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Les enfants-loups

En 1920, au Bengale, un missionnaire, le révérend J.A.L Singh, trouva deux petites filles qui avaient été élevées par une meute de loups. A l'origine de cette trouvaille, il y eut la demande que lui avaient faite des villageois d'exorciser un "homme fantôme" qui leur faisait peur. Le fantôme était en fait deux fillettesqui sortirent d'une grotte en grondant avec leur mère louve et deux autres louveteaux. La mère fut tuée par les villageois apeurés, mais les enfants furent sauvées par le révérend Singh qui les amena dans un orphelinat. Il les nomma Kamala et Amala.

Les deux fillettes pouvaient courir à toute vitesse à quatre pattes, mais non se tenir debout. Elle n'acceptaient comme nourriture que du lait et de la viande crue, qu'elles lapaient ou déchiquetaient comme des chiens. Leur odorat était exeptionnellement développé. Jamais on ne les vit rire mais, quand Amala mourut un an après leur capture, Kamala versa quelques larmes.

Kamala survécut neuf ans dans la société des hommes et apprit à se tenir droite, à manger des aliments cuisinés et à parler un peu. Au moment de sa mort, son vocabulaire dépassait une trentaine de mots. On pense qu'elle avait environ seize ans quand elle mourut, mais son âge mental était celui d'un enfant de trois ans. C'était presque un animal lorsqu'on l'a trouvée, mais elle fit preuve d'une grande facilité d'adaptation génétique ; à sa mort, elle était devenue humaine en tout points.
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The London Dungeon

Par Yves Baril
... ABANDON ALL HOPE YE WHO ENTER HERE ...
Tel est l'avertissement affiché au-dessus de la grande porte d'entrée du fameux "London Dungeon" de Londres en Angleterre. Pour les amateurs d'horreur médiévale et de tortures de tout genre, le dongeon de Londres est l'endroit rêvé pour une torture visuelle et un traumatisme garanti de l'estomac...

L'Angleterre, c'est bien connu, regorge d'histoires et de légendes de fantômes, de gnômes et de personnages tous aussi mystérieux les uns que les autres. C'est sans doute ce qui m'a attiré vers ce pays il y a près de deux ans maintenant.
En sortant de l'aéroport de Heathrow, une immense publicité pour le dongeon capta mon attention. Ce dongeon est situé au plus profond de Londres sous la station London Bridge et c'est probablement le musée de l'horreur le plus célèbre au monde.
La publicité racontait qu'on pouvait y remonter le temps et voyager à travers l'histoire européenne dans ses aspects les plus sinistres... Les horribles supplices de la presse, de la cuisson à l'eau, de la décapitation et de la noyade. Les règnes tyranniques de Boadicca, d'Henri VIII et de Charles 1er y sont recréés avec un réalisme saisissant. On peut y vivre également l'histoire fascinante de St-George, de Thomas Becket et de Vlad Dracule. Si votre estomac tient le coup jusqu'à la fin, vous pourrez alors parcourir les rues de Londres (reconstruites dans le dongeon) et découvrir la vérité sur Jack l'Éventreur, de triste notoriété...

Après avoir passé trois heures dans ce lieu d'horreur médiéval, je dois avouer que la publicité ne s'était pas trompée... Je dois le redire, le musée est d'une réalité saisissante. Dans les quelques quarante cellules du dongeon, des scènes horrifiantes ont été reconstituées avec des personnages de cire (je crois) ainsi que des costumes d'époque. Évidemment, l'endroit est très sombre et d'une atmosphère que je qualifierais d'assez sinistre. Au moins, à Walt Disney World, Mickey Mouse vous fait rire, mais lorsque vous contemplez les scènes du musée où les gens de l'époque étaient frappés par la lèpre et isolés dans des quartiers désignés, vous ne pouvez vous empêcher de remercier la médecine moderne d'avoir enrayé ce fléau. Mais une réflexion me vient soudainement à l'idée.

Je me demande ce que les générations futures auront à dire sur le sida? Probablement que c'était la lèpre de l'ère moderne avec les mêmes formes d'isolement social qu'à l'ère médiévale. Plus les temps changent, plus c'est pareil... Mais enfin, si nous revenons au dongeon, vous y verrez également toutes les formes de tortures possibles pratiquées à l'époque et malheureusement encore utilisées aujourd'hui dans certains pays.
J'ai trouvé les scènes de décapitation plutôt bouleversantes car pour un rien on pouvait se retrouver sur le bûcher d'exécution. Une simple bravade au roi, ou une divergence d'opinion politique vous coûtait littéralement votre tête !
Il y a également sur tous les murs du musée, des expositions d'instruments de torture qui ont malheureusement servi aux supplices les plus horribles. Que ce soit les pinces pour extraire les organes vitaux ou bien les divers types de cages utilisées pour faire subir les pires humiliations sur la place publique, il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les niveaux d'endurance...

Et lorsque vous voudrez décontracter votre estomac, il y a toujours les contes fantastiques et légendes sur l'Angleterre à lire sur les murs du dongeon. Finalement, lorsque vous croyez le cauchemar terminé, Jack l'Éventreur vous attend de pieds ferme !
En effet, la reconstitution de trois rues de Londres (brouillard inclus) vous fait vivre la plus célèbre série de meurtres non résolus de l'histoire de l'Europe. Dans les diverses reconstitutions, on nous fait marcher dans les pas sanglants de cet être démoniaque qui exécutait ses victimes de manière tout à fait atroce. Encore là, le réalisme est spectaculaire.
En terminant, si vous êtes amateur d'horreur (en tant que spectateur de salon bien sûr), le "London Dongeon" est une attraction à inclure dans votre prochain séjour en Angleterre. Mais n'oubliez pas d'espacer votre dernier repas lors de la visite et de ne pas vous habiller en noir, car si vous vous évanouissez, on pourrait bien ne jamais vous retrouver...
À bientôt..
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Le Titanic et Titan Coincidences ?

Nombre d'entre nous ont entendu parler de cette "voyance" annonçant le naufrage du Titanic. Or, dans cette affaire, les récits sont souvent partiels. En voici donc trois versions, à peu près semblables quant aux éléments centraux rapportés, mais très différentes en terme d'informations amenées au lecteur, et aux conclusions que celui-ci peut en tirer. Nous commencerons par le Mage Desuart, voyant. Nous nous éloignerons ensuite de cet "homme de l'art", pour aller vers plus "sérieux", avec Yves Lignon, tenant de la parapsychologie et auteur de plusieurs livres sur le sujet. Nous terminerons pas Marco Bélanger, sceptique du Québec. Commençons par le Mage Desuart :
"1898. Un écrivain de science-fiction américain, Morgan Robertson, écrit un roman dans lequel il parle d'un navire géant, qui est lancé par une nuit d'avril, pour son voyage inaugural, il transporte 3000 passagers, il mesure 800 pieds de long, il jauge 70 000 tonneaux, et malheureusement, il rencontre un iceberg, il coule, et comme il n'y a que 24 canots de sauvetage, il y a plus d'un milliers de noyés. Le roman existe: 1898 ! Vous voulez savoir comment s'appelle le navire, dans son roman ? Le Titan. Or, en 1912, 14 ans après, le Titanic coule par une nuit d'avril en rencontrant un iceberg, il filait 25 nœuds à l'heure, il mesurait 800 pieds de long, et jaugeaient 66 000 tonneaux et il y a eu 1000 morts parce qu'il n'y avait que 20 canots de sauvetage." 
Duel sur la Cinq *, débat avec Yves Galifret, 22 avril 1988.* Propos retranscrits par Alain Cuniot, dans "Incroyable… Mais Faux !", Ed. L'Horizon Chimérique, Bordeaux, 1989, pages 75 à 83.
Ici, pas de détail concernant le contexte de cette "voyance". Peut-être que nous en saurons plus du côté de la parapsychologie scientifique dont Yves Lignon est le représentant français le plus connu ?
TITANIC
La célèbre catastrophe maritime dont a été victime ce navire en 1912 a donné lieu à une précognition spontanée d'une exceptionnelle intensité. En 1898, Morgan Robertson publie un roman Le Naufrage du Titan dans lequel il raconte la fin d'un paquebot propulsé par trois hélices et réputé pour être insubmersible. Le drame se produit en avril à la suite d'une collision avec un iceberg et le grand nombre de victimes est dû au manque de canots de sauvetage. Tous ces détails vont coïncider exactement quatorze ans plus tard. De plus, Morgan Robertson précise que le nombre de canots est de 24 (20 pour le Titanic), que le Titan se déplace à 25 nœuds (23 pour le Titanic), et qu'il a pour longueur 800 pieds (882,5 pour le Titanic)."
Introduction à la parapsychologie scientifique, Calmann-Lévy, Paris, 1994, pages 226-227.
Nous avons là une reprise de quelques faits, mais quant au contexte, pas grand-chose. Quoique, en y regardant bien, il y a là des éléments intéressants. Ainsi, d'entrée, Yves Lignon place le naufrage du Titanic comme CAUSE de la "précognition". Pour lui, nous ne sommes plus dans une coïncidence troublante, mais dans le cas où les précisions données dans le roman de Robertson ont forcement un lien avec la catastrophe. Nous imaginons donc que s'il dit cela, c'est qu'il a vérifié qu'aucune explication alternative n'était possible. Et puis, il semble un peu savoir comment ce roman a pu toucher juste : il écrit ainsi "précognition spontanée d'une exceptionnelle intensité". On se reporte alors page 166 du même livre, où l'on trouve sous les mots Précognition-Prémonition : "Forme particulière d'E.S.P. concernant l'acquisition d'informations relatives à des événements futurs, non encore survenus au moment où cette information est disponible. Le premier terme (précognition) est utilisé pour les expériences, le second pour les cas spontanés (rêves prémonitoires notamment)." Donc, on peut légitimement penser que la "précognition" de Robertson s'est produite dans le cadre d'une expérience, mais a été spontanée, avec une "exceptionnelle intensité". On imagine par exemple, Robertson écrivant son manuscrit au cours d'une séance d'écriture automatique. Pas de chance, un autre ponte français de la parapsychologie, Rémy Chauvin (La fonction psy, Ed. Robert Lafont, 1991, pages 105/106) précise : "Comment une idée pareille était-elle venue à Robertson ? On ne le sait (…)." Manifestement, Yves Lignon a des informations exclusives qu'il ne partage pas, même avec ses collègues… Venons-en à nos amis les Sceptiques du Québec, et l'un d'eux, Marco Bélanger, qui va présenter le sujet avec des informations complémentaires particulièrement éclairantes.
"Un roman, publié en 1898 sous la plume d'un auteur américain, Morgan Robertson, présente d'étranges ressemblances avec la tragédie du Titanic qui eut lieu le 14 avril 1912 au larde de Terre-Neuve. Il met en scène un paquebot réputé insubmersible, du nom de Titan, qui fait naufrage dans l'Atlantique Nord, en avril, à la suite d'une collision avec un iceberg. Dans le détail, l'histoire offre d'autres ressemblances troublantes avec la réalité. Le tableau ci-dessous donne les différentes similitudes entre la fiction et la réalité.
Dans le roman Nom du Navire Titan Taille du navire 214 mètres Tonnage 45 000 tonnes Vitesse 25 nœuds Nombre d'hélices 3 Compartiments étanches 19 Passagers Environ 3000 Date du Naufrage Avril Lieu du naufrage Atlantique Nord Causes du naufrage Collision avec un iceberg Insubmersibilité présumée Oui Canots de sauvetage En nombre insuffisant
Dans la réalité Nom du Navire Titanic Taille du navire 269 mètres Tonnage 46 000 tonnes Vitesse 22 à 24 nœuds Nombre d'hélices 3 Compartiments étanches 16 Passagers Environ Environ 2200 Date du Naufrage Avril Lieu du naufrage Au large de Terre-Neuve Causes du naufrage Collision avec un iceberg Insubmersibilité présumée Oui Canots de sauvetage n nombre insuffisant

