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Le cimetière de Silver Cliff

Il existe au moins un cimetière qui semble hanté - par une chose que personne n'a encore été capable de déterminer. Ce cimetière se trouve sur une colline dans la région de la Wet Mountain Valley du Colorado, et ses fantômes - appelons-les ainsi - apparaissaient à n'importe qui presque chaque nuit.

A silver Cliff, en 1880, se produisit une "ruée vers l'argent". Des mineurs arrivèrent là avec leurs familles ; la population atteignit en un an plus de 5 000 habitants. Mais cela ne dura pas, et aujourd'hui Silver Cliff est à tous égards une cité fantôme, ou ne vivent plus qu'une centaine de personnes, un peu moins que le nombre des morts dans le vieux cimetière.

Le phémomène curieux qui se manifeste dans ce cimetière a été vu pour la première fois en 1880, lorsqu'un groupe de mineurs ayant trop bu prétendirent avoir aperçu des lueurs bleues mystérieuses et vacillantes sur chaque tombe. Ces lueurs n'étaient pas un sous-produit du Whisky, car elles apparurent les nuits suivantes à des observateurs qui n'en avaient pas bu. En 1956, le Wet Moutain Tribune mentionna ces lueurs fantomatiques, qui attirèrent l'attention du New York Times en 1967. Des centaines de touristes vinrent voir l'étrange spectacle. Deux ans plus tard, dans un article du National Geographic, le rédacteur adjoint Edward J. Linehan raconta ce qu'il avait vu.

Linehan était arrivé en voiture au cimetière, accompagné par le gardien Bill Kleine. Il faisait nuit et Kleine dit à Linehan d'éteindre les phares. Ils descendirent de voiture, et Kleine tendit le doigt : "Là ! Les voyez-vous ? Et là encore !"
Linehan les voyait, "taches rondes d'une faible lueur blanc bleuté" brillant sur les tombes. Il s'approcha d'unes d'elles pour mieux la voir, mais elle s'évanouit, puis réapparut graduellement. Il alluma sa lampe torche qu'il dirigea vers une des lueurs ; le faisceau de lumière ne révéla qu'une tombe. Pendant un quart d'heure, les deux hommes poursuivirent parmi les tombeaux le fantôme insaisissable.

Kleine dit à Linehan que, d'après une théorie émise par certaines personnes, les lueurs étaient causées par la reflexion des lumières de Silver Cliff et de Westcliff. Linehan tourna ses regards vers ces deux petites villes, dans le lointain. Les petits groupes de lumières qu'on apercevait apraissaient bien trop faibles pour produire quelque effet dans le cimetière. En outre, Kleine fit remarquer que sa femme et lui avaient vu les lueurs fantômes "alors que le brouillard était si épais que l'on ne pouvait voir les deux villes".
D'autres théories ont été avancées pour expliquer ce phénomène. L'une est que les lueurs sont causées par du minerai radioactif; mais le compteur Geiger ne révèle aucune trace de radioactivité dans toute la région.

Un autre théorie est qu'il s'agit de peinture luminescente, dont des farceurs auraient barbouillé les tombes ; mais aucune preuve n'est venue conforter cette accusation. Une autre encore est que les lueurs sont le reflet de la vapeur de mercure des lampadaires de Westcliff; mais les lampes à vapeur de mercure ne datent que d'une époque récente ; et un jour ou une coupure de courant avait éteint toutes les lampes de la ville, les lueurs du cimetière continuèrent à briller.
Dale Ferguson, anthropologiste et folkloriste, aborde le problème d'une façon totalement différente. Il remarque que les Cheyennes et autres indiens de la plaine conduisaient leurs morts sur des collines "consacrées aux esprits". Parfois un sorcier particulièrement puissant, sentant sa fin approcher, allait sur la "colline des morts" et s'étendait à terre jusqu'à ce que son âme soit "prise".

