de crypto zoologie » (http://perso.wanadoo.fr/cryptozoo/vedettes/abominab.htm) nous indique : « Le dossier de l'homme des neiges himalayen est assez complexe, car il se base sur trois types bien distincts de primates, dont l'aire de répartition se recoupe quelquefois : un être de taille modeste, le "petit yeti" (voir son portrait-robot ci-dessous), qui est certainement le plus célèbre et vit essentiellement au Népal, au Sikkim et dans le nord de l'Inde ; un être de très grande taille (plus de deux mètres), le "grand yeti", signalé principalement en Chine du sud (yeren), en Indochine et en Indo-Malaisie, qui est sans doute apparenté au gigantopithèque ; enfin un homme sauvage véritable, appartenant sans conteste au genre Homo, dont l'aire de répartition est bien plus considérable, puisqu'elle couvre une grande partie de l'Asie depuis le Caucase jusqu'à l'Indochine, et englobe notamment le Pamir, l'Indu Kush, le Cachemire, l'Altai (Mongolie), le Tibet, etc. » Effectivement, on retrouve trois espèces de Yetis. - Le Nyalmot, 4,50 mètre de haut - Le Rimi, 2,50 mètre de haut - Le Bombo, 1,50 mètre de haut Ces trois variétés ont des points communs, à savoir, des poils roux, une force phénoménale, une odeur nauséabonde, certains peuvent « rugir » mais dans la majorité des cas, ce sont des cris stridents qui ont été entendus.

     

     

     

     

     

    Comme nous l’avons déjà dit, le Yeti semblerait avoir quelques points communs avec le Bigfoot. Il existe également ce type d’animal/humain en Russie, plus précisément dans le Caucase. Deux scientifiques de renom, l’historien russe Boris Porshnev et le professeur Rinchen, de Mongolie, ont effectués de nombreuses recherches dans cette région. Ils rencontrèrent des fermiers témoins de rencontres avec des Yetis. Les scientifiques eux-mêmes purent observer quelques spécimens. Au 19ème siècle, le Colonel Nikolai Prsvalsky, lors d’une exploration de la Mongolie et du désert de Gobi, rapporte avoir aperçu des créatures marchant sur deux pattes, comme les hommes, de taille inférieure à l’humain. L’affaire fut étouffée par le gouvernement impérial. Les habitants de cette région appellent ces créatures : les Almas. En Azerbaïdjan, les forêts sont peuplées d’Abanauyus, les hommes des forêts, et celles du Kazakhstan de Kiik-Adam. Dans les deux cas nous retrouvons des créatures ayant de nombreux points communs avec le Yeti ou le Bigfoot. En Sibérie, des paysans affirment que des Chuchunaas, sorte d’hommes des cavernes de 2 mètres de haut, leur ont dérobé des provisions de nourriture.

    On pense que les Yetis seraient une variété d’hommes préhistoriques qui n’aurait pas évoluée. Si c’était le cas comment expliquer leur taille imposante. Les hommes de cette époque était plutôt petits… Certains scientifiques épousent la théorie d’une colonie de Gigantopithèques. Le singe Gigantopithèque, a vécu sur notre planète de -1,8 millions d’années à -10.000 ans. Il ressemblait à un gorille mais sa taille, à quatre pattes, dépassait celle d’un homme actuel. Il vivait dans le Sud-Est asiatique et en Chine. Il fut découvert par le professeur Gustav von Koenigswald qui acheta dans une échoppe chinoise une dent fossile provenant d’une espèce inconnue soit disant de dragon. Il existe quand même des photos et des moulages d’empreintes de pieds d’une créature bipède de taille supérieure à un homme. On peut remarquer des similitudes entre le Yeti et le Bigfoot Nord-Américain. En comparant les témoignages, on pourrait penser qu’il s’agît d’un animal (ou homme) de la même espèce. Les scientifiques les plus sceptiques attribuent ces traces à d’autres animaux tels que des ours, des léopards des neiges ou même à des rochers qui auraient « rebondis » laissant à cet endroit un marque ressemblant à un gigantesque pied humain… On peut facilement constater que même le plus sceptiques ne sont guère convaincants. Il y a bien quelque chose qui vit dans les forêts des montagnes tibétaines.

