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BLOG DU FANTASTIQUE
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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
    Origine : Quelque part entre ici et ailleurs.....
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    [ J'ai lu ] [ Cinéma d'Horreur ] [ Cinéma Fantastique ] [ Jeux Vidéos ] [ Series Fantastiques ] [ Vie Extraterrestre ] [ Insolite ] [ Esprits & Fantômes ]



    Beyond Life and Death (S2-22)

    Lucy

    Lucy et Andy s'avouent enfin leur amour.
    En compagnie de Truman et Hawk, Cooper s'interroge toujours sur le pétroglyphe. Pete arrive et leur annonce que la Femme à la Bûche a volé son camion. Il ajoute qu'il y avait 12 truites arc-en-ciel à l'arrière du camion. Cela leur fait penser au cercle de 12 sycomores, situé à Glastonberry Grove, où Hawk avait trouvé la serviette ensanglantée et des pages déchirées provenant du journal de Laura.
    La Femme à la Bûche apporte à Cooper de l'huile de moteur, en affirmant que son défunt mari lui a dit qu'elle permettait l'ouverture d'un passage. Ronette Pulaski reconnaît l'odeur : c'est celle qui flottait dans le wagon la nuit où Laura a été tuée.

    Ronette Pulaski

    Earle a emmené Annie à Glastonberry Grove, elle prie mais se tait soudainement et semble hypnotisée lorsqu'Earle la fait entrer à l'intérieur du cercle de sycomores. Ils disparaissent derrière les rideaux rouges.
    Après avoir reçu un sac sur la tête, Nadine retrouve la raison... elle ne reconnaît pas Mike et demande à Ed ce que Norma fait là.
    Les plans de Norma et Ed tombent à l'eau une fois de plus...

    Nadine Hurley

    Chez les Hayward, Ben s'excuse auprès d'Eileen. Donna pleure; Will veut empêcher Ben de faire du mal à sa famille et le projette tête la première contre la cheminée. Cooper et Truman retrouvent le camion de Pete à proximité de Glastonberry Grove. Cooper s'enfonce dans la forêt, suivi à distance par Truman. Il y a un hibou perché dans un sycomore. Truman voit Cooper entrer dans le cercle et disparaître derrière les rideaux rouges...
    Cooper se retrouve dans un couloir et entre dans la Chambre Rouge. Lumière stroboscopique. Le Nain entre dans la pièce et va s'asseoir dans un fauteuil pendant qu'un chanteur interprète "Sycamore Trees".

    Le nain

    Andy rejoint Truman dans la forêt.
    Le lendemain matin, Truman et Andy attendent toujours Cooper, cela fait plus de 10 heures qu'il est entré...
    Audrey proteste à sa manière contre le projet Ghostwood en s'enchaînant dans la banque finançant les projets des Packards. Pete et Andrew se rendent à cette banque pour découvrir le leg de Thomas Eckardt.
    Lorsqu'ils ouvrent le coffre, ils découvrent un message d'Eckardt, "Got you, Andrew, Love, Thomas." et déclenchent l'explosion d'une bombe...Au double R, Bobby demande à Shelly de l'épouser. Léo est toujours prisonnier dans la cabane. Le docteur Jacoby amène Sarah Palmer au double R, elle a un message pour le Major Briggs : "I'm in the Black Lodge...with Dale Cooper". Elle prononce cette phrase d'une voix sinistre et étrange.

    La chambre rouge avec Dale Cooper, Le nain & Laura Palmer

    Cooper et le Nain sont dans la Chambre Rouge, la lumière est normale. Le Nain lui dit que, lorsque Cooper le reverra, ce ne sera pas lui. Il dit que cette pièce est la Salle d'Attente et que certains des amis de Cooper sont là. Laura entre dans la pièce et s'asseoit à coté du Nain. Elle claque des doigts et dit à Cooper qu'elle le reverra dans 25 ans. Elle montre sa main et le Vieux Serveur du Grand Nord apparaît à sa place, il tient une tasse de café. Il pousse un hululement puis se lève et se dirige vers Cooper en répétant sans cesse "Coffee". Il donne à Cooper la tasse de café, le café est solide.

    Le géant & Dale Cooper

    Le Géant apparaît là où se tenait le Vieux Serveur. Il retourne s'asseoir et dit "One and the Same". Le Nain se frotte les mains. Le Géant disparait. Cooper prend la tasse de café, il est liquide. Alors qu'il s'apprète à le boire, il redevient solide.  Nain continue à se frotter les mains, le café est liquide. Le Nain détourne le regard, le café devient visqueux. Le Nain dit : "Wow, Bob, wow. Fire walk with me." mage d'un feu, on entend un cri, l'éclairage est stroboscopique. Le Nain a disparu, Cooper entre dans une autre salle : la lumière y est normale, la décoration est la même mais il n'y a personne. Cooper retourne dans la première salle. La lumière est normale, le Nain est assis dans le fauteuil et dit à Cooper "Wrong Way" (fausse route). ooper retourne dans l'autre salle, elle est inversée.

    Le nain

    Le Nain est assis dans le fauteuil et babille d'une manière agitée. Il dit "Une autre amie" et Maddy apparaît. Elle porte la même robe noire que Laura précédemment. Elle dit à Cooper de se méfier de sa cousine. addy disparait, Cooper retourne dans la première piece. Elle est vide. Le double du Nain apparait à coté de lui et prononce le mot "Doppelganger".
    Le double de Laura apparait à coté du fauteuil. Elle est en colère. L'éclairage devient stroboscopique, Elle hurle, grimpe sur le fauteuil puis court vers Cooper. Image du double de Windom Earle. ooper retourne en courant vers l'autre salle. La lumière est normale, Cooper saigne, il est blessé à l'estomac, il y a des traces de sang sur le sol.
    Cooper retourne dans la première salle en suivant la traînée de sang. Sur le sol, il voit Caroline et Cooper, ils saignent.
    Annie se substitue à Caroline, mais porte toujours dans la robe de Caroline. Annie se redresse. L'éclairage est stroboscopique. Earle poignarde Cooper. Image d'un Feu. On revoit Earle poignarder Cooper.

    Bob
    apparait et empoigne Earle. L'éclairage devient stroboscopique. BOB affirme qu'Earle ne peut pas demander l'âme de Cooper. BOB prend l'âme d'Earle.
    BOB: (a Earle) Be quiet. Be quiet. (a Cooper) You go. He is wrong. He can't ask for your soul. I will take his.
    Du feu jaillit au dessus de la tête de Windom Earle, et sa tête tombe lourdement vers l'avant. BOB rit et Cooper sort de la pièce. Le double de Cooper entre, s'accroupit à coté de BOB et rit avec lui.

    Bob & Dale Cooper

    La lumière est normale, Cooper entre dans un couloir, le double de Leland entre et dit à Cooper qu'il n'a tué personne. Cooper voit son propre double entrer dans le couloir, il se met à courir. Son double le poursuit, passant à coté du double de Leland. Cooper traverse un autre couloir, un salle vide (où l'éclairage est stroboscopique) et un autre couloir. Son double le poursuit toujours...
    La lumière est normale. Cooper traverse un couloir puis une salle où se trouvent des fauteuils. Son double a gagné du terrain et le rattrape au niveau des rideaux rouges. L'éclairage est stroboscopique, BOB apparait et rit.

    Bob

    s la nuit, Truman découvre Cooper et Annie, évanouis au milieu du cercle de sycomores.
    Au Grand Nord, le docteur Hayward soigne Cooper. Il reprend connaissance et demande des nouvelles d'Annie. Truman lui apprend qu'elle est à l'hôpital mais qu'elle ira bien. Cooper se lève, il doit se laver les dents.
    Dans la salle de bain, Cooper se frappe la tête contre le miroir en répétant hystériquement "How's Annie ?". Le reflet dans le miroir est celui de BOB.

    Fin de la serie






    Destination Finale

    27/06/2007 23:06

    Destination Finale


    Réalisé par James Wong
    Avec Daniel Roebuck, Devon Sawa, Ali Larter  
    Film américain. Genre : Fantastique, Epouvante-horreur
    Durée : 1h 38min. Année de production : 2000
    Titre original : Final Destination

    Résumé :

    Pour le petit groupe d'étudiants, le voyage à Paris s'annonçait bien. Mais peu avant le décollage de leur avion, Alex a soudain une vision fulgurante : l'appareil va exploser en vol. Parce qu'il va tenter d'alerter les passagers, il sera expulsé de l'avion avec cinq de ses camarades et son professeur. Lorsque, quelques minutes plus tard, l'appareil explose, ils seront les seuls survivants... Pour Alex, ce don de voyance qui lui a sauvé la vie est aussi une malédiction. Comment expliquer ses visions ? D'ou lui vient ce fascinant pouvoir ?