Face à autant de ressemblance, il est difficile de soutenir qu'il s'agit là de simples circonstances fortuites. Que le hasard ait agencé cela est toujours possible, mais fort improbable. (…) Faut-il en conclure alors que l'auteur, en imaginant son histoire, a eu inconsciemment la prémonition du tragique événement ? L'hypothèse paranormale ne peut être envisagée que lorsque toutes les explications naturelles se sont montrées inadéquates. Ici, l'intervention du hasard, que nous avons écartée comme trop invraisemblable, n'est pas la seule explication naturelle à avancer. Il y en a d'autres. D'abord, il faut analyser le contexte dans lequel l'écrivain a imaginé son histoire. C'est d'une extrême importance. Hors contexte, un événement peut prendre les apparences d'un phénomène mystérieux, voire surnaturel.(…) Reportons-nous donc dans le contexte de la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis. L'auteur de Futility, Morgan Robertson, est un ancien marin. Il a été garçon de cabine et a navigué durant dix ans sur des cargos. Déjà, cela nous met sur une piste intéressante. L'homme n'est pas ignorant en matière de navigation sur mer. Il suit probablement l'actualité marine, d'autant plus qu'il projette d'écrire un roman racontant l'histoire d'une tragédie maritime. Il doit donc se tenir au courant des derniers développement en la matière. Or, le 16 septembre 1892, environ six ans avant la publication de son roman, paraît la manchette suivante dans le New York Times : "La compagnie White Star a mandaté le grand constructeur naval Harland and Wolf de Belfast de construire un transatlantique qui brisera tous les records de dimension et de vitesse. Le navire a déjà été baptisé Gigantic : il fera 700 pieds de long, 65 pieds 7 pouces et demi de large et possèdera une puissance de 45 000 CV. On prévoit qu'il atteindra une vitesse de croisière de 22 nœuds et une vitesse de pointe de 27 nœuds. De plus, il possédera trois hélices; deux seront disposées comme celles du Majestic et une troisième sera placée au centre. Ce navire devrait être prêt le 1er mars 1894." Cette manchette n'a pas dû passer inaperçue pour l'écrivain qu'était Robertson. Car quelques-unes des caractéristiques du Gigantic se retrouvent dans son roman, en particulier le nombre d'hélices. Dans la première édition, la puissance du moteur du Titan, 40 000 CV., colle autant à celle donnée dans la manchette qu'à celle du Titanic, qui était de 46 000 CV. La seconde édition du roman portera cette puissance à 70 000 CV. Quant au nom qu'il a choisi pour baptiser son paquebot fictif, il est sans doute le résultat d'une simple déduction. Robertson ne pouvait pas ignorer la règle qui présidait souvent à la formation des noms des paquebots : les langues grecque, latine ou germanique, et la mythologie. La White Star avait déjà à l'époque lancé sur mer l'Océanic, le Teutonic, le Majestic, tous des navires rivalisant en taille, en puissance et en luxe. Ayant imaginé pour son histoire un immense paquebot sur le modèle du Gigantic, que lui restait-il comme autre nom pour traduire l'idée du gigantisme, hormis celui de Titan ? Ensuite, l'insubmersibilité de son navire fictif a dû lui être suggérée par la confiance trop grande que les hommes accordaient alors au progrès technologique. Le triomphalisme de la science était l'un des thèmes favoris de la littérature du XIXe siècle. Le nombre de compartiments étanches à bord d'un navire, imaginé ou réel, ne peut varier entre deux extrêmes forts éloignées. Les possibilités sont ici assez restreintes : une dizaine, une quinzaine, une vingtaine. D'où une probabilité assez grande de choisir un nombre voisin de la valeur réelle. De toute façon, l'auteur a dû s'inspirer de données existantes. Qu'il ait rendu insuffisant le nombre de canots de sauvetage n'est le fait d'aucune anticipation. Robertson a simplement calqué la réalité : à l'époque, le nombre de canots de sauvetage était fixé selon le tonnage du navire et non selon le nombre de passagers. C'est la tragédie du Titanic qui va changer les choses.
Les similitudes de circonstances entourant les deux naufrages s'expliquent encore plus facilement. Le thème des naufrages par tempête ayant déjà été abordé dans la littérature d'aventure, quoi de plus stimulant pour un auteur que d'imaginer un naufrage par collision à un iceberg ! La chose n'est d'ailleurs pas nouvelle dans le monde réel. Elle se produit dans l'Atlantique Nord, au printemps, à la fonte des glaces. Robertson, ne serait ce que pour donner de la crédibilité à son histoire, a transposé fidèlement cette réalité. Le mois printanier qu'il a choisi, avril, correspond à la saison forte des icebergs. Dans la réalité comme dans le récit, la probabilité était donc grande pour que le naufrage se produise là.
Comme on peut le constater, aucune des similitudes n'échappe à l'explication naturelle. Il n'est donc nul besoin de recourir au paranormal pour éclaircir ce cas."
Sceptique Ascendant Sceptique, Marco Bélanger,Ed. Stanké, Montréal, 1999, pages 227 à 231.
En amenant des informations sur le parcours de Robertson (10 ans dans la marine), sur l'époque (croyance en la science, course au gigantisme, etc.), sur les constructions navales (noms et types de bateaux déjà lancés ou en projet, absence d'une quantité suffisante de chaloupes), sur la période de l'année (avril, moment où les icebergs se détachent de la banquise et dérivent) en lien avec l'événement qu'il souhaite raconter, Marco Bélanger nous permet de voir autrement cette histoire. Elle devient alors moins troublante. Ajoutez à cela que l'axe prévu pour le Titan (via Atlantique Nord, celui qu'empruntera le Titanic) est le plus court, donc le plus rentable commercialement, avouez que la prévision apparaît plus probable que "précognition" ou voyance.

Le contexte de production d'un récit ou d'une expérience est donc souvent essentiel pour se faire une idée juste. Ainsi, quand Jules Verne écrit "20 000 lieues sous les mers", avec en vedette le sous-marin Nautilus, il faut connaître l'état des connaissances sur les sous-marins à l'époque. Et lorsque vous apprenez que Uri Geller a réussi des tests psi au Stanford Research Institute, dont les résultats ont été publiés dans Nature, il est important de savoir que l'un des deux chercheurs, ainsi que plusieurs membres du personnel de ce centre, étaient alors membres de l'Eglise de Scientologie, laquelle prétend que les pouvoirs psi existent.
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Cas de Combustion Spontanée

