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Histoires d'esprits frappeurs

L'esprit frappeur pyromane
Le père Karl Pazelt, prêtre jésuite, vint en 1974 en aide à un couple californien importuné par un esprit frappeur. Ce couple, qui raconta l'histoire au San Francisco Examiner, croyait qu'il s'agissait d'un démon. L'esprit frappeur se livrait aux plaisanteries classiques, comme jeter les chaussures, mais il allumait aussi des incendies. Craignant pour leur enfant et pour eux-mêmes, ils demandèrent au père Pazelt d'exorciser la force malveillante. Selon l'opinion de ce dernier, il s'agissait d'un cas d'obsession démoniaque" - c'est-à-dire que "le démon n'est pas dans les gens, mais autour des gens". Pour ce couple, l'esprit démoniaque fit fortement sentir sa précense pendant la cérémonie d'exorcisme, "en nous jetant tous deux à terre".

Le bicarbonate volant
Le directeur et le personnel du magasin de la coopérative du village anglais de Long Wittenham, dans le comté de Berk trouvèrent pas très amusante, à la fin de 1962, la valse des pots de confiture, boîtes de conserves et autres objets, normalement immobiles, qui se mirent à s'envoler des rayons et à tourner en rond au-dessus de leurs têtes. On ne sait pourquoi, le plaisantin concentrait ses efforts sur du bicarbonate de soude, dont les boîtes voltigeaient entre les étagères et le rebord des fenêtres.
Après une semaine de ce chaos, le vicaire du lieu s'offrit à exorciser la boutique. Ce fut efficace : les denrées retrouvèrent le calme, tandis que le personnel épuisé remettait de l'ordre. Cependant, malgré le succès évident de la cérémonie d'exorcisme, des précautions furent prises pour le bicarbonate, qui fut mis sous clef.
Cela est un des nombreux cas d'ojets volants auxquels on ne peut apporter une explication satisfaisante par des causes naturelles, comme un tremblement de terre ou une rivère souterraine. Si des vibrations naturelles de ce genre en étaient responsables, on ne voit pas pourquoi le bicarbonate de soude serait l'objet d'une attention spéciale.