    Critiques spectateurs :


    Ghosted-Angel - le 20/07/2006
    In death there are no accidents, no coincidences, no mishaps, and no escapes... Final Destination est à proprement parler une réussite dans le genre... Le côté un peu cheap de certains plans ou dialogues, surtout au début du film, est vite compensé par une mise en scène diabolique, au service des accidents mortels qui vont frapper les personnages. L'explosion de l'avion vous fera basculer dans une intrigue d'où vous ne vous échapperez plus, attendant la fin, démoniaque comme on pouvait s'y attendre... L'interprétation des acteurs est sans doute une peu juste, et la musique totalement transparente, mais l'ensemble se tient et laisse une excellente impression au final. Death is not the end...

    math7777 - le 26/03/2006
    Je me souviens avoir été voir le film un peu par hasard quand il est sortis, et j’ai directement été conquis par le scénario qui pour une fois ne propose pas une histoire normale de serial killer, l’idée de base est plus que géniale. Après un début un rien longuet dès que le film ce lance et qu’on comprend enfin la véritable histoire, que ce n’est pas un simple film sur un médium il en devient jouissif. La mort n’a jamais aussi bien portée son nom et les meurtres sont plus sadiques les uns des autres. J’aime particulièrement celui de la prof qui m’a fait mourir de rire avec les couteaux. Destination finale est donc avant tout un film qui ce joue astucieusement du spectateur pour mieux partir dans une autre direction dans sa deuxième moitié, une vrai réussite et un renouveau certain dans le cinéma d’horreur tel qu’on le connaît actuellement. La mis en scène est astucieuse et sans pour autant ce montrer révolutionnaire il faut avouer qu’elle a son petit effet. Un film qui est devenu pour moi un classique et que je regarde régulièrement bien que je préfère quand même le deuxième et le troisième opus, moins originaux mais plus efficace. Une grande réussite quoi qu’on en dise.
     
    JayJay609 - le 09/06/2007
    Destination finale acquiert le respect du spectateur grâce au tueur qu'il met en scène à savoir La Mort. Cette force obscure maléfique agit comme un rouleau compresseur qui laisse peu de place à l'espoir et nous délivre une série jubilatoire d'exécutions. Bouleversant donc la donne et les codes traditionnels, ce long-métrage imprime un tempo d'enfer sans temps morts et offrant mêmes quelques moments comiques dans son entreprise morbide. On peut éventuellement regretter le côté superficiel de plusieurs personnages malgré une bonne performance de Devon Sawa, l'acteur central. Heureusement, le rythme effréné et la bonne dose d'adrénaline qui l'accompagne nous font passer bien au-dessus des quelques imprefections du scénario. Une valeur sûre de l'épouvante de ces dernières années !


    Notrub - le 22/04/2007
    L'idée de départ pouvait laisser pensé a un sérial-killer qui pense plus a fauché qu'autre chose. Et bien non ! Le film montre la mort d'une autre manière caché dans l'ombre et dont a aucun moment on peut vraiment la battre. C'est donc une tension qui s'installe sur ce teen-movie qui ne fait vraiment rien comme les autres. Les morts sont plutôt original et nous change des vulgaire scène de boucherie a coup de poignard, là non même si certaine scène peuvent paraître gore. Les acteurs sont plutôt bon et notamment le héros principale qui parfois peut arriver à nous faire flipper. La musique qui reste classique et bien utilisé. Pour finir je dirais que Destination Final est un bon Teen-Movie-Horror bien meilleur que des films à la Scream 3.


     
     
    jawbreaker03 - le 11/04/2007
    Je n'ai vu que le un et le trois et j'ai trouvé que le un est beaucoup plus sombre. Je m'attendais pas à grand chose en regardant ce film puis des le repiers mort, Bam! J'ai stressé, le film est violent (c'est d'ailleur ce qui a fait la réputation de la trilogie) le film ets très sombre, de bons acteurs, une bonne histoire. De quoi faire flippés les fans du genre. C'est une agréable surprise de voir un film comme ça! bref, de bons acteurs, une bonne histoire, des morts gores, le film est stressant, le seul inconvénient est qu'il est très sombre à mon goût! A voir pour les fans du genre.








    L'effet papillon

    27/06/2007 23:36

    L'effet papillon


    Réalisé par Eric Bress, J. Mackye Gruber
    Avec Ashton Kutcher, Amy Smart, Elden Henson 
    Film américain. Genre : Drame, Fantastique
    Durée : 1h 53min. Année de production : 2003
    Interdit aux moins de 12 ans
    Titre original : The Butterfly Effect

    Résumé :

    Une théorie prétend que si l'on pouvait retourner dans le passé et changer quelques détails de notre vie, tout ce qui en découle serait modifié. On appelle cela "l'effet papillon". Evan Treborn a cette faculté. Fasciné, il va d'abord mettre ce don au service de ceux dont les vies ont été brisées dans leur enfance. Il peut enfin repartir dans le passé et sauver la seule jeune fille qu'il n'a jamais aimée. Mais Evan va découvrir que ce pouvoir est aussi puissant qu'incontrôlable. Il va s'apercevoir que s'il change la moindre chose, il change tout. En intervenant sur le passé, il modifie le présent et se voit de plus en plus souvent obligé de réparer les effets indésirables de ses corrections...

    Critiques spectateurs :

    KID66 - le 28/03/2007
    Avant toute chose, je tiens à dire qu'il est scandaleux de mette 0 ou une étoile à ce film juste sous prétexte que le scénario n'est pas crédible. Ce n'est PAS un argument. Mais je ne suis pas là pour cracher sur les personnes qui ne savent pas donner un seul argument losrqu'ils font le blâme d'un film pourtant culte, je suis là pour critiquer un de mes films préferés. Un de mes films préferés parce que le scénario est est captivant et extrèmement bien ficelé, parce que le jeu des acteurs est extrèmement convaincant, parce que la musique est enchanteresse, parce que les personnages sont rendus très attachants. Chaque film a une fonction, les films d'épouvante, c'est de faire peur, les comédies, c'est de faire rire. L'Effet Papillon rempli excellement bien sa fonction : émouvoir. Les personnages sont attachants, mais ils sont maudits, enfermés dans la perspective que l'un d'entre eux aura un destin tragique. Les thèmes de l'amour et de l'amitié sont maîtres. On arrive ainsi à une merveille du cinéma. Et la cerise sur le gateau, le bouquet final : la fin. Une fin qui fait l'unanimité, une fin où l'émotion est poussé à son extrème, à tel point qu'il est humainement impossible de ne pas verser une larme.
     
    T.A.L. - le 26/02/2007
    Je dépose quatre étoiles sans hésiter car selon moi ce film l'a réellement mérité. Il n'a pas été très bien accueilli par les critiques, excépté TELERAMA qui a aimé!!!! (c'est incroyableuuuuh il va neiger demain) Comme je l'ai vu au cinéma presque par hasard car je n'avais rien d'autre à faire, j'ai été agréablement surprise de voir que ce film était vraiment intelligent. Il est attachant même: il est facile de s'inquiéter pour les personnages principaux, surtout pour la jeune héroïne, qui n'est pas épargnée par la vie... Le héros, pouvant réécrire l'histoire de son existence à l'infinie rien qu'en gommant et rédigeant des faits sur son journal intime, tente par tous les moyens de la sauver, et aussi de se sauver lui-même... C'est un exercice périlleux et torturé dans lequel nous nous retrouvons véritablement balloté de toutes parts, en nous demandant à chaque fois: et cette fois-ci, ça a marché? Je n'ai pu respirer qu'à la toute fin, qui me semble être la meilleure au monde, les deux scénaristes ayant tenu à demeurer justes et réalistes (pour une histoire qui ne l'est pas!) Le héros a trouvé le juste moyen d'arranger les choses sans provoquer le mortel "effet papillon", détruisant son monde. Un film comme ça, tout petit, très modeste, mais digne des plus grands. Scénario en béton pour des acteurs très pertinents. 