On ignore encore quelles sont les causes de ce phénomène On parle de combustion spontanée lorsque des êtres humains brûlent sans aucune raison apparente. C est le plus mystérieux des phénomènes provoqués par le feu. C'est un des sujet du paranormal pour lequel il y a un grand nombre de photos et d'expertises, les cas étant toujours suivis d'enquêtes policières, la mort n'etant pas vraiment de type naturel.
Les combustions spontanées présentent des constantes: la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s'étend pas en dehors de la personne ( des victimes ont été carbonisées dans leurs vêtements presque intacts ) et aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même... les cercueils. Pour la plupart des scientifiques, ces morts s'expliquent par l embrasement d un vêtement par une cigarette ou que la victime se soit trop approchée du feu. Mais ce qui est contradictoire c'est que même dans les crematoriums le corps humain ne devient jamais que de la cendre, il reste toujours des petits fragments d os qui ont résistés a la chaleur, alors qu il ne reste rien après une combustion spontanée.
 Ci-dessus : Les restes du Docteur John Irving Bentley, retrouvé avec sa poussette d'infirme, dans les toilettes de sa maison en 1966.
La combustion spontanée reste un mystère, et les tentatives d'explication sont nombreuses de la part des scientifiques et enquêteurs de la police, plusieurs hypothèses sont envisagées: Un " court circuit " des champs électriques du corps humain, une réaction atomique en chaîne qui produirait une chaleur interne phénoménale, un cocktail de substances chimiques qui se formerait dans l estomac, ou encore un syndrome mortel de l esprit sur la matière qui se produirait avec un état d esprit négatif. Physiologiquement cela se traduit par l' accumulation de phosphagenes, dont la vitamine B10 , dans les tissus , qui sont dans certains cas très inflammables . La combustion serait alors déclanchée par des orages magnétiques, ou d autres phénomènes électriques. L'inspecteur de police à la retraite John Heymer est l'un des enquêteurs le plus sérieux sur les phénomènes de combustion vive. Il est arrivé a la conclusion que la chaleur intense provoquant la combustion spontanée provient d'une flamme alimentée par du gaz et surgissant de l'intérieur du corps. C'est, selon lui, l'unique explication plausible qui rende compte des températures élevées atteintes dans certaines zones du corps. Certains des indices qui l'ont amené à cette conclusion lui ont été apportés par une affaire survenue le 19 septembre 1967. Ce jour la, un pompier atteignit le lieu de l'accident a temps pour voir une flamme bleue qui sortait encore d'une blessure dans l'abdomen de la victime. On peut supposer que l'homme était bien vivant lorsqu'il a commencé a brûler car il avait mordu fortement le montant de bois de la cage d'escalier ou il était tombé. Bien que cette théorie soit plausible, on ignore encore quelles sont les causes de ce phénomène. D'après Maryse Locke, le corps humain, d'une manière naturelle et quotidiennement, secrète et expulse du gaz par tous les pores et orifices. Chez certaines personnes, les pores se bouchent, d'où une accumulation de gaz qui se fait à l'intérieur du corps. Il suffit d'une simple étincelle et ce gaz s'enflamme. Cette étincelle elle-même a lieu au niveau interne, provoquée par les pulsations cardiaques et frictions de particules qui mettent "le feu aux poudres". En général, la partie inférieure aux genoux n'est pas touchée par la combustion, les mollets et les pieds ne contenant pas de gaz pour alimenter la combustion. Dès que la combustion ne trouve plus de gaz à sa disposition, le processus s'arrête.
LA COMTESSE DE CENDRES
Le premier cas recensé de combustion humaine spontanée eut lieu en Italie dans les environs de Verone ; au soir du 4 avril 1731 la comtesse Cornelia Bandi 62 ans dîne tranquillement en compagnie du chanoine Bianchini puis part se coucher. Le lendemain matin les domestiques qui pénètrent dans sa chambre sont saisis de stupeur : "le plancher de la chambre précise la gazette locale, était parsemé de grosses taches d'apparence humide et gluante tandis qu'un liquide gras, jaunâtre, écoeurant, coulait le long de la fenêtre emplissant la pièce d'une odeur répugnante".
 La camériste remarque qu'une fine couche de suie recouvre le meubles, quant à la comtesse Band elle gisait près de son lit où plutôt ce qui restait d'elle : un petit tas de cendre, ses deux jambes et un morceau de sa boîte crânienne, réduit par la force de la combustion. Les autorités et le médecin légiste sont perplexes, le magistrat se contentera de noter dans son rapport "un feu mystérieux semble s'être allumé spontanément dans la poitrine de la comtesse" et l'on se résoudra à classer le dossier pour toujours.
LA DEMOISELLE DE CAEN
A Caen ( France ), le 3 juin 1782, une vieille demoiselle disparaît en fumée. Mérille, le chirurgien chargé d'examiner l'affaire, écrit : « Le sommet de la tête gisait sur un des chenets, à quarante-cinq centimètres du feu. Le reste du corps gisait de travers, en face de la cheminée, et n'était plus qu'une masse de cendres. Même les os les plus solides avaient perdu leurs formes et leur consistance. On retrouva le pied droit entier, mais roussi. Bien que ce fut une journée froide, il n'y avait dans le foyer que deux ou trois morceaux de bois brûlés. » Honnêtement, il ajoute que, dans la journée qui a précédé la disparition de Mlle Thaus, des témoins ont vu celle-ci absorber plusieurs litres de vin et un litre de cognac. Un tel exemple a incité un médecin légiste américain, le docteur Dixon Mann, à émettre l'hypothèse selon laquelle ces cas de combus tion humaine spontanée s'expliquaient par l'état d'imbibation alcoolique particulièrement prononcé des victimes. Une étincelle suffirait alors à les enflammer. Malheureusement, et le docteur Mann le reconnaîtra lui-même, de nombreux autres cas de combustion spontanée concernent des personnes qui ne buvaient que de l'eau. Pourtant, le rapport du chirurgien Mérille est formel : Pas un meuble de l'appartement n'était endommagé. On retrouva la chaise sur laquelle elle était assise, intacte, à une cinquantaine de centimètres. Le corps s'était consumé en moins de sept heures, bien que rien d'autre que les vêtements n'ait été calciné.
LE CAS D'URUFFE
A Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l'instituteur du village. Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l'appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d'entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d'épouvante. Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d'entrée, mais les jambes et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l'abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre résultat. Seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d'incendie.

Les murs et le sol sont maculés de suie, mais rien d'autre n'a brûlé dans l'appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteints. Une boîte d'allumettes est intacte sur le rebord de la fenêtre. L'électricité fonctionne correctement. Crime, suicide? Ces thèses sont écartées à défaut d'élément matériel pouvant les étayer. Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d'une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d'une bombe aérosol ou d'un gaz (mais l'embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte de l'appartement était fermée de l'intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L'expert doit admettre qu'il s'agit bien là d'un cas de combustion spontanée. En conséquence, le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire.
Certains cas se sont produit en public. En 1938 une jeune fille prit feu et mourut dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre et en 1980 une autre jeune anglaise brûla dans une discothèque à Darlington. Il y a même des personnes qui survivent à de telles expériences. Comme Jack Angel qui s'endormi en novembre 1974 et se réveilla 4 jours plus tard avec sa main droite brûlé et noirâtre. Il avait aussi des traces de brûlures sur la poitrine, les jambes et le dos mais curieusement il ne ressentait aucune douleur. Il s écroula devant sa caravane et fut transféré à l'hôpital ou on du lui amputer la main. Les médecins déclarèrent qu'il avait comme brûlé de l'intérieur.
LE CAS MARY REESER
La propriétaire apporta un télégramme à la porte de l'appartement de Mrs. Reeser à Saint Petersburg en Floride. Elle cogna trois fois et attendit. Pas de réponse, elle cogna de nouveau. Toujours sans réponse, elle essaya d'ouvrir la porte. La poignée de la serrure était chaude, ce qui lui rappela la légère odeur de fumée qu'elle avait remarquée un peu plus tôt. Mais l'odeur avait disparu, et elle n'avait donc pas appelé les pompiers. Après avoir encore cogné plusieurs fois, elle appela la police, qui arriva et enfonça la porte. Une vision incroyable les attendait dans l'appartement de Mrs Reeser. Au milieu du salon, un gros fauteuil rembourré avait brûlé jusqu'à ses ressorts métalliques, il y avait un peu de suie au plafond et le tapis était brûlé autour du fauteuil ; à part cela, le feu avait été sans importance. Mais pas de Mrs. Reeser dans l'appartement. En avançant jusqu'au fauteuil, la police découvrit ce qui en restait. Sa tète était là, complètement carbonisée et réduite à la dimension d'une balle de tennis. Elle trouva aussi un fragment de sa colonne vertébrale et un petit morceau d'un pied. C'était tout, sauf quelques cendres grises autour du fauteuil. Le coroner fut stupéfait par cette découverte étrange.