Les époux Harriman
Les époux Harriman vivaient avec leurs deux enfants, James et Lucille, âgés de 12 et 13 ans, dans leur maison de Seaford, comté de Nassau, New York. En douze mois, 67 perturbations ont fait l'objet d'enquêtes tant de l'équipe de l'université Duke que de la police. Les phénomènes étaient de deux sortes : débouchage de bouteilles dont le contenu était répandu, et déplacement de meubles et petits objets.
Bien que le Dr Pratt dise que l'on ne peut arriver à conclure avec certitude dans le cas présent, il observe que rien n'arrivait jamais quand tout e la famille était en dehors de la maison, quand ils dormaient, ou quand les enfants étaient tous deux à l'école. Il remarque en outre que les phénomènes se produisaient généralement plus près de James que d'un autre membre de la famille.
L'étude du Dr Pratt est intéressante surtout parce qu'elle montre jusqu'ou doit aller un chercheur sérieux avant de conclure à un authentique esprit frappeur. Pratt, Roll et le détective Tozzi envisagèrent tout d'abord la supercherie possible d'un ou plusieurs membres de la famille. Observant qu'il y avait une force tangible - objets lancés et liquides répandus - ils écratèrent l'hallucination collective. Ils étudièrent ensuite la possibilité que les phénomènes proviennent d'ondes radio de haute fréquence, de vibrations, de réactions chimiques (dans le cas des liquides), de câbles électriques défectueux, de variations du niveau d'eau d'un puits voisin, de cours d'eau souterrains, d'émissions radio hors de la maison, d'affaissement du sol sous la maison. Il conférèrent au collége Adelphi avec des scientifiques ; virent des ingénieurs des travaux publics, électriciens et autres de la Société des Ingénieurs de Nassau ; examinèrent la possibilité que les atterrissages et décollages sur l'aérodrome voisin soient la cause des phénomènes ; et vérifièrent entiérement l'installation de plomberie de la maison.
Tout cela ne donna aucun résultat. Au bout de près de deux mois sur place, le Dr Pratt exprima son opinion que l'on était pas en présence de "la sorte de force psychique impersonnelle, qui peut-être dans l'avenir entrerait dans le domaine de la physique... Si les phénomènes de Seaford n'étaient pas dus à la supercherie - et il n'éxistait aucune preuve dans ce sens -, ils intérressaient certainement les parapsychologues". En d'autres mots, il y avait, d'après lui, une intelligence derrière ces phénomènes.
Le fait que, dans le cas Seaford comme dans la plupart des cas analogues, de jeunes adolescents aient été concernés, n'a pas échappé au Dr Pratt. Autant qu'il ait pu en juger durant son court séjour, les enfants Harriman n'avaient pas de problèmes psychologiques. Il se peut que cette condition ne soit pas nécessaire et que la puberté déclenche par elle seule des phénomènes d'esprits frappeurs, son énergie réagissant avec d'autres forces.
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Une adoption réalisée grâce à la planche Ouija
20/06/2007 00:24
Au début du siècle, à Saint Louis, la planche ouija de Mme John H. Curran, qui était médium, se mit à former une à une les lettres d'un message en anglais archaïque. L'esprit de Patience Worth, jeune puritaine morte 300 ans plus tôt, se présenta. Elle dit qu'elle avait toujours souhaité écrire des livres et être mère, mais qu'elle n'avait pu le faire.
A l'aide de la planche à ouija, Mme Curran écrivit quatre romans de Patience Worth. Patience Worth était résolue à faire adopter par Mme Curran une petite fille rousse aux yeux bleus. Finalement les Curran trouvèrent une jeune veuve sur le point de mettre un enfant au monde qui accepta que son bébé soit adopté par eux si elle mourait en couches. La petite fille - rousse aux yeux bleus - naquit et la jeune veuve mourut. Patience Worth eu son enfant qui reçut le nom de Patience Worth Wee Curran.
Mme Curran mourut en 1938 et Patience Worth ne s'exprima plus jamais. Mais, cinq ans plus tard, mystérieusement, la petite Patience Worth Wee mourut d'un malaise cardiaque apparemment sans gravité.
Patience Worth avait-elle réclamé celle qui lui appartenait ?
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La femme en gris
20/06/2007 23:18
Une Anglaise, Miss J.B., relate le cas d'un fantôme aperçu des années avant l'arrivé de la personne.
" J'étais petite fille et, tout de suite après la guerre de 1914, je vivais dans le Yorkshire avec mes parents, dans une grande et vieille ferme...La cuisine était ma pièce préférée, et j'y passais le plus clair de mon temps à dessiner ou à peindre pendant que notre domestique s'affairait à préparer les repas. Je devais avoir six ans lorsque je vis mon "fantôme". Elle était maigre et pâle, avec de longs cheveux noirs noués en chignon, et se tenait debout près du fourneau, parlant dans une langue inconnue.