Pour les anciens de Silver Cliff, une seule explication est bonne : les lueurs blanc bleuté sont les lampes de casque de mineurs morts, qui cherchent encore avec frénésie de l'argent au flanc du coteau. " Il est hors de doute que quelqu'un démontrera un jour que les manifestations lumineuses du cimetière de Silver Cliff n'ont rien de surnaturel", conclut Linehan. " Et je crois que j'aurais alors une petite déception."
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Le presbytère de Yattendon
21/06/2007 11:20
Voici ce qui s'est passé voici quelques années dans le charmant et confortable presbytère du village de Yattendon dans le Berkshire. Une partie de la maison date du XVIIIé siècle, mais d'importante modifications furent apportées vers 1900. On a parfois vu l'un des deux fantômes qui hantaient la maison - une vieille dame au visage aimable - monter un escalier disparu lors de la rénovation. Ce comportement est assez fréquent chez les revenants ; par exemple, un fantôme disparaît en traversant un mur, à l'endroit ou existait autrefois une porte.
Un compte rendu détaillé des apparitions du presbytère de Yattendon est donné dans l'ouvrage "Ghost and Hauntings" de Dennis Bardens. Celui-ci a visité la maison voici quelques années, et il a parlé à quatre personnes qui ont vu les fantômes : le révèrent A.B.Farmer, l'ancien recteur, sa femme, leur fille et une certaine Mrs.Barton qui avait habité plusieurs mois chez eux. Mrs.Barton avait vu l'autre dame fantôme, qui paraissait plus jeune ; elle la décrivit "assez jolie", et vêtue d'une "robe gris argent" du XVIIIé siécle. "Une lumière semblait l'entourer." Mrs.Barton et Mrs.Farmer, qui la vit aussi, remarquèrent qu'elle marchait au-dessus du niveau du plancher.
Mais les visites les plus fréquentes étaient celles de l'autre fantôme dont les apparitions, dit la femme du recteur, étaient "chose courante" . La netteté de cette figure variait ; on aurait dit parfois un nuage de fumée gris foncé, et parfois elle paraissait presque vivante. Elle était également habillée à la mode du XVIIIé siècle. Sa jupe, dit Mrs.Farmer, était "de soie moirée, épaisse et noire, avec une tournure très volumineuse. Le haut du corps était recouvert d'un châle noir, de laine probablement, sous lequel on apercevait un panier ou un cabas. Sur sa tête un chapeau (avec un fichu en dessous) avec une bride sous le menton".
Ce fantôme semblait s'intéresser aux faits et gestes de la famille. "Pendant les préparatifs du mariage de ma fille", dit Mrs.Farmer, "il est venu inspecter les cadeaux de mariage et ce qui se passait dans la cuisine." Le spectre avait-il vraiment conscience de ce qui l'entourait ? Dans l'affirmative, pourquoi montait-il un escalier qui n'existait plus ? Mais quoi ! Les fantômes ne sont d'évidence pas soumis aux sujétions de notre monde, et peut-être celui-ci avait-il eu de l'affection pour l'escalier près de deux siècles auparavant, quand il vivait au presbytère.
Par la suite, les Farmer quittèrent la maison, ou vint habiter un nouveau recteur ; la famille de ce dernier n'aimait pas beaucoup les visites de revenants, et elle demanda à Mrs.Farmer de célèbrer un service religieux d'exorcisme. Ce qui fut fait; les visiteuses n'ont jamais plus été revues.
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Le fantôme du restaurant Toby Jug

Le restaurant Toby Jug, à Haworth dans le Yorkshire, peut s'enorgueillir d'un spectre de grande classe : celui de la poétesse et romancière Emily Brontë, née dans le village. Selon le propriétaire du restaurant, Keith Ackroyd, son fantôme apparaît chaque année le 19 décembre, jour de sa mort. Il a raconté un jour à un journaliste la première apparition en 1966, alors qu'il venait d'acheter le Toby Jug. "Je me retournai et vis son visage souriant", dit-il. "Elle traversa la pièce en direction de l'escalier, qu'elle monta, et elle entra dans la chambre à coucher." Elle était petite, portait une crinoline et avait un panier.