    gael_reloaded - le 07/01/2007 
    Encore un 4 étoile pour ce film, je l'ai vu, revu et rerererevu. L'histoire en elle même n'est pas vraiment nouvelle et rappelle étrangement les « back to the future » où on voit que changer le passer peut avoir des conséquences plus ou moins dramatiques sur le futur voir même de se créer un nouveau futur tout à fait parallèle. Néanmoins, l'idée directrice de ce film a été bien menée par les réalisateurs et on passe près de 2 heures à espérer que tout s'arrangera... Que dire de plus il y a deux fin, le director's cut est plutôt tourné vers l'espoir puisqu'on y voit l'acteur principal voyant la fille pour laquelle il a été amoureux "dans ces autres vies" et la deuxième est beaucoup moins intéressante et m'a beaucoup frustré car on y voit le bébé qui décide de nourrir dans le ventre de sa mère à réfléchir quant à cette décision puiqu’elle saborde l’idée du film et nous montre qu’il n’y a plus d’espoir de sauver qui que ce soit. Ce film je le conseille,il est à avoir dans sa DVD thèque c'est évident. N'oublions pas que le passé ne peut être changé et qu'il faut tout faire au présent pour rendre ceux qui nous entourent les plus heureux possible. 

    chamboul - le 02/08/2006
    En voyant l'affiche de ce film je m'attendait à un film plutôt moyen, les acteurs ne sont pas connus( a part peu etre Ashton Kutcher, qui commence à être connus après ses quelques rôles dans Piège fatal et In love). En plus de tout cela les critiques en général ne disait pas que du bien de ce film. J'ai quand même voulu voir ce film et j'ai été impressioné par la qualité de ce film, car certes si les acteurs ne sont pas connus ils jouent leurs rôles a la perfection (Ashton Kutcher, Amy Smart en particulier), tout cela accompagné d'une très bonne musique et évidement un scénario exceptionnel pendant plus de 1h30 on peut pas décrocher telement on est prit dedans, on se demande comment sa va finir, et à la fin on est quand même un peu surprit. Bref pur un film qui à la base devait être un simple divertissement à la limite du série B, il s'avère que c'est un excellent film, digne de devenir un film culte.

    Le_cinephile_du_35 - le 16/03/2006
    Un film plus qu'incroyable!!!! Un scénario (euh dur de parler de scénario enfin vous me comprenez lol) en béton! L'intérêt de ce film est surtout posé sur le fait qu'à chaque fois qu'il change quelque chose, cela à une conséquence (souvent négative d'ailleurs) sur une autre! Les acteurs sont vraiments excellents de ce film et honte à ceux qui lui ont collé 0 étoile (genre de personnes qui mettent 4 étoiles au film "Les Dalton"...) La Bande-Son est très très bien choisie! Un des meilleurs films de ces 4 dernières années! Un film à voir et à revoir!!!!










    Les voix de l'au-delà

    En 1959, Friedrich Jurgenson (ci-dessus) mit un jour son magnétophone en marche, s'attendant à entendre les chants d'oiseaux qu'il avait enregistrés dans une forêt suédoise. Soudain, la voix de sa mère s'adressa à lui. Il l'entendit lui dire : " Friedel, mon petit Friedel, est-ce que tu m'entend ? " Ce fut tout. Frappé de stupeur, Jurgenson repassa la bande pour s'assurer que ses oreilles ne l'avaient pas trompé. C'était distinctement et sans équivoque la voix de sa mère. Jurgenson, écrivain d'origine russe vivant en Suède, était en même temps peintre et metteur en scène de cinéma. A la suite de cette aventure, il se lança dans une longue série d'expériences pour enregistrer les voix des esprits. Depuis lors, des centaines se sont mystérieusement fait entendre sur ses bandes magnétiques. En régle générale, elles ne prononcent qu'un mot ou deux à la fois. Après que Jurgenson eut entendu pour la première fois la voix phénomène émise par la bande, d'autres que lui se mirent aussi à enregistrer les voix des esprits sur magnétophone, et parmi eux le Dr Konstantin Raudive, psychologue connu d'origine lettonne qui vivait en Suède au moment ou Jurgenson entendit ses premières voix sur bande...

    Le temps des enregistrements de la voix des esprits était venu - et on a l'impression que c'est ce qu'attendaient les chercheurs en métapsychique : un moyen simple, à l'épreuve de toute supercherie, permettant d'entrer en contact avec l'autre monde sans se plier aux contingences des médiums. Quoi qu'il puisse en être de ce moyen par la suite, le phénomène constitue l'une des manifestation les plus passionnantes de ces dernières années.

    Pendant quatorze ans, Jurgenson laissa croire que c'était tout à fait extraordinaire qu'il ait soudain entendu la voix de sa mère venant de la bande sur laquelle il avait enregistré des chants d'oiseaux. Il reconnaît à présent qu'il avait fait durant plusieurs mois de nombreuses tentatives pour recevoir " quelque chose " sur la bande magnétique. " Je ne sais pourquoi, vraiment sans aucune raison apparente, a-t-il dit, je sentis naître en moi le désir incoercible d'établir un contact électronique avec quelqu'un d'inconnu.
    C'était une étrange prémonition, presque comme si je devais ouvrir le passage à quelque chose qui était encore caché et qui voulait se libérer. Et je me rapelle que j'éprouvais un sentiment fait tout à la fois de scepticisme, d'amusement et de curiosité. "

    Quand le Dr Raudive (ci-dessus), aujourd'hui décédé, entendit parler des phénomènes mystérieux produits par Jurgenson, il commença lui aussi à se livrer à des expériences. Il utilisa diverses méthodes, depuis le simple enregistrement par l'intermédiaire d'un microphone jusqu'à des systèmes électroniques plus complexes. Il fit fabriquer certains équipements spécialement conçus à cet effet. Les résultats, ne serait-ce que sur le plan numérique, sont à coup sûr impressionnants. En 1968, Raudive avait enregistré plus de 70 000 effets de voix. Il en parle dans son livre publié la même année. Connu sous le titre de "Percée" , qu'il portait quand il parut aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne en 1971, ce livre était initialement intitulé "Unhörbares Wird hörbar" (L'inaudible devient audible). Suite logique de la publicité faite aux travaux du Dr Raudive, ce phénomène vocal a reçu le nom de "Voix de Raudive".

    "En dix minutes d'enregistrement, j'ai eu 200 voix" , déclara un jour Raudive. "Avec de la patience il n'y a aucune raison pour que quelqu'un ne puisse pas mettre sur bande les phénomènes vocaux. Mais l'expérimentateur doit développer ses facultés auditives par l'écoute constante de bandes magnétiques. Ce qui paraît tout d'abord être un bourdonnement atmosphérique est souvent produit par de nombreuses voix. Bien sûr, celles-ci doivent être ensuite analysées et amplifiées."

    Raudive était convaincu que, comme elles le proclamaient elles-mêmes, les voix étaient celles de personnes mortes. "Il ne fait aucun doute que nous avons établi la communication avec un autre monde", dit-il. Il était également fasciné par le mélange des langues utilisées par les voix. Souvent, disait-il, un message était composé de mots appartenant à plusieurs langues. Du fait que Raudive parlait le letton, le russe, l'allemand, le suédois, le français et l'espagnol et qu'il comprenait la plupart des langues slaves, il était généralement capable de transformer les sons les plus curieux en messages pleins de sens.

    Mais, quand des individus différents écoutent le même enregistrement, ils entendent rarement les mêmes mots. Souvent, la personne qui écoute la bande a besoin qu'on lui dise ce que la voix est supposée dire avant qu'elle puisse elle-même distinguer les mots. Le facteur subjectif est mis en lumière dans un message que Raudive prétendait avoir reçu de Winston Churchill. Raudive écrivit le message sous la forme : "Te Mac-Cloo, Mej dream, my dear, yes" - combinaison de mots lettons, suédois et anglais. Deux chercheurs britanniques pensèrent que le message était entièrement en anglais, ce qui était plus vraisemblable du fait que Churchill ne parlait ni le suédois ni le letton. L'un d'eux estima que le message était : "Hear, mark you, make believe, my dear, yes" (écoute, remarque bien, fais croire, mon cher, oui) , tandis que l'autre pensait que l'ancien chef du gouvernement britannique disait : "Mark you, make thee mightier yet" (remarque bien, fais-toi encore plus fort). Dans les deux cas le message comporte une certaine déformation de style surprenante chez un homme qui était sans conteste le plus grand maître en matière de rhétorique de notre temps.

    Churchill n'est pas la seule personnalité connue dont Raudive dit qu'elle entra en communication avec lui sur ses bandes magnétiques. Il assure que les esprits de Tolstoï, de Nietzsche, de John F. Kennedy, d'Hitler et de Staline se sont aussi fait entendre grâce à l'électronique.