"Sa robe était grise et usée, et ses souliers en mauvais état, mais elle avait une allure distinguée. Quand je parlai à ma mère ey à la servante de la "dame en gris" , elles parurent étonnées, et je pense qu'elles ont cru que je rêvais tout éveillée."
Miss J.B., revit l'apparition, qui pleurait toujours, une année plus tard, et par la suite neuf ou dix fois au cours des années suivantes. "Je ne sais pourquoi, je ne lui ai jamais parlé ; j'avais l'impression qu'elle avait besoin de sympathie, mais que j'étais incapable de l'aider. J'étais alors certaine que c'était un fantôme, mais je n'en avais pas peur. Je pris l'habitude de quitter la cuisine et de la laisser à sa misère."
Miss J.B. à l'âge de 15 ans alla ensuite vivre chez un oncle en Irlande, chez qui elle demeura pendant tout la guerre de 1939-1945. Elle revint dans le Yorkshire en 1945.
"De Leeds, ma mère m'amena en voiture dans la vieille maison ; elle m'expliqua que, celle-ci étant trop grande pour elle depuis le décès de mon père, elle hébergeait une famille de réfugiés polonais - la mère et ses deux petites filles. Le père, dit-elle, avait disparu au cours de l'occupation allemande, et la mère était encore accablée de cette perte. Lorsque j'entrai dans la cuisine, je reconnus - à mon grand étonnement - la "dame en gris" de ma jeunesse, debout près du fourneau et qui pleurait.
"Deux petites filles étaient debout près d'elle, pendues à ses jupes ; à part cela, elle était exactement comme je me la rappelais. Elle essuya ses yeux lorsque nous entrâmes et se força à sourire." Quand elle connut mieux cette femme, Miss J.B tenta de lui parler de sa vision ; mais l'invitée connaissait à peine l'anglais et elle ne put se faire comprendre. "Cependant, comme il me semblait la connaître depuis longtemps, je pense que je fus plus à même de la réconforter et de la rassurer à son arrivée dans son nouveau pays."
Miss J.B pense que la vision qu'elle eut étant enfant n'avais pas été transmise par la Polonaise, dont les malheurs n'arrivèrent que des années après son apparition, "mais par une intelligence bienveillante - Dieu ou le Ciel, comme vous voudrez - , laquelle, sachant ce qui devait arriver, voulait me mettre en sympathie par avance".
Si tel n'était pas le cas, et si la vision n'était pas le fruit de l'immagination de l'enfant, vision qui ressemblait trait pour trait à la Polomnaise, nous serions conduits à penser qu'il y a un autre temps, coexistant avec le temps que nous connaissons, et qu'un moment de l'avenir s'est superposé d'une façon visible à un moment du présent, comme l'a expérimenté la jeune fille. La théorie des systhémes de temps différents est un sujet très complexe et difficile, qui n'entre pas dans le cadre de cet ouvrage. Mais parfois, il se produit une affaire de fantôme - comme celle de la Polonaise - donnant fortement à penser que l'on peut voir l'avenir
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La grand-mère...
20/06/2007 23:43
Le fantôme vu par Mrs. Ashimi lui est apparu dans un rêve, ce qui frappe moins qu'un hallucination éveillée.
Née dans une petite ville du Nigéria, dans une famille riche, Mrs.Ashimi fut envoyée toute jeune en Europe, et élevée par des religieuses catholiques. Elle poursuivit ses études à Londres, devint juriste, et revint en 1968 au Nigéria pour voir sa mére, devenue veuve, et ses frères.
Un matin, Mrs.Ashimi dit à sa famille qu'elle avait eu un rêve très net. Elle avait vu une vieille femme souriante qui, elle en était certaine, était sa grand-mère maternelle - bien qu'elle ne l'ait pas connue. Celle-ci tenait dans sa main un crucifix d'or avec une perle au centre, attaché à une mince chaîne d'or. "Ma grand-mère me fit signe de la suivre, et sortit dans le jardin ou elle me montra un certain arbre. Elle frappa de son pied le sol, près du tronc de l'arbre, et me dit : "C'est ici, pour vous." Puis elle disparut."
A la description de la vieille femme, la mère de Mrs Ashimi fut très émue. C'était certainement sa mèe, dit-elle. Bien plus, la chaîne et le crucifix ressemblaient exactement à ceux que la morte avait portés, et qui avaient disparu peu avant son décés. Toute la famille alla dans le jardin, près de l'arbre qu'avait montré la femme dans le rêve, tandis que Mrs. Ashimi se mettait à creuser le sol. A quelques centimètres de profondeur, elle trouva la croix et la chaine.
Mrs. Ashimi revint à Londres avec son mari, juriste également, et ils ouvrirent un cabinet juridique. En 1972, alors qu'elle attendait la naissance d'un bébé dans un hôpital londonien, elle raconta à une amie l'histoire de la croix qu'elle portait au cou. Elle dit aussi à cette amie qu'elle était inquiète au sujet de l'enfant, car sa grand-mère lui était de nouveau apparue en rêve, mais cette fois la vieille dame ne souriait pas ; elle avait un visage triste.
Mrs. Ashimi avait 27 ans et sa santé était excellente. Elle donna le jour à un beau petit garçon ; mais celui-ci mourut subitement quelque temps après sa naissance.