    Tous ces témoignages émanant de différents pays et continents laissent la part belle aux légendes d’hommes des bois ou d’hommes sauvages. Mais comme toutes les légendes ont un fond de vérité, on peut être amené à se demander si nous (les humains) connaissons tous les recoins de notre planète et tous ses secrets. Malgré toutes ses légendes et ses mystères, il ne faut pas oublier que le Tibet n’est pas une province chinoise et qu’isolé du reste du monde, ce pays souffre.








    La malediction du diamant de l'espoir

    29/04/2007 22:20



    Source: Extrait de « Les Phénomènes étranges du monde » de Charles Berlitz

     

    - LA MALÉDICTION DU DIAMANT DE L'ESPOIR-

    Découvrez la troublante histoire d'un diamant qui porta malheur à tous ses possesseurs.

    Le diamant de l'espoir


     

    Si l’on en croit la légende, le fabuleux diamant connu sous le nom de diamant de l’Espoir, qui ornait jadis une idole indienne, aurait été dérobé par un prêtre hindou. On raconte que le pauvre prêtre aurait été torturé et mis à mort pour son crime.

    La pierre précieuse, censée porter malheur, réapparut en Europe en 1642 entre les mains d’un contrebandier français du nom de Jean-Baptiste Tefernier. Il la vendit avec d’énormes bénéfices mais laissa son fils prodigue dépenser le plus gros de sa fortune. Il devait finir déchiqueté par des chiens enragés aux Indes, où il était parti reconstituer sa fortune.

    La pierre entra ensuite en possession de Louis XIV qui la fit tailler à nouveau, la ramenant ainsi de 112,5 carats à 67,5 carats. Cette réduction ne lui ôta pas son sort maléfique. Nicolas Fouquet, qui l’avait emprunté pour un dîner officiel, fut reconnu coupable de détournement de fonds et emprisonné à vie. Il mourut dans sa prison. La princesse de Lamballe, qui portait souvent le diamant, tomba plus tard sous les coups d’une foule parisienne enragée. Le roi lui-même mourut ruiné et politiquement affaibli, son royaume épuisé. Louis XVI et Marie-Antoinette qui héritèrent ensuite du diamant finirent leurs jours sous le couperet de la guillotine.

    En 1830, le bijou, désormais historique, fut acheté par un banquier londonien du nom de Henry Thomas Hope, qui le paya 150 000 dollars. Il connut rapidement des revers de fortune et l’un de ses petits-fils devait mourir ruiné. Un de ses derniers héritiers se débarrassa enfin du bijou en le vendant. Dès lors, pendant seize ans, la pierre passa de main en main.
     


    Dans celles, entre autres, du Français Jacques Colet qui se suicida et du prince russe Ivan Kanitovitch qui mourut assassiné. En 1908, le sultan turc Abdul Hamid paya 400 000 dollars pour l’Espoir qu’il s’empressa d’offrir à sa concubine préférée, Subaya et fut lui-même renversé. Ce fut Simon Montharides qui en devint ensuite propriétaire. Sa voiture se renversa, le tuant sur le coup en même temps que sa femme et sa petite fille.

    Le diamant traversa ensuite l’Atlantique et tomba entre les mains du magnat de la finance Ned Mc Lean qui l’acheta pour la somme dérisoire de 154 000 dollars. Son fils Vincent se tua peu de temps après dans un accident de voiture et sa fille mourut d’une overdose. La femme de Mc Lean s’adonna à l’héroïne et lui-même finit ses jours dans un asile. Il mourut en 1947, laissant le douteux héritage à ses petits-enfants, dont la petite Evalyn, âgée de cinq ans.

    Deux ans plus tard, la famille Mc Lean vendit le diamant à Harry Winston, un marchand de pierres précieuses. Winston en fit don au Smithsonian Institute où il se trouve encore. Sa malédiction n’agit peut-être pas sur les institutions comme sur les individus ou est peut-être venue d’éteindre avec Evalyn Mc Lean, l’un des six petits-enfants de Mac Lean, que l’on trouva morte dans son appartement de Dallas le 13 décembre 1967. Elle avait 25 ans et l’on n’a jamais su la cause réelle de son décès.

