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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
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    Mon père, un vampire ?

    02/07/2007 15:51

    Mon père, un vampire ?


    Circule-t-il encore des vampires en Roumanie ? En 1974, une bohémienne a raconté la mort de son père lorsqu'elle était une adolescente. Selon la coutume, a-t-elle dit, le corps gisait dans la maison en attendant que la famille procède à la cérémonie d'habillement.

    Quand la famille souleva les jambes du père pour les introuduire dans ses vêtements funéraires, elles n'étaient pas encore raides. Pas plus que les bras et le reste du corps. La raideur cadavérique ne s'était pas  installée. La famille saisie d'horreur contempla le mort avec de grands yeux.

    L'histoire se répandit dans le village ; des gens se rappelèrent, ou crurent se rappeler, les vampires qui avaient l'abitude de rôder çà et là dans l'obscurité de la nuit. Un corps préservé de la décomposition, conservant l'apparence de la vie grâce à l'absorption du sang des vivants, dénonce le vampire sans erreur possible. La peur s'empara du village et les habitants se précipitèrent vers la maison, armés d'un épieu en bois.

    La famille, accablée de douleur, laissa faire. Des hommes arrachèrent le drap recouvrant le cadavre et, de la manière traditionnelle, plongèrent l'épieu dans le coeur du mort. Le vampire - si c'en était un - était réduit à l'impuissance.






    Nouveau message

    02/07/2007 15:58

    Nouveau message


    Bonjour tout le monde ^_-


    J'ai rajouter une catégorie "Les tueurs diaboliques" qui contient pas mal de tueurs célèbres. J'ai donc écarter bon nombre d'articles de la catégorie "Insolite" sur les tueurs, pour les transférer dans la catégorie qui leur va le mieux. Et je suis assez satisfait je doit dire. Par contre j'hésite a mettre un lien vers chaque Article parce que j'en ai quand même presque 400 et ça prend du temps.....on verra peut-être petit à petit.....Je souhaite un très bon début de semaine à ce qui passe ici...@+






    Ovni au dessus de la mer

    04/07/2007 14:42

    Ovni au dessus de la mer


    Ci-dessus : Ce dessin, tiré d'un ouvrage de Fort, représent schématiquement la vision qu'eut le commandant Banner, sur la Lady of the Lake, d'une sorte d'objet non identifié (O.V.N.I.) en 1870.

    "Extrait du journal de bord de la barque Lady of the Lake, rédigé par le commandant F.W.Banner :
    Le 22 mars 1870, par 5° 47' nord et 27° 52' ouest, les marins du Lady of the Lake ont vu dans le ciel un objet ou un nuage remarquable. Ils en ont rendu compte au commandant.
    Selon le commandant Banner, c'était un objet de forme circulaire, avec à l'intérieur un demi-cercle divisé en quatre parties, et une tige allant du centre du cercle vers l'intérieur ; tige longue et se recourbant à son extrémité.

    Figure de forme géomètrique, complexe et stable ; peu vraisemblable que l'on trouve dans un nuage des caractères aussi divers, sans parler de l'aspect d'une forme organisée. Couleur gris clair, ou couleur de nuage.
    Quel que soit l'objet, il se déplaçait contre le vent. Il a été visible pendant une demi-heure. Lorsqu'il disparut, ce n'est pas en se désagrégeant comme un nuage, mais parce qu'on le perdit de vue dans l'obscurité du soir tombant."

    En lisant cela, on pense à une soucoupe volante, et la description du commandant Banner rapelle celle de beaucoup d'autres O.V.N.I. Mais Fort ( Rebelle intellectuel solitaire qui mourut à New York en 1932, à 57 ans.) citait ce rapport en 1919, 30 ans avant la folie des O.V.N.I., et il l'avait trouvé dans le "journal of the Meteorological Society", publication éminemment sérieuse. Il n'essayait pas de tirer une conclusion de ce rapport ; cet événement fut simplement tiré des centaines de faits mystérieux qu'il exposait en détail.