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Le carrosse fantôme
21/06/2007 00:04
Une nuit d'août 1878, le major W. prenait l'air sur le perron de sa maison, dans un coin isolé d'Ecosse. Il vit un carrosse à deux chevaux avec deux hommes sur le siége du cocher. La voiture passa sur la pelouse et se dirigea vers un torrent. Puis elle tourna brusquement et revint.
Pendant ce temps, le fils du major avait rejoint son père avec une lanterne, grâce à laquelle il put entrevoir l'occupant de la voiture. C'était probablement une femme, à l'air dur, drapée de blanc de la tête aux pieds. Ni cette personne ni le cocher ou son compagnon ne semblèrent les voir. Le major ne reconnut pas ses visiteurs, ni leur carrosse, ce qui l'étonna parce qu'il connaissait tout le voisinage. La voiture s'éloigna comme elle était venue.
Le lendemain, le major interrogea des gens, mais personne n'avait vu ou entendu le carrosse mystérieux - personne sauf lui, son fils ainsi que sa femme et sa fille qui avaient regardé par la fenêtre en entendant ses appels. Ils examinèrent le sol à l'endroit ou le carrosse était passé; bien que mou et humide, le terrain ne conservait aucune trace de roues ou de fers de chevaux
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Ou est passé la maison ?
21/06/2007 00:29
Il est également très difficile d'expliquer ce qu'a vu Miss Wynne, se promenant par un après-midi de l'automne 1926. A cette époque, elle venait d'emménager dans un village de Suffolk, en Angleterre, et elle se promenait souvent l'après-midi pour connaître les environs. Accompagnée de Miss Allington, elle avait pris à travers champs pour aller visiter l'église de Bradfield St Georges, le village voisin. Voici son récit, pau dans "Apparitions and Haunted Houses" :
"Pour arriver à l'église, que nous voyions très bien devant nous, nous traversâmes une cour de ferme d'ou nous débouchâmes sur une route. Nous faisions ce trajet pour la première fois, et ne savions rien de la topographie du hameau de Bradfield St Georges. Juste en face de nous, de l'autre côté de la route et la longeant, nous vîmes un haut mur de briques jaune-verdâtre. La route s'étendait devant nous sur quelques mètres, puis tournait à gauche et disparaissait. Nous la prîmes et suivîmes le mur de brique le long du virage, et arrivâmes à la hauteur d'un grand portail de fer qui ouvrait dans ce mur. Je crois que les battants en étaient fermés, à moins que l'un d'eux ne fût ouvert. Puis le mur continuait après le portail, et disparaissait dans le virage. Derrière le mur, et le surmontant, se trouvait un bouquet de grands arbres. Du portail, un chemin conduisait, en passant à travers ce bouquet d'arbres, à une maison paraissant fort grande dont nous ne voyions qu'un coin du toit au-dessus d'une façade décorée de stuc, et je remarquai des fenêtres de style George III. Le reste de la maison était caché."
Ce n'est que quatre ou cinq mois plus tard que les deux dames refirent cette promenade. "Nous traversâmes la cour de ferme, comme la fois précédente ; en arrivant sur la route, nous nous arrêtâmes toutes les deux d'un même mouvement, le souffle coupé. "Ou est le mur ?" dîmes-nous en même temps. Il n'était plus là. La route n'était bordée que par un fossé, au-delà duquel on voyait une étendue de terre inculte, parsemée de monticules, ou poussaient des herbes folles et les arbres que nous avions vus lors de notre première promenade. Nous avançâmes sur la route ; mais, dans le tournant, il n'y avait ni portail, ni chemin, ni coin de maison à entrevoir. Nous étions très intriguées. Notre première pensée fut que le mur et la maison avaient été démolis depuis notre passage ; mais, en regardant de plus près, nous vîmes un étang et de petites mares là ou se dressait auparavant la maison. Il était évident qu'ils étaient là depuis longtemps."
A leurs questions, il fut répondu que personne de la région n'avait connaissance de cette maison. Il semble que seules les deux femmes l'aient vue. Si cela avait été une hallucination, elle était de taille. Quelle force psychique l'avait fit naître ? Existait-il dans l'esprit de Miss Wynne ou de Miss Allington le souvenir enseveli d'une telle maison dans un tel endroit - un souvenir que l'une d'elles désirait inconsciemment rendre tangible, et qu'elle fut capable non seulement de visualiser, mais de projeter, de sorte que sa compagne le vît aussi ? Ou bien, si l'on envisage une possibilié encore plus étonnante, ont-elles été en quelque sorte transportées dans le temps, antérieur ou postérieur, et leur vie a-t-elle coïncidé avec une époque ou la maison existait réellement ?
Il est clair qu'une apparition comme celle-là, vue par deux personnes en plein jour, soulève des questions concernant la nature de l'être humain et la nature du monde visible.
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Le cimetière de Silver Cliff