Le fantôme d'un écrivain aussi célèbre aurait dû être considéré comme un atout ; cependant Ackroyd voulut le faire exorciser. Il avait l'intention de vendre le restaurant et craignait que la précense d'un spectre ne le dévaluât. Un curé de Leeds était d'accord pour pratiquer un exorcisme, mais il en fut empêché par le recteur de Haworth qui n'était pas certain que ce fût nécessaire. Comme de nombreux curés, ce dernier se méfiait peut-être des exorcismes auxquels on donne trop de publicité.
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Esprit frappeur à Killakee

Après l'apparition d'un énorme chat noir lors de la remise en état de Killakee (Article pages précédentes), on nota d'autres apparitions, mais moins frappantes.
Des articles parurent à ce sujet dans la presse irlandaise, à la suite desquels des personnalités du monde du spectacle obtinrent de Margaret O'Brien de venir chez elle. Elles disposèrent les lettres de l'alphabet en cercle sur un table, ainsi qu'un verre retourné pouvant être manoeuvré par des forces psychiques. Le résultat ne fut pas concluant - bien que la lumière se soit éteinte à un moment, sans cause apparente. Mais, deux jours après cette séance, commencèrent d'autres manifestations importantes.
Ce furent d'abord des secousses et des coups frappés la nuit, et des lumières qui s'allumaient ou s'eteignaient. Puis certains artistes habitant le Centre eurent des insomnies, réveillés qu'ils étaient par des carillons, alors qu'il n'y avait pas de cloches dans les environs. Le stade suivant fut plus violent ; dans les pièces fermées, des meubles lourds furent renversés, une chaise de chêne démontée et une autre réduite en morceaux.
Quelques semaines après le bris de la chaise, la paix revint. Puis les troubles reprirent. Ce fut le tour de la porcelaine d'être projetée en l'air et fracassée ; une grande partie des murs fut barbouillée de colle, et plusieurs tableaux lacérés. Les incidents les plus étranges se produisirent à la fin de 1970, à la suite d'une tentative d'exorcisme par un prêtre de Dublin. A cette époque, Mr. et Mrs. O'Brien faisaient apporter des améliorations dans les installations ; ils n'avaient pas encore de réfrigérateur. En conséquence, le laitier utilisait une "glacière" naturelle, sous la forme d'un ruisselet courant dans le jardin. Il y déposait les bouteilles de lait. Un matin, en allant les prendre, Mrs. O'Brien constata que toutes leurs capsules métalliques avaient disparue, sans que l'on ait touché au lait. Cela continua pendant quelques jours.
Les O'Brien supposèrent d'abord que des oiseaux picoraient les capsules, bien qu'ils n'aient jamais retrouvé aucune trace de celles-ci. Pour y mettre un terme, Mr. O'Brien construisit dans le lit du ruisseau une murette de pierre à quatre faces, recouverte d'une lourde plaque d'ardoise ; il demanda au laitier de mettre les bouteilles là-dedans et de bien remettre le couvercle en place. Les capsules continuèrent à disparaître.
  
Mais, en compensation, des coiffures firent leur apparition à l'intérieur de la maison. Vu les circonstances, les O'Brien avaient pris l'abitude de fermer toutes les portes et fenêtres avant de se coucher. Néanmoins des chapeaux apparaissaient dans toute la maison ; des chapeaux melons et des hauts-de-forme, des bonnets tricotés d'enfant avec des pompons de laine, et des chapeaux d'été en paille. Le plus beau de la collection fut une capeline avec des rubans, que l'on identifia comme étant du XIXé siècle, bien qu'elle parût neuve.
 
Ces manifestations cessèrent subitement à la fin de 1970 ; on enregistra pourtant encore de temps à autre des coups frappés et des bruits de pas. Le Centre Artistique de Killakee a maintenant repris une vie relativement tranquille. Un enquête a été menée au plus fort de cette activité, mais de façon assez limitée, dans le seul but de mettre sur pied un programme de télévision sur ces étranges événements. Il est regrettable qu'une étude scientifique complète n'ait pas été effectué à Killakee, dont le mystère est certainement un des plus passionnants de tous ceux qui concernent les esprits frappeurs.
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La boule verte

