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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
    Origine : Quelque part entre ici et ailleurs.....
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    [ J'ai lu ] [ Cinéma d'Horreur ] [ Cinéma Fantastique ] [ Jeux Vidéos ] [ Series Fantastiques ] [ Vie Extraterrestre ] [ Insolite ] [ Esprits & Fantômes ]



    Les fantômes de Black Forest 
     
    Une équipe d'enquêteurs de la télévision américaine a fait connaitre cette histoire dans l'émission Sightings. Divers enquêteurs se sont déplacés sur les lieux mais à ce jour, aucune explication rationnelle n'a été trouvée aux phénomènes étranges qui pertubent la vie de la famille Lee. Vous trouverez le texte original à cette adresse. Remerciements à l'auteur Dennis William Hauck pour son autorisation à traduire et publier son texte. Le rêve de Steve et de Beth Lee et de leurs deux fils était de s’installer dans la belle région de Black Forest au Colorado...


    Durant quatre années, ils ont loué des maisons dans la région très boisée au nord-est de Colorado Spring avant de trouver une spacieuse maison en bois à deux étages, située à l’extérieur de Swan Road, dans la partie la plus épaisse des bois. Ils ignoraient alors que le précédent propriétaire était convaincu que la propriété était hantée mais que celui-ci n’en avait rien dit de peur de paraître ridicule. Ne se doutant de rien, les Lee ont signé un bail en mai 1991, emménagèrent dans leur maison pittoresque et une année plus tard ils décidèrent d’acheter la parcelle de plus de deux hectares. C’est à ce moment là que leurs problèmes ont commencé.

    Durant les semaines au cours desquelles ils étaient occupés à acheter leur maison, les portes de l’enfer se sont ouvertes sur eux : "Un jour, alors que nous étions de retour à la maison , on se serait crus un quatre juillet dans notre salon et dans notre chambre. Il y avait toutes sortes de lumières éblouissantes et on avait l’impression que des gens frappaient le toit du pied.Le soir, nous nous sommes couchés et nous avons entendu des chaînes s’entrechoquer. Une nuit nous nous sommes réveillés et nous avons entendu un orchestre de musique. D’étranges choses ont commencé à se produire chaque jour."

    Leurs fils se sont plaints de lumières et d’ombres étranges dans leur chambre, de lumières et d’appareils qui s’allumaient et s’éteignaient tous seuls, ainsi que d’odeurs chimiques, dont l’origine restait introuvable, mais qui brûlaient la gorge et les yeux de tous les membres de la famille. Steve Lee, un conducteur de camion de 34 ans, croyait fermement que quelqu’un essayait d’effrayer sa famille dans leur nouvelle maison. Il installa un système de sécurité de pointe avec des caméras de vidéo surveillance et des détecteurs de mouvement, mais le système déclenchait souvent l’alarme sans qu’il n’y ait qui que ce soit aux alentours susceptible de vouloir les importuner.

    Pendant les quatre années qui ont suivi, ils ont eu 62 « infractions » inexplicables. Le Département du Shérif du Comté d’El Paso ouvrit une enquête en avril 1993 et a étudié 45 pistes mais n’a jamais pu trouver la moindre preuve d’un "crime". Au cours des deux années suivantes, ils ont dépensé plus de 40.000 dollars pour la sécurité et utilisèrent la plupart de leurs économies personnelles, des fonds réservés au collège et autres investissements.

    C’est environ à cette période que Steve remarqua des étranges traits de lumière qui traversaient les photographies et les cassettes vidéo prises dans certains endroits de la propriété et il nota même parfois des visages translucides sur les films. Trois parties de la maison des Lee semblaient particulièrement propices à ces effets photographiques inhabituels : Le mur extérieur à côté de leur antenne de télévision, le salon et la chambre des maîtres de maison, située à l’étage. Déterminé à documenter ces phénomènes, Steve loua ou acheta toutes sortes de caméras auxquelles il pouvait penser pour voir si les images bizarres apparaissaient : mais quel que soit le type de caméra ou de film utilisé, Steve enregistrait des signes de phénomènes de lumière inexplicables qui pouvaient être des faisceaux brillants, des balles de lumière flottantes voire des formes humaines ou animales rayonnantes.

    Parfois les mystérieuses lumières pouvaient être vues à l’œil nu, bien que la plupart du temps elles ne duraient qu’une fraction de seconde et apparaissaient uniquement sur le film. Steve et Beth tombèrent finalement d’accord sur le fait que quelque chose de paranormal pouvait se produire dans leur maison et au début de l’année 1995, ils envoyèrent des photos et cassettes vidéo à l’émission de télévision « Sightings».

    L’enquête de Sightings

    Edson Williams, technicien d’effets spéciaux à Hollywood examina les films des Lee et déclara aux producteurs de l’émission que la plupart des images de lumière seraient extrêmement difficiles à reproduire et que certaines semblaient défier entièrement les lois de l’optique. Sightings fit venir de Minneapolis Echo Bodine, chasseur de fantômes, qui identifia rapidement un effrayant esprit masculin dans le salon. Une caméra thermique sophistiquée montra la présence du fantôme, qui selon Bodine, était « responsable des choses qui se passaient ici et qui considérait qu’il était ici chez lui. Bodine détermina la présence d’au moins vingt esprits supplémentaires et jugea « monumental » le niveau d’activité venue d’un autre monde qui envahissait la maison.

    Echo Bodine

    Elle se sentit particulièrement mal à l’aise dans la chambre située à l’étage, qui, selon elle, était "remplie d’esprits et n’était pas une chambre reposante pour les ¾ de l’espace". Comme si c’était pour mettre l’accent sur ses remarques, une des caméras de Sightings bascula mystérieusement hors de son trépied et s’écrasa sur le sol. De plus, une énorme et étrange interférence électromagnétique était enregistrée par le matériel de l’équipe ainsi que par le scanner de Steve, qu’il conservait sur la table de nuit. Ensuite, durant l’enregistrement d’une discussion entre Echo Bodine et Beth Lee à la table de la cuisine, Beth eu soudain l’impression que quelqu’un la maintenait et se plaignit de difficultés à respirer. Elle demanda à arrêter l’interview et s’éloigna de la table en chancelant, visiblement affolée. C’est alors que Sherry, un membre de l’équipe de tournage, sentit “quelque chose entrer en elle”, sentant en même temps que sa poitrine, ses bras et ses jambes s’engourdissaient.