    Le mystère du cargo Ourang Medan

    04/07/2007 14:46

    Le mystère du cargo Ourang Medan


    En février 1948, une tragédie mystérieuse se déroula à bord du cargo hollandais "Ourang Medan" (ci-dessus)  alors qu'il se trouvait dans le détroit de Malacca, en route pour l'Indonésie. Des bâtiments captèrent des signaux S.O.S. de ce navire et vinrent à son secours, pendant que ses appels détresse continuaient. Le cargo émit enfin ce message térrifiant : "Tous officiers y compris commandants morts, étendus dans chambre des cartes et sur passerelle...Probablement tout équipage mort". Cela fut suivi de points et de traits incompréhensibles, puis des mots : "Je meurs". Après quoi ce fut le silence.

    Lorsque l'Ourang Medam fut repéré, il dérivait dans le courant, mais de la fumée sortait encore de sa cheminée. On trouva le commandant mort sur la passerelle. Dans tout le navire - timonerie, chambre des cartes, ponts - gisaient les corps inanimés des malheureux marins. Celui de l'opérateur radio était effondré sur une chaise, les doigts sur la manette de l'émetteur. Même le chien du bord avait la gueule tordue par un rictus d'agonie. "Leurs visages étaient tournés vers le ciel, disait le rapport du Conseil de la marine marchande, leurs bouches et leurs yeux grands ouverts."

    Les corps ne portaient pas de blessures et le navire paraissait intact. Les équipes montées à bord hésitaient sur ce qu'elles devaient faire, quand soudain des flammes jaillirent de la cale et l'incendie se répandit rapidement. Tous retournèrent en hâte sur leur bateau. Peu après, les chaudières de l'Ourang Medam explosèrent et il sombra. L'équipage aurait-il été terrassé par de l'oxyde de carbone ou quelque autre gaz délétère provenant de la cale ou des chaudières ? Dans ce cas, l'on comprend mal que tous aient péri, même ceux qui se trouvaient à l'air libre.








    Les capitaines et leur bateau

    Il semble que certains navires aient une volonté propre, ainsi qu'un sens de la survie. Deux bateaux, entre autres, paraissent avoir été étonnamment fidèles à leurs propriétaires.

    le Humboldt

    Le premier, le Humboldt (ci-dessus), n'avait jamais eu qu'un seul commandant, le capitaine Baufman. Le Humboldt avait commencé sa carrière en 1898 comme cargo mixte entre Seatle et l'Alaska. Le capitaine Baufman racontait que, lors de la ruée vers l'or de l'Alaska, il avait transporté pour plus de 100 millions de dollards de ce métal précieux. Longtemps après la fin de cette période de folie, le Humboldt continua à fréquenter les ports du nord-ouest du Pacifique ; puis en 1934 vint le temps de la retraite pour Baufman et pour son bien-aimé navire. Baufman se retira à San Francisco, et le Humboldt fut convoyé à San Pedro, plus au sud, pour être démoli.

    Le 8 août 1935, Baufman mourut. Cette même nuit, le cotre garde-côte Tamaroa, en surveillance près de San Pedro, aperçut un vieux vapeur faisant route vers le large. Son seul feu était un fanal rouge de danger à la poupe. Il n'y avait personne à bord et la cheminée ne fumait pas. C'était le Humboldt. On ne sut comment il s'était libéré de ses amarres et avait dérivé dans le port, comme s'il était décidé à aller vers le nord rejoindre son ancien commandant, le jour même de sa mort.

    Le Sean Lion

    A Seatle s'est déroulée une autre histoire de rapports mystérieux entre un homme et un navire. Le capitaine Martin Olsen était pêcheur à la seine, qui pendant de nombreuses années conduisit le Sea Lion pour prendre des saumons dans les profondes criques du Puget Sound. Quand il prit sa retraite, il échoua le Sea Lion sur un fond sablonneux à proximité de sa maison dans le bras de  mer de Seatle. Pendant dix ans, le navire s'enfonça de plus en plus dans le sable ; mais le jour du décès du capitaine Olsen, jour qui ne fut marqué ni d'une tempête ni d'une marée anormale, on raconte que le bateau se mit à flotter et à dériver dans la baie. Trois jours plus tard, il assistait à l'enterrement d'Olsen ; il avait atteri sur la plage de l'île Bainbridge (ci-dessus) , à l'endroit le plus proche du cimetière. Après la cérémonie, le Sea Lion recommença à dériver, et quelques jours plus tard il était revenu s'échouer sur le sable ou il avait passé les dix années précédentes.