Le T-33 SF
Un an avant le cas du Mirage IV (ci-dessus), un autre pilote militaire français faisait lui aussi les frais d'une rencontre avec un objet volant non identifié. Voici comment le colonel Claude Bosc, ancien commandant de base aérienne, raconte ce qui s'est passé :
C'était le mercredi 3 mars 1976. Ce soir-là, en tant qu'élève pilote de chasse au groupement école 314 de Tours, j'effectuais avec plusieurs collègues un vol dans le cadre d'un exercice T-33sf, un biplace d'entraînement à réaction de construction américaine, pour réaliser un circuit aérien reliant Rennes, Poitiers et Tours, mon point de départ.
Vers 23 heures, alors que je survole la région de Poitiers à 7000 mètres d'altitude, filant dans la nuit, au travers de mon collimateur, je vis monter verticalement du sol, au loin, comme une fusée de couleur verte. Dans la nuit noire, cette fusée verte se voyait très bien, très distinctement. D'un seul coup, elle se stabilisa à l'altitude de l'avion et, en trois secondes, fonça sur moi "plein viseur" à une vitesse absolument fulgurante. La collision semblait inévitable. Je me souviens avoir instinctivement croisé les bras en avant pour me protéger : j'avais l'impression que "ça" allait m'arriver en pleine figure. Impossible de réagir autrement, de réfléchir à ce qui se passait. Sur le moment, je n'ai ressenti qu'une intense montée d'adrénaline...
Et là, j'ai vu, briévement mais distinctement, une boule lumineuse verte d'un ou deux mètres de diamètre, qui est passé à la hauteur de ma verrière en Plexiglas et à environ 30 centimètres de l'aile droite...Entre le moment ou ça avait décollé du sol et l'arrivée sur l'aile, il avait dû s'écouler trois secondes. Cette boule était suivie d'une traînée lumineuse du même vert vif, comparable à une queue de comète, avec une partie centrale blanche, d'une lumière aveuglante et très vive, comme du magnésium et, au milieu, ce qui m'a paru être un éclair, un filament de couleur rouge. Je revois encore l'aspect de l'intérieur de la cabine : tout était devenu fluorescent. Une lumière pareille reste imprimée sur la rétine, surtout la nuit.
Aussitôt après, la "boule" a disparu sur l'aile et je ne l'ai plus vue. Je me reppelle avoir demandé à la station radar qui surveillait mon vol s'ils avaient repéré quelque chose. La réponse a été négative. De retour à la salle de débriefing, vers une heure du matin, très intrigué par mon observation, j'appris qu'un sergent pilote qui me précédait à bord d'un autre T-33 avait également vu, bien que de beaucoup plus loin, le départ de cette "fusée verte". Notre commandant d'escadrille, qui suivait pourtant notre progression, manifesta peu de curiosité envers le phénomène, se bornant à nous rappeler que le lendemain serait une journée chargée, et qu'il était temps d'aller se coucher. L'incident était clos. Il ne donna lieu à aucun rapport écrit. De nombreuses années après, je continue à me demander qu'elle pouvait bein être la nature de cet objet...