     

     






    la comtesse du sang Erzebeth Bathory

    01/05/2007 15:06



    Source:http://perso.orange.fr/oscurantis/biogbatho.htm

    Apparentée par le sang à Vlad IV, la comtesse Erzebeth Bathory reste la plus célèbre "femme vampire". Tout comme Vlad IV, mais près de deux siècles plus tard, elle appartenait à l'Ordre du Dragon. Son blason se composait d'ailleurs de trois dents de loup, d'un croissant de lune, d'un soleil en forme d'étoiles à six pointes, le tout entouré d'un dragon se mordant la queue.

    Erzebeth Bathory naquit en 1560, dans une famille de sang royal. Parmi ses proches parents, elle comptait nombre de nobles (dont son mari Ferenz Nadasdy), de hauts magistrats, ainsi que des évêques, un cardinal et un oncle qui devint roi de Pologne (Etienne Bathory, dont le sceau se trouve plus haut). Sa généalogie remontait sans doute à des ancêtres de souche Hunique, et donc enraciné dans la région depuis plusieurs siècles.

    Notre comtesse sanglante s'adonna très tôt au culte de Sapho, de sorte que dans son admirable carrière, elle ne sacrifia jamais un seul homme, mais uniquement des jeunes femmes. Depuis son plus jeune âge, son principal souci avait été la préservation de se beauté. Elle était persuadée qu'elle pouvait la sauvegarder grâce à du sang frais, de jeunes filles, vierges de préférence, depuis le jour où une servante s'étant blessée au doigt et l'ayant éclaboussée de son sang, la contesse se rendit compte qu'à l'endroit où le sang l'avait touché, sa peau semblait avoir pri une douceur inhabituelle. Ainsi, son époux la laissant souvant seule, se distrayait-elle en faisant remplir ses baignoires du sang de bohémiennes ou de filles du peuple vivant près de son domaine. Elle s'y prélassait avec un délicieux et bien compréhensible ravissement.

     Erzebeth Bathory suppliciant des jeunes filles, toile d'Itsvan Csok

    Cependant, même lorsque l'on est un personnage aussi puissant et influent que la comtesse Bathory, il est difficile d'empêcher les gens de jaser. De plus en plus de jeunes femmes étaient enlevées dans le domaine de la comtesse, dont le château de Csejthe était le siège (dans une région proche des Carpates). Pendant dix ans, des dizaines de jeunes filles, enchaînées dans les cachots du château, seront torturées avec tout le raffinement dont la comtesse était capable et saignées à mort. Bientôt, des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour du roi Mathias de Hongrie. Le 30 décembre 1610, le comte Gyorgy Thurso, le propre cousin d'Erzebeth, à la tête d'une compagnie de soldats et de gendarmes, investit le château au moment même où se déroulait l'une de ces charmantes orgies sanglantes. Outre des cadavres de jeunes femmes, on découvre dans les cachots souterrains des prisonnières encore vivantes, dont le corps était lardé de milliers de piqûres d'aiguille, ainsi que d'autres n'ayant encore subi aucun sévice mais dont le tour n'aurait point tarder à arriver. La comtesse fut arrêtée.

     

    On instruisit son procès, en 1611, dont on connaît aujourd'hui tous les détails puisque les manuscrits, d'abord conservés aux Archives du Chapitre de Bran, ont été transférées aux Archives de Budapest (Acta Publica, fascicule n°19). Elle fut sans doute sauvée de la peine capitale grâce à ses liens de parenté avec la famille royale. Le procès aboutit au chiffre ahurissant (et sans doute gonflé à cause des implications politiques qui en découlent) de six cent jeunes filles sacrifiées par la comtesse et ses complices. Erzebeth sera gardée en captivité jusqu'à sa mort dans sa propre chambre dont on mura les fenêtres et la porte en ne laissant qu'un étroit interstice pour lui passer les plats, tandis que ses complices furent tous exécutés. La comtesse Bathory vécut ainsi quatre ans et, lorsqu'elle mourut, un été d'Août 1614, à l'âge de cinquante-quatre ans, les témoins prétendirent que sa beauté était restée inaltérée...

     

    Le château étant demeuré à l'abandon longtemps après la mort de la comtesse, l'endroit resta maudit. L'affaire Bathory a contribué à répandre dans la région toutes sortes de rumeurs et de légendes selon lesquelles la comtesse aurait continué, après sa mort, à se livrer à ses débauches sanglantes, entrant ainsi dans la tradition des vampires...