On fit appel au docteur Wilton Krogman, spécialiste très connu de la mort par le feu, à l'Ecole de médecine de l'Etat de Pennsylvanie, qui était en vacances dans les environs. " C'est la chose la plus stupéfiante que j'ai jamais vue " dit-il. " Je ne peux pas imaginer une crémation aussi complète sans plus de dommages à l'appartement lui-même. Je n'ai jamais vu non plus de crâne humain ainsi réduit par une chaleur intense." Le contraire a toujours été vrai : les crânes ont soit anormalement grossi soit virtuellement explosé en cent morceaux. La police pensa au suicide, l'accident et le crime, mais sans trouver aucun motif. Il n'existait pas de moyen connu par lequel Mrs. Reeser aurait pu être tuée de la sorte. Il faut une chaleur de prés de 2500 degrés et environ trois heures pour consumer un corps humain à ce point.
Dans l'affaire de Mary Reeser, des experts en pyromanie, des pathologistes et même des agents du FBI furent appelés à la rescousse pour mener l'enquête. Mais aucun d'eux ne pu expliquer pourquoi le corps fut entièrement désintégré ainsi que les os. Seuls ont subsisté un crâne brûlé, quelques vertèbres, et un pied qui portait encore une pantoufle. La pièce était complètement intacte et le fauteuil fondu. La mort accidentelle fut déclarée cause de l'accident. Pourtant les faits ne concordent pas avec cette affirmation. En effet, pour réduire des os en cendres, il faut une température d'au moins 1650° C, ce qu'un simple incendie de fauteuil ou de vêtement est incapable de produire. D'autre part, une telle température aurait entraîné la combustion de toute la maison. La quantité de suie dégagée montre que le feu qui a consumé Mrs Reeser l'a fait lentement.
LE CAS JACK STACEY
A Londres ( Angleterre), le pompier Jack Stacey fut appelé pour un incendie dans une maison abandonnée. Quand il arriva sur les lieux, il vit que le bâtiment lui-même ne présentait aucun signe de dégâts causés par le feu, mais lorsqu'il pénétra à l'intérieur de la maison, Stacey trouva un corps en train de brûler, celui d'un sans domicile fixe connu sous le nom de Bailey. A l'agonie, Bailey avait mordu à pleines dents la rampe de l'escalier, ce qui indique qu'il était vivant lors du déclenchement de la combustion. Les pompiers durent écarter ses mâchoires à l'aide d'une barre de fer !
 "Il avait une fente d'environ 10 cm au milieu de l'abdomen", se rappelle Stacey. « Des flammes en sortaient avec la force d'un chalumeau, » Pour tenter, selon ses propres termes, d'éteindre l'incendie " à la source ", Stacey plaqua directement la lance d'incendie sur le ventre du pauvre hère. Pour le pompier, il ne faisait aucun doute que les flammes s'étaient déclarées à l'intérieur même du corps. L'origine de "l'incendie" n'a jamais été précisée. Il n'y avait, à proximité, pas de branchement de gaz ou d'électricité, ni même d'allumettes. Si la victime avait laissé tomber une cigarette incandescente sur son ventre, des expériences menées par la suite démontrèrent que ça n'aurait pas suffi à produire un feu d'une telle puissance.
LE CAS PATRICK ROONEY
Le soir de Noël 1885, Patrick Rooney, sa femme et leur domestique John Larson, burent du whisky dans la cuisine. Larson alla ensuite se coucher et se réveilla le matin de Noël avec la migraine. En bas, dans la cuisine, il trouva tout recouvert d'une pellicule huileuse, et sur le sol, Patrick Rooney, mort. Lamon prit son cheval et galopa prévenir le fils de Rooney, John, qui habitait prés de là.
 Revenus à la ferme, les deux hommes remarquèrent un trou carbonisé prés de la table de cuisine. En regardant dans l'excavation, ils trouvèrent sur la terre, en dessous du plancher de la cuisine, un crâne calciné, quelques os brûlés et un petit tas de cendres. Le coroner jugea que Patrick était mort par asphyxie provoquée par la fumée du corps de sa femme qui brûlait. Le jury ne rendit aucun verdict. Mrs. Rooney avait disparu dans un feu d'une chaleur fantastique qui ne s'était pas étendu au-delà de ses alentours immédiats. Cela dépassait la compréhension de ce jury de fermiers du Middle West du XIXème siècle
Caractéristiques et hypothèses A – CARACTERISTIQUES :
Les combustions spontanées présentent des constantes: la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s'étend pas (des victimes ont été carbonisées dans leurs vêtements presque intacts) et aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même... les cercueils. Deuxièmement il s'agit dans la plupart des cas de personnes âgées, seules, plus ou moins invalides, ou dans une détresse psychique ou physique importante. B - DES TENTATIVES D'EXPLICATION : ALCOOLISME OU MAGNETISME ?
Bien des hypothèses ont été avancées mais sans qu' aucune soit réellement satisfaisante. Au XIXème siècle, une théorie veut que seuls des ivrognes imbibés d'alcool soient touchés, et une autre met en cause les feux de cheminée. Si le médecin légiste Dixon-Man explique les cas de combustion par le fait que les victimes seraient des alcooliques notoires tellement imbibées qu'elles seraient prêtes à s'enflammer à la moindre allumette. On ne peut retenir cette hypothèse car bon nombre de personnes n'avaient jamais bu de leur vie. En revanche, l'hypothèse magnétique paraît être une des plus sérieuses avancées :les observateurs ont remarqué que les cas de combustions humaines spontanées augmentent quand la courbe géomagnétique de la terre est à son apogée, cette courbe se modifie en fonction de l'activité solaire.
LES BOULES DE FEU
Dans les cas étudiés il apparaîtrait que les combustions proviendraient de l'interaction complexe entre l'état physique d'un individu et certaines conditions astronomiques particulières. Une explication retenue par plusieurs physiciens pour qui l'apparition de boules de feu coïncide avec les combustions humaines observées; ainsi dans le cas de Miss Reeser, retrouvée à l'état de cendres sur son tapis, une mystérieuse boule de feu tournoyait près d'elle. Celle-ci pourrait donc dégager une énergie colossale (produisant des ondes radio semblables à celle d'un four à micro ondes) cela expliquerait mieux pourquoi on retrouve des gens réduits à l'état de cendres dans leurs vêtements intacts. Voilà peut-être une des clés du phénomène mais il ne faut pas omettre le profil des victimes, si particulier et qui ne semble pas être laissé au hasard. Celles-ci sont souvent seules, âgées, sédentaires, en proie à la maladie. Quant aux hypothèses les plus irrationnelles, Jacques Bergier, spécialiste du paranormal, avançaient que les victimes de combustion subiraient ce que les alchimistes désignaient sous le nom de "feu secret", une sorte de feu surnaturel à mi-chemin entre l'énergie chimique et l'énergie nucléaire.
AUTRES PISTES
Si dans certaines tentatives d'explication on parle de paramètres magnétiques encore mal connus certains se sont intéressés au phénomène d'hyperthermie du corps humain, fréquemment évoqué dans la vie des saints. On trouve ainsi de nombreux témoignages d'élévations extraordinaires de température qui seraient dues pour les scientifiques, à un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Lors de transports extatiques les mystiques se sentent bouillir et ont du mal à supporter leurs vêtements, ainsi Saint Stanislas déambulait en plein hiver à moitié nu, en s'écriant "je brûle". Même allusion à la "grande flamme brûlante de l'amour divin" chez Saint Philippe de Néri : pendant qu'il disait la messe, des témoins rapportent avoir observé des étincelles entourant son visage et le saint prétendait souffrir d'une fièvre dévorante. Autre épisode marquant de sa vie spirituelle : la venue en 1544 du Saint Esprit sous la forme d'un globe de feu, une apparition provoquant chez lui une telle chaleur qu'il dut se jeter sur le sol glacial pour essayer de se rafraîchir. L'histoire d'une des carmélites du couvent de Fasano est identique : elle observe l'apparition d'un étrange halo de feu qui descend sur elle et brûlera sa chemise, provoquant son évanouissement. L'absorption d'eau provoquait dans le corps de la sainte napolitaine Maria Villani un bruit de sifflement pareille à celui d'un liquide tombant sur une plaque de fer chauffée au rouge. Au moment de l'autopsie de son corps, une fumée âcre s'est dégagée d'elle et le chirurgien, quand il mit le coeur dans sa main, se brûla et dut s'y reprendre à deux fois. On notera que dans bon nombre de faits rapportés, les victimes sont des personnes qui étaient sur le point de se suicider, ou qui étaient dans un état dépressif fort. Au regard du paragraphe ci dessus, on est en droit de se demander, si dans certaines circonstances extrêmes (qui peuvent être accompagnés d'autres phénomènes physiques coïncidants décrits ci dessus), le psychisme n'aurait pas un pouvoir de forte modification de son propre corps, à un point tel que dans la volonté d'en finir avec une vie de souffrances, on parvienne à ce qu'on pourrait nommer un suicide psychique. Comme nous l'avions vu dans cet article , les possibilités du cerveau humain restent largement insoupçonnées et les petites traductions bénignes (mais pourtant déjà impressionnantes) de la psychosomatique (dermatose, paralysie, etc...) sont peut être un simple aperçu du lien étroit entre psychisme et physique.
CONCLUSION
Le mystère des combustions humaines spontanées reste entier et n'a pas fini de passionner les enquêteurs spécialistes du paranormal, comme les scientifiques. Car si ces phénomènes ne sont pas monnaie très courante, ils sont par contre indiscutables. Débarrassés des cas douteux, où l'origine accidentelle par une combustion extérieure est totalement écartée, on se retrouve dans un des phénomènes les plus résistants à l'interprétation scientifique d'aujourd'hui . Ces événements se produisent peut être à la croisée de certaines circonstances réunies par le fruit du hasard, à moins que l'une n'entraîne l'autre dans une suite logique qui nous échappe aujourd'hui. L'hypothèse électromagnétique est peut-être à creuser notamment dans le domaine des micro-ondes. Dans d'autres études sur d'autres sujets parcourues jusqu'à présent (notamment sur les effets de supposés ovni sur la végétation crop circles ou traces au sol cf ici , on est en droit de se poser la question de l'existence de micro ondes à l'état naturel, chose qui nous paraît aujourd'hui uniquement produit par l'homme. L'avenir de la recherche scientifique nous éclaircira sans doute bientôt.
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Les visages de Belmez

Introduction :
Dans le village de Bélmez, en Espagne, un étrange phénomène s'est produit le 23 août 1971:Dans une maison bien ordinaire, où habitait la famille de Juan et Maria Pereira,un visage humain s'est dessiné de lui-même sur le plancher de la cuisine...

Les apparitions de visages se multiplient
Quelques jours plus tard, les habitants de la maison détruisirent le plancher pour recouler un nouveau ciment, mais sans succès, puisque le 8 septembre de la même année, un autre visage apparut au même endroit. Cette fois, il fut découpé et mis sous verre. Des fouilles ont été effectuées et des ossements furent trouvés sous la maison. Deux des corps, datant du XIIIème siècle, n'avaient pas de tête. Les corps ont ensuite été inhumés dans un cimetière catholique, et le ciment fut coulé de nouveau. Mais ceux qui croyaient "apaiser les esprits" par cette inhumation se sont trompés: les apparitions de dessins n'étaient pas finies. Cette fois, des visages, parfois accompagnés de troncs ou de mains, sont apparus à plusieurs endroits de la cuisine, et même dans d'autres pièces de la maison.Ce phénomène s'est poursuivi durant l'année suivante.Intrigués par ce phénomène hors de l'ordinaire, une foule de visiteurs affluaient à la petite maison située au 5, Rodriguez Acosta. Certains visiteurs ont affirmé que des visages se sont formés devant leurs yeux. Les dessins étaient effectivement changeants. Il arrivait que certains visages se dessinent et disparaissent au cours de la même journée. D'autres restaient plus longtemps. On a remarqué qu'ils changeaient parfois d'expression. Lorsqu'on a essayé de les effacer avec du détergent, les visages restaient, mais l'expression des yeux changeait pour devenir plus triste... Lorsqu'un visage était découpé pour être analysé ailleurs, le même visage réapparaissait dans la maison et s'effaçait lorsque le premier revenait sur les lieux.

Expertises
Les autorités ont tout de suite cru au canular, surtout que le fils des Pereira était un artiste. Mais les enquêtes qui suivirent ne purent en rien prouver une quelconque supercherie.Plusieurs experts sont venus sur les lieux pour pousser l'enquête. Parmi eux, mentionnons le Professeur German de Argumosa et le Professeur Hans Bender.La cuisine fut scellée pendant trois mois, et au bout de ces trois mois, les visages avaient changés, et s'étaient déplacés, sans que les sceaux ne furent brisés.Tous les tests possibles ont été effectués sur les visages. Des spécialistes de plusieurs universités européennes ont tenté de trouver des matières chimiques (peinture, teinture, nitrates, chlorides, sel d'argent, etc.), mais sans résultat. Il y eut aussi des tests de radioacitivité, de rayons-x, de détection de matières organiques qui furent effectués. On a pris des photographies à l'ultra-violet et à l'infra-rouge. Aucun de ces tests ne put prouver une quelconque supercherie.Il fut observé aussi que le sol de la maison contenait un taux d'humidité très élevé, supérieur à 80% dans des conditions climatiques normales. Cette humidité provenait d'un ruisseau souterrain qui passait juste sous la maison.

Des voix
Les enquêteurs ont finalement pensé à installer des micros dans les pièces et contre toute attente, ces appareils ont détecté des sons inaudible pour l'oreille humaine: des voix d'hommes, de femmes ou d'enfants, des gémissements douloureux, des pleurs. Parmi les nombreuses phrases qui furent reconnues, notons celles-ci: - Angela (une ancêtre de Maria Pereira s'appelait Angela) - Elle part avec tous les hommes - L'enfer commence ici - Je continue, enterré - Maria, je veux partir - Ils sont tous là. - Ils sont tous morts.
 
- Le tuer - Mamaaaaaaaaaaaan! - On souffre
Les voix prenaient même part aux conversations qui avaient lieu dans la pièce, même si elles n'étaient pas entendues sur le coup. Par exemple, lorsque l'enquêteur Pedro Fernández a interviewé Isabel, la nièce du couple Pereira, Isabel a affirmé qu'elle croyait que les visages apparaissaient parce que les âmes sans repos des morts cherchaient quelque chose de spécial. Sur l'enregistrement, on entend une voix répondre à cela: "Justice".Sur un autre enregistrement, l'enquêteur Pedro Amoros suggère à Maria Pereira de s'adresser tout haut aux forces responsables des apparitions de visages dans sa maison. Maria s'exécute et demande: "Pourquoi avez-vous choisi ma maison?", et sur l'enregistrement, on peut entendre la réponse: "C'est un abus".Les enquêteurs se sont demandé si leur propre subconscient pouvait être à l'origine des voix qui étaient entendues sur les enregistrements. Ils ont tenté une expérience: chacun devait répéter mentalement une phrase dépourvue de sens, soit: "Je veux aller sur Vénus". Le résultat fut des plus surprenants. Les voix enregistrées ont dit: "Nous devons aller sur Vénus". Les détracteurs ont affirmé que toutes ces voix venaient de l'extérieur de la maison

Autres événements paranormaux
La maison a été habitée par la même famille pendant plusieurs générations. C'est ainsi qu'en l'an 1858, alors que les grands-parents maternels de Juan Pereira habitaient l'endroit avec leur fille de 9 ans, des cris et des pleurs furent entendus. Ils provenaient du grenier. Aucune explication logique ne fut trouvée pour expliquer ces bruits.Dans la maison voisine, située au 3, rue Rodriguez Acosta, des voix, des bruits et des murmures ont été entendus au fil des années. On a aussi noté des événements poltergheist comme des cadres tombés ou des meubles qui changeaient de place. Il y eut une époque où ces déplacements de meubles causaient de sérieux problèmes aux occupants car les objets déplacés venaient bloquer la porte qui donnait accès sur la rue.Finalement, le Professeur Hans Bender a mentionné que lorsqu'il était dans la maison des Pereira pour enquêter, il lui est arrivé de sentir que quelqu'un le touchait à la nuque. 
L'hypothèse du cimetière
Ce n'est pas pour rien que des ossements avaient été retrouvés sous la maison: en effet, le terrain sur lequel la maison des Pereira et la demeure voisine (celle où ont lieu les autres manifestations de type poltergheist) étaient construites, a été un lieu de sépulture pendant des siècles. On sait qu'il a abrité un cimetière romain, plus tard un cimetière musulman, et enfin un cimetière chrétien. Ce dernier était beaucoup plus grand que le terrain des deux maisons, et il existe toujours. Des rénovations majeures dans le cimetière et dans l'église adjacente, qui avaient même dû inclure l'exhumation et la relocalisation de certaines tombes, ont étrangement coïncidé avec l'apparition des touts premiers visages.