    Le Baychimo

    Le vapeur Baychimo, lui aussi, naviguait seul dans l'Arctique. Appartenant à la compagnie de la baie d'Hudson, ce cargo de bonne apparence, muni d'une cuirasse, était considéré comme le meilleur bâtiment destiné à affronter la banquise. Il fut intégré dans la flotte nordique en 1921 et fit neuf campagnes annuelles sur les côtes arctiques du Canada, achetant des fourrures aux comptoirs situés le long de la mer de Beaufort et du canal McClintock. Aucun autre navire n'avait réussi à effectuer ce périlleux voyage plus de deux années de suite.

    Le 6 juillet 1931, le Baychimo apparailla de Vancouver au Canada, avec un équipage de 36 marins commandés par le capitaine Cornwall. Il franchit le détroit de Béring et pénétra dans le passage du Nord-Ouest. Le commandant acheta pour des centaines de milliers de dollars de fourrures sur les côtes de l'île Victoria. Pendant son voyage de retour, le navire fut pris dans une embâcle précose au cours d'une tempête de neige et fut immobilisé. Le Baychimo courant le risque d'être écrasé, Cornwall et son équipage établirent un camp sur la glace, plus près de la côte, et se préparèrent à hiverner. Au début de novembre, une tempête qui dura trois jours amena un réchauffement, ce qui permit aux hommes de sortir un peu ; ils contatèrent alors que le Baychimo avait disparu.

    Cornwall conduisit ses hommes à Point Barrow, distant de 50 milles, ou il apprit que des Esquimaux avaient repéré son bateau à 45 milles au sud-ouest de son ancienne position. L'équipage et un groupe d'Esquimaux réussirent à l'atteindre et, au prix de deux semaines d'efforts, à débarquer le plus gros de sa précieuse cargaison. Mais avant qu'ils aient terminé, le Baychimo disparut à nouveau. Au printemps suivant, il fut aperçu à 300 milles plus à l'est, près de l'île Herschel. Un jeune trappeur et explorateur, Leslie Melvin, trouva le Baychimo au cours d'un voyage en traîneau à chiens.

    Il monta à bord et constata qu'il était en excellent état. Depuis lors, le navire a été aperçu plusieurs fois. Un groupe d'Esquimaux l'accosta en 1933, mais fut pris dans une tempête soudaine et dériva pendant dix jours avec lui avant de pouvoir retourner à la côte sur un radeau de glace. En juin 1934, Hutchinson, botaniste écossais, le vit et monta à bord. D'année en année, des chasseurs de baleine, des prospecteurs, des Esquimaux, des voyageurs l'ont aperçu. En novembre 1939, le mauvais temps fit échouer une tentative de le remorquer vers un port. Après une période ou l'on n'eut plus de nouvelles, des Esquimaux le revirent en mars 1956, dérivant vers le nord dans la mer de Beaufort. En mars 1962, des pêcheurs l'ont rencontré dans la même région ; il paraissait toujours en état de naviguer. Depuis lors, on ne la plus revu, mais il se pourrait qu'il réapparaisse un jour. Il n'existe pas d'autre exemple, dans les temps modernes, d'un navire parcourant les mers aussi longtemps sans équipage. Pendant plus de trente ans, le Baychimo a survécu aux glaces dans une des mers les plus dures du monde.








    Une bouteille à la mer

    Dans d'autres mystères maritimes, c'est la mer elle-même qui joue d'étranges tours, créant tout autour du globe des coïncidences étonnantes.

    Considérons le cas du vapeur Saxilby, qui avait appareillé en novembre 1933 de Terre-Neuve pour la Galles du Sud. Il disparut quelque part dans l'Atlantique Nord avec vingt-neuf hommes à bord.
    Au début de 1936, une bouteille fut rejetée sur le rivage à proximité du village gallois d'Aberavon. A l'intérieur de la bouteille, on découvrit un message : "Saxilby coule au large de la côte d'Irlande. Pensées à ma soeur, mes frères et Dinah. Joe Okane". Ce dernier, membre de l'équipage du vapeur disparu, était d'Aberavon ; le message était adressé à ses parents, qui habitaient ce village - et la bouteille était venue s'échouer à moins de 1 mille de leur maison.