Il existe au moins un cimetière qui semble hanté - par une chose que personne n'a encore été capable de déterminer. Ce cimetière se trouve sur une colline dans la région de la Wet Mountain Valley du Colorado, et ses fantômes - appelons-les ainsi - apparaissaient à n'importe qui presque chaque nuit.

A silver Cliff, en 1880, se produisit une "ruée vers l'argent". Des mineurs arrivèrent là avec leurs familles ; la population atteignit en un an plus de 5 000 habitants. Mais cela ne dura pas, et aujourd'hui Silver Cliff est à tous égards une cité fantôme, ou ne vivent plus qu'une centaine de personnes, un peu moins que le nombre des morts dans le vieux cimetière.

Le phémomène curieux qui se manifeste dans ce cimetière a été vu pour la première fois en 1880, lorsqu'un groupe de mineurs ayant trop bu prétendirent avoir aperçu des lueurs bleues mystérieuses et vacillantes sur chaque tombe. Ces lueurs n'étaient pas un sous-produit du Whisky, car elles apparurent les nuits suivantes à des observateurs qui n'en avaient pas bu. En 1956, le Wet Moutain Tribune mentionna ces lueurs fantomatiques, qui attirèrent l'attention du New York Times en 1967. Des centaines de touristes vinrent voir l'étrange spectacle. Deux ans plus tard, dans un article du National Geographic, le rédacteur adjoint Edward J. Linehan raconta ce qu'il avait vu.

Linehan était arrivé en voiture au cimetière, accompagné par le gardien Bill Kleine. Il faisait nuit et Kleine dit à Linehan d'éteindre les phares. Ils descendirent de voiture, et Kleine tendit le doigt : "Là ! Les voyez-vous ? Et là encore !"
Linehan les voyait, "taches rondes d'une faible lueur blanc bleuté" brillant sur les tombes. Il s'approcha d'unes d'elles pour mieux la voir, mais elle s'évanouit, puis réapparut graduellement. Il alluma sa lampe torche qu'il dirigea vers une des lueurs ; le faisceau de lumière ne révéla qu'une tombe. Pendant un quart d'heure, les deux hommes poursuivirent parmi les tombeaux le fantôme insaisissable.

Kleine dit à Linehan que, d'après une théorie émise par certaines personnes, les lueurs étaient causées par la reflexion des lumières de Silver Cliff et de Westcliff. Linehan tourna ses regards vers ces deux petites villes, dans le lointain. Les petits groupes de lumières qu'on apercevait apraissaient bien trop faibles pour produire quelque effet dans le cimetière. En outre, Kleine fit remarquer que sa femme et lui avaient vu les lueurs fantômes "alors que le brouillard était si épais que l'on ne pouvait voir les deux villes".
D'autres théories ont été avancées pour expliquer ce phénomène. L'une est que les lueurs sont causées par du minerai radioactif; mais le compteur Geiger ne révèle aucune trace de radioactivité dans toute la région.

Un autre théorie est qu'il s'agit de peinture luminescente, dont des farceurs auraient barbouillé les tombes ; mais aucune preuve n'est venue conforter cette accusation. Une autre encore est que les lueurs sont le reflet de la vapeur de mercure des lampadaires de Westcliff; mais les lampes à vapeur de mercure ne datent que d'une époque récente ; et un jour ou une coupure de courant avait éteint toutes les lampes de la ville, les lueurs du cimetière continuèrent à briller.
Dale Ferguson, anthropologiste et folkloriste, aborde le problème d'une façon totalement différente. Il remarque que les Cheyennes et autres indiens de la plaine conduisaient leurs morts sur des collines "consacrées aux esprits". Parfois un sorcier particulièrement puissant, sentant sa fin approcher, allait sur la "colline des morts" et s'étendait à terre jusqu'à ce que son âme soit "prise".