L'hypothèse de la télékinésie
L'hypothèse retenue par la plupart des chercheurs est celle de la télékinésie.La télékinésie, ou psychokinésie, est la faculté de déplacer ou influencer des objets à distance, par la pensée. Elle peut se produire de façon inconsciente.Dans le cas des visages de Bélmez, les enquêteurs notent que trois éléments combinés permettent probablement le phénomène: un haut taux d'humidité, le plancher de ciment et un humain capable de télékinésie. On suppose que la personne qui influence l'apparition des visages est Maria Pereira, qui habitait la maison. Certains disent même que les visages changeaient selon l'humeur de la femme.Cette hypothèse a perdu de sa crédibilité depuis la mort de Maria Pereira puisque malgré l'absence de celle-ci, les visages ont continué à évoluer.

Aujourd'hui...
Il parait que certains dessins sont encore visibles aujourd'hui, et la maison est toujours visitée par des curieux. Maria Pereira est morte en février 2004, et ne s'est pas vraiment fait d'argent avec cette histoire. La seule chose qu'elle a obtenue, c'est une nouvelle cuisine qui lui a été construite adjacente à la maison.
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La Trilogie qui fait péter les plombs ??!!

Véritables faits dû à la sortie de Scream, Scream 2 et/ou Scream 3.
USA - 21 juin 1999 Le lundi 21 juin à Los Angeles, débutait le procès de 2 adolescents accusés de meurtre. Mario Salvador Padilla (17ans) avait poignardé sa mère en décembre 97, avec l'aide de son ami Samuel Jeremias Ramirez (16ans). Ils s'étaient déguisés avec le costume du tueur dans SCREAM.. Les avocats des deux garçons ont souhaité plaider "non-coupable", accusant les films SCREAM et SCREAM2 d'avoir eu une influence néfaste sur leur clients. (En effet, en décembre 97, SCREAM2 sortait sur les écrans américains). Mais le juge de la cour supérieure, John J. Cheroske, a annoncé qu'il ne souhaiterait pas entendre parler ,durant le jugement, de liens possibles entre les films SCREAM et le meurtre survenu. John J. Cheroske a déclarait qu'il ne souhaitait pas que ce procès devienne "le PROCES SCREAM".. Exceptionnellement, aucun journaliste ne pourra assister au jugement, qui s'avère comme l'un des plus complexe, même si la culpabilité des 2 adolescents ne fait aucun doute: la mère Gina Costello Padilla aurait tenté d'appeller la police après s'être fait poignardée. Ses derniers mots ont confirmé que son fils était l'assassin.. Samuel Ramirez sera surement emprisonné à vie. Le fils de Gina Padilla, Mario, a de fortes chances d'être gazé... Cette affaire va confirmer pour certains américains la dangereuse influence de SCREAM sur la jeunesse..
 (Suite...) O2 juillet 1999 Les deux ados qui déclaraient que SCREAM les avait incité à commettre un terrible meurtre, ont été condamnés le jeudi 1er juillet 1999. Les deux garçons, Mario Padilla (17ans), et Samuel Ramirez (15ans), ont été jugés séparément pour le meurtre de Gina Padilla, la mère de Mario. Elle a été poignardée 49 fois avec un couteau et un tournevis. Les deux jeunes meurtriers clamaient être influencés par la trilogie SCREAM. Ils auraient visionné plusieurs fois SCREAM et SCREAM2, car ces films constituaient "de très bonnes sources pour apprendre à tuer quelqu'un". Cette cause a été mise à l'écart par le juge John J. Cheroske, et la sentence n'a pas encore été determinée, à cause de la minorité des coupables. Bien qu'ils soient jugés comme des adultes, les avocats tentent d'éviter la peine de mort. Ramirez, qui avait 14ans au moment des faits pourrait se voir condamné à 25 ans de prison, sans remise. (Il n'en sortira qu'à 40ans). Mario, risque quant à lui, la prison à vie...

USA - 13 Décembre 1997 POIGNARDEES AU CINEMA... CHELTENHAM TOWNSHIP, Pennsylvania Deux adolescentes ont été hospitalisées après s'être fait poignardées dans un cinéma de la banlieue de Philadelphie, au cours de la séance de SCREAM2. Lakisha Jones (16ans) est dans un état critique. Elle a été blessée dans la poitrine, dans le dos et aux bras. Une fille de 14 ans a eu les cotes perforées... L'officier David Sparango affirme que les deux filles ont été prises dans une rixe au premier rang de la salle. Aucune arrestaion n'a eu lieu. Le cinéma a désormais fait venir des policiers dans la salle, à chaque séance de SCREAM2... Depuis la sortie de ce film (12 décembre 1997), on recence de nombreux faits similaires dans les salles de cinéma, et ce dans tout le pays (New-York, Boston, Los Angeles, Denver...)
USA - 5 mai 1999 "SCREAM ANEANTIT LA JEUNESSE AMERICAINE"... Le mercredi 5 mai 1999, le sénateur Mulls a donné une grande conférence de presse à Washington, au sujet de la violence dans les médias, et de son impact sur les jeunes. Cette conférence est sensée éclairer les causes du massacre de Littleton (Colorado), durant lequel 2 adolescents de 13 ans ont fusillé leurs camarades de classe avant de se donner la mort... Durant cette conférence, le sénateur a projeté un montage vidéo comprenant divers extraits de films, dont certains issus de SCREAM. Il a beaucoup été question du film de Wes Craven. La scène d'ouverture a été projetée, puis fortement critiquée tout comme l'ensemble du film. Le sénateur accuse la trilogie d'"anéantir la jeunesse Américaine", et a notament rappelé le fait divers survenu en décembre 1998 (voir plus bas).-Un adolescent avait en effet tenté de reproduire les meurtres du film....- Mais Mulls et ses partisans ne se sont pas arrêtés là. Un des ses conseillers a pris la parole pour faire le point sur SCREAM: En effet, SCREAM est produit par Dimension Films. Ce studio est en fait un département de MIRAMAX, spécialisé dans les films d'horreur. Or Miramax est la filière "indépendante" de WALT DISNEY PICTURES. Autrement dit SCREAM est un film WALT DISNEY! Car il est, à la base, entièrement financé avec l'argent de Disney... Evidemment une telle nouvelle a ébranlé l'opinion publique qui voit en WALT DISNEY, un dernier modèle de bonne conduite pour la jeunesse... Les républicains ont dores et déjà annoncé que des propositions de lois ,visant à limiter ou même interdire ce genre d'excès au cinéma et à la télévision, allaient voir le jour...

USA - 21 Décembre 1998 CHIPPEWA FALLS, Wiscousin Un adolescent pas très futé a reproduit le même scénario que celui du film de Wes Craven, Scream 2, en poignardant les parents de son ex-petite amie. Pour accomplir son forfait, le jeune avait revêtu le costume du tueur, une cape noire et un masque blanc.Thaddeus Swim, 16 ans, a déclaré qu`il avait été influencé par le cinéma et que `sa réalité et la fiction ont commencé à s`emmêler`. L`agression s`est déroulée le 27 juillet dernier (soit 19 jours après la sortie en salles de Scream 2). Mme Neitge, la première victime, a été grièvement blessée au cou. Quant à son mari, un policier, il a été plus légèrement blessé. Le jugement, rendu lundi 21 décembre, a condamné l`adolescent à 45 ans de prison. Il ne pourra pas bénéficier de la liberté conditionnelle que fin 2009, soit après avoir au moins purgé un quart de sa peine. De quoi lui remettre les idées en place.
USA - Samedi 8 Aout 1998, Autopendaison Birmingham, Alabama Un enfant de 10 ans a été retrouvé ,par ses parents, pendu a un arbre,avec une corde en nilon. Il essayait de reproduire la scène d'ouverture de Scream. Emmené d'urgence à l'hopital de Birminghamn ,"Joshua Young" s'en sortira sain et sauf. La mère d'un des amis de Joshua déclara que,comme son fils,l'enfant savait se servir du systeme "Pay per View" (achats de films à la télé),et que SCREAM était un des films diffusés... "Les enfants ne devraient pas etre exposés à de tels programmes", affirme Tyrone McKInney, le père de la victime; "Neuf fois sur Dix, ils tentent de refaire ce qu'ils ont vu..."
JAPON - TOKYO JUIN 1998. Avant Première sanglante Pour la promotion du film SCREAM 2, de nombreuses avant-premieres ont ete organisées à travers le monde, prenant pour modele la projection du film "Stab" : les spectateurs recevaient le masque et les couteaux phosphorescents du tueur avant d'entrer dans la salle. Le meme genre d'avant première "SCream 2" a été organisé au Japon,à tokyo, le mois de mai 1998. Durant la projection du film, 3 personnes ont été grièvement bléssées à l'arme blanche par des spectateurs déguisés.Les victimes ont été hospitalisées,et certaines sont dans un état critique... Rappelons que dans la scène d'ouverture de SCREAM 2, deux spectateurs se faisaient assassinnés par un tueur déguisé parmi la foule,au milieu de la salle ...Une projection identique a eu lieu le 27 juin à Paris, au Grand Rex...sans incidents...