    Un autre exemple de message doté d'un puissant instinct de pigeon voyageur est celui qui fut envoyé par le Néo-Zélandais Ross Alexander. Il était en 1952 sur un transport de troupes qui heurta un récif au nord de Darwin en Australie. En attendant des secours, Alexander lança par-dessus bord une bouteille contenant un S.O.S. De retour en Nouvelle-Zélande, il se promenait un jour de 1955 sur une plage. Il y trouva la bouteille et le message qu'il avait confiés à la mer trois ans auparavant.

    Encore un Exemple :
    En 1934, Doyle Branscum mit une de ses photographies dans une bouteille qu'il jeta dans une rivière de l'Arkansas. En 1958, Bill Headstream trouva la bouteille près de sa maison, à Largo en Floride. Chose curieuse, les deux hommes étaient des amis d'enfance qui s'étaient perdus de vue depuis fort longtemps. Headstream renvoya à Branscum la photographie, avec une lettre lui racontant ce qu'il avait fait pendant vingt-quatre ans, depuis 1934.








    Le cercueil de Charles Francis Coghlan

    Toutes les histoires précèdentes sont assez stupéfiantes ; mais c'est dans le cas du cercueil de Coghlan qu'il semble que l'impossible soit devenu réalité. Charles Francis Coghlan était acteur. Né en 1841 dans l'île du Prince-Edouard au Canada, il monta sur une scène de Londres à 18 ans et acquit une renommée internationale dans les rôles Shakespeariens. Il fit sa dernière tournée aux Etats-Unis avec Lily Langtry. Ils jouaient à Galveston lorsqu'il mourut le 27 novembre 1899. Son cercueil doublé de plomb fut placé dans un tombeau de granit du cimetière de Galveston, à des milliers de kilomètres de son lieu de naissance, l'île du Prince-Edouard, qu'il considèrait toujours comme son véritable pays, bien qu'il en fût souvent éloigné.

    Le 8 septembre 1900, un cyclone s'abattit sur Galveston ; il fit six mille morts et détruisit des milliers de maisons. Des cimetières furent inondés, des tombes brisées et des cercueils emportés par les eaux. On vit flotter dans le Golf du Mexique une quantité de ces derniers, dont beaucoup s'échouèrent sur le rivage et les autres coulèrent. Mais il est probable que le cerceuil de Coghlan ait dérivé en direction du Sud-est jusqu'à ce qu'il soit pris dans le courant du golfe du Mexique et que celui-ci l'ait entraîné vers l'est, au-delà de la Floride, dans le Gulf Stream. Ce puissant courant a dû entrainer le cerceuil vers le nord, jusu'aux environs de Terre-Neuve ; ensuite, une tempête aurait éloigné le cerceuil du Gulf Stream, car il vogua plusieurs années au large de la côte oreintale du Canada.

    L' île du Prince-Edouard

    En octobre 1908, des pêcheurs de l'île du Prince-Edouard allèrent lancer leurs filets dans le golfe du Saint-Laurent ; ce faisant, ils aperçurent une grande caisse flottant sur les eaux, qu'ils ramenèrent à la remorque. Les bois était recouvert de coquillages, mais une plaque d'argent demeurée lisible apprit aux pêcheurs stupéfaits qu'il s'agissait du cerceuil de Charles Coghlan. A quelques kilomètres de là se trouvait son village natal, ou il avait grandi, ainsi que la maison qu'il habitait entre ses longs séjours à l'étranger. Le corps de l'acteur fut de nouveau enterré, auprès de l'église dans laquelle il avait été baptisé. Charles Coghlan était enfin revenu chez lui pour toujours.

    L' île du Prince-Edouard








    Qui hante le Presbytère de Borley ?

    Situé dans le Comte de l’Essex (où est né William H. Hodgson en 1877 !) sur la côte Est de l’Angleterre, Borley est un petit village qui borde la rivière Stour près de Sudbury. D’apparence modeste, le voyageur qui s’y égare ne saurait deviner la présence d’une église et des restes d’un ancien presbytère faisant l’objet d’une retentissante histoire de hantise et attirant chaque année de nombreux touristes en quête d’insolite. Or, ce sont les recherches très médiatisées du célèbre chasseur de fantômes Harry Price qui ont donné au lieu sa véritable notoriété à partir des années 1930.