     Source:  Ufo Publication






    Des News

    07/07/2007 00:58

    Des News


    Bonsoir tout le monde ....wouais les temps sont dur....j'ai décider de mettre un lien vers chaque articles. Ca me prend beaucoup de temps quand même, mais ça vaut le coup, puis c'est vachement plus agréable pour ceux qui veulent pas parcourir toutes les pages des catégories. Cela dit j'aurais pu rendre accessible les articles juste avec les liens mais j'ai préférer laisser comme c'était en ne rajoutant que les liens.


    Voila bonne nuit @ tous ^_-






    Silent hill 3

    07/07/2007 16:51

    Silent hill 3


    Source : jeux vidéo .com

    Silent Hill 3 Playstation 2

    Sortie : Le 23 mai 2003

    « Si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme aussi regarde en toi ». Jamais série de jeux vidéo ne siéra mieux à cette citation de Nietzche Friedrich que celle de Silent Hill. Avec ce troisième opus, Konami pose définitivement les jalons d'une grande saga qui ne cesse d'évoluer tout en se restreignant pourtant à un univers commun à tous les jeux, une petite station balnéaire américaine, véritable antichambre de l'enfer. Si le troisième épisode est tout de même en nette rupture par rapport à Silent Hill 2, il n'en demeure pas moins aussi angoissant et terrifiant que ses grands frères et se veut de surcroît totalement indissociable de Silent Hill premier du nom. Chroniques d'un « petit » jeu pour de grandes angoisses.

    Silent Hill 3

    Quand le premier Silent Hill est sorti, on pouvait penser à un honteux plagiat du survival horror Resident Evil. Lorsque Silent Hill 2 est arrivé, on aurait pu se dire qu'un jeu se passant exactement dans le même univers que le précédent serait inutile et lassant. Silent Hill 3 sort, et là on soupire en se disant que Konami n'a vraiment pas mis longtemps à nous pondre ce troisième titre, ce qui n'est jamais bon signe et pourtant, et pourtant...Le premier Silent Hill fut un choc par son ambiance malsaine, sale, à mille lieues de celle du hit de Capcom, privilégiant le mal-être du joueur aux frissons immédiats. Silent Hill 2 reste à l'heure actuelle une expérience traumatisante, véritable conte horrifique, psychologique, aux multiples embranchements, aux incessantes questions qui tiraillent encore aujourd'hui le joueur qui l'aura terminé plusieurs fois.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 1

    Les premiers monstres rencontrés sont très dérangeants.

    Quant à Silent Hill 3, il se veut donc inséparable du premier épisode et en cela n'a pas grand chose à voir avec Silent Hill 2 qui, malgré les divergences au sein même des amateurs, représente pour moi un opus ayant une vie propre et n'étant rattaché au premier que par le lieu de l'action bien sûr. Dans ce 3ème opus, vous jouez le rôle de Heather, une jeune femme à l'air amorphe qui semble déambuler dans le jeu telle un zombie. Le regard vide, les bras tombants, elle se verra accoster très rapidement par Douglas, un détective qui compte lui révéler ses origines. J'aimerais beaucoup vous en dire plus mais ce serait vraiment gâcher la surprise. Pour être honnête, je vous dirais que j'ai été énormément déçu au niveau scénario durant les 3 premières heures de jeu qui sont clairement orientées action. Avant tout, le jeu ne commence pas à Silent Hill mais dans une ville dont on ne sait rien. D'un centre commercial, vous passerez à une rame de métro ou encore des égouts. Le problème est que durant ce début de partie, vous n'apprendrez que peu de choses sur Heather et seuls quelques clins d'oeil à Silent Hill vous mettront sur la voie (comme une certaine image sur un écran de télévision par exemple). Bref, durant tout ce temps vous ne cesserez de courir passant d'une dimension à l'autre, ramassant plusieurs armes et achèverez de nombreux ennemis, très Lovecraftesques, qui entraveront votre route.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 2

    Malgré son poids cet ennemi est très rapide.

    Si ce début de partie est très déroutant et risque fort de surprendre l'amateur de la série, le grand changement interviendra une fois que Heather arrivera enfin chez elle (le but de son périple) et assistera à un événement tragique. A partir de là on rentre dans un autre jeu, puisque l'héroïne décide de partir en quête de réponses à Silent Hill et c'est là qu'est le véritable paradoxe. En effet, à ce moment on jubile complètement bien qu'on retrouve des endroits connus, des monstres déjà croisés dans les aventures précédentes, mais le tout est bien plus terrifiant que le début de jeu en demi-teinte. A croire que Konami n'aura pas réussi à concevoir une prolifération de l'horreur, une extension aussi forte du malaise à une autre ville que Silent Hill qui est plus que jamais un paratonnerre à démons. En somme, arrivé dans la station balnéaire, tout se met en place, les cut-scènes fusent, on commence à entrevoir la vérité, l'ambiance est plus lugubre, plusieurs moments cruciaux versent dans le gore et c'est une goutte de sueur perlant sur le front qu'on avance dans une ville définitivement dédiée au culte de l'atroce.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 3

    Plusieurs pièces sont pleines de surprises.