    La plupart de ces voix semblaient vouloir communiquer avec Raudive exclusivement et s'adressaient à lui nominalement : "Les morts vivent, Konstantin", "Kosti nous sommes", "S'il vous plaît, croyez". Parfois, quand un autre chercheur enregistrait la bande, les voix réclamaient le Dr Raudive : " C'est Kosti qu'il nous faut ! "

    David Ellis, élève d'un collège anglais qui avait reçu une bourse de l'université de Cambridge pour étudier le phénomène des voix enregistrées, passa, en 1970 et 1971, deux courtes périodes en Allemagne, en compagnie du Dr Raudive. Tout disposé qu'il ait été à croire en la possibilité d'une communication des esprits par l'intermédiaire de l'électronique. Ellis fit quelques réserves sur la source réelle de certaines des voix qu'il entendit sur les bandes de Raudive.

    Dans un article qu'il écrivit pour le magazine "Psychic" en février 1974, Ellis disait qu'à son avis beaucoup de ces sons pouvaient très vraisemblablement provenir d'émissions de radio. "L'air est plein d'émissions diffusées sur les ondes - qu'il s'agisse de liaisons commerciales ou de communications entre radios amateurs, de radio-téléphones, de paroles brouillées, aucune longueur d'onde dans la gamme normale ne peut-être considérée avec certitude comme vide..." Ellis rapportait qu'un des messages avait en fin de compte été identifié comme une simple conversation faisant partie d'une émission de Radio Luxembourg : "Salut ! Ici Kid Jenson qui vous rapelle les Dimensions. Tout à l'heure dans la soirée sur 208 mètres : du "soft rock" , du "hard rock", du jazz et des blues..."

    Mais toutes les voix ne peuvent être expliquées aussi aisément. Dans de nombreux cas, elles répondent apparemment aux questions posées par l'expérimentateur. Ellis pense que, d'une certaine manière, Raudive peut avoir produit lui-même les voix par télékinésie. "Comment peut-on expliquer autrement, demande-t-il, l'extraordinaire mélange de langues, dont beaucoup étaient inconnues des supposés auteurs des communications durant toute leur vie sur terre ? "

    Ellis déclare que son explication du phénomène par la télékinésie n'écarte pas nécessairement l'hypothèse selon laquelle les messages proviendraient des esprits. Mais, poursuit-il, cela veut bien dire qu'au lieu de parler directement sur la bande, les voix des esprits seraient d'abord reçues par télépathie par l'expérimentateur, puis, "habillées de mots créés par lui de façon inconsciente avant d'être communiquées à la bande".

    La théorie d'Ellis rejoint celle du Dr Hans Bender, Allemand professeur de psychologie, qui étudia les voix reçues par Jurgenson. Le Dr Bender est convaincu que les voix sont authentiques mais d'après lui elles ne sont pas obligatoirement celles d'esprits. Il pense que c'est le subconscient
    de l'opérateur qui, en quelque sorte, imprime le message sur la bande.

    Raymond Cass, spécialiste britannique des prothèses auditives, réalisa d'autres expériences d'enregistrement sur bande de voix d'esprits. Le 18 juin 1974, il enregistra une voix qui passe pour avoir dit : "Raudive, homme de chêne, vers la tombe." Il envoya des copies de ce message abscons à trois chercheurs qui étudiaient aussi ces phénomènes. Trois mois plus tard, Raudive mourut, à l'âge de soixante-trois ans.

    La possibilité de l'existence d'une sorte d'émission radio provenant des esprits fut avancée en 1936 par Sir Oliver Lodge, ancien président de la SPR. Lodge, dont les travaux sur la transmission sans fil sont à la base de l'invention de la radio par Marconi, croyait que l'on arriverait à découvrir un procédé pour relier notre monde à celui des esprits. En 1930, une voix, dont on pensa qu'elle était celle d'Arthur Conan Doyle, avait indiqué, par l'intermédiaire du médium Eileen Garret, que des savants devenus esprits avaient décidé d'étudier des méthodes de communication. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui pensent que le magnétophone actuel a permis aux esprits d'établir le contact.

    Marconi et Edison espéraient tous deux réaliser une sorte de liaison avec l'invisible grâce à des moyens électroniques. En 1920, Edison travailla activement à la fabrication d'un dispositif qui, pensait-il, le mettrait en contact avec les personnes décédées. Il croyait qu'il pouvait exister une fréquence radio, située entre les grandes et les petites ondes, qui rendrait possible une sorte de contact par télépathie avec l'autre monde. Jusqu'à sa mort, qui survint en 1937, Marconi travailla en secret à un appareil très compliqué qui, espérait-il, serait capable de recevoir les voix du passé. Catholique romain pratiquant, il voulait en particulier enregistrer les mots prononcés par Jésus sur la croix.








    La Musique de l'au-delà

    Rosemary Brown, qui venait de perdre son mari, se débattait contre la misère pour élever son jeune fils et sa fille. Depuis son enfance, elle avait des dons de médium et se rappelait qu'un homme âgé lui avait dit qu'un jour d'autres grands compositeurs et lui-même lui feraient don d'une musique magnifique et lui apprendraient à la jouer.

    Des années plus tard, elle tomba sur un portrait de Franz Liszt (ci-dessus), et reconnut en lui son mystérieux visiteur. En 1964 Rosemary Brown se mit à écrire de la musique - non pas des airs simples, mais des airs bien élaborés dans le style de Liszt, de Chopin, Debussy, Rachmaninov, Brahms, Bach et Beethoven. La plupart de ces oeuvres  sont des pièces pour piano, mais certaines sont des oeuvres pour orchestre. N'ayant pris que quelques leçons de piano, elle trouve certaines des pièces pour piano trop difficiles pour les jouer elle-même. Un disque intitulé "Musique de Rosemary Brown" sortit en 1970. Sur une face, on y trouve les pièces simples jouées par Mme Brown elle-même ; sur l'autre face, le célèbre pianiste Peter Katin joue les oeuvres plus complètes.

    Quelqu'un qui a observé Rosemary Brown au moment ou elle écrivait sa musique a été stupéfait par la vitesse à laquelle elle opère. Elle prétend que la musique a déjà été composée quand elle lui est dictée. Certains compositeurs communiquent avec elle en anglais, mais, dit-elle, "Liszt a tendance à s'exprimer dans un flot d'allemand lorsqu'il s'emporte - ou en français". Le français que le médium a appris à l'école est à peine suffisant pour lui permettre de comprendre les compositeurs qui s'expriment en français. Quand Chopin (ci-dessous)parle polonais, elle essaie d'écrire phonétiquement ce qu'il dit et elle demande à un ami polonais de tenter de le traduire.

    Comme on pouvait s'y attendre, la réaction du monde de la musique a été mitigée. De nombreux musiciens ont été très impressionnés par les oeuvres de Rosemary Brown : la pianiste Hepzibah Menuhin a déclaré : "Je considère ces manuscrits, avec un immense respect. Chaque pièce est manifestement dans le style du compositeur." Le compositeur Richard Rodney Bennet a été encore plus net : "Bien des gens pensent improviser, mais on ne peut improviser une musique comme celle-là sans des années de pratique. Moi-même je n'aurais pu improviser du Beethoven (ci-dessous)."

    Certains critiques, par contre, ont trouvé la musique "inférieure au meilleur" dont les compositeurs étaient capables, et ressemblant plus souvent à leurs premières oeuvres qu'à celles qu'ils produisirent dans leur pleine maturité. Les spiritistes répliquent que la raison d'être de la communication n'est pas tellement d'ajouter quelque chose au trésor musical du monde que de donner la preuve de la survie. Une introduction au disque, supposée dictée par le musicologue défunt Sir Donald Tovey, exprimait le point de vue suivant :

    "En entrant en communication par l'intermédiaire de la musique et de la conversation, un groupe organisé de musiciens, qui ont quitté votre monde, tentent d'établir un enseignement pour l'humanité, à savoir que la mort physique est une transition entre un état conscient et un état dans lequel chacun garde son individualité. Nous ne transmettons pas de la musique à Rosemary Brown simplement pour vous offrir le plaisir de l'écouter par la suite;

    ce que nous espérons, c'est que les implications de ce phénomène soulèveront un intérêt considèrable et judicieux et qu'elles inciteront beaucoup de personnes intelligentes et impartiales à considérer et à explorer l'inconnu de l'esprit de l'homme et de son âme. Lorsque l'homme aura sondé les profondeurs mystérieuses de sa conscience voilée, alors il sera capable de sélever d'autant plus haut."

     








    Stella C.

    Stella Cranshaw, jeune infirmière anglaise que les chercheurs désignent généralement sous le nom de Stella C, fut découverte au cours des années 1920 par Harry Price, à qui elle raconta qu'elle sentait parfois de l'air en mouvement à l'intérieur de pièces fermées, qu'elle voyait des objets se déplacer apparemment d'eux-mêmes, et que, de temps en temps, elle voyait des étincelles bleues, ce qui est un phénomène métapsychique très rare. Elle accepta de se soumettre à une enquête menée par Price et son équipe au Laboratoire National de Recherche Psychique de Londres. Price se livra à diverses expériences sur les manifestations de Stella C. dans les années 1920.