     






    Jumeaux à la vie , à la mort

    16/05/2007 22:45

    Jumeaux à la vie , à la mort


      Par Yves Baril

    Nous connaissons tous le lien privilégié qui unit les jumeaux. Ce lien varie de léger à très développé selon la nature des émotions ressenties.Une histoire étrange a été récemment portée à mon attention et je vous laisse le soin d'y réfléchir….
    Deux sœurs jumelles originaires de la région de Montréal virent le jour il y a un peu plus de trente ans. Dès leur naissance, des signes évidents de lien spirituel firent leur apparition. Si l'une des jumelles commençait à pleurer, sa sœur le faisait aussi. Rien de spécial pour des nouveau-nés me direz-vous ??? En effet, mais si les jumelles sont dans deux villes différentes, alors ça commence à ressembler à quelque chose d'inexplicable.Les coïncidences furent observées pour la première fois lorsque l'une des jumelles séjournait chez sa tante sur la rive-sud pendant une fin de semaine. Lorsque la mère des jumelles téléphona à sa sœur pour discuter de choses et d'autres, la mère remarqua qu'au même moment où sa fille commença à pleurer, l'autre, sur la rive-sud, fit de même.Quelques mois plus tard, les jumelles furent séparées pour des raisons familiales. L'une des jumelles habita donc en permanence chez sa tante de la rive-sud. A partir de ce moment, une multitude de faits étranges se produisirent au fil des années.Lorsqu'une des jumelles trébuchait et se blessait, l'autre ressentait soudainement la douleur et affichait même les blessures de sa sœur. Lorsqu'une des jumelles téléphonait à l'autre, l'une prenait un malin plaisir à prédire l'heure de l'appel de l'autre.
    Avant que la sonnerie du téléphone retentisse, l'autre disait à sa mère ou à sa tante de ne pas décrocher car sa sœur téléphonait. Et c'est ce qui se produisait dans les secondes qui s'écoulaient. Si l'une était maussade, l'autre l'était également. Les deux jumelles occupèrent un travail identique et elles fréquentèrent des hommes ayant sensiblement le même profil physique et psychologique. L'une déménagea aux États-Unis et rencontra son futur mari sur l'avion qui l'amenait dans son nouveau lieu de résidence. Le même jour, sa sœur rencontrait également celui avec qui elle allait convoler en justes noces….Puis le tragique frappa dans des circonstances inexplicables. À la naissance, les deux jumelles étaient atteintes d'une légère malformation congénitale du cœur. Or donc, un jour où l'une des jumelles s'adonnait à une séance d'aérobie, celle-ci fut soudainement prise d'un douloureux malaise à la poitrine. Le malaise empira et dégénéra en crise cardiaque. À des centaines de milles plus au nord, sa sœur fut simultanément terrassée par le même malaise et ce dans son sommeil…
    Dans les deux cas, l'heure du décès coïncidait … à la minute près.
    C'est une histoire qui se termine bien tristement. Par contre, elle est d'une valeur incontestable au niveau du fantastique et de l'inexpliqué. Est-ce qu'un lien entre individus peut être fort au point de vivre physiquement les douleurs de l'autre ? Et que dire des événements marquants de leur vie et des circonstances malheureuses de leur décès ?


    C'est le merveilleux monde de l'inexpliqué…





    Histoire de Vampires

    02/06/2007 00:09

    Histoire de Vampires


      Source : heresie.com

    Vampires
    - On appelait vampires les cadavres qui se conservaient intacts dans la tombe, et qui en sortaient, disait-on, la nuit, pour aller sucer le sang des personnes endormies. Lorsque, par hasard, on ouvrait leurs tombes, on trouvait les vampires parfaitement conservés, le visage frais, mais souillé du sang qu'ils avaient bu. La croyance au vampirisme était généralement répandue dans la Hongrie, la Pologne, L'Autriche, la Servie et la Moravie. Il suffisait d'un mauvais plaisant, ou plutôt d'un malfaiteur sortant, la nuit, d'un cimetière, pour porter la terreur dans la contrée. Tout le monde avait vu l'affreux vampire; il était fait de telle et telle façon; il ouvrait une large bouche et montrait ses dents redoutables, etc. etc. Chacun fermait sa porte et se barricadait pour ne pas devenir la victime du vampire. En 1726, on ouvrit la tombe d'un vieux vampire nommé Arnold, qui suçait le sang de tout le voisinage; on le trouva dans sa bière, l'oeil éveillé, le teint enluminé et l'air gaillard. Le bailli de l'endroit, homme expert en vampirisme, lui fit enfoncer un pieu dans le coeur, et trancher la tête; ensuite on brûla le cadavre; après quoi il ne suça plus personne. Ce fait est attesté par deux juges du tribunal de Belgrade qui assistèrent à l'exécution, et par un officier de l'empereur, comme témoins oculaires.