USA - 11 AOUT 1998, OMAHA Adolescents Pilleurs La police d'Omaha recherche 2 adolescents qui auraient dévalisé plusieurs commerçants de la ville.Ils s'étaient déguisés avec le costume de SCREAM,et auraient dérobé une somme importante,que la police refuse d'indiquer...
USA - 31 octobre 1997,Massassuchets Halloween désastreux 3 adolescents d'une bourgade du Massassuchets ont profité de l'absence de leur parents pour terroriser leurs voisins: un couple de personnes agées,dans la nuit d'Halloween (le 31 octobre). Les jeunes délinquants ont passé plusieurs coups de fil anonymes, à l'image du film SCREAM; ils ont ensuite revêtu le costume du tueur, pour effrayer leurs victimes, avant de mettre le feu à leur maison... L'une des deux personnes agées a du etre hospitalisée pour brulures et intoxication... Les 3 adolescents ont été jugés par la cour pour mineurs et contraints a des travaux d'interêts généraux, en attendant leur procès...
JAPON - JUILLET 1997. Serial Killer dans les Campus La sortie du film SCREAM a été compromise durant l'été dernier, pour cause de meurtres en séries ravageant le pays. Un serial killer copiant les performances du tueur du film SCREAM a semé la panique durant tout l'été dans différents campus universitaire du pays.Le coupable aurait vu SCREAM aux USA, et se serait "amusé" à reproduire les actes du tueur pendant la sortie du film... Scream a été reporté à la fin de l'année..et le tueur ne semble pas avoir été retrouvé..
FRANCE - AVRIL 2000 un jeune homme de 16 ans, qui avait vu le film, a agressé ses parents à coups de couteau, en Ile-de-France. Le même mois, un jeune de 19 ans armé d’un couteau et portant un déguisement du tueur du film a été interpellé devant une gare de la région parisienne.

FRANCE - Le 3 juin 2002 Un jeune homme de 17 ans a mortellement blessé de plusieurs coups de couteau l’une de ses camarades de 15 ans, le 3 juin au soir, quinze jours après avoir visionné le film d'horreur américain «Scream».Le drame s’est produit, le 2 juin, vers 19h, dans un quartier résidentiel, près de Nantes, dans un bosquet aux abords d’un terrain de football. Un lycéen a tué l’une de ses amies de plusieurs coups de couteau avant de s’enfuir à l’arrivée d’un témoin. L’adolescente mortellement blessée aurait elle-même dénoncé le meurtrier avant de sombrer dans le coma. Elle décèdera dans la soirée à l’hôpital de Nantes. Arrêté chez ses parents quelques minutes après le meurtre, le jeune homme a dit avoir été inspiré par le film «Scream». Les enquêteurs ont même trouvé chez lui un sac contenant un modèle du masque utilisé dans le film et un couteau qui a sans doute servi au crime. Lors de sa garde à vue, le jeune homme, apparemment sans histoire, a reconnu les faits et précisé aux gendarmes qu’il «voulait tuer quelqu’un» sur le même mode que les crimes commis dans le film. Il a également expliqué qu’après avoir vu la trilogie, il avait éprouvé «l’envie de tuer». Il sera condamné à 22 ans de prison.
AUSTRALIE - Septembre 1999 Une Australienne de 10 ans a souffert de nombreux troubles psychologiques accompagnés d'actes de violences notamment envers ses parents.
USA - Juillet 1999 Un jeune Américain assassine sa mère après avoir vu le premier opus de la trilogie.
USA - Juillet 1998 Un adolescent tente d'assassiner les parents de son ex-petite amie, après avoir vu le film en salles
France - A l’été 2000 Cinq jeunes d’une vingtaine d’années ont été arrêtés et mis en examen après avoir été soupçonnés du viol d’une coiffeuse, toujours en Ile-de-France. Ils avaient utilisé des masques de «Scream».
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La malediction du Bouddha souriant

Cela se passait en 1928 à Kobe, au Japon. Un couple anglais d'âge mûr, les Lambert, contemplait la devanture d'un brocateur. "Voila ce que je voudrais", dit Marie Lambert en montrant une statuette : c'était un homme à demi nu assis sur un coussin. Elle avait reconnu l'image souriante de Ho-tei, le dieu japonais de la bonne fortune. "Demandons combien elle coûte", répondit son mari. Ils furent agréablement étonnés de son bas prix, bien qu'elle fût en ivoire. Cela semblait presque trop beau pour être vrai. De retour à bord de leur paquebot, les Lambert examinèrent de près leur acquisition. La statuette avait la teinte jaunie du vieil ivoire et était joliment sculptée. Autant qu'ils puissent voir, sa seule légère inperfection était un petit trou situé sous la base de la statuette, bouché par une cheville d'ivoire. Mais il pouvait se faire que ce trou fût le passage naturel du nerf de la défense d'éléphant avec laquelle avait été fait l'objet. Tout compte fait, les Lambert paraissaient avoir réalisé une de ces bonnes affaires dont rêvent les touristes. Ils espéraient que la présence du "Bouddha souriant" ainsi que l'on nomme parfois Ho-tei, leur apporterait la chance pendant le reste du voyage.
Ho-tei était à l'origine un moine bouddhiste du VIé siècle qui passa son existence à venir en aide aux pauvres, spécialement aux enfants. Les statues de Ho-tei, qui devint par la suite un dieu, le montrent tenant dans la main droite un collier de perles ou un éventail, et dans sa main gauche un sac. Il a parfois un petit enfant sur le dos ou sur l'épaule, car une légende disait qu'il porta jadis un enfant pour lui faire traverser une rivière en crue. On croit que la légende de Saint Christophe, dont l'image est reproduite sur tant de porte-bonheur de voyageurs occidentaux, est une version christianisée de l'histoire de Ho-tei.
Marie Lambert rangea la statuettes dans une des ses valises. Le lendemain, en route pour Manille qui était l'escale suivante, elle commença à souffrir d'un mal de dent. Le médecin du bord lui donna un analgésique, qui ne la soulagea pas. Arrivés à Manille, les époux Lambert furent atteints d'un fièvre qui les faisait souffrir dans toutes les articulations, ce qui retarda la visite de Mrs.Lambert à un dentiste. Pendant le traitement, la fraise glissa et attaqua le nerf de la dent, ce qui augmenta la douleur au lieu de la calmer.

Pendant la partie suivante du voyage, qui amena le navire en Australie, Mr.Lambert fut atteint à son tour d'un affreux mal de dent. Il alla voir le dentiste à Cairns, celui-ci ne trouva rien d'anormal. En fait, la douleur avait cessé pendant qu'il était chez le praticien; elle reprit dès qu'il fut revenu dans sa cabine. Deux jours plus tard, il consulta un autre dentiste, et le même phénomène se produisit. En désespoir de cause, il demanda à un dentiste de Brisbane de lui arracher les dents une à une jusqu'à ce que la douleur disparaisse. Elle disparut dès l'enlèvement d'une première dent, mais reprit quand Lambert revint à bord. Il n'avait pas remarqué que la statuette de Ho-tei était toujours à proximité quand il commençait à souffrir des dents.
A sydney, les bagages furent sortis pour inspection, et les maux de dent cessèrent. Entre Sydney et la Nouvelle-Zélande, les bagages étaient à nouveau dans la cabine; les douleurs des Lambert reprirent. Quand les valises furent descendues dans la cale, elles cessèrent. Lorsqu'ils furent à terre en Nouvelle-Zélande, ils n'eurent pas mal; mais en route vers le Chili, Mr.Lambert eut une seule rage de dent : lorsque les valises furent remontées dans la cabine pour être refaites.
Aux Etats-Unis, la mère de Mr.Lambert trouva Ho-tei si charmant que le couple lui fit cadeau de la petite divinité. Mais quand ses excellentes dents commencèrent à la faire souffrir, cette dame leur rendit le cadeau, en disant que c'était un "mauvais remède" . Malgré cette allusion aux tristes effets de la statuette sur ses propriétaires, les Lambert ne firent pas le rapprochement entre Ho-tei et leurs maux de dent avant la traversée de l'Atlantique pour le retour en Angleterre. Là, une compagne de voyage qui s'intéressait aux ivoires leur emprunta l'objet pour une nuit afin de le montrer à son mari. Le lendemain matin, ces deux personnes dirent aux Lambert qu'elles avaient eu mal aux dents; ces derniers se rendirent alors compte que leurs ennuis s'étaient produits chaque fois que Ho-tei se trouvait dans leur cabine. Mrs.Lambert voulut le jeter tout de suite par-dessus bord, mais son mari craignit que le dieu ne se venge en pourrissant toutes les dents de leurs mâchoires. Ils ramenèrent donc la statuette à Londres avec eux.
Mr.Lambert l'apporta à un Japonais, directeur d'un magasin d'art oriental, qui offrit aussitôt de la lui acheter. Mr.Lambert lui expliqua qu'il ne cherchait pas à obtenir de l'argent, et lui décrivit les maux qu'elle semblait leur avoir causés. Le directeur fit venir un vieil emplyé japonais, avec lequel il examina attentivement la statuette. Voici ce que Mr.Lambert comprit de leur réponse : Ho-tei avait été dans un temple; et parfois on donne ne Orient une "âme" aux statues de telles divinités de temple, en y introduisant de petites médailles; ce qui pouvait expliquer la cheville d'ivoire enfoncée à la bas de la statuette. Le vieux Japonais plaça Ho-tei sur un autel au fond de la boutique et brûla devant lui des bâtonnets d'encens. Puis, avec une expression de crainte, il fit de profondes courbettes à Mr.Lambert quand celui-ci sortit de sa boutique.