Pour les anciens de Silver Cliff, une seule explication est bonne : les lueurs blanc bleuté sont les lampes de casque de mineurs morts, qui cherchent encore avec frénésie de l'argent au flanc du coteau. " Il est hors de doute que quelqu'un démontrera un jour que les manifestations lumineuses du cimetière de Silver Cliff n'ont rien de surnaturel", conclut Linehan. " Et je crois que j'aurais alors une petite déception."
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Le presbytère de Yattendon
21/06/2007 11:20
Voici ce qui s'est passé voici quelques années dans le charmant et confortable presbytère du village de Yattendon dans le Berkshire. Une partie de la maison date du XVIIIé siècle, mais d'importante modifications furent apportées vers 1900. On a parfois vu l'un des deux fantômes qui hantaient la maison - une vieille dame au visage aimable - monter un escalier disparu lors de la rénovation. Ce comportement est assez fréquent chez les revenants ; par exemple, un fantôme disparaît en traversant un mur, à l'endroit ou existait autrefois une porte.
Un compte rendu détaillé des apparitions du presbytère de Yattendon est donné dans l'ouvrage "Ghost and Hauntings" de Dennis Bardens. Celui-ci a visité la maison voici quelques années, et il a parlé à quatre personnes qui ont vu les fantômes : le révèrent A.B.Farmer, l'ancien recteur, sa femme, leur fille et une certaine Mrs.Barton qui avait habité plusieurs mois chez eux. Mrs.Barton avait vu l'autre dame fantôme, qui paraissait plus jeune ; elle la décrivit "assez jolie", et vêtue d'une "robe gris argent" du XVIIIé siécle. "Une lumière semblait l'entourer." Mrs.Barton et Mrs.Farmer, qui la vit aussi, remarquèrent qu'elle marchait au-dessus du niveau du plancher.
Mais les visites les plus fréquentes étaient celles de l'autre fantôme dont les apparitions, dit la femme du recteur, étaient "chose courante" . La netteté de cette figure variait ; on aurait dit parfois un nuage de fumée gris foncé, et parfois elle paraissait presque vivante. Elle était également habillée à la mode du XVIIIé siècle. Sa jupe, dit Mrs.Farmer, était "de soie moirée, épaisse et noire, avec une tournure très volumineuse. Le haut du corps était recouvert d'un châle noir, de laine probablement, sous lequel on apercevait un panier ou un cabas. Sur sa tête un chapeau (avec un fichu en dessous) avec une bride sous le menton".
Ce fantôme semblait s'intéresser aux faits et gestes de la famille. "Pendant les préparatifs du mariage de ma fille", dit Mrs.Farmer, "il est venu inspecter les cadeaux de mariage et ce qui se passait dans la cuisine." Le spectre avait-il vraiment conscience de ce qui l'entourait ? Dans l'affirmative, pourquoi montait-il un escalier qui n'existait plus ? Mais quoi ! Les fantômes ne sont d'évidence pas soumis aux sujétions de notre monde, et peut-être celui-ci avait-il eu de l'affection pour l'escalier près de deux siècles auparavant, quand il vivait au presbytère.
Par la suite, les Farmer quittèrent la maison, ou vint habiter un nouveau recteur ; la famille de ce dernier n'aimait pas beaucoup les visites de revenants, et elle demanda à Mrs.Farmer de célèbrer un service religieux d'exorcisme. Ce qui fut fait; les visiteuses n'ont jamais plus été revues.
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Le fantôme du restaurant Toby Jug

Le restaurant Toby Jug, à Haworth dans le Yorkshire, peut s'enorgueillir d'un spectre de grande classe : celui de la poétesse et romancière Emily Brontë, née dans le village. Selon le propriétaire du restaurant, Keith Ackroyd, son fantôme apparaît chaque année le 19 décembre, jour de sa mort. Il a raconté un jour à un journaliste la première apparition en 1966, alors qu'il venait d'acheter le Toby Jug. "Je me retournai et vis son visage souriant", dit-il. "Elle traversa la pièce en direction de l'escalier, qu'elle monta, et elle entra dans la chambre à coucher." Elle était petite, portait une crinoline et avait un panier.