    Broncolakas
    - Les Grecs modernes croient, sur la foi du prêtre, qu'il arrive, parfois, que les cadavres des personnes excommuniées sont animés par des démons qui le servent de leurs organes pour boire, manger, parler, etc.; le nom de Broncolakas a été donné à ces fantômes. Il est de tout nécessité, pour rompre le charme, d'éventrer le revenant, de lui arracher le coeur, qu'on coupe en trois morceaux; puis il faut l'enterrer avex force signes de croix. Paul Lucas, dans son Voyage au Levant, rapporte ce fait étrange et qui se renouvelle assez fréquemment dans l'île de Santorin. Des morts reviennent, dit-il, se font voire en plein jour, et entrent dans la maison qu'ils ont habitée, ce qui remplit de terreur ceux qui les aperçoivent. Pour se préserver d'un maléfice, aussitôt qu'il paraît un broncolakas, on court au cimetière déterrer son cadavre que l'on coupe par morceaux; ensuite on le brûle par sentence du gouverneur; cela fait, le mort ne revient plus. Telle était pourtant la crédulité des hommes aux siècles passés; la frayeur qu'il était si facile de leur inspirer, les mettait à la merci d'un foule de fripons. Et il est encore des gens, assez ennemis du progrès, pour injurier le grand siècle philosophique de la France qui effaça tant de superstitions."


    Magia Posthuma
    Toutefois ces apparitions donnèrent lieu à un petit ouvrage composé par Ferdinand de Shertz, et imprimé à Olmutz, en 1706, sous le titre de Magia posthuma. L'auteur raconte qu'en un certain village une femme étant morte munie de tous ses sacremens, fut enterrée dans la cimetière à la manière ordinaire. On voit que ce n'était point une excommuniée. Quatre jours après son décès, les habitans du village entendirent un grand bruit, et virent un spectre qui paraissait, tantôt sous la forme d'un chien, tantôt sous celle d'un homme, non à une personne seulement, mais à plusieurs. Ce spectre serrait la gorge de ceux à qui il s'adressait, leur comprimait l'estomac jusqu'à les suffoquer, leur brisait presque tout le corps, et les réduisait à une faiblesse extrême; en sorte qu'on les voyait pâles, maigres et exténués. Les animaux même n'étaient pas à l'abri de sa malice; il attachait les vaches l'une à l'autre par la queue, fatiguait les chevaux, et tourmentait tellement le bétail de toute sorte, qu'on n'entendait partout que mugissements et cris de douleur. Ces calamités durèrent plusieurs mois: on ne s'en délivra qu'en brûlant le corps de la femme vampire. L'auteur de la Magia posthuma raconte un autre anecdote plus singulière encore. Un pâtre du village de Blow, près la ville de Kadam en Bohême, apparut quelque temps après sa mort avec les symptômes qui annoncent le vampirisme. Ce spectre appelait par leur nom certaines personnes, qui ne manquaient pas de mourir dans la huitaine. Il tourmentait ses anciens voisins, et causait tant d'effroi, que les paysans de Blow déterrèrent son corps, et le fichèrent en terre avec un pieu qu'ils lui passèrent à travers le coeur. Ce spectre, qui parlait quoiqu'il fût mort, et qui du moins n'aurait plus dû le faire dans une situation pareille, se moquait néanmoins de ceux qui lui faisaient souffrir ce traitement. "Vous avez bonne grâce", leur disait-il en ouvrant sa grande bouche de vampire, "de me donner ainsi un bâton pour me défendre contre les chiens!" On ne fit pas attention à ce qu'il put dire, et on le laissa. La nuit suivante il brisa son pieu, se releva, épouvanta plusieurs personnes, et en suffoqua plus qu'il n'avait fait jusqu'alors. On le livra au bourreau, qui le mit sur une charrette pour le transporter hors de la ville et l'y brûler. Le cadavre remuait les pieds et les mains, roulait des yeux ardens, et hurlait comme un furieux. Lorsqu'on le perça avec des pieux, il jeta de grands cris et rendit du sang très vermeil; mais quand on l'eut bien brûlé, il ne se montra plus. On en usait de même dans le dix-septième siècle, et sans doute avant, contre les revenans de ce genre; et, dans plusieurs endroits, quand on les tirait de la terre, on les trouvait pareillement frais et vermeille, les membres souples et maniables, sans vers et sans pourriture, mais non sans très-grande puanteur. L'auteur que nous avons cité plus haut assure que de son temps on voyait souvent des vampires dans les montagnes de Silésie et de Moravie. Ils apparaissaient en plein jour, comme au milieu de la nuit; et l'on apercevait les choses qui leur avaient appartenu se remuer et changer de place sans que personne parût les toucher. Le seul remède contre ces apparitions était de couper la tête et de brûler le corps du vampire.
     