    Des monstres qui n'ont rien d'humain, des abominations sans nom, Silent Hill 3 c'est ça. En fait les développeurs ont tout compris puisque quelque part ils ont conçu des atrocités, des scènes de terreur qui nous renvoient à notre vie de tous les jours. Ici un simple fauteuil roulant vous dérangera nerveusement, un téléphone sonnant dans une pièce silencieuse fera battre votre coeur à cent à l'heure, la peur du noir surgira de votre inconscient, les difformités des monstres humanoïdes vous feront détourner le regard, tout sera prétexte à des hauts le coeur. Enfin pour appuyer cette tension Konami n'a pas hésité à puiser allègrement dans de nombreux films fantastiques. Entre Lost Highway, In the mouth of madness, Le carnaval des âmes, le fantasticophile va se régaler. Si l'aspect graphique n'est pas parfait (le déhanchement d'Heather, quand elle court, fait penser à celui d'une dame âgée), les visages sont les plus impressionnants qu'il m'ait été donné de voir sur PS2. On dirait que chaque muscle facial bouge lorsque les personnes discutent, et le travail à ce niveau est remarquable.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 4
    La carte des niveaux façon gribouillis d'écolier. 

    Les décors sont évidemment toujours dans le ton. Comme je le disais plus haut, si le début de jeu est moins intéressant que le reste, il n'en propose pas moins des environnements détaillés, toujours vides de PNJ (ce qui est toujours un peu dommage, car à mon avis le sentiment d'oppression serait encore plus important si on côtoyait autant de monde que dans la vie de tous les jours) mais suintants de crasse et de sang. Mais une fois de plus la pleine mesure du talent des développeurs explosera arrivé à Silent Hill. Comment oublier ce parc d'attractions (rempli de souvenirs d'enfants et donc encore plus macabre, terrifiant par le simple fait de souiller un lieu généralement si vivant), cette maison hantée (un des passages, trop court, les plus « magiques » du jeu), l'hôpital de Brookhaven ou cette église (et ses images impies, dantesques). Rajoutez à tout cela des monstres indescriptibles (certains étant beaucoup plus convaincants que d'autres ceci dit), des effets spéciaux dérangeants (ha ces pièces qui se remplissent de sang) et vous obtenez l'épisode de Silent Hill le plus abouti d'un point de vue graphique.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 5

    Les « boss » ne sont guère coriaces.

    La bande son, qui est toujours l'oeuvre de Yamaoka Akira, est une fois de plus intense, sombre, rapide, avec des instruments aux sonorités très douces ou au contraire stridentes. Les thèmes instrumentaux se partagent cette fois la vedette avec des chansons du plus bel effet et qui font penser, pour certaines, aux compositions de Lisa Gerrard ou de Dead Can Dance. Là aussi Yamaoka réussit son pari et nous offre des musiques magistrales qui à elles seules réussiront à vous faire frémir (écoutez les bandes originales de Silent Hill dans le noir et vous m'en direz des nouvelles). Pour les bruitages, et bien c'est aussi un sans faute avec l'ajout de plusieurs effets de style (pleurs de fillette, bruits imperceptibles et pourtant très présents qui entourent le joueur...), des détonations d'armes réalistes et surtout des doubleurs qui sont tout simplement parfaits.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 6

    Cette phrase équivaut pour moi à toutes les scènes cultes du jeu réunies. Renversant !

    Question gameplay, le constat est un peu moins idyllique. L'inventaire n'a subi aucune retouche et est toujours constitué de plusieurs parties distinctes (objets/armes/provisions). La navigation est aisée mais le tout aurait pu être optimisé. De plus le système de jauge de vie est très moyen, une simple image changeant de couleur pour vous informer de votre état de santé (de bleu, vous passez au marron puis au rouge, etc), ce n'est pas la panacée. Pour finir là-dessus signalons les cartes des niveaux toujours aussi bien pensées par contre et enfin la partie Notes qui vous permettra à loisir de consulter tous les indices que vous aurez trouvés au cours du jeu. Le maniement de Heather peut poser quelques problèmes mais ici aussi, comme deux configurations sont disponibles (2D à la Devil May Cry et 3D à la Resident Evil) tout type de joueur devrait être contenté. A part ceci, si on peut disposer d'un système de lock automatique, des problèmes de caméra viennent parfois entacher l'action et ceci est gênant surtout quand on se trouve dans une pièce fermée pleine d'ennemis. Ce n'est pas insurmontable mais il y avait tout de même quelque chose à améliorer de ce côté-là.

    Test Silent Hill 3 Playstation 2 - Screenshot 7

    La maison hantée, un des passages les plus délectables du jeu.

    Niveau durée de vie, comme toujours trois modes de jeu sont disponibles (tant au niveau de l'action que des énigmes) et les puzzles changeront en fonction de ce choix. Maintenant Silent Hill 3 innove un peu en vous jetant en pâture un surplus de monstres et pour en venir à bout il ne faudra pas hésiter à utiliser votre katana, masse, mitraillette, taser, etc. Le jeu (en mode normal ou hard) se finit en 8, 9 heures mais vous pourrez toujours y revenir pour tenter de voir toutes les fins différentes (dont la célèbre fin Aliens :).

    Moins cérébral, moins freudien que Silent Hill 2, indissociable de Silent Hill et disposant d'un capital action important, Silent Hill 3 est un jeu terrifiant, prenant (du moins dans sa seconde partie), graphiquement superbe. Le dernier bébé en date de Konami respecte la charte de la série et si son scénario est moins complexe que celui du deuxième épisode, il ferme malgré tout la boucle et par là-même semble ouvrir une toute nouvelle voie pour le futur de la saga. Si 4ème épisode il y a, il sera dès lors très intéressant de voir quelle direction Konami fera prendre à sa série. Personnellement je serai au rendez-vous.

    Logan, le 20 mai 2003

    Graphismes 18/20

    Dehors les scènes cinématiques en images de synthèse. Un peu dommage mais les cut-scènes utilisant le moteur du jeu sont très bonnes avec un niveau de détails dans les expressions faciales jamais atteint sur PS2. La démarche de Heather est trop rigide mais on oublie vite ce défaut devant la beauté macabre des décors.