    Spécialisé dans les investigations paranormales, Harry Price est tombé un jour de juin 1929 sur un article de presse du Daily Mirror rapportant l’histoire du fantôme d’une novice qui hanterait le presbytère depuis sa construction en 1863 par le révérend Henry Bull.

     Erigé à l’emplacement d’un ancien monastère du 13ème siècle, le presbytère serait victime d’une malédiction liée au triste sort d’une jeune et capricieuse nonne du couvent de Bures, secrètement amoureuse d’un moine du Prieuré de Borley. Or, ils furent arrêtés et condamnés à mort alors qu’ils tentaient de s’échapper en charrette. Depuis ce drame où le moine fut pendu et sa maîtresse emmurée vivante, les fantômes sont devenus monnaie courante dans le coin. Le révérend Bull et ses 14 enfants en feront les frais jusqu’à la mort du dernier fils, Harry, en 1927. 
     

    Les phénomènes recensées sont éloquents : bruits de pas, coups frappés sur les murs, apparitions en tous genres (religieuse, moine sans tête, carriole et chevaux), déplacements d’objet,… Rien ne manque au point que, dans un premier temps, le révérend se construit une dépendance pour assister au ballet du fantôme de la religieuse, les soirs d’été, cigares à la main.
    Mais le spectre se faisant de plus en plus menaçant, le spectacle sera de courte durée. D’autant plus que les domestiques fuient le lieu les uns après les autres.

    Après les Bull, c’est au tour des Smith d’emménager au presbytère en octobre 1928. Avertis par les rumeurs locales, le révérend Eric et sa femme veulent faire appel à une société d’études psychiques et consultent à ce sujet l’éditeur du Daily Mirror pour lequel un reporter fera l’article déterminant pour Harry Price en 1929. Grand spécialiste de la magie depuis son plus jeune âge, il s’est fait une spécialité de démasquer les arnaques aux causes prétendues surnaturelles (voir autre article ci-dessous).
    Envoyé par le journal, Price se rend au presbytère pour la première fois le 12 juin 1929. Or, les manifestations prennent une autre tournure : des pierres sont jetées, des messages de l’au-delà sont transmis par un miroir frappeur et la bonne des Smith, Mary Pearson, est témoin d’apparitions.
    Incommodés par les perturbations paranormales et la publicité qu’elles engendrent, les Smith quittent le presbytère et vont s’installer non loin de là, à Long Melford, pour continuer à s’occuper néanmoins de la paroisse. Ils adressent régulièrement des rapports à Harry Price sur les événements de Borley jusqu’en avril 1930. Quand le révérend quitte définitivement le comté pour Norfolk, la hantise reste en sommeil pendant 6 mois.

    L’intensité des phénomènes va s’accroître avec l’arrivée des Foyster en octobre. Cousin du révérend Harry Bull, Lionel Foyster s’installe à Borley avec sa femme Marianne et leur petite fille de deux ans et demi, Adélaïde. Confirmée par les voisins, la violence des manifestations (agression physique) est telle que les Foyster rappellent Harry Price en septembre de l’année suivante. Ses analyses ne tardent pas à viser la jeune épouse Foyster, accusée d’être – consciemment ou inconsciemment ? – à l’origine d’une série de messages griffonnés sur les murs. Phénomène subjectif attribué à Marianne ou intervention d’un autre esprit ? L’opinion de Price va osciller entre ces deux thèses. La décision est prise de pratiquer un exorcisme en janvier 1932 par un groupe de spirites mené par Marks Tey et le médium Guy L’Estrange. Après deux mille phénomènes prétendus paranormaux recensés en cinq ans, tout cesse brusquement. Du moins le croit-on jusqu’à ce qu’une étrange musique soit entendue près de l’église et que le vin de messe se transforme en encre…
    Le coup de grâce est donné lorsque la petite Adélaïde est agressée par « quelque chose d’horrible ». Les Foyster quittent alors Borley en octobre 1935 laissant le presbytère inoccupé jusqu’à la nomination du révérend Henning en mars 1936 qui demande à l’évêque l’autorisation d’aller habiter le presbytère voisin à Liston, soi-disant plus spacieux…