     Il utilisa pour cela d'ingénieux dispositifs et des appareils permettant un contrôle très sévère. L'un de ces appareils consitait en une table rendant toute supercherie impossible. Il s'agissait en fait de deux tables distinctes s'emboîtant l'une dans l'autre. Sur la partie supérieure de la table intérieure il y avait une trappe munie de charnières qui ne pouvait être ouverte que par en dessous. Entre les pieds de la table intérieure se trouvait une étagère sur laquelle on pouvait poser de petits instruments de musique tels qu'un harmonica ou un clochette. Les côtés de chacune des tables étaient garnis d'un treillis de bois et, en guise de dispositif de contrôle supplémentaire, les pieds de la table intérieure étaient entourés d'une pièce de gaze. Les enquêteurs étaient ainsi sûrs que personne ne pouvait avoir accés subrepticement aux objets posés sur la table intérieure.

    Harry Price

    Stella C. et les participants s'assirent autour de la table, les deux voisins de la jeune fille lui tenant les mains et les pieds. Après qu'elle fut entrée en transe, une activité se manifesta sur la table centrale. La cloche qui y avait été posée se mit à sonner et l'harmonica à jouer. Le phénomène le plus remarquable de tous fut qu'une lumière rouge s'alluma dans le télécinémascope, appareil conçu par Price, et qui renfermait une pile électrique et une petite ampoule s'allumant quand on appuyait sur manipulateur de télégraphe. Pour s'assurer que personne ne pouvait appuyer sur celui-ci, Price l'avait recouvert d'une bulle de savon, et pour empêcher la bulle de savon de sécher et d'éclater, il avait mis un globe de verre par-dessus. Après la séance, on trouva la bulle intacte. L'ampoule avait été allumée par quelque force invisible. Cette force, qui semblait émaner de Stella C., était aussi capable d'une action plus puissante. Il lui arriva de soulever une table et, lors d'une séance mémorable, elle en démolit une complètement.

    Le pouvoir de Stella C. était-il de la télékinésie, mouvement des objets sous l'action d'une force immatérielle ? La télékinésie est un phénomène métapsychique bien connu, considéré par beaucoup de savants modernes comme l'explication d'une bonne part des activités de Poltergeist. La plupart des chercheurs en parapsychologie la considèrent plutôt comme un pouvoir exercé par des êtres humains que comme la preuve de l'existence des esprits. Il semble plausible que Stella C. ait pu provoquer des phénomènes physiques réels grâce à son pouvoir personnel et qu'il ne soit pas nécessaire de faire appel aux esprits pour les expliquer.








    le médium autrichien Rudi Schneider

    En 1929 et 1930, Harry Price dirigea une serie de séances dans son laboratoire, avec le médium autrichien Rudi Schneider (ci-dessus). Le médium était assis à une table en compagnie de six observateurs parmi lesquels Price lui-même. Tous portaient des gants et des chaussures garnis de métal et chacun touchait les mains et les pieds de ses voisins. En face de chaque personne il y avait une petite lampe rouge qui restait allumée tant que le circuit n'était pas interrompu. Au cas ou quelqu'un aurait retiré une main ou un pied, la lampe se serait éteinte.

    De plus, Price fouillait Rudi avant chaque séance. En dépit des contrôles sévères, Rudi matérialisa à plusieurs reprises des mains et des bras. Certains de ces membres n'étaient pas entiers ; il leur manquait le pouce. Lors d'une séance,  les observateurs virent une jambe à peine formée, "d'une couleur chocolat clair", sortir du cabinet à rideaux et danser sur la table située en face d'elle. Les nombreuses notes prises par Price au cours de cette série de séances constituent un des documents les plus impressionnants de toute l'histoire de la recherche métapsychique sur les réalisations des médiums physiques.

    Malgré tout, ces notes laissent subsister des doutes. On a prétendu, et la photographie (ci-dessus) en a apporté la preuve, que Rudi avait une main libre au cours d'une séance dans laquelle, pour une raison inconnue, Price n'avait pas utilisé le systhème de vérification électrique. Il s'était contenté de tenir les mains de Schneider pendant l'expérience. Price accusa Rudi de tromperie et toute l'enquête dégénéra en une querelle de personnes.








    Une expérience terrifiante

    Calvin R. Parker

    11 octobre 1973, Pascagoula
    (Mississippi), États-Unis

    D'octobre 1973 à mars 1974, on enregistra un nombre anormalement élevé de rencontres d'ovnis. Cette vague visita principalement les États-Unis, le Nord-Ouest de l'Europe, l'Italie et l'Espagne. Une des rencontres les plus intéressantes d'extra-terrestres eut lieu aux États-Unis, à Pascagoula, dans l'État du Mississippi. C'est une petite ville de trente mille habitants, située au sud du fleuve Pascagoula, sur la côte du golfe du Mexique, à environ 160 km à l'est de La Nouvelle-Orléans.

    Il y a deux témoins : Charlie E. Hickson, contremaître de quarante-cinq ans, et Calvin R. Parker, dix-huit ans, employés au chantier naval Walker. Ils auraient été enlevés par des extra-terrestres, le 11 octobre 1973.

    Il était à peu près 9 h du soir. Ils étaient en train de pêcher près de la jetée du chantier naval de Shupeter, sur le fleuve Pascagoula. Hickson se détournait pour prendre de l'appât frais quand il entendit un genre de sifflement. Il leva la tête en direction du bruit et aperçut un objet bleu-gris allongé, de forme ovale. Il précisa plus tard que cet « engin spatial » avait des lumières bleues très brillantes et qu'elles clignotaient. L'objet n'était qu'à 60 cm du sol.

    L'ovni, tel qu'il est apparu aux deux témoins.

    Le témoin déclara peu après : « Quelque chose s'ouvrit. Pourtant, il n'y avait pas de porte...

    Charlie Hickson, un des protagonistes de la terrifiante expérience de Pascagoula, aux États-Unis.

    Trois créatures s'avancèrent vers moi en flottant. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. J'étais terrifié. »

    Ces êtres étranges étaient grands (environ 1,50 m) et pâles «comme des fantômes». Leur peau était grise et toute ridée. Ils n'avaient pas de mains, mais des sortes de « pinces de crabes ». Dans son premier récit, Hickson déclara que les extra-terrestres avaient peut-être des fentes à l'emplacement des yeux, mais qu'il ne vit rien de précis. Par contre, il distingua de petites oreilles en forme de cône, un petit nez pointu et un trou à la place de la bouche. Ils s'approchèrent des deux pêcheurs en flottant juste au-dessus du sol, sans bouger les jambes. L'une des créatures émettait une sorte de bourdonnement.

    Les trois créatures aperçues par les témoins. Elles étaient « pâles » comme des fantômes. 

    « Ils furent sur nous avant que nous ayons pu réagir », raconta Hickson. Parker perdit connaissance lorsqu'un des extra-terrestres le toucha. Puis ils soulevèrent Hickson et glissèrent sans mouvement vers l'engin spatial. Hickson affirma qu'il avait perdu toute sensation de poids et de toucher. On l'emmena dans une pièce brillamment éclairée : pourtant, la lumière ne semblait venir de nulle part. La troisième créature emmena Parker dans une autre pièce.

    Quant à Hickson, il se retrouva suspendu dans le vide, en position allongée. Il était totalement paralysé. Seuls ses yeux étaient encore mobiles. Un instrument qui ressemblait à un gros il allait et venait à environ 25 cm au-dessus de son corps. Puis les créatures le retournèrent pour que l'instrument puisse observer la totalité de son corps.

    Quelques instants plus tard, les extra-terrestres ramenèrent Parker et Hickson, toujours en flottant, jusqu'à l'endroit sur la jetée où ils les avaient trouvés. Ils remirent Hickson en position verticale mais il tomba immédiatement, incapable de se tenir debout.

    Puisque Calvin Parker resta la plupart du temps sans connaissance, le récit de ce qui se passa vient donc presque uniquement de Charlie Hickson. Lors du premier interrogatoire, il déclara que l'ovni faisait à peu près 3 m de large sur 2,50 m de haut : « II disparut du sol, affirma-t-il, en moins d'une seconde. Les occupants ressemblaient à des robots. Ils agissaient comme s'ils avaient une mission précise à accomplir. Ils n'essayèrent pas de communiquer avec nous. Maintenant, je sais qu'ils n'avaient pas l'intention de nous faire du mal mais, sur le moment, j'ai vraiment eu peur qu'ils nous enlèvent. Ils ne nous voulaient pas de mal, j'insiste, car c'est important. »

    Cette citation est un extrait d'une interview accordée au Mississippi Press, une .semaine après l'incident. Tout de suite après leur rencontre avec les extra-terrestres, Hickson et Parker s'étaient rendus aux bureaux du journal, mais ils avaient trouvé porte close. Ils se rendirent alors chez le shérif pour faire une déposition. Richard W. Heiden envoya le compte rendu au magazine Flying Saucer Review (la « Revue des soucoupes volantes »).