    Le Marquis d'Argens
    Le marquis d'Argens raconte, dans sa cent trente-septième lettre juive, une histoire de vampire qui eut lieu au village de Kisilova, à trois lieues de Gradisch. Ce qui doit le plus étonner dans ce récit, c'est l'espèce de crédulité de ce fameux d'Argens pour un fait qu'il n'avait pas vu, et qui ne présente aucun caractère satisfaisant d'authenticité. On vient d'avoir en Hongrie, dit-il, une scène de vampirisme, qui est dûment attestée par deux officiers du tribunal de Belgrade qui ont fait un descente sur les lieux, et par un officier des troupes de l'empereur, à Gradisch, qui a été témoin oculaire des procédures. Au commencement de septembre, mourut, dans le village de Kisilova, un vieillard âgé de soixante-deux ans. Trois jours après qu'il fit enterré, il apparut à son fils pendant la nuit, et lui demanda à manger: celui-ci en ayant apporté, le spectre mangea, après quoi il disparut. Le lendemain, le fils raconta à ses voisins ce qui lui était arrivé; et le fantôme ne se montra pas ce jour-la; mais la troisième nuit il revint demander encore à souper. On ne sait pas si son fils lui en donna ou non; mais on le trouva le lendemain mort dans son lit. Le même jour cinq ou six personnes tombèrent subitement malades dans le village, et moururent l'une après l'autre en fort peu de temps. Le bailli du lieu, informé de ce qui se passait, en fit présenter une relation au tribunal de Belgrade, qui envoya à ce village deux de ses officiers avec un bourreau, pour examiner l'affaire. Un officier impérial s'y rendit de Gradisch, pour être témoin d'un fait dont il avait souvent ouï parler. On ouvrit les tombeaux de tous ceux qui étaient morts depuis six semaines: quand on en vint à celui du vieillard, on le trouva les yeux ouverts, d'une couleur vermeille, ayant une respiration naturelle, cependant immobile et mort; d'où l'on conclut que c'était un insigne vampire. Le bourreau lui enfonça un pieu dans le coeur: on fit un bûcher et l'on réduisit en cendres le cadavre. On ne trouva aucune marque de vampirisme, ni dans le corps du fils, ni dans celui des autres morts. "Grâces à Dieu!" ajoute le marquis d'Argens, "nous ne sommes rien moins que crédules: nous avouons que toutes les lumières de physique que nous pouvons approcher de ce fait ne découvrent rien de ses causes: cependant nous ne pouvons refuser de croire véritable un fait attesté juridiquement et par des gens de probité..."