    Jouabilité 16/20

    Alors que l'écran d'inventaire aurait pu être amélioré il n'en est rien. Le maniement du personnage demande un petit temps d'adaptation mais plusieurs configurations sont possibles. Quelques problèmes de caméra viennent parfois gêner durant les combats et si on doit souvent recentrer la caméra, cela n'est pas bien méchant.

    Durée de vie 15/20

    Le jeu se termine rapidement, comptez 8 heures en mode Normal ou Hard, mais Silent Hill 3 comme ses aînés propose plusieurs fins différentes.

    Bande son 18/20

    Angoissante, sombre et douce à la fois. Les compositions de Yamaoka sont discrètes, stridentes mais toujours très justes. Les bruitages sont dans la continuité des titres instrumentaux à savoir impeccables.

    Scénario 14/20

    Si vous n'avez pas joué au premier Silent Hill, vous risquez de passer à côté de plusieurs petits clins d'oeil ou détails. Ceci dit, des journaux intimes seront là pour vous rappeler les événements du premier épisode. Moins surprenant et passionnant que le scénario de Silent Hill 2, celui de Silent Hill 3 n'en est pas moins fort réjouissant et clôt magistralement une épopée...divine.

    Note Générale 17/20

    Silent Hill 3 est encore plus beau que Silent Hill 2, plus intense au niveau de l'action mais il est déconcertant de voir comment est découpé le jeu, la première partie du soft étant assez décevante et ce même si nous avons droit à de nouveaux environnements. Néanmoins dans son ensemble, Silent Hill 3 est une oeuvre fragile, indispensable, le jeu nous raconte une histoire qui semble avoir été co-écrite par Machiavel et Lovecraft, et se pose simplement comme un prolongement aux plus belles oeuvres de Carpenter, Lynch ou Brian Yuzna.

     

    L'avis de Lestat1975 :

    C'est tout frais, je l'ai fini hier après-midi. Bé j'ai était plutôt déçu sur ce coup là. Je m'attender à beaucoup, beaucoup mieux.....J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire pour commencer, même si au fil du jeu on s'y accroche quand même un peu grace à des clins d'oeil au premier Silent hill. En effet on peut considérer Silent hill 3 comme une suite au premier. Le personnage principal du troisième est le petit bébé que le héros tener dans ses bras à la fin du premier épisode. Mais bon à part ça pas grand chose......Le jeu est très réussi graphiquement, notamment les visages. Par contre j'ai trouver le jeu très court (moins de 9 heures en mode normal) par rapport au 2 et surtout au 4 . En fait je trouve que Silent hill 3 ressemble à un jeu sortie à la va-vite.......pas fini quoi. Le jeu ne se passe pratiquement jamais en extérieur, et vous ne parcourais à pied qu'une toute petite parcelle de la ville, je trouve cela vraiment décevant. (surtout quand on le compare au second) puis les enigmes sont nulles aussi...aucune originalité . En plus de ça j'ai trouver le jeu assez dur (surement pour augmenter une durée de vie minable), avec très peu de munitions et très peu d'armes réussies ainsi que très peu de quoi recharger sa vie (que du très peu en fait hihihihi) et ça en mode normal. Puis les monstres ne sont même pas effayant. J'oserai même dire que j'ai préferai "Silent hill 4, the room" à Silent hill 3 c'est vous dire. En effet le 4 est assez original et on est un peu  plus accroché par le scénario et les effets "malaises" sont beaucoup plus nombreux. Je doit dire aussi que j'ai beaucoup gallèré avec la manette PS2 (que je ne peut pas blairé). J'arrive pas à mis faire à cette "chose". En fait les pires moments de frayeurs que j'ai rencontrer dans Silent hill 3 c'est la manette PS2 qui me les à procurés (LOL) . En effet je n'arriver jamais à stabiliser mon perso  en courant (il zigzagué tout le temps). Je me prennai les murs, les monstres et tomber dans le vide régulièrement. Mais ce n'est pas à cause de la manette que je trouve le jeu un peu décevant (Il se débrouille très bien tout seul), non ça encore c'est pas grave. Mais bon je ne suis pas là pour casser du Silent hill 3. Le jeu est quand même bien dans l'ensemble (même si il est très très loin du niveau du second). On a plaisir à se retrouver dans un Silent hill malgré tout, et on a envie d'aller au bout. Mais souhaitons à Konami de retrouver se qui à fait la qualité des deux premiers pour leurs prochains épisodes.


     Ma note ? 16/20








    L'énigme de la Mary Celeste

    Le capitaine du brick anglais Dei Gratia fut le premier à apercevoir l'étrange deux-mâts qui suivait une route zigzagante, sous foc et trinquette comme seules voiles. Bien qu'il fût tribord amures, l'écoute du foc était bordée à tribord, signe certain pour un marin que le navire n'est pas manoeuvré, donc que l'équipage est blessé ou mort. Le commandant Edward Marehouse décida d'aller voir de près, mais la mer était houleuse après les grains récents, et deux heures s'écoulèrent avant qu'il puisse lire le nom du navire. C'était la "MARY CELESTE".

    Le commandant Morehouse connaissait bien ce navire, ainsi que le capitaine Benjamin Spooner Briggs qui le commandait. Un mois à peine  auparavant, les deux bâtiments avaient chargé des marchandises à des postes à quai voisins, sur l'East River à New York. Le 5 novembre 1872, la MARY CELESTE avait appareillé pour le port italien de Gênes ; dix jours plus tard, le Dei Gratia l'avait suivie dans l'Atlantique, en route pour Gibraltar. Et voilà que Morehouse la retrouvait dérivant à mi-chemin entre les Açores et le Portugal. Il n'y avait personne sur le pont, personne à la barre.