    Le shérif Fred Diamond et le capitaine Glenn Ryder firent subir aux deux témoins un interrogatoire serré, mais sans résultat. A aucun moment ils ne se coupèrent [contredirent]. Ce qui fit dire à Ryder : « S'ils me mentent, alors ils devraient être à Hollywood. » On procéda à des enregistrements, puis Diamond et Ryder quittèrent la pièce, laissant seuls les deux témoins qui ne se doutaient pas que le magnétophone enregistrait toujours. Ils parlèrent avec une grande agitation de leur expérience. Calvin Parker était tellement bouleversé qu'il se mit à prier quand Hickson s'en alla. Après cette expérience, le shérif fut convaincu qu'ils étaient sincères.

    Le lendemain matin, vendredi 12 octobre, le détective Tom Huntley conduisit Hickson et Parker à la base aérienne Kessler à Biloxi, Mississippi, où on leur fit subir un examen radiologique. On ne releva aucune trace de contamination. Ils racontèrent de nouveau l'incident au chef des renseignements de la base. Ce dernier se comporta « comme s'il avait déjà entendu tout cela auparavant ».

    Le dimanche 14 octobre, les témoins furent interrogés à Pascagoula par le docteur J. Allen Hynek, de l'université Northwestern d'Evanston, dans l'Illinois, un ancien expert-conseil auprès de l'Air Force américaine, ainsi que par le docteur James Harder, de Berkeley. Ce dernier hypnotisa chacun des deux témoins séparément. Tous deux revécurent la terreur du moment avec une telle intensité que le docteur Harder fit le commentaire suivant : « Ce qu'ils racontent est authentique. Il est pratiquement impossible de simuler une telle peur sous hypnose. »

    Le docteur Harder, qui a longuement enquêté sur cette affaire.

    Le docteur J. Allen Hynek, spécialiste des ovnis, qui a Interrogé les témoins de cette terrible manifestation d'êtres inconnus.


    Le docteur Hynek resta plus réservé. Il déclara seulement : « II est certain que ces hommes ont subi une expérience traumatisante. »

    Le 30 octobre, Hickson, sans Parker, qui souffrait d'une dépression nerveuse, fut soumis au détecteur de mensonge à La Nouvelle-Orléans. Scott Glasgow, l'opérateur, après deux heures et demie de tests intensifs, déclara que Hickson disait la vérité. Ce commentaire est étrange de sa part, car toute personne qui conduit ces tests devrait savoir qu'ils ne suffisent pas à établir formellement si un sujet dit ou non la vérité.

    Dans son livre Les Ovnis expliqués, Philip J. Klass prétend que sa propre enquête prouva que Scott Glasgow n'était pas qualifié pour conduire de tels tests. Ainsi donc, bien que les journaux aient donné une grande publicité au fait que le récit de Hickson ait résisté au détecteur de mensonge, on ne peut s'en servir comme preuve définitive.

    Charlie E. Hickson

    Hickson devint vite très célèbre. Malheureusement, il donna plusieurs versions de sa rencontre avec les extra-terrestres. Dans le premier compte rendu, il dit par exemple que l'ovni faisait 3 m de long, alors qu'il raconta plus tard qu'il faisait de 20 à 30 cm de long.

    Il varia aussi dans sa description des extra-terrestres. Il affirma au départ qu'ils avaient deux petites oreilles en forme de cône, peut-être des fentes à l'emplacement des yeux, un petit nez et un trou à l'emplacement de la bouche. Plus tard, pendant une émission télévisée, il déclara qu'ils n'avaient pas d'yeux et que le trou sous le nez était une fente. Plus d'un mois après l'incident, il révéla pour la première fois que la lumière à l'intérieur de l'ovni était si forte qu'il avait souffert des yeux pendant trois jours.

    Ces contradictions compromettent, bien sûr, l'ensemble du récit. Cependant, on ne peut prouver que tout soit faux. On a en effet en main d'autres témoignages qui semblent confirmer le récit de Hickson. On sait, par exemple, que beaucoup de téléspectateurs de la région de Pascagoula téléphonèrent, ce soir-là, pour signaler des interférences sur leur poste de télévision.

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    L'enlèvement de Travis Walton

    Le 5 novembre 1975, A Snow-flake, à 240 km au nord de Phoenix (Arizona), vers 18 h, alors qu'il revient dans une camionnette d'avoir coupé du bois toute la journée avec ses collègues du Service des Forêts, Travis Walton (ci-dessous) observe avec ceux-ci une étrange et très intense lumière qui descend à travers la voûte des arbres : il s'agit d'un objet lenticulaire au bord de la piste faisant office de route :

    A travers les arbres, nous avons vu la source lumineuse — un vrai choc — à moins de 30 m : il s'agissait d'un disque métallique suspendu au-dessus du sol, qui émettait une sorte de halo humineux.
    L'objet en forme de disque semble large de 6 m, et haut de 2,50 m, avec une coupole à son sommet et d'une incandescence jaune laiteuse. Il atterrit et barre la route forestière. Lorsque le camion s'arrête, Walton descend et se précipite vers l'objet sous les yeux médusés de ses 6 compagnons. Ceux-ci voient un rayon bleu-vert venir le foudroyer et le soulever du sol. Mike Rogers, le chef d'équipe, parlera d'un éclair d'énergie bleue frapper Walton dans le dos.

    Complètement paniqués, ils quittent précipitamment les lieux en abandonnant là leur infortuné compagnon. Après quelques centaines de mètres, pris de remords et après avoir vu éclair de lumière partir en flèche au-dessus des arbres, ils reviennent sur les lieux de l'incident. Walton a disparu. 

    Les recherches menées par la police et de nombreux volontaires ne permettront pas, au cours de la journée qui suit, de retrouver Walton, et les autorités commencent sérieusement à envisager qu'un meurtre ait pu être "habillé" d'une histoire aussi rocambolesque.  5 jours plus tard, le beau-frère de Walton reçoit un appel de ce dernier depuis une cabine téléphonique. Nu comme un ver, visiblement choqué, amaigri et déshydraté, Walton porte une barbe de 5 jours et grommelle des choses incompréhensibles au sujet d'êtres dotés de grands yeux qui l'auraient terrorisé. Il aurait été emené à bord d'un vaisseau spatial :

    J'étais couché sur une table... Je voyais au-dessus de moi plusieurs créatures étranges. Pris d'une crise d'hystérie, je me suis débattu, parvenant à les repousser. Mais une grande faiblesse m'a soudain saisi et je me suis effondré. Il m'ont replacé de force sur la table et m'ont collé un masque sur le visage. Alors, j'ai perdu connaissance.

    Walton prétendra donc s'être réveillé à l'intérieur de l'ovni, dans une pièce où il fut confronté à 3 êtres haut de 1,50 m. Il tenta de se battre contre eux et ils quittèrent la pièce. Walton couru après eux, jusqu'à un passage menant à ce qui semblait être la salle de contrôle de l'ovni. De là, il fut mené par un humain casqué hors de l'engin jusqu'à un autre, où il vit d'autres êtres humains. On lui mit un masque sur le visage et il s'évanouit. Il se réveille juste à temps pour voir un ovni décoller au-dessus de lui dans le ciel. Puis il se releve et marché jusqu'à la cabine la plus proche pour appeler sa soeur.

    EnquêtesGSW (1975)Les premiers sur les lieux sont le Dr. Lester Stewart du GSW et le J. Allen Hynek, représentant alors le CUFOS, qui interrogent la famille Walton alors que Travis est encore "disparu".

    Un mémo du GSW fait la synthèse suivante :

    Walton n'a jamais embarqué dans l'ovni. Cet fait est soutenu par les 6 témoins et les résultats du test au polygraphe
    La famille Walton dans son ensemble a eut une histoire continue avec les ovnis. Les garçons Walton ont signalé avoir fait 10 à 15 observations d'ovnis distinctes (très élevé).
    Lorsque Duane a été interrogé sur la disparition de son frère, il a déclaré que "Travis sera retrouvé, que les ovnis sont amicaux." Le GSW a objecté : "Comment savez-vous que Travis sera retrouvé ?". Duane a dit "J'ai un pressentimment, un fort pressentiment." Le GSW a demandé "Si les 'capteurs' de l'ovni vont rendre Travis, aurez-vous un appareil photo pour immortaliser ce grand événement ?" Duane, "Non, si j'ai un appareil photo 'ils' ne le rendront pas."
    La mère des Walton n'a pas démontré une émotion débordante lors de la "perte" de Travis. Elle a dit que les ovnis ne feront pas de mal à son fils, qu'il sera rendu et que des ovnis ont été vus par sa famille de nombreuses fois.
    Les Walton ont refusé toute aide scientifique extérieure ou quiconque qui doutait logiquement de la portion d'enlèvement de l'histoire.