Colin Wilson, qui raconte cette histoire dans "Enigmes et Mystères", ajoute que Mr.Lambert a tiré profit de sa pénible aventure en écrivant un livre qui s'est fort bien vendu, et qu'il n'a jamais pu se résoudre à retourner voir la boutique ou il avait abandonné Ho-tei.
Mr.Lambert supposait que cette divinité s'était vengée des incroyants qui l'avaient enlevée de son temple. Mais est-il possible de donner à une substance inerte le pouvoir de faire le mal ? Pour les sceptiques, la malchance en série est causée par ses propres victimes, qui attirent inconsciemment sur elles les catastrophes. Nous connaissons tous des personnes qui semblent attirer le mauvais sort - nous les disons "prédisposées aux accidents". Bien que leur infortune paraisse imméritée, nous avons l'impression qu'il existe une corrélation entre leur malchance et leur personnalité, qu'il peut y avoir dans leur comportement quelque chose - une certaine attente de voir arriver le pire - qui déclenche l'accident.
L'attidute subconsciente du sujet pourrait en être la cause; elle affecterait l'attention que ce dernier porte aux choses quotidiennes, ce qui lui occasionnerait des mésaventures plus fréquentes qu'à d'autres. Même avec nos connaissances limitées des pouvoirs de l'esprit, nous ne pouvons écerter cette possibilité. Cependant, beaucoup de gens - dans les pays civilisés comme chez les peuples primitifs - n'hésitent pas à qualifier de "maudit" celui qui est nettement prédisposé aux accidents.
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Les morgues flottantes

Le Marlborough
Dans " Horizons invisibles", recueil de contes maritimes, Vincent Gaddis cite une histoire horrible de morgue flottante. Dans l'été de 1913, le navire anglais Johnson aperçut un voilier dérivant au large du Chili. En s'approchant, les membres de l'équipage virent que les mâts et les voiles étaient recouverts de moisissure verdâtre. A moitié effacé mais lisible, le nom du voilier, Marlborough, était inscrit sur la coque. Les planches du pont étaient tellement pourries qu'elles s'effondraient sous les pas des hommes montés à bord; ceux-ci trouvèrent un squelette au pied de la barre, six autres sur la passerelle et treize corps dispersés dans le navire.
L'on sut plus tard que le Marlborough avait quitté Littleton, en Nouvelle-Zélande, en janvier 1890, soit 23 ans auparavant, avec un chargement de laine et de mouton congelé. A bord se trouvaient plusieurs passagers, dont une femme. L'on n'avait plus eu de ses nouvelles depuis qu'il avait été aperçu, 23 ans plus tôt, sur la route normale en direction du détroit de Magellan.
Que s'était-il produit ? Ou ce navire était-il resté près d'un quart de siècle ? Aurait-il été prisonnier des glaces comme le schooner Jenny et beaucoup d'autres bateau ?
Le jenny
Le malheureux Jenny fut découvert par le baleinier Hope le 22 septembre 1860 dans l'Antarctique, au sud du détroit de Drake. Une muraille de glace se fendit brusquement, laissant apparaître le Jenny, sa coque déchirée et incrustée de glace, de la neige sur le pont, son gréement en morceaux; ses voiles en loques. Le froid avait parfaitement conservé les corps, qui avaient gardé des attitudes naturelles. Le cadavre du capitaine était assis sur une chaise, une plume à la main, penché en avant. L'examen du journal de bord révéla que le Jenny était emprisonné dans la glace depuis 37 ans ; la dernière mention, signée du commandant, était : "4 mai 1823. Rien à manger depuis 71 jours. Je suis le seul encore vivant."
L'Octavius
De l'autre côté du monde, l'Octavius ne résista pas en 1762 aux glaces de l'océan Arctique. Ce navire avait appareillé d'Angleterre pour la Chine en 1761. L'on suppose qu'à son voyage de retour le commandant avait décidé de chercher l'insaisissable passage du Nord-Ouest, au lieu de faire le tour de l'Amérique du Sud. Mais le bâtiment n'était encore que sur le côté nord de l'Alaska quand il fut pris par les glaces. Treize années plus tard, le baleinier Herald aperçut l'Octavius dérivant entre les icebergs, mais en eau libre. Tout de suite, l'équipage du Herald comprit que c'était un bateau de morts, et c'est avec répugnance qu'il exécuta l'ordre du commandant de mettre la chaloupe à l'eau pour aller à bord de l'Octavius, le capitaine Warren en tête.
Sur le pont recouvert de glace de l'Octavius, il n'y avait aucun signe de vie. Le capitaine Warren arriva au gaillard d'avant et, après avoir déblayé la neige, put ouvrir la porte. Il fut accueilli par une forte puanteur. Pénétrant dans le poste d'équipage, il vit que dans chacune des 28 couchettes gisait un marin mort, parfaitement conservé par l'air glacial. Les hommes étaient chaudement habillés et enveloppés de couvertures, mais le froid de l'Arctique avait été le plus fort.
La cabine du commandant répandait une odeur d'humidité et de moisissure; le visage du commandant était couvert d'une mince couche de moisissure verdâtre, mais le reste du corps était bien conservé. Il était éffaissé sur une table, les mains ouvertes et une plume à côté d'elles. Le capitaine Warren donna le journal de bord à un de ses hommes et passa dans la cabine voisine. Dans la couchette se trouvait le cadavre d'une femme, sous des couvertures. Gaddis écrit : "A la différence du commandant, sa chair et sa physionomie étaient intatctes et semblaient vivantes. Sa tête était appuyée sur le bras, et il semblait qu'elle observait quelque chose au moment de sa mort. En suivant la ligne de son regard, Warren vit le cadavre d'un homme assis en tailleur et penché en avant ; il tenait dans une main un silex et dans l'autre un morceau de métal. Devant lui était un petit tas de copeaux de bois. De toute évidence, il tentait de faire du feu quand la mort l'avais surpris. A côté de l'homme se trouvait une épaisse vareuse de marin ; quand le capitaine le souleva, il découvrit en dessous le corps d'un petit garçon."

Les hommes de Warren furent saisis de panique et voulurent absolument revenir à leur bord. De retour sur le Herald, Warren se mit en devoir de lire le journal de bord, mais s'aperçut qu'en prenant place en hâte dans la chaloupe le marin auquel il avait confié ce document avait laissé tomber à la mer les pages du milieu. Les premières pages qui restaient donnaient des renseignements sur l'équipage, puis mentionnaient les heureux débuts du voyage vers la Chine. Manquaient ensuite les pages concernant les quatorze mois suivants, et la seule restante était la dernière. En date du 11 novembre 1762 était écrit : " Nous sommes pris par les glaces depuis 17 jours ; notre position approximative est 75° Nord, 160° Ouest. Le feu s'est éteint hier et notre maître a essayé de le rallumer, sans succés. Il a passé le silex et le fer au second. Le fils du maître est mort ce matin, et sa femme dit qu'elle ne sent plus le froid terrible. Nous autres ne paraissons pas pouvoir échapper à cette agonie."
Le point le plus surprenant de la découverte de l'Octavius est qu'il a été retrouvé dans les eaux du Groenland, à l'est du passage du Nord-Ouest, alors que ce navire avait été pris dans les glaces à l'ouest de ce passage, au nord de l'Alaska. Il a donc franchi tout seul le passage du Nord-Ouest. Il a dû avancer lentement vers l'est, saison après saison, prisonnier l'hiver, puis dérivant pendant la courte débâcle de l'été, jusqu'à atteindre l'Atlantique. Un sort ironique a voulu que l'Octavius soit le premier navire à franchir ce fameux passage, sans que son commandant et son équipage ne le sachent jamais.
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Quand l'homme se change en bête

Cas N° 1
Nous sommes en 1598. En un coin écarté d'une forêt dans l'ouest de la France, un archer et un groupe d'hommes d'armes tombent sur les corps dénudé d'un garçon. Le cadavre est affreusement mutilé et déchiré. Les membres, encore chauds et palpitants, sont inondés de sang. Lorsqu'ils se rapprochent du corps, les Français aperçoivent ce qui leur semble être deux loups se sauvant entre les arbres. Les hommes les prennent en chasse, et, à leur grande stupeur, ils découvrent que ce qu'il ont pris n'est pas un loup, mais se révèle être un homme, grand, maigre, vêtu de haillons, avec des cheveux et barbe broussailleux, emplis de vermine. Horrifiés, ils constatent que ses mains sont encore tachées de sang frais et que des lambeaux de chair humaine sont collés à ses ongles semblables à des griffes. L'homme, comme on le constatera, est un mendiant vagabond nommé Jacques Roulet ; il va passer en jugement à Angers, en août 1598. Et si la population d'Angers a éprouvé un choc en découvrant Roulet, les débats du procès vont la bouleverser.
Roulet avoue au tribunal : "J'était un loup. - Vos pieds et vos mains deviennent-ils des pattes ? - Oui - Votre tête devient-elle comme celle d'un loup ? - Je n'en sais rien ; je me servais de mes dents. "
Pour rendre son verdict, la cour doit décider si Roulet est un loup-garou, comme il le soutient, ou un Lycanthrope, ce qui est voisin mais différent. Un Loup-garou est une personne vivante qui a le pouvoir de se changer en loup. Un Lycanthrope (du grec lukos, loup, et anthropos, homme) est quelqu'un qui souffre d'une maladie mentale lui faisant croire qu'il est transformé en loup. Dans un cas comme dans l'autre, Roulet risquait d'être exécuté. Considérant que Roulet était un malade mental - et par conséquent un lycanthrope - , il le condamna seulement à deux ans d'internement dans un asile d'aliénés.

Cas N° 2
Autre cas fameux, celui relevé dans le centre de la France, en Auvergne, en 1558. Un chasseur parcourant une forêt rencontra un seigneur du voisinage qui lui demanda de lui rapporter quelque gibier si la chasse avait été bonne. Le chasseur fut attaqué plus tard par un loup féroce, mais il réussit à le faire fuir après lui avoir arraché une patte. Il mit celle-ci en souvenir dans son carnier et rentra chez lui. En cours de route, il s'arrêta au château du seigneur et lui raconta son aventure. Ouvrant son carnier pour y prendre la patte du loup, il fut ébahi de trouver à la place une délicate main de femme. Le seigneur fut encore plus étonné car il reconnaissait l'anneau d'or sur l'un des doigts. Se ruant à l'étage au-dessus, il trouva sa femme en train de panser le moignon sanglant de son poignet. Elle avoua être un Loup-garou et fût brûlée sur le bûcher.

Cas N° 3
L'un des plus fameux loups-garous de l'Histoire était un ermite tout courbé, aux sourcils broussailleux, nommé Gilles Garnier. Le 13 septembre 1573, les autorités de la ville de Dôle autorisèrent une chasse au Loup-garou après que plusieurs enfants de la localité eurent été trouvés tués et en partie dévorés. L'autorisation disait :
"Et puisqu'il a attaqué et blessé dans la région des cavaliers qui ont eu le plus grand mal à le faire fuir, non sans courir de grands risques pour leurs personnes, ledit tribunal, désirant prévenir de plus grands dangers, autorise ceux qui résident dans les lieux en question, nonobstant tous édits concernant la chasse, à se rassembler avec des piques, des hallebardes et des bâtons pour chasser et poursuivre ledit Loup-garou en tout lieux ou ils pourront le trouver ou le capturer, et de le ligoter et le tuer sans encourir de peines ou d'amendes."
Il est clair que les paysans étaient convaincus, avant même d'avoir entamé la chasse, que le coupable était un Loup-garou. Il est extraordinaire que dans tout ces récits il ne soit jamais envisagé que les victimes aient pu avoir affaire à un véritable loup. Deux mois plus tard, un groupe de villageois entendirent les cris d'un enfant et le hurlement d'un loup. Se précipitant sur place - s'attendant à trouver un Loup-garou - ils découvrirent une petite fille sévèrement mise à mal et crurent reconnaître Garnier dans le loup qui s'enfuyait. Quand un garçonnet de 10 ans disparut six jours plus tard, ils assaillirent la cabane de "l'ermite de Saint-Bonnet", comme on appelait Garnier, et ils l'arrêtèrent ainsi que sa femme.
Garnier fit immédiatement deux aveux. L'un concernait un garçon de 12 ans tué dans un verger au mois d'août précèdent. Garnier était sur le point de dévorer l'enfant, quand il avait été interrompu par des hommes. Ceux-ci témoignèrent que Garnier avait alors la forme d'un homme et non d'un loup. Le 6 octobre, dans un vignoble près de Dôle, Garnier avait attaqué une fillette de 10 ans, cette fois déguisé en loup. Il la tua avec ses dents et ses griffes, la déshabilla et la dévora, si heureux de ce repas qu'il rapporta de sa chair à sa femme pour son souper. Ayant avoué, Ganier fut brûlé vif le 18 janvier 1574.