    Morehouse envoya son second, Olivier Deveau, voir ce qui se passait. Deveau était un homme de forte carrure, de physique puissant, que l'on disait "absolument intrépide". Avec deux marins, il partit à l'aviron pour éclaircir le mystère. Le navire paraissait abandonné. La première chose que fit Deveau, une fois monté à bord, fut de sonder les fonds de cale. Une des pompes avait été déplacée pour introduire la barre de sonde dans le tuyau de sonde ; aussi utilisa-t-il l'autre pompe, laissant la première sur le pont ou il l'avait trouvée. Il y avait beaucoup d'eau dans l'entrepont, probablement à la suite de récents orages. Deux voiles avaient été emportées par le vent et le petit hunier pendait. Malgré cela, Deveau conclut que la MARY CELESTE n'était pas en danger de couler.

    Deveau et le premier lieutenant Jhon Wright passèrent l'inspection. Ils ne trouvèrent personne à bord, mort ou vivant. Ils virent que l'abitacle avait été défoncé et le compas démoli, que deux des panneaux de cale n'étaient pas en place et que le bouchon d'un baril d'alcool brut avait été enlevé. A part cela, la cargaison paraissait bien arrimée et la barre, qui n'avait pas été immobilisée, fonctionnait bien. Il sembla aux deux hommes que la MARY CELESTE avait eu une baleinière sur le pont, à poste au-dessus du grand panneau. Deux défenses étaient en position sur le panneau et le garde-corps avait été enlevé, apparemment pour mettre une embarcation à l'eau.

    Dans la cabine, Deveau et Wright virent que les six hublots de tribord avaient été obturés avec des planches, mais ils ne purent dire si cela avait été avant ou pendant le voyage. Ceux de bâbord étaient fermés, mais laissaient encore entrer un peu de lumière. Beaucoup d'eau avait pénétré dans la cabine par la porte ouverte et par la claire-voie, restée ouverte également.

    La pendule était très abîmée par l'eau ; la literie et les vêtements étaient trempés, sans doute par de l'eau de mer, car ilsséchaient très difficilement. Deveau témoigna par la suite :
    " le lit était défait, comme si l'on venait de le quitter...j'estimai qu'il devait y avoir eu une femme à bord, car je vis des vêtements féminins...Le lit avait conservé la marque d'un corps, d'un enfant semblait-il. Tout paraissait avoir été abandonné en grand hâte, mais tout été resté en place. On voyait des vêtements, une boîte à ouvrage avec des aiguilles, du fil, des boutons, des livres, une trousse d'instruments, une écritoire. Un harmonium ou mélodium se trouvait dans la chambre."

    A cette époque, il était au courant que la femme du commandant l'accompagnât pendant un voyage, et c'est ce qu'avait fait Sarah Briggs ; le couple avait emmené leur fille Sophie-Mathilde, âgée de deux ans, mais laissé à la garde de ses grands-parents, à Marion dans le Massachussets, leur fils Arthur de sept ans qui allait à l'école.

    Presque autant de légendes ont couru sur la MARY CELESTE qu'elle avait des coquillages accrochés à sa coque. D'après l'une d'elles, on avait trouvé sur la table de la cabine un repas non terminé et le déjeuner cuisait encore dans la cuisine. D'après la déclaration sous serment de Deveau, c'est inexact. Bien que les fiches à roulis, qui servent à empêcher la vaisselle de glisser sur la table, fussent en place, aucun repas n'était servi dans la cabine et rien ne cuisait dans la cuisine. Les marmites et les casseroles avaient été lavées et rangées ; on trouva un flacon de médicament débouché, ce qui laisse à supposer que la personne  qui l'avait ouvert avait dû le laisser trop hâtivement pour avoir le temps de le refermer. De tous ces petits détails, l'on a conclu que le navire avait été abandonné dans le milieu de la matinée, assez tard pour que tout soit remis en ordre après le petit déjeuner, et avant que Mrs Briggs ait refait le lit. Cette supposition est en partie fondée sur le fait qu'aucune femme de la Nouvelle-Angleterre ayant les antécédents de Sarah Briggs n'aurait laissé des lits défaits, même en mer, à une heure aussi avancée de la matinée.

    Il était entré moins d'eau dans le poste d'équipage que dans la chambre. Les coffres des marins étaient secs, et l'on ne voyait pas de trace de rouille sur les rasoirs qui s'y trouvaient. De toute évidence, les hommes d'équipage étaient partis précipitamment, abandonnant ainsi le contenu de leurs coffres - tout ce qu'ils possédaient - mais aussi leurs bottes de toile cirée, et même leurs pipes, des objets qu'un marin ne peut laisser derrière lui qu'en pleine panique.

    A la recherche d'une explication, Deveau examina le journal de bord dans la cabine du second. Il n'était plus tenu depuis le 24 novembre, date à laquelle la position indiquée était à 100 milles au sud-ouest de l'île de Sao Miguel des Açores. Sur l'ardoise de Loch dans la chambre du commandant, on trouva une indication plus récente, montrant que le lendemain 25 novembre à huit heures du matin le navire était passé près de l'île de Santa Maria. Depuis lors, onze jours s'étaient écoulés ; pendant ce temps, la MARY CELESTE avait encore parcouru 500 milles, restant apparemment sur sa route initiale. Et , cependant, elle n'avait pas été gouvernée pendant un temps indéterminé ; car la date de la dernière inscription sur l'ardoise de Loch, le 25 novembre, n'est pas obligatoirement celle de l'abandon du navire. Sur les petits bâtiments, il est rare que le journal soit tenu chaque jour. Par exemple, pendant 18 jours de mer avant d'être en vue des Açores, le commandant n'avait porté que sept inscriptions dans le journal de bord. Il n'était pas possible de dire exactement quand le capitaine Briggs avait embarqué sa femme, sa fille et les sept membres de l'équipage sur la baleinière - s'il l'avait fait. Et rien ne disait pourquoi ils avaient abandonné avec une hâte évidente un navire solide et en état de naviguer.

