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Ovni au dessus de Mexico 6 aout 1997
26/04/2007 10:46
Vers la mi-septembre 97, des images montrant un OVNI, ayant été filmé par un amateur, au Mexique, ont commencé à circuler sur le Net. C'est Kathi, une correspondante américaine de l'UFOCOM qui nous en a averti. Bientôt, ce fut au tour de l'UFO-Roundup d'en donner le récit. Puis, nous eûmes droit à une vidéo montrant quelques 25 secondes de ce film amateur qui fait toujours grand bruit.