météore
Des sceptiques ont, depuis, voulu expliquer cette observation par le vol d'un météore....Je pose une question simple : depuis quand les météores montent-ils verticalement du sol ?
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combat aérien
21/06/2007 23:28
Ce jour-là, un pilote militaire de l'armée de l'air américaine va se retrouver confronté, comme Giraud, Prio ou Bosc (témoignages ci-dessus), aux péripéties d'un étrange engin. Un affaire qui a posé beaucoup d'interrogations, non seulement au pilote mais aussi aux autorités militaires de l'époque : pour la première fois, elles étaient confrontées à un comportement réactif de la part d'un objet volant non identifié...
Nous sommes le 1er octobre 1948. Aux commandes de son chasseur F-51 (ci-dessus), le lieutenant Georges Gorman mène des exercices d'entraînement en escadrille. Un fois l'exercice terminé, et puisqu'il lui reste du carburant, il continue à voler quelque temps au-dessus de l'aéroport de Fargo. Il est maintenant 21 heures et Gorman s'apprête à se poser. Mais une lueur apparaît soudain sur sa droite...
Le pilote pense immédiatement à un feu de position d'un autre avion, c'est pourquoi il demande à la tour de contrôle s'il ya un trafic dans le secteur. Négatif. Gorman se dirige alors vers cette lumière mobile : cela avait environ six à huit pouces de diamètre, complétement blanc et net. Il clignotait sans relâche. Alors que je me rapprochais, la lumière est soudainement devenue régulière et a reculé vers ma gauche en effectuant un virage très serré. J'ai pensé qu'il allait passer vers la tour...J'ai plongé vers lui en utilisant toute ma puissance mais je n'ai pas pu ratrapper la chose. Elle a commencé à gagner de l'altitude et a encore fait un virage sec vers ma gauche. J'ai mis mon F-51 en virage serré et ai essayé de lui couper la route plus loin. A ce moment, nous étions à 7 000 pieds. Soudainement, il a fait un nouveau virage serré et nous nous sommes retrouvés directement l'un vers l'autre. A aucun moment, même quand nous étions sur le point de nous heurter, je pense que je n'ai paniqué. Je me suis mis en piqué et la lumière est passé au-dessus de mon cockpit à environ 500 pieds. Puis elle a fait un cercle à ma gauche, à près de 1 000 pieds au-dessus de moi et je lui ai encore donné la chasse...
Gorman s'est retrouvé ainsi durant plusieurs minutes dans cette étrange position du "chasseur chassé". A son retour, il indiqua aux enquêteurs qu'il n'avait noté aucun bruit, aucune odeur, aucune traînée d'échappement venant de l'objet. Pendant la chasse, il avait poussé son avion au maximum de sa vitesse, soit environ 400 miles à l'heure (environ 640 Kilomètres à l'heure). En voulant tester au maximum les capacités de l'objet, Gorman se retrouva même, pendant quelques instants, en légère perte de connaissance suite à un virage très serré...
A aucun moment il ne pourra prendre le dessus. Les témoins au sol, multiples (pilotes, contrôleurs aériens...) observeront, médusés, ce "combat aérien".
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Vision macabre
21/06/2007 23:38
Le lieutenant-colonel de l'armée de l'Air Georges Potter vit l'avenir un soir de la guerre de 1939-1945, sans savoir qu'il le voyait. Il commandait à l'époque une escadrille de la RAF basée à Shaluffa en Egypte, d'ou des bombardiers légers partaient poser des mines sur la route des navires ravitaillant l'armée du général Rommel. Comme ils opéraient de nuit, ils volaient généralement pendant les phases de la lune ou le reflet de l'astre sur l'eau les aidait pour la navigation.
Entre les périodes d'activité, l'atmosphère de la base était celle d'une gaieté nerveuse. Les pilotes, navigateurs, mitrailleurs et bombardiers passaient leurs soirées de repos à fumer et à boire.
Un soir, Potter entra au mess prendre un grog avec un officier nommé Reg Lamb. Il jeta un coup d'oeil dans la salle pour voir qui s'y trouvait. Parmi les présents se trouvait un lieutenant-colonel - que Potter désigne sous le nom de Roy - en compagnie de quelques camarades.
Potter et Lamb finirent leur verre, et Potter commanda une autre tournée. A ce moment, il entendit des éclats de rires provenant du groupe de Roy, ce qui le fit se retourner de leur côté. "Alors" , raconte-t-il, "je le vis. La tête et les épaules du lieutenant-colonel se balançaient avec une lenteur infinie dans des profondeurs bleu-noir insondables. Sa bouche n'avait plus de lèvres, et ses dents grimaçaient un horrible sourire ; il avait des orbites , mais sans yeux ; la chair de son visage portait des taches sombres, verdâtres et violacées, et des lambeaux de peau pendaient près de son oreille gauche.
" Je regardait fixement. Il me semblait que mon coeur s'était arrêter de battre. J'éprouvais toutes les sensations de profonde horreur relatées dans les livres de contes. J'avais l'impression que les cheveux de mes tempes et de ma nuque étaient devenus du fil de fer. Une sueur glacée coulait dans mon dos, et je tremblait de tout mon corps. Je distinguais vaguement les visages voisins, mais l'affreux masque de la mort les éclipsait tous."
Potter ne put dire combien de temps cela dura, mais petit à petit il se rendit compte que Lamb le tirait par la manche. "Que diable avez-vous ?" dit celui-ci. "Vous êtes blanc comme un linge...comme si vous aviez vu un fantôme!" "J'ai vu un fantôme", dit Potter, pointant un doigt tremblant. "Roy ! Roy a sur lui la marque de la mort." Reg Lamb regarda le groupe dans lequel se trouvait Roy. Il ne vit rien d'anormal ; mais à côté de lui, Potter, habituellement imperturbable, avait encore un teint de cendre et tremblait. Tous deux savaient que Roy devait voler la nuit suivante. Potter se demanda ce qu'il fallait faire.
"J'étais dans une situation embarrassante" , dit-il, "mais je crois avoir pris la bonne décision. Je décidai de ne pas aller trouver le commandant du groupe, et de ne pas lui raconter l'histoire ni lui dire qu'il fallait retirer Roy de la mission prévue. Je suis certain que Roy lui-même aurait refusé de ne pas partir avec ses équipages. Je suis convaincu que ma décision de ne pas intervenir...faisait partie de la série prédéterminée des événements."
La nuit suivantefut terrible pour Potter. Vers le matin, le téléphone sonna. Il arracha le récepteur de son support. Le message : Roy et son équipe avaient été descendus, mais on avait vu leur avion se poser sur l'eau correctement, et un appareil ami les avait survolés et les avait vus grimper dans leur canot pneumatique. "Je ressentis soulagement et joie" , continue Potter. "L'équipe de sauvetage en mer les ramenèrait bientôt. Mais ma joie fut de courte durée. On eut beau chercher, personne ne les revit jamais. Je compris alors ce que j'avais vu : les profondeurs bleu-noir étaient la Méditerranée de nuit, sur laquelle il flottait, mort, sa tête et ses épaules soutenues par sa Mae West (ceinture de sauvetage gonflable)."
Les détails nets et précis de cette térrifiante vision donnent à penser que Potter, pendant un moment, a été capable de voir l'avenir.
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Laura's Secret Diary (S2-04)