    Capitaine Briggs

    Pour certains, l'histoire de la MARY CELESTE prouve que le nom d'un navire ne devrait jamais être changé. Dans "l'île au trésor" de Stevenson, John Silver dit : "Je n'ai jamais constaté que changer le nom d'un bateau porte chance. Quand un navire a été baptisé, qu'il le reste". Lorsque la future MARY CELESTE fut construite en 1861 dans l'île Spencer, en Nouvelle-Ecosse, le navire s'appela d'abord AMAZON. Dès le début, le navire fut malchanceux. Le premier commandant décéda 48 heures après l'immatriculation. Pendant son voyage inaugural, l'AMAZON heurta un barrage de pêche sur la côte du Maine et endommagea sa coque. Au cours de sa réparation, un incendie se déclara. Dans le pas de Calais, il aborda un autre brick, qui coula. Le bateau avait à ce moment déjà eu trois commandants ; avec le quatrième, il se mit au sec sur l'île du Cap-Breton. On put cependant le remettre à flot, et il passa ensuite entre les mains de deux ou trois propriétaires, dont l'un le rebaptisa MARY CELESTE. Il fut acheté par James H.Winchester, fondateur d'une importante compagnie de navigation qui porte encore son nom à New York. Ayant trouvé de la carie séche dans la coque, Winchester fit refaire le fond de carène avec un doublage de cuivre. Il aggrandit la passerelle et remit le navire en excellent état. La MARY CELESTE arborait le pavillon étoilé et non plus le pavillon rouge de la marine marchande anglaise.

    Au début de septembre 1872, le bâtiment était amarré au poste à quai 44, sur l'East River à New York, et chargeait environ 1700 barils en chêne rouge contenant de l'alcool commercial. Dans une de ses dernières lettres à sa famille, Sarah Briggs parlait de cette cargaison et disait que les "chocs et les congnements, le remue-ménage et le roulage à droite et à gauche de ces barils" la rendaient à moitié folle. Elle mentionnait aussi des "bruits aigus et des grondements" , qui peuvent avoir été causés par la fuite de l'alcool, à travers le bois des barils.

    Morehouse

    Au quai voisin, Le DEI GRATIA embarquait une cargaison de pétrole ; les deux commandants, Briggs et Morehouse, dînèrent ensemble le soir précédant le départ de la MARY CELESTE.
    La découverte de cette dernière par le DEI GRATIA était une curieuse coïncidence. Elle devait faire naître des soupçons dans l'esprit des membres de la commission d'enquête qui tentaient de savoir ce qui était arrivé. Le capitaine Briggs, ayant acheté quelques parts du navire à Winchester, était à la fois commandant et actionnaire. C'était un marin expérimenté de 37 ans, sérieux et sobre. Elevé chez les puritains de Nouvelle-Angleterre, il ne permettait aucun alcool sur son bateau.

    Longtemps après, des marins grisonnants se dirent survivants de la MARY CELESTE ; mais on connaît les noms de tout l'équipage : Albert Richardson, marié à une nièce de Winchester, était officier en second, Andrew Gilling était premier lieutenant et Edward Head cuisinier-steward. Il étaient tous trois américains. Les quatres matelots étaient allemands : Volker et Boz Lorensen, qui étaient frères, Arian Martens et Gottlief Goodschaad (ou Gondschatt). Dans une de ses lettres à sa belle-mère, Sarah Briggs se demandait comment l'équipage se comporterait, mais le capitaine Briggs estimait pouvoir compter sur eux.

    Quand Deveau et Wright eurent terminé l'inspection du navire à la dérive, ils revinrent au Dei Gratia rendre compte au commandant Morehouse. Malgré son amitié pour Briggs, il ne semble pas que celui-ci soit monté à bord de la MARY CELESTE pour se rendre compte par lui-même. Soit lui, soit Deveau suggéra de ramener à Gibraltar le navire abandonné et d'en revendiquer la propriété. Deveau revint dans l'après-midi à bord de la MARY CELESTE, avec deux hommes, une petite embarcation de leur bâtiment, un baromètre, un sectant, un compas, un chronomètre et des vivres préparées par leur Steward. En deux jours, la MARY CELESTE fut mise en état de naviguer et les deux navires firent route sur le détroit, un coup de vent les sépara. Le Dei Gratia arriva à Gibraltar le soir du 12 décembre et la MARY CELESTE le lendemain matin. C'est alors, de façon inattendue, que les discussions commencèrent.

    La revendication de propriété d'un navire abandonné en haute mer ne pose généralement pas de problème, parce que dans la plupart des cas il est démâté, il fait eau ou est en mauvais état. Mais pour la MARY CELESTE il n'en était pas de même. Solly Flood, représentant de l'Amirauté de Gilbraltar, écrivit dans son rapport à Londres : "Le compte rendu qu'on fait les sauveteurs de la solidité et du bon état de l'épave est tellement extraordinaire, que j'ai jugé nécessaire de faire une enquête."

    L'enquête montra que la coque de la MARY CELESTE était parfaitement saine, que le navire ne faisait pas eau et qu'il n'y avait pas eu de collision. Les enquêteurs remarquèrent cependant deux curieuses entailles, paraissant avoir été faites avec un instrument tranchant, de chaque côté de l'avant, à plusieurs pieds en arrière de l'étrave, et à un ou deux pieds au-dessus de la ligne de flottaison. A l'intérieur du navire, aucune trace d'explosion ni d'incendie. La MARY CELESTE était en meilleur état que bien des bâtiments faisant l'Atlantique. Comment le commandant et l'équipage du Dei Gratia pouvait-ils affirmer avoir rencontré, dérivant en plein océan, ce navire en état de naviguer et largement approvisionné ? Les autorités anglaises de Gibraltar trouvèrent cela difficile à croire. A leur avis, il s'agissait plus vraisemblablement d'un cas de collusion entre les équipages des deux bateaux, en vue de revendiquer la propriété de la MARY CELESTE, dont la cargaison seule valait 30 000 livres. Flood avait des soupçons plus graves ; il pensait à une munuterie, à une piraterie, à un meurtre collectif. Tatillon et plein de suffisance, Flood avait en contrepartie les qualités de ses défauts : c'était un enquêteur méticuleux et attaché à l'application de la loi. Si des crimes étaient prouvés, il ne laisserait pas les criminels en profiter.