Le fantôme d'un écrivain aussi célèbre aurait dû être considéré comme un atout ; cependant Ackroyd voulut le faire exorciser. Il avait l'intention de vendre le restaurant et craignait que la précense d'un spectre ne le dévaluât. Un curé de Leeds était d'accord pour pratiquer un exorcisme, mais il en fut empêché par le recteur de Haworth qui n'était pas certain que ce fût nécessaire. Comme de nombreux curés, ce dernier se méfiait peut-être des exorcismes auxquels on donne trop de publicité.
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Esprit frappeur à Killakee

Après l'apparition d'un énorme chat noir lors de la remise en état de Killakee (Article pages précédentes), on nota d'autres apparitions, mais moins frappantes.
Des articles parurent à ce sujet dans la presse irlandaise, à la suite desquels des personnalités du monde du spectacle obtinrent de Margaret O'Brien de venir chez elle. Elles disposèrent les lettres de l'alphabet en cercle sur un table, ainsi qu'un verre retourné pouvant être manoeuvré par des forces psychiques. Le résultat ne fut pas concluant - bien que la lumière se soit éteinte à un moment, sans cause apparente. Mais, deux jours après cette séance, commencèrent d'autres manifestations importantes.
Ce furent d'abord des secousses et des coups frappés la nuit, et des lumières qui s'allumaient ou s'eteignaient. Puis certains artistes habitant le Centre eurent des insomnies, réveillés qu'ils étaient par des carillons, alors qu'il n'y avait pas de cloches dans les environs. Le stade suivant fut plus violent ; dans les pièces fermées, des meubles lourds furent renversés, une chaise de chêne démontée et une autre réduite en morceaux.
Quelques semaines après le bris de la chaise, la paix revint. Puis les troubles reprirent. Ce fut le tour de la porcelaine d'être projetée en l'air et fracassée ; une grande partie des murs fut barbouillée de colle, et plusieurs tableaux lacérés. Les incidents les plus étranges se produisirent à la fin de 1970, à la suite d'une tentative d'exorcisme par un prêtre de Dublin. A cette époque, Mr. et Mrs. O'Brien faisaient apporter des améliorations dans les installations ; ils n'avaient pas encore de réfrigérateur. En conséquence, le laitier utilisait une "glacière" naturelle, sous la forme d'un ruisselet courant dans le jardin. Il y déposait les bouteilles de lait. Un matin, en allant les prendre, Mrs. O'Brien constata que toutes leurs capsules métalliques avaient disparue, sans que l'on ait touché au lait. Cela continua pendant quelques jours.
Les O'Brien supposèrent d'abord que des oiseaux picoraient les capsules, bien qu'ils n'aient jamais retrouvé aucune trace de celles-ci. Pour y mettre un terme, Mr. O'Brien construisit dans le lit du ruisseau une murette de pierre à quatre faces, recouverte d'une lourde plaque d'ardoise ; il demanda au laitier de mettre les bouteilles là-dedans et de bien remettre le couvercle en place. Les capsules continuèrent à disparaître.
  
Mais, en compensation, des coiffures firent leur apparition à l'intérieur de la maison. Vu les circonstances, les O'Brien avaient pris l'abitude de fermer toutes les portes et fenêtres avant de se coucher. Néanmoins des chapeaux apparaissaient dans toute la maison ; des chapeaux melons et des hauts-de-forme, des bonnets tricotés d'enfant avec des pompons de laine, et des chapeaux d'été en paille. Le plus beau de la collection fut une capeline avec des rubans, que l'on identifia comme étant du XIXé siècle, bien qu'elle parût neuve.
 
Ces manifestations cessèrent subitement à la fin de 1970 ; on enregistra pourtant encore de temps à autre des coups frappés et des bruits de pas. Le Centre Artistique de Killakee a maintenant repris une vie relativement tranquille. Un enquête a été menée au plus fort de cette activité, mais de façon assez limitée, dans le seul but de mettre sur pied un programme de télévision sur ces étranges événements. Il est regrettable qu'une étude scientifique complète n'ait pas été effectué à Killakee, dont le mystère est certainement un des plus passionnants de tous ceux qui concernent les esprits frappeurs.
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