Andy
Interrogé par Cooper et Truman, Leland avoue le meurtre de Jacques Renault. Il pensait que ce dernier était l'assassin de sa fille. Andy interroge le docteur Hayward sur sa stérilité. Ils décident de faire un nouvel examen. Truman apprend à Cooper que personne du nom de Robertson n'a habité à coté des grands parents de Leland à Pearl Lake... Un critique gastronomique célèbre, M.T. Wentz, doit arriver à Twin Peaks... Personne ne connaît son visage. L'hôtel du Grand Nord et le double R se préparent à recevoir sa visite. Jean Renault rend visite à Ben Horne pour fixer la rançon pour la libération d'Audrey. Il lui montre la vidéo d'Audrey et fixe ses conditions : la rançon de 125 000 dollar doit être versée en liquide et il doit devenir l'associé de Ben Horne. Il exige de plus que Cooper amène l'argent en personne au Jack n'a qu'un oeil.

Jean Renault
Pendant le déjeuner, Harold lit à Donna des passages du journal intime de Laura mais refuse de donner ce journal au shériff. Ben montre la vidéo d'Audrey à Cooper et lui demande de remettre la rançon. Josie revient de Seattle chargée de paquets. Audrey, toujours droguée, est conduite devant Jean Renault. Elle affirme que Battis l'a frappé. Renault descend Emory Battis. Après une nouvelle dispute entre Andy et Lucy, Cooper essaye de parler à cette dernière. Cooper demande à Truman l'aide du meilleur Bookhouse Boy. Donna et Maddy décident d'essayer de récupérer le journal de Laura chez Harold. Truman interroge Josie à propos de l'incendie de la scierie mais elle le séduit sous le regard de Jonathan qui les espionne du dehors.

Josie Packard
Le Juge Sternwood arrive au bureau du shériff, il rencontre Leland Palmer. Dick Treymane propose à Lucy de l'argent pour se faire avorter, elle refuse et le met à la porte. Un mystérieux japonais, Tojamura, arrive au Grand Nord.

Tojamura
Josie présente à Pete son cousin de Hong-Kong, Jonathan. Ce dernier rappelle à Josie que son travail est de vendre la scierie et que Mr Eckhardt l'attend à Hong Kong. Cooper retrouve le meilleur Bookhouse Boy au Relais : c'est Truman. Jonathan profite d'une panne d'électricité pour aller frapper Hank au Double-R.
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The Orchid's Curse (S2-05)

Cooper & Truman
À son réveil, en faisant ses exercices de yoga, Cooper découvre sous son lit le mot laissé par Audrey avant son départ pour le Jack n'a qu'un Oeil. Lucy part rendre visite à sa soeur Gwen, qui vient d'accoucher à Tacoma. Cooper dit à Truman qu'il sait où est détenue Audrey. Chez les Johnson, Mr Pinkle fait à Bobby et Shelly une démonstration peu convaincante de l'appareillage servant à déplacer Léo. À l'audience , Leland est libéré sous caution jusqu'à son procès. Étant donné l'état mental de Léo, le tribunal ne peut pas statuer sur son cas. Truman informe Shelly que Léo va rentrer chez lui.