    Flood émit l'idée que les entailles sur l'étrave avaient été faites volontairement, pour faire croire que le navire avait heurté des rochers. Sprague, le consul des Etats-Unis à Gibraltar, s'éleva vivement contre cette interprétation ; l'U.S.S. Plymouth ayant relâché dans ce port, il demanda son point de vue au commandant de ce croiseur, nommé Schufeld. Ce dernier pensait que "des planches du bordé avaient craqué par torsion, puis avaient été arrachées par la mer, sans endommager le bâtiment".

    Entre-temps, Flood avait trouvé des taches brunes sur le pont, qui pouvaient être du sang. D'autres taches analogues furent découvertes sur la lame d'une épée italienne se trouvant sous la couchette du commandant. Interrogé à ce sujet, Deveau déclara qu'il avait consacré toute son attention à la manoeuvre et qu'il ne savait rien des taches qui se trouvaient sur le pont ou sur l'épée. Il assura qu'en tout cas il n'avait pas nettoyé ou poncé le pont pour tenter d'effacer les taches brunes. On peut mesurer la méfiance en laquelle étaient tenus le membres de l'équipage du Dei Gratia par le fait que, lorsqu'on analysa les taches brunes, le coût de l'analyse leur fut facturé. Flood refusa de révéler le résultat de l'analyse, et même d'en donner une copie à Sprague. Chose encore plus étonnante, il en cacha le résultat à son propre gouvernement !  Etait-ce parce que l'analyse montrait que ce n'était pas du sang ? Ce n'est qu'en 1887, quatorze ans plus tard, que Sprague put en obtenir une copie.

    Flood trouva aussi des points anormaux dans le journal de bord tenu par Deveau à bord de la MARY CELESTE, rédigé par ce dernier sur les intructions du capitaine Morehouse, après son arrivé à Gibraltar. Le journal mentionnait que Morehouse était venu à bord de la MARY CELESTE, mais Deveau affirma avoir fait erreur et maintint que Morehouse n'avait pas mis les pieds à bord avant l'arrivé à Gibraltar. Chose encore plus sujette à caution, dans l'esprit de Flood, le fait que la MARY CELESTE  fût restée sur sa route pendant 11 jours après le 25 novembre.

    D'après lui, l'équipage du Dei Gratia avait dû monter à bord de la MARY CELESTE bien plus tôt qu'il ne le disait.
    Heureusement pour le Dei Gratia, les membres de la commission d'enquête étaient des hommes ayant l'expérience de la mer. Ils savaient que les journaux de bord n'étaient pas tenus tous les jours ; ils pouvaient comprendre que Deveau, avec seulement deux hommes pour manoeuvrer le navire, avait autre chose à faire que de la paperasse. A la différence de Flood, ils ne pensaient pas que les entailles de l'étrave ou les taches  sur le pont pussent constituer des chefs d'accusation ; une fois en possesion de tous les éléments, ils lavèrent Morehouse et ses hommes de tout soupçon.  Au contraire, ils passèrent beaucoup de temps à essayer de découvrir ce qui avait pu arriver au commandant Briggs et à son équipage. Lorsque Winchester vint des Etats-Unis à Gibraltar, espérant activer l'enquête, il se trouva soumis à une telle avalanche de questions sur son bateau, sur l'équipage, sur le commandant, sur toute l'histoire et sur lui-même qu'il finit par se mettre en colère.

    "Je suis un Yankee avec du sang anglais, s'écria-t-il, mais si je savais ou est ce sang, je m'ouvrirais une veine pour faire sortir cette saloperie ! "

    Quand la cour rendit son verdict en mars 1873, elle se reconnut incapable de dire pourquoi la MARY CELESTE avait été abandonnée. C'était la première fois de son histoire qu'elle n'aboutissait pas à une conclusion. Elle accorda au Dei Gratia une somme équivalant au cinquième de la valeur de la MARY CELESTE et sa cargaison. Le navire fut rendu à Winchester ; il appareilla pour Gênes avec un nouvel équipage. Là, avec trois mois et demi de retard, la cargaison fut débarquée, en bon état. Winchester vendit son bateau dès que celui-ci fut revenu à New York ; mais la réputation du navire malchanceux poursuivit la MARY CELESTE, qui trouvait difficilement des équipages et qui changea souvent de propriétaire, avec peu de profit pour aucun d'eux.

    En 1884, le navire fut acheté par un commandant peu recommandable nommé Parker, qui l'échoua volontairement sur un récif des Antilles afin de toucher la prime d'assurance. Mais cela ne lui profita pas ; la compagnie d'assurances eu des soupçons, interrogea l'équipage et cita devant les tribunaux Parker et ses acolytes en baraterie. La peine encourue pour destruction volontaire d'un bateau en pleine mer était la pendaison. Cependant, le jury, se rappelant la malheureuse aventure de la MARY CELESTE, hésita à condamner ; se fondant sur des considérations techniques, il les acquitta. Mais huit mois plus tard Parker mourut, un de ses complices était devenu fou, un autre s'était suicidé.

    Quand à ce qui s'est passé à bord de la MARY CELESTE, en ce matin de novembre 1872, entre les Açores et le Portugal, bien des hypothèses ont été émises. Chose étonnante, l'intérêt pour cette affaire fut lent à s'éveiller, et pendant onze ans elle resta à peu près inconnue en dehors du monde maritime. Puis un jeune médecin impécunieux qui avait l'ambition de devenir un auteur célèbre écrivit une nouvelle d'après cette aventure. Intitulée "La déclaration de J.Habakuk Jephson" , l'histoire parut en janvier 1884 dans "The Cornhill Magazine". Le nom du bateau était devenu MARIE CELESTE, et il s'agissait d'un complot de ce  que nous appellerions aujourd'hui le "pouvoir noir" ; dans cette version romancée, l'embarcation de sauvetage était encore à bord lorsque le navire fut retrouvé.