Cas N° 4
Trente ans plus tard, un presque homonyme de Garnier, Jean Grenier, élégant jeune berger de 14 ans, confessa une serie de crimes dans la région de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. A en croire ses aveux, il aurait dévoré plus de 50 enfants. Parfois, dit-il, il attendait dans les bois jusqu'à ce que le soir tombe et qu'il se soit transformé en loup. Puis, il surveillait ses victimes depuis un fourré situé à côté d'un étang très fréquenté. Une fois, il surprit deux filles se baignant nues ; l'une se sauva, mais il dévora l'autre. Quand il était poussé par une faim extrème, dit-il, il se jetait audacieusement au milieu des gens jusqu'à ce qu'il soit chassé.
Grenier passa ses aveux avec un empressement suspect, énumérant ses crimes avec une telle inconscience qu'il provoqua même des rires dans un tribunal plein à craquer lorsqu'il raconta avoir poursuivi une vieille femme et eut la déception de trouver sa chair "dure comme du cuir" . Il se plaignit aussi d'un enfant en ces termes : " Quand je le soulevai de son berceau et me préparai à y mordre pour la première fois, il brailla si fort que ça m'a presque rendu sourd." Il y avait eu des meurtres dans la région et trois fillettes témoignèrent contre lui, aussi sa confession détaillée fut-elle prise en considèration. Mais Grenier accusa d'autres individus d'être aussi des Loups-garous et le juge trouva ses accusations si horribles qu'il le renvoya devant une juridiction plus haute pour que ce cas étrange soit examiné plus à fond.
Les maisons des gens cités par Grenier furent fouillées et bien que l'on n'ait rien trouvé, son père et un voisin furent arrêtés. Grenier père fit impression sur le juge d'instance supérieure en déclarant que son fils était bien connu pour être un idiot, qui se vantait d'avoir couché avec toutes les femmes du village. Néanmoins, Grenier maintint ses aveux avec un telle conviction que son père et le voisin firent l'objet d'un supplément d'enquête. Sous la torture, ils reconnurent avoir rechercher des fillettes "pour s'amuser avec elles, mais pas pour les manger".
Grenier fut condamné au bûcher, mais l'affaire avait fait un tel bruit qu'elle finit par être soumise à la cour d'appel de Bordeaux. Le juge de Lancre a noté cette déposition du jeune homme : " Quand j'avais 10 ou 11 ans, mon voisin Thillaire me présenta, dans les profondeurs de la forêt au "Maître de la forêt", qui me marqua avec son ongle et me donna ainsi qu'à Thillaire un onguent et une peau de loup. Depuis lors, j'ai parcouru le pays sous la forme d'un loup." Grenier soutint qu'il allait chasser les enfants sur l'ordre de ce maître de la forêt, changeant de forme à l'aide de l'onguent et de la peau de loup après avoir caché ses vêtements dans les fourrés.
Comme le mendiant Roulet avant lui, ses aveux spontanés de loup-garou lui valurent d'être traité avec une rare compréhension. Le tribunal fit comparaître deux médecins qui décrétèrent que le garçon souffrait de "la maladie appelée lycanthropie, qui trouble la vue des hommes et leur fait imaginer des choses de ce genre", en ajoutant toutefois que cette affection était le résultat de la possession par un esprit mauvais. Le juge de Lancre fit de l'affaire un résumé intelligent qui pourrait s'appliquer à nombre de cas analogues de prétendus loups-garous à la même époque : " Le tribunal tient compte du jeune âge et de la stupidité de ce garçon, dont la bêtise est celle d'un enfant de 10 ans...Voici un gamin abandonné et chassé par son père, qui a une marâtre d'une grande méchanceté au lieu d'une véritable mère, qui erre dans les champs sans que personne le conseille ou s'intéresse à lui, mendiant son pain, n'ayant jamais eu de formation religieuse, dont la nature réelle a été corrompue par des impulsions mauvaises, le besoin et le desespoir, et dont le Diable a fait sa proie."
La vie du garçon fut épargnée et il fut envoyé dans un monastère ou le juge se rendit plusieurs années après. IL y découvrit que l'esprit de Grenier était complétement vide, incapable de saisir les choses les plus simples et pourtant le jeune homme continuait à soutenir qu'il était un Loup-garou et qu'il mangerait davantage d'enfants s'il le pouvait. Il voulait aussi " ressembler à un loup". Grenier mourut en "bon chrétien" en 1610, mais il n'est guère surprenant que quiconque dans la région portant le nom de Garnier ou de Grenier eût été pendant une longue période considéré avec suspicion.
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Etranges coïncidences ?

Au cours des années trente, Koestler (Ecrivain et historien scientifique hongrois ci-dessus) eut la malchance d'être arrêter et incarcéré tant par les fascistes que par les communistes. En 1937, au cours de la guerre civile d'Espagne, il resta en prison trois mois et fut menacé d'exécution pour espionnage par le régime de Franco.
"Dans de tels cas, racontait-il, l'on a tendance à rechercher un réconfort métaphysique et, un jour, je me suis brusquement souvenu d'un épisode de Buddenbrook, roman de thomas Mann. Un des personnages, le consul Thomas Buddenbrook, bien qu'âgé seulement de quarante ans, sait qu'il va mourir. Il n'a jamais été religieux, mais il est maintenant envoûté par "un petit livre" dans lequel il est dit que la mort n'est pas la fin, mais seulement une transmission avec une sorte d'existence impersonnelle, avec une réunion cosmique."

Ce "petit livre" était un essai du philosophe allemand du XIXé siècle Schopenhauer. De la mort et de ses rapports avec l'indestructibilité de notre être en soi. Le fait de se rappeler ce passage donna à Koestler, de même qu'il l'avait donné au consul, le réconfort cherché. Dès que Koestler fut sorti de prison, il écrivit à Mann (ci-dessous), qu'il n'avais jamais vu, pour le remercier de l'aide apportée par son livre.

Mann lui répondit quelques jours plus tard, et lui dit n'avoir pas relu l'essai de Schopenhauer depuis qu'il avait écrit Buddenbrook, 40 ans auparavant ; mais la veille, alors qu'il était assis dans son jardin, il avait ressenti un désir soudain de relire cet essai ; il était entré dans sa bibliothèque pour le prendre. Au même moment, le postier avait sonné à sa porte, lui apportant la lettre de Koetler.
Cette coïncidence peut n'être qu'une manifestation impressionnante de pouvoir de la télépathie. Mais que dire de l'incident suivant, cité par Koestler dans son livre Les racines du hasard ? Il fut raconté par le psychologue Carl Jung (ci-dessous), qui tenait un relevé des coïncidences.

Jung écrivait :
"Une jeune femme que je traitais avait, à un moment critique, rêvé qu'on lui donnait un scarabée d'or. Pendant qu'elle me racontait ce rêve, j'était assis le dos à la fenêtre fermée. Soudain, j'entendis un bruit derrière moi, comme un faible tapotement. Je me retournai et vis un insecte ailé posé sur la vitre. J'ouvris la fenêtre, l'animal pénétra en volant et je l'attrapai. C'était un coléoptère scarabéidé, l'insecte le plus proche du scarabée d'or que l'on trouve sous nos latitudes, une cétione dorée (Cetonia aurata) qui, contrairement à ses habitudes, avait eu envie d'entrer dans une pièce obscure à cet instant prècis."

Koestler pose la question :"Que signifie ce scarabée à la fenêtre de Jung ?" Dans l'état actuel de nos connaissances, tout réponse est nécessairement une spéculation, mais Koestler suggére que l'on abordera le mieux la question en considèrant l'univers du point de vue des penseurs antérieurs à la révolution mécaniste : " Il existe un courant commun, un souffle commun ; toutes choses sont en sympathie." Schopenhauer opposa fermement sa pensée aux vues mécanistes qui prévalaient de son temps. Là ou les autres disaient qu'une cause physique doit précéder un effet physique, il croyait qu'il existe aussi un domaine métaphysique, une sorte de conscience universelle, de sorte que les évenements de la vie d'une personne existent en même temps et à la fois dans la réalité des perceptions ordinaires et dans une réalité supérieure. Chaque être humain est le héros de son drame personnel, en même temps qu'un figurant sur une plus grande scène. "Ainsi, tout est en corrélation et en harmonie mutuelle", dit Schopenhauer. Vue de cette façon, une coïncidence est un seul événement se produisant dans deux réalités différentes.
Message de Lestat1975 :
Tiens puisque nous sommes dans les coïncidences étranges, moi aussi j'en est une.
C'était l'année dernière, le jour de l'anniversaire de mon petit frére (ses 17 ans).
Une semaine avant nous nous étions mis d'accord ma compagne et moi même pour offrir le livre (rare maintenant) "Amityville, la maison du diable" à mon petit frère qui adore la littérature fantastique (comme son grand frère). Mais pour ça il fallait rechercher sur le net parce que ce livre ne ce trouve plus que d'occasion. Nous sommes parvenus à en optenir un sur E-Bay au bout de quelques temps....Nous étions contents.
Le jour de son anniversaire mon frère était ravi de son cadeau, mais par contre ma soeur nous dit peu après qu'elle avait eu exactement la même idée mais que le livre n'était pas arriver à temps pour l'anniversaire. LoL.......

Normalement je n'aurais pas relevais ce qui c'est passé.....mais il est arrivé tellement de choses à mon entourage à cause de ce roman (apparition, respiration ect..) que je ne pouvais qu'en faire le rapprochement. Mais c'est quand même étrange que nous ayons eu la même idée d'offrir un livre pratiquement introuvable aujourd'hui dont le seul exemplaire que j'ai eu a fini bruler dans une cave en 1986. (c'était moi) Jamais au grand jamais je ne penser être de nouveau en contact avec ce bouquin maudit....mais l'idée de ce cadeau nous plaisaient beaucoup. J'appréhender un peu de le recevoir dans la boîte aux lettres, j'ai même plaisanter (a moitié je l'avoue) en disant que nous devrions le laisser dans la boîte aux lettres hors de la maison jusqu'au jour de l'anniversaire. LOL
Enfin bon, la je m'éloigne un peu du sujet.....Voila, un jour j'écrirai un petit article sur mon expérience personnelle lié au livre "Amityville"
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