    Charles Nodier (1780-1844): "Infernalia" - Arnold-Paul
    Un paysan de Médreïga (village de Hongrie), nommé Arnold-Paul, fut écrasé par la chute d'un chariot chargé de foin. Trente jours après sa mort, quatre personnes moururent subitement, et de la même manière que meurent ceux qui sont molestés des vampires. On se resouvint alors qu'Arnold-Paul avait souvent raconté qu'aux environs de Cassova, sur les frontières de la Turquie, il avait été tourmenté par un vampire turc; mais que sachant que ceux qui étaient victimes dún vampire, le devenaient après leur mort, il avait trouvé moyen de se guérir en mangeant de la terre du vampire turc, et en se frottant de son sang. On présuma que si ce remède avait guéri Arnold-Paul, il ne l'avait pas empêché de devenir vampire à son tour. En conséquence, on le déterra pour s'en assurer; et quoiqu'il fût inhumé depuis quarante jours, on lui trouva le corps vermeil; on s'aperçut que ses cheveux, ses ongles, sa barbe s'étaient renouvelés, et que ses veines étaient remplies d'un sang fluide. Le bailli du lieu, en présence de qui se fit l'exhumation, et qui était un homme expert dans le vampirisme, ordonna d'enfoncer dans le coeur de ce cadavre un pieu fort aigu et de le percer de part en part; ce qui fut exécuté sur-le-champ. Le vampire jeta des cris effroyables et fit les mêmes mouvements que s'il eût été vivant. Après quoi on lui coupa la tête et on le brûla dans un grand bûcher. On fit subir ensuite le même traitement aux quatre personnes qu'Arnold-Paul avait tuées, de peur qu'elles ne devinssent vampires à leur tour. Malgré toutes ces précautions, le vampirisme reparut au bout de quelques années; et dans l'espace de trois mois, dix-sept personnes, de tout âge et de tout sexe, périrent misérablement; les unes sans être malades, et les autres après deux ou trois jours de langueur. Une jeune fille nommée Stanoska, s'étant couchée un soir en parfaite santé, se réveilla au milieu de la nuit, tout tremblante, jetant des cris affreux, et disant que le jeune Millo, mort depuis neuf semaines, avait manqué de l'étrangler pendant son sommeil. Le lendemain Stanoska se sentit très malade, et mourut au bout de trois jours de maladie. Les soupçons se tournèrent sur le jeune homme mort, que l'on pensa devoir être vampire; il fut déterré, reconnu pour tel, et exécuté en conséquence. Les médecins et les chirurgiens du lieu examinèrent comment le vampirisme avait pu renaître au bout d'un temps si considérable, et après avoir bien cherché, on découvrit qu'Arnold-Paul, le premier vampire, avait tourmenté, non seulement les personnes qui étaient mortes peu de temps après lui, mais encore plusieurs bestiaux don't les gens morts avaient mangé, et entre autres le jeune Millo. On recommença les exécutions, on leur coupa la tête, on les brûla, et on jeta leurs cendres dans la rivière. Ces mesure éteignirent le vampirisme dans Médreïga."


    Vampires de Hongrie
    "Un soldat hongrois étant logé chez un paysan de la frontière, et mangeant un jour avec lui, vit entrer un inconnu qui se mit à table à côté d'eux. Le paysan et sa famille parurent fort effrayés de cette visite, et le soldat, ignorant ce que cela voulait dire, ne savait que juger de léffroy de ces bonnes gens. Mais le lendemain, le maître de la maison ayant été trouvé mort dans son lit, le soldat apprit que c'était le père de son hôte, mort et enterré depuis dix ans, qui était venu s'asseoir à table à côté de son fils, et qui avait ainsi annoncé et causé la mort. Le militaire informa son régiment de cette aventure. Les officiers-généraux envoyèrent un capitaine, un chirurgienm un auditeur et quelques officiers pour vérifier le fait. Les gens de la maison et les habitants du village déposèrent tous que le père du paysan était revenu causer la mort de son fils; et que tout ce que le soldat avait vu et raconté était exactement vrai. En conséquence, on fit déterrer le corps du spectre. On le trouva dans lé'tat d'un homme qui vient d'expirer, et ayant le sang encore chaud; on lui fit couper la tête et on le remit dans son tombeau. Après cette première expédition, on informa les officiers quún autre homme, mort depuis plus de trente ansm avait l'habitude de revenir, qu'il s'était déjà montré trois fois dans la maison à l'heure des repas. Que la première fois il avait sucé au cou son propre frère, et lui avait tiré beaucoup de sang; qu'à la seconde fois il en avait fait autant à un de ses fils; qu'un valet avait été traité de même à la troisième fois; et que ses trois personnes en étaient mortes. Ce revenant dénaturé fut déterré à son tour; on le trouva aussi plein de sang que le premier vampire. On lui enfonça un grand clou dans la tête en on le recouvrit de terre. La commission croyait en être quitte, lorsque de tous côtés il s'éleva des plaintes contre un troisième vampire, qui, mort depuis seize ans, avait tué et dévoré deux de ses fils; ce troisième vampire fut brûlé comme le plus coupable; après ces exécutions, les officiers laissèrent le village entièrement rassuré contre les revenants qui buvaient le sang de leurs enfants et de leurs amis."





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