    Quand le nom de l'auteur fut connu, celui-ci fut lancé sur le chemin de la célèbrité. C'était Arthur Conan Doyle, dont l'ouvrage de fiction sur la MARY CELESTE déclencha un flot de livres et d'articles à ce sujet. Depuis lors, on a tant écrit sur cette énigme que l'Atlantic Mutual Insurance Compagny de New York a consacré à ces ouvrages une salle entière, qui est un musée de la MARY CELESTE. L'un des écrivains a imaginé que le navire avait été attaqué par un craken, ou poulpe géant, qui s'était emparé des membres de l'équipage un à un, en passant ses tentacules par les hublots, jusqu'à ce qu'il ait avalé la dernière bouchée de chair humaine. Charles Fort suggéra que l'équipage avait été enlevé par une "force sélective" qui avait laissé intact le navire. Une des théories les plus originales soutint que l'équipage avait construit une plate-forme sour l'étrave, ce qui expliquait les étranges entailles, pour leur permettre d'assister à un concours de natation autour du bateau entre le commandant et son second. La plate-forme se serait écroulée et tout le monde se serait noyé ; cela expliquerait pourquoi l'on a retrouvé personne à bord. Certains ont rendu responsable les O.V.N.I. Quelle idée un peu plus rationnelle peut-on se faire de ce mystère ?

    Il faut tout d'abord prendre en considération le fait que, de toute évidence, le navire a été abandonné en grande hâte. Mrs. Briggs a laissé derrière elle des vêtements d'enfant, les marins n'ont pas emporté leurs pipes ou leurs bottes de toile cirée. Il est clair qu'ils sont partis en pleine panique ; peut-être dans la peur mortelle d'une chose qu'ils craignaient voir se produire. Ils ont presque sûrement évacué le navire dans la baleinière, et il semble qu'ils l'aient fait en suivant une personne responsable - le commandant ou le second - parce que le chronomètre, le sextant et les documents du bord n'ont pas été trouvés et ont donc dû être emportés.

    Il existe trois hypothèses crédibles sur la cause de l'abandon de la MARY CELESTE.

    La première est l'explication vraisemblable donnée par le commandant Morehouse et par le commandant James Briggs, frère du capitaine du mystérieux navire. Sachant que, dans la matinée du 25, le vent était tombé après un violent orage pendant la nuit, ils pensaient que le navire avait pu être encalminé près des Açores et s'être mis à dériver en direction des récifs dangereux de l'île Santa Maria. Par mesure de sécurité, tout le monde aurait embarqué dans la baleinière, celle-ci restant à proximité du navire. Le vent se serait soudain levé et aurait emporté la MARY CELESTE, que l'équipage n'avait pu rattraper à l'aviron. Et dans la tempête qui avait soufflé dans l'après-midi, une vague aurait fait chavirer l'embarcation.
    A l'encontre de cette thèse, on peut faire valoir le fait, largement admis, que la MARY CELESTE a gardé son cap plusieurs jours après le 25. Il est donc plus probable que son abandon s'est produit à une date ultérieure.

    La seconde hypothèse logique a été avancée par Deveau ; elle expliquerait pourquoi le plongeur de la pompe a été trouvé posé sur le pont. Pour lui, le navire avait subi de forts coups de vent, et une partie de l'eau embarquée dans l'entrepnt était passée dans la cale. Ce qui avait pu faire croire à une voie d'eau ; l'on aurait alors retiré le plongeur d'une pompe pour sonder - et celui qui aurait fait cela se serait trompé sur la hauteur d'eau dans les fonds. Il aurait donné l'alerte, disant que le bâtiment coulait. L'affolement s'en serait ensuivi.
    Ce qui accroche dans la thèse de Deveau, c'est qu'elle implique une perte de sang-froid soudaine du commandant, et cela va à l'encontre de ce que l'on sait du caractère de Briggs. Certains partisans de cette théorie tournent la difficulté en avançant que Briggs n'était plus capable d'exercer son commandement, car il aurait eu une crise cardiaque pendant la panique.

    La dernière des trois hypothèses les plus vraisemblables a été énoncée par Winchester, et elle est fondée sur la nature de la cargaison. Le capitaine Briggs n'avait jamais encore transporté d'alcool, et ne savait sans doute pas comment celui-ci se comporterait pendant la traversée. En raison du changement de température entre un New York hivernal et le climat plus doux des Açores, les barils ont pu fuir ou couler. Puis le mauvais temps, en les secouant durement, aurait provoqué des vapeurs d'alcool, dont la pression aurait été suffisante pour faire sauter le panneau de l'écoutille avant. Le suintement aurait été accompagné de bruits sourds qui auraient certainement paru inquiétant à des hommes n'en connaissant pas l'explication naturelle. Le capitaine Briggs a pu donner l'ordre d'ouvrir les panneaux pour laisser les gaz s'échapper, et il en serait sorti une vapeur ressemblant à de la fumée.

     Un des barils avait été ouvert, ce qui montre qu'on l'avait inspecté. S'il y avait une flamme nue à proximité, une petite explosion a pu se produire - trop faible pour laisser des traces, mais suffisante pour créer la panique. Dans cette atmosphère menaçante, l'anxiété du commandant a pu accroître du fait que sa femme et sa petite fille étaient à bord. Pensant en premier lieu à leur sécurité, il peut avoir ordonné que tout le mode prenne place dans la baleinière mise à l'eau, en attendant de voir si le bateau allait sauter ou non. Il n'y eu aucune explosion, mais un fort coup de vent a pu emplir les voiles ; la remorque de la baleinière se serait rompue, et la MARY CELESTE se serait inexorablement éloignée d'eux. Et leur petite embarcation, incapable de résister aux vagues et au vent, aurait fini par chavirer.

    Est-ce vraiment ce qui s'est passé ? Personne ne peut l'affirmer, et nous ne le saurons probablement jamais.










                                          

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