    Travis Walton

    Les media et le GSW ont été honnêtes avec les témoins. Cependant, lorsque l'histoire à commencé à "dériver" les Waltons n'ont parlé qu'aux gens qui ne doutaient pas de l'histoire d'enlèvement.
    L'APRO s'est impliquée et a critiqué le GSW et le Dr. Hynek pour avoir adopté une position négative sur la rencontre.
    Les Waltons ont "vendu" leur histoire au National Enquirer et l'histoire a été complètement déformée de la vérité.
    L'enquête sera longue et difficile et les expertises contradictoires. Walton et ses amis seront, des années durant, tournés en ridicule et accusés de supercherie. On dira que Walton fut sous l'empire d'une drogue, qu'il avait halluciné. Lui et ces compagnons seront soumis au détecteur de mensonges, à des interrogatoires croisés, qui ne permettront pas d'infirmer leur témoignage.








    L'affaire Betty et Barney Hill

    Nous avons tous en tête le cas du couple Betty et Barney Hill (ci-dessus) qui auraient vécu le 19 septembre 1961 une aventure extraordinaire du 3eme type, suivie de leur enlèvement à bord d'un vaisseau spatial, histoire qui força les ufologues à définir un 4eme type de rencontre : les enlèvements allégués par des extraterrestres, les "abductions".

    Nous n'allons pas détailler leur aventure qui fit l'objet de nombreuses publications mais extraire deux interviews significatives obtenues lors de régressions sous hypnose. Nous devons en discuter car elle marqua l'émergence d'une série d'enlèvements similaires inexpliqués dont les descriptions hors du commun, pour ne pas dire farfelues, ne renforcent pas la crédibilité des témoins. On peut résumer cet incident en quelques lignes.

    Le couple Hill rentrait de vacance et circulait en voiture sur la nationale 3, dans l'Etat du New Hampshire, lorsque vers minuit ils aperçurent un objet lumineux comme une étoile, traverser le ciel au Sud-Ouest. Ils étaient à environ 5 km de North Woodstock lorsqu'ils virent l'OVNI décrire une courbe et venir s'immobiliser non loin de leur voiture, dans un bois à droite de la route, à une trentaine de mètres du sol. Barney pris les jumelles qu'il avait prêtée à sa femme et sortit de la voiture. L'OVNI avait une forme de soucoupe et se déplaça vers la gauche lorsqu'il plongea soudainement vers leur voiture. Observant l'objet aux jumelles Barney Hill distingua clairement la présence de hublots éclairés, derrière lesquels il dénombra 11 silhouettes humaines qui semblaient défiler. Ces formes portaient des sortes d'uniformes noirs et brillants et un casque à visière. 

    Barney n’en croyait pas ses yeux et se dit à lui-même : “Non, Dieu non ! Secoue-toi. Il y en a un. Il y en a un. Ca ne peut-être vrai. Ce n’est pas ici. C’est ridicule". Voyant l'OVNI se rapprocher, Barney se rua dans sa voiture en proie à une hystérie et redémarra. Tout en roulant ils entendirent une série de bip-bip inexpliqués en provenance du coffre, faisant vibrer leur voiture. L'incident en resta là, bien qu'il leur semblait s'être écarté de leur route.

    Durant les jours qui suivirent Betty se mit à rêver chaque nuit de cette rencontre qui la terrorisait. Barney était devenu anxieux, insomniaque et son ulcère du duodénum s'aggrava. En cherchant la raison de leur état, ils constatèrent avec effroi avoir perdu le souvenir d'une tranche de 2 heures dans leur vie, la nuit où l'OVNI leur apparut. Qu'avaient-ils donc fait durant tout ce temps ? Betty et Barney Hill furent à ce point choqués par cette amnésie forcée qu'ils attendirent plusieurs années avant de se faire soigner chez un psychiatre, le docteur Benjamin Simon de Boston. Le couple Hill subit des régressions sous hypnose qui débutèrent en décembre 1963. C'est alors qu'ils apprirent la vérité cachée dans leur subconscient.

    Ils racontèrent chacun une histoire assez concordante et très étrange qui sera enregistrée sur magnétophone. Ils seraient montés séparément à bord de l'engin qu'ils avaient vu et auraient été traités par les occupants comme le seraient chez nous des cobayes de laboratoire. Ils auraient subi des expériences médicales puis libérés avec injonction hypnotique d'oublier leur aventure.

    Après la publication du récit de leur aventure, en 1966 le Dr Hynek visitera la famille Hill en compagnie du Dr Simon afin d'assister à une nouvelle régression sous hypnose, ce qui lui permit d'obtenir quelques précisions qui viennent enrichir leur témoignage.

    Pendant son récit hypnotique, Betty raconta ceci : 

    "Nous roulons. Barney freine et les freins crissent, et il braque sec à gauche. Je ne comprends pas ce qu'il fait. Nous allons nous perdre dans les bois. Nous obliquons dans un virage [Elle s'arrête.] Barney essaie de la faire démarrer - elle ne démarre pas. Dans les bois maintenant ils viennent vers nous. C'est à ce moment là que j'ai peur et il faut que je sorte de la voiture et que je coure me cacher dans les bois..."

    Hynek. - Aviez-vous jamais vu quelque chose qui ressemble à cela ?

    Betty. - Non.

    Hynek.- Est-ce que la Lune l'éclairait ? Pouviez-vous voir la Lune en même temps ?

    Betty. - Il y avait un grand clair de Lune. Il ne faisait pas aussi clair qu'en plein jour, mais je pouvais voir. C'était par terre, et il y avait une sorte de rebord autour de l'arrête.

    Hynek. - Reposait-il sur des béquilles ou à plat sur le sol ?

    Betty. - Le bord était un peu surélevé par rapport au sol et il y avait une rampe qui descendait. Hynek. - Il était grand comment ?

    Betty. - [...] Je dirais que s'il était posé là dans la rue - voyons, il irait depuis le coin de la façade jusqu'au-delà du garage.

    Hynek. - A quoi pensiez-vous en vous en rapprochant ?

    Betty. - Si possible à sortir de cette nom de D... de situation.

    Hynek. - Et pourquoi n'était-ce pas possible ?

    Betty. - Je n'y arrivais pas. Je - leur homme était à côté de moi [...] Et puis quand nous sommes arrivés - j'ai vu cette chose - je savais qu'ils allaient nous forcer à y monter. Mais je ne voulais pas. Je n'arrêtais pas de leur dire que ne monterais pas, que je ne voulais pas monter. Et ils me disaient d'avancer, que tout ce qu'ils voulaient c'était procéder à quelques expériences simples, que dès qu'ils auraient terminé, je regagnerais la voiture.

    Hynek. - Vous ont-ils dit d'où ils venaient ?

    Betty. - Non.

    Hynek. - Quelles sorte de son émettaient-ils ?

    Betty. - C'était comme [...] quand on apprend le français. Quand on entend pour la première fois un mot en français, on y pense en anglais.

    Hynek. - Mais vous les compreniez ?

    Betty. - Oui.

    Vient ensuite le détail des "expériences médicales" que subit Betty :

    "On m'a emmené dans cette pièce, et quelques hommes sont entrés, en compagnie de celui qui parlait anglais. Ils sont restés quelques instants - je ne savais pas qui ils étaient. J'ai pensé qu'ils faisaient partie de l'équipage... et un autre homme est arrivé. Je ne l'avais jamais vu auparavant. Je pense que c'était un médecin. Ils ont placé une machine au-dessus de mon corps [...] Elle ressemblait à un microscope avec une grosse lentille. Je me suis dit qu'ils prenaient un cliché de ma peau. Puis, à l'aide d'un objet qui ressemblait à un coupe-papier, ils m'ont fait une petite coupure au bras, ici [...] ils avaient préparé une sorte de morceau de Cellophane et après l'incision ils ont mis un peu de mon sang sur ce morceau de plastique".

    Betty demanda à celui qui semblait être le chef d'où venait son vaisseau et il lui montra une carte du ciel. Puis elle fut escortée jusqu'à la rampe du vaisseau et reconduite jusqu'à sa voiture.

      Le récit de Barney, ne diffère guère de celui de Betty, si ce n'est que son agitation grandissait à mesure qu'il décrivait son enlèvement :

    "Betty, c'est là - c'est là, Betty ! Mon Dieu, mais c'est dingue. Je traverse un pont - je ne suis pas sur la nationale 3. Oh, là là ! Oh là là ! Oh, je ne peux pas y croire. Il y a des hommes sur la route. Je n'y crois pas. Je ne peux pas avancer. Il ne peut rien y avoir là. C'est la Lune. Je descends de voiture et je quitte la route pour entrer dans les bois. Il y a une lueur orange; il y a quelque chose là. Nous montons la rampe. Oh, ce que je voudrais foncer dedans mais je ne peux pas. Je voudrais les frapper, mais je ne peux pas... Mes pieds butent et je suis dans un corridor. Je ne peux pas avancer. Je ne sais pas où est Betty [...] Je suis engourdi. Je n'ai plus de sensibilité dans les doigts".

    "Mes jambes sont engourdies. Je suis sur une table. [...] Je sentais qu'ils m'auscultaient avec leurs mains [...] ils ont regardé mon dos et j'ai senti leur contact sur ma peau [...] comme s'ils comptaient mes vertèbres [...] puis on m'a retourné et l'examen s'est poursuivi. On m'a ouvert la bouche et j'ai senti deux doigts qui me forçaient à écarter les mâchoires. Puis j'ai entendu d'autres hommes entrer et je les ai sentis bouger à gauche de la table sur laquelle j'étais allongé. Quelque chose, une sorte de bâton, a effleuré mon bras gauche".

    Viennent quelques précisions obtenues en 1966 par le Dr Hynek :

    Hynek. - Barney, les avez-vous vu ouvrir la bouche et, dans ce cas, l'ouvraient-ils beaucoup ?

    Barney. - Ils remuaient la bouche, je l'ai vu.

    Hynek. - Essayez de me dire ce qu'étaient les sons ou s'ils correspondaient à quoi que ce soit que vous connaissez. Est-ce que vous pourriez penser à un animal qui émet des sons semblables ?

    Barney. - Non.

    Hynek. - A quoi ressemblaient les sons ?

    Barney. - Oh, Oh, Oh ! (Barney faisait des Oh chevrotants).

    Hynek demanda finalement : C'était pendant que vous étiez sur la table ?

    Barney. - Oui. Je voulais me battre. Je ne savais pas où était Betty, et chaque fois que j'essayais de bouger ou de me débattre cette lumière forte dans ma tête me calmait.

    Revenons au récit de Barney :

    "Ensuite ils sont repartis. On m'a remis mes chaussures et je suis descendu de la table. Je me suis senti soulagé parce que je savais que c'était fini [...] j'ai descendu [la rampe]; j'ai ouvert les yeux et j'ai continué à marcher. J'ai vu ma voiture [...] et Betty avançait le long de la route, elle a fait le tour de la voiture et a ouvert la portière."

    Le couple Hill poursuivit sa route, ne se rappelant de rien mais constata qu'il se trouvait à 55 km de l'endroit estimé.

    Après six mois d'examen psychiatrique, le Dr Simon[9] conclut que ce cas d'enlèvement était un fantasme élaboré par Barney à partir des rêves que fit sa femme après avoir vu l'OVNI. Pendant son examen, Barney avait toutefois apporté quelques explications sur la façon dont il jugeait cet événement :

    Dr Simon. - D'accord, et maintenant revenons à la fin de votre excursion aux chutes du Niagara, lorsque sur la route du retour vous avez eu cette expérience avec l'objet volant non identifié. Qu'en pensez-vous maintenant ? Avez-vous été enlevé ou non ?

    Barney. - Je pense que j'ai été enlevé.

    Dr Simon. - Avez-vous été enlevé ? Non pas “comment le ressentez-vous”. Avez-vous été enlevé ?

    Barney. - Oui. Mais je ne veux pas croire que j'ai été enlevé.

    Dr Simon. - Mais vous êtes convaincu de l’avoir été ?

    Barney. - Je dis simplement que je le pense, parce que comme cela je suis plus à l'aide pour accepter quelque chose dont je ne veux pas accepter qu'elle se soit passée.

    Dr Simon. - Qu'est-ce qui pourrait vous mettre à l'aise ?

    Barney. - De dire que je le pense.

    Dr Simon. - Je vois. Pourquoi êtes-vous mal à l'aise en disant “J’ai été enlevé” ?

    Barney. - Parce que c'est une histoire tellement invraisemblable. Si quelqu'un m'avait raconté que cela lui était arrivé, je ne l'aurais pas cru, et je déteste être accusé d'avoir fait quelque chose lorsque je sais parfaitement que je ne l'ai pas fait.

    Dr Simon. - De quoi êtes-vous accusé ?

    Barney. - Je ne suis pas cru, alors que j'ai fait quelque chose et que je sais que je l'ai fait.

    Dr Simon. - Et si vous aviez simplement capté le rêve de Betty ?

    Barney. - J'aimerais bien voir ça.

    Dr Simon. - Vous aimeriez bien voir ça; peut-être est-ce vrai ?

    Barney. - Non ...[Criant]... je ne voulais pas qu'ils placent ce truc sur moi ! je ne voulais pas qu'ils me touchent !

    Dr Simon. - D'accord, d'accord ! Mais ils ne vous touchent pas à présent, ils ne vous touchent pas.

    N'en parlons plus. [...]

    Malheureusement, ce témoignage n'apporte aucun crédit à cet incident. Barney est à la fois juge et partie, faisant une déposition pro domo, devenant l'avocat de sa propre cause.

    Après une longue et minutieuse étude du cas Betty et Barney Hill, le Dr Simon ne put véritablement trancher la question. Les deux seules explications qui finalement restaient envisageables furent les suivantes :

    1. Il s’agit d’une expérience réelle et véritable.

    2. Il s’agit d’une expérience qui a été affectée à ce point par l’état émotionnel l’accompagnant, qu’elle a produit une mauvaise interprétation d’une perception et d’une illusion enfouies dans un hypothétique rêve.”

    Barney retrouva la santé mais mourut quelques années plus tard, à 46 ans. Betty Hill resta marquée par cet événement et continua à prétendre qu'elle voyait des OVNI, jusqu'à cinquante ou cent certaines nuits. Mais elle ne prétendit jamais plus avoir été kidnappée par des extraterrestres. En 1995, elle publia un seul livre à compte d'auteur intitulé "A Common Sense Approach to UFOs". Une interview (show) est également disponible sous forme de cassette audio. Betty Hill est décédée le 18 octobre 2004 à l'âge de 85 ans.

    A la fin des années soixante, Marjorie Fish, maîtresse d'école et passionnée d'astronomie voulut savoir si les étoiles dessinées par Betty pouvaient se rapporter à quelque constellation ou amas stellaire connu. Elle construisit un modèle sur base des données recueillies par le Dr Simon à partir des étoiles recensées dans le " Catalog of Nearby Stars" édité en 1969. C'est alors qu'elle découvrit que le schéma stellaire dessiné par Betty correspondait à une vue de notre banlieue solaire tel qu'on pouvait l'observer à partir de l'étoile Zêta du Reticulum.

    Plusieurs astronomes vérifieront l'exactitude de son modèle et finiront par conclure que certaines des étoiles mentionnées étaient encore inconnues lors de la publication du catalogue consulté. Les anti-soucoupistes mirent cette preuve sur le dos d'une coïncidence, mais les partisans des époux Hill rétorquèrent qu'une telle coïncidence avait bien peu de chance de se produire.  

     
    (Ci-dessus) la carte du ciel dessinée par Betty Hill correspondrait à l'image de notre banlieue stellaire tel qu'on pourrait l'observer à partir de l'étoile Zêta du Reticulum.  

    Hynek fut très frappé par la séance d'hypnose à laquelle il assista et constata que Betty et Barney avaient subit "un choc émotionnel violant qui témoignait de leur très évidente sincérité".

    Ce type de témoignage n'apporte cependant aucun preuve de l'incident, d'autant plus qu'il fut obtenu sous hypnose, une technique, qui encore aujourd'hui, reste contestée. Il faut cependant reconnaître que ce genre d'expérience exige de la part des témoins un psychique d'acier et des preuves irréfutables. Le cas reste atypique et on ne peut s'expliquer ce qu'ils ont vécu. Ceci dit jamais aucune investigation ne parvint à trancher définitivement la question. Mais peut-il en être autrement d'une science humaine, à moins d'interpréter les faits en termes statistiques ?






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