    Pendant ce temps, Harry Price décide de louer le presbytère maudit pour le soumettre à des investigations poussées. Tel le docteur Montague dans le roman « Maison Hantée » de Shirley Jackson, il va convier à Borley les meilleurs spécialistes en faisant paraître une petite annonce dans le Times de Londres daté du 25 mai 1937 : « Maison hantée : toutes personnes saines de corps et d’esprit, intrépides, à l’esprit critique et impartial, sont invitées à rejoindre notre équipe de témoins dans le cadre d’une enquête d’une durée d’un an, de jour comme de nuit, dans une maison présumée hantée située dans notre Comté. Références exigées. Toute formation scientifique ou capacité à manipuler des équipements simples seraient un plus. La maison étant isolée, voiture personnelle indispensable. ». La boite postale de réponse ne tarde pas à être inondée de candidatures, la plupart du temps sans grand intérêt. Mais dans cette avalanche de propositions, Price isole quarante-huit participants crédibles parmi lesquels un certain M.S.H. Glanville, ses enfants Roger et Helen ainsi que le diplomate britannique Mark Kerr-Pearse.
    Harry Price distribue aux enquêteurs un guide décrivant les méthodes et les outils d’investigation de lieux hantés. Cette bible du chasseur de fantômes servira de base d’écriture pour les deux ouvrages que Price a consacré à la hantise de Borley, « La maison la plus hantée d’Angleterre » et « La fin du presbytère de Borley » publiés respectivement en 1940 et 1946.

    Prenant plus ou moins de libertés avec les instructions de Price, les enquêteurs du surnaturel vont passer le lieu au peigne fin, multipliant les relevés scientifiques et les séances de spiritisme. Lors d’une séance de oui-ja animée par Helen Glanville, la planchette s’affole sur les lettres et donne des renseignements précis sur l’identité de la religieuse assassinée. Il s’agirait d’une française du nom de Marie Lairre qui aurait quitté le couvent pour épouser l’héritier d’une riche famille de Borley, Henry Waldegrave. Dans un accès de folie, ce dernier l’aurait étranglée et enterré sa dépouille dans la cave de son manoir, anciennement érigé sur le site du presbytère au 17ème siècle. La privant d’une sépulture consacrée, son esprit aurait donc été condamné à hanter les environs.

    Le 27 mars 1938, le oui-ja s’anime de nouveau sous la dictée d’une entité répondant au nom de « Sunex Amures » qui prédit la destruction du presbytère par le feu et la découverte dans les ruines des restes d’une nonne assassinée. La prédiction se réalisera onze mois plus tard…En effet, les interventions de Harry Price à la radio attirent l’attention du Capitaine W.H. Gregson qui, après s’être rendu propriétaire du Prieuré de Borley, mettra le feu par inadvertance à la bibliothèque du presbytère, avec une lampe à pétrole, dans la nuit du 27 au 28 février 1939.Un an plus tard, Price fait paraître son premier livre, suscitant une vague de théories au sujet de la religieuse. Entre 1940 et 1946, de nombreux amateurs vont défiler dans les ruines de Borley en quête d’une preuve. Ou à la recherche d’un trésor enfoui dans les environs après la dissolution des monastères ?

    En 1943, Harry Price entreprend des fouilles selon les instructions de « Sunex Amures » dans les caves du presbytère en ruine et découvre les ossements humains qu’on suppose être ceux de la religieuse de Borley. La dépouille est enterrée dans une sépulture chrétienne du proche cimetière de Liston en mai 1945, censé, selon Price, apporter le repos éternel à l’âme de la défunte. En vain…Malgré la destruction de l’édifice en 1944, la légende perdure et les photos spirites se multiplient. Rien ne semble pouvoir arrêter les phénomènes. Pas même la vague de démentis qui a commencé en octobre 1945 avec la première lettre de Madame Eric Smith adressée au Church Times. Dans son courrier, elle reconnaît que ni elle, ni son révérend de mari n’ont cru à la hantise de Borley. Abnégation qu’elle réitère quatre ans plus tard dans une seconde lettre envoyée au Daily Mail.