Shelly Johnson
Donna rend visite à Harold : ils font un marché : Harold lui lit un passage du Journal de Laura et Donna lui raconte une histoire. Lorsque Donna essaye de l'entrainer à l'extérieur de la maison, il s'effondre... Ed ramène Nadine à la maison, elle ne reconnaît pas James. Tojamura, un mystérieux japonais, fait une offre de 5 millions de dollars à Ben Horne pour le projet Ghostwood. À midi, Ben Horne reçoit un coup de téléphone de Renault en présence de Cooper. Il remet à ce dernier la rançon et lui dit que la vie d'Audrey est entre ses mains. Ben demande à Hank Jennings de surveiller Cooper lors de la remise de la rançon et de lui ramener Audrey et la mallette.

Ben Horne
Donna et Maddy élaborent un plan pour s'emparer du journal secret de Laura détenu par Harold Smith. Andy remplace Lucy au standard du poste de police. Il reçoit les résultats de son test de fertilité. Cooper et Truman organisent une opération commando pour libérer Audrey des mains de Jean Renault. Hawk a découvert que le manchot est depuis 2 jours au motel de Robin's Nest, mais personne ne l'a vu. Dans la soirée, avant d'aller chez Harold, Maddy s'arrête au double-R pour acheter un café. Elle y rencontre James. Il la suit quand elle s'en va.

Hawk
Chez Harold, Donna lui raconte une soirée qu'elle a passé avec Laura quelques années auparavant. Cooper et Truman neutralisent le garde et entrent au Jack n'a qu'un Oeil, ils pensent qu'Audrey est détenue dans l'une des chambres. Harold parle des orchidées à Donna. Truman surveille Renault et Blackie pendant que Cooper tombe sur Nancy et l'oblige à le mener auprès d'Audrey. Il la libère. Truman voit Renault tuer Blackie. Surpris par un garde, Truman et Cooper ne doivent leur salut qu'à l'intervention de Hawk. Cependant, Jean Renault a réussi à s'échapper. Il prend Hank Jennings en otage, croyant qu'il s'agit du procureur Lodwick. Maddy essaye de prendre le journal secret de Laura chez Harold mais le plan tourne mal... Maddy et Donna se retrouvent face à Harold.

Maddy
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Les animaux et les Fantômes

L'expérience fait penser que la possibilité de voir un fantôme ou de sentir une présence dépent en partie de quelque élément persistant de la personne vue ou sentie. Cette hypothèse est corroborée par la réaction des animaux devant ces phénomènes. Un psychologue, le Dr Robert Morris, rapporte diverses enquêtes effectuées sur des lieux hantés et dans lesquelles on a utilisé des animaux ; dans celle qui suit, l'enquêteur s'est servi d'un chien, d'un chat, d'un rat et d'un crotale pour examiner une maison prétendument hantée à la suite de quelque tragédie.

Les animaux furent amenés à tour de rôle dans une des pièces hantés. " Dès qu'il eut parcouru un mètre environ dans la pièce, le chien se mit à gronder et à reculer vers la porte. Aucune caresse ne put empêcher qu'il se débatte pour sortir ; il ne voulut jamais rentrer dans la pièce. Le chat fut amené dans les bras de son maître ; à la même distance de la porte, il bondit sur les épaules de celui-ci, se hérissa, sauta à terre et avança vers une chaise. Pendant plusieurs minutes, il resta là à cracher et à miauler en direction de cette chaise inoccupée jusqu'à ce que celle-ci soit enlevée..."
 Le rat n'eut aucune réaction, mais le crotale "se mit aussitôt en posture d'attaque dirigée contre cette même chaise qu'avait visée le chat. Au bout de quelques minutes, il tourna lentement la tête vers une fenêtre, puis en sens inverse, et il reprit sa posture d'attaque cinq minutes plus tard..."

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