    En 1958, de l’huile est jetée sur le feu par Marianne Foyster qui confie à des chercheurs que toute cette affaire n’était qu’une vaste mystification.Mais c’est surtout en 1948, année de décès d’Harry Price, que les attaques seront les plus virulentes. Le chasseur de fantômes est accusé d’avoir amplifié volontairement les événements insolites de Borley pour servir sa cause.Au bénéfice du tourisme, le mystère n’a toujours pas été résolu à ce jour. Une célèbre voyante britannique du nom de Lilian Bailey aurait reçu un message de l’au-delà signé Harry Price qui disait : « Le presbytère est vraiment hanté. Borley le prouvera de lui-même et je serai vengé, même si pour ce faire, je dois y revenir et m’y manifester moi-même… » Quelle preuve de conscience professionnelle ! O.V.








    Les extraordinaires expériences d'Eva C.

    Organisées à partir de 1917, dans le laboratoire du Dr Geley, ces séances confirmeaient des résultats analogues obtenus à la Society for Psychical Research de Londres. Voici quel était le contrôle des expériences :La salle fermée à clef dans l'intervalle des séances était visitée chaque fois avant et après les expériences. Cette salle ne contenait que des chaises à claire-voie et un cabinet noir amovible...


    Ce cabinet noir était clos de toutes parts, sauf sur un de ses côtés, fermé de deux rideaux sur tringles. Le cabinet noir aux rideaux toujours entrouverts protégeant le médium contre la lumière, permettait un bon éclairage de la salle.Eva, assise sur un fauteuil dans le cabinet noir, avait les deux mains tenues par les contrôleurs. Les rideaux n'étaient jamais fermés. le cabinet noir était visité avec le plus grand soin.Eva avait été désabillée entièrement dans une salle voisine, avant les séances. On la revêtait d'un maillot noir complet que l'on cousait dans le dos et aux poignets. Chevelure et bouche étaient examinées avec soin. Une fois que la toilette du sujet était terminée, le Dr Geley prenait Eva par les mains et la faisait asseoir dans le fauteuil d'osier.

    À la lueur de la lumière blanche, les expérimentateurs pouvaient lire des lettres un peu grosses et l'heure. Pour les photographies, on disposait de lampes électriques rouges de 30 à 60 bougies.Voici une séance type. Celle du 11 janvier 1918 à 17 heures. :Mme Bisson tient la main droite, le Dr Geley la gauche. Il y a une forte lumière rouge.Vient la transe, et le phénomène se développe sous les yeux des contrôleurs. Les deux mains d'Eva sont bien en vue. Entre le pouce gauche et le pouce droit qui étaient en contact, se forme une membrane qui les relie l'un à l'autre. Eva écarte les mains l'une de l'autre. La membrane s'allonge, mais elle grossit au lieu de s'amincir. Bientôt, cette membrane, qui s'est renforcée considérablement, forme comme une frange. Avec l'éclair électrique de l'appareil Courtier, le Dr Geley prend deux clichés. Au milieu de la masse ectoplasmique, apparaissent deux doigts, index et médius, bien formés avec leurs ongles. Ils sont vivants, mais d'une température au-dessous de la normale.

    La durée du phénomène est d'un quart d'heure.Cinq minutes plus tard, les doigts reparaissent, sans accompagnement de substance amorphe. Ils disparaissent une seconde fois. Entre les deux mains se trouve une masse de la grosseur d'une noix.Eva gémit : « C'est un visage ». Mais rien n'apparaît. La séance a duré une heure et quart. Le 12 février, on organise une autre séance, intéressante à divers point de vue. Eva, qui est bien disposée, déclare en arrivant que, depuis 24 heures, elle sent près d'elle la présence d'une femme qui veut se montrer. Dès qu'elle est endormie, elle geint, pousse des cris analoques à ceux d'une femme en couches, mais rien n'apparaît et tout se calme. Cependant, tout à coup, une tête de femme est visible à l'ouverture des rideaux. Elle est à la hauteur normale d'une femme debout. Le visage est très beau, si beau que le Dr Geley oublie de le photographier! Puis la tête disparaît et reparaît, de grandeur toujours variable, comme pour établir l'authenticité du phénomène. La tête, réduite des deux tiers, vient se placer devant la poitrine d'Eva. L'éclair jaillit.

    La vie intense de l'apparition et la variation de volume excluent absolument l'idée de tout truquage. Il est à noter qu'au même moment, M. Le cour, qui assistait aux séances dirigées par Geley, recevait dans un cercle de banlieu des communications données comme émanant de Mlle Saint-Amaranthe, célèbre par sa beauté, guillotinée par Robespierre, et affirmait que cette entité apparaissait dans le laboratoire du Dr Geley. Plusieurs preuves d'identification ont été fournies, notamment des propos tenus par la condamnée au moment du supplice, ainsi que l'adresse d'un château de Vendée ou se trouvait effectivement le portrait de la défunte. Ses convictions antispirites ont empêché le Dr Geley de s'intéresser à ces communications. En tout cas, Plusieurs clichés stéréoscopiques, pris par M. Le Cour dans le laboratoire du Dr Geley, montrent que l'apparition portait la cocarde dans les cheveux et une coupure au cou qui fait songer à la guiillotine. La séance suivante, du 26 février, voyait apparaître un visage ressemblant étroitement à celui de la séance du 12. Tous les modes de matérialisation semblent employés :

    1) Un visage de grandeur naturelle se montre, mais il est éphémère. 2) Un brouillard se forme autour du médium, et le visage se constitue aux dépens de ce brouillard. 3) Un cordon de substance sort de la bouche d'Eva, il est large de deux doigts. Le cordon descend sous le menton, à gauche. Son extrémité se renfle et donne naissance à un visage. De nouveau, l'éclaire jaillit, donne un sursaut au médium, et le visage apparu remonte un peu plus haut que l'oreille du médium. C'est le même visage que lors de la séance précédente, mais il est son agrandissement. On pouvait remarquer la beauté du regard, mais aussi le réseau de lignes géométriques, en toile d'araignée, constituant la trame de la formation ectoplasmique et qui est nettement visible sur l'agrandissement. Des photographies stéréoscopiques, prises en même temps que les clichés, démontraient que la forme matérialisée avait bien les trois dimensions, sauf au bas du visage, qui semblait plat.. La séance du 1er mars est en tous points semblable aux précédentes, mais le visage apparu est vu sur l'autre profil. Pour en terminer avec Eva C., voici le procès-verbal de la séance du 11 mars 1918, intéressant par sa précision et rédigé par le Dr Geley.

    "Pendant toute cette séance, le rideau est resté constamment entrouvert, et j'ai pu observer toute la genèse du phénomène.. Après une attente de trois quarts d'heure, la transe douloureuse commence.. Tout à coup, je vois un petit brouillard de la dimension d'une orange, qui flotte à côté du médium. Le brouillard se fixe sur la poitrine d'Eva. C'est d'abord comme une tache vaporeuse, peu marquée. Puis la tache grossit lentement, s'étale en s'épaississant. Sa visibilité s'accroît, diminue, s'accroît encore. Puis la tache se déplace, de gauche à droite, de droite à gauche.  Enfin, sous l'observation directe, on voit se creuser les traits et les reliefs d'un petit visage. Bientôt, c'est une tête bien formée, entourée comme d'un voile fin. Cette tête ressemble à celle des précédentes séances. Je l'observe en bas de la tête d'Eva, sur ses genoux, entre ses mains. A plusieurs reprise elle disparaît instantanément et reparaît. A la fin, elle se résorbe dans la bouche du médium. Soudain, Eva s'écrie: "Cela change, c'est la force!" Les assistants perçoivent des coups à travers le rideau. (Les mains et genoux du sujet sont vus et tenus.)"  Ce qui est intéressant ici, c'est le passage brusque de la matérialisation à une modalité invisible de l'énergie: La force..

    Un des auteurs a eu l'occasion de voir ces clichés: ils sont hallucinants. La tête est admirable, bien qu'étoilée de fils légers comme ceux d'une toile d'araignée. Or, ces toiles d'araignée, je les recevais en plein visage, le lendemain même de la mort de mon mari. Ceux qui en doutaient les recevaient à leur tour, à leur grand effarement. Ce n'est qu'en parlant avec un docteur de l'institut Pasteur que j'appris que l'étincelle électrique laissait, sur un cliché, l'image d'une toile d'araignée. Tout comme notre corps biopsychique, selon les travaux de Charles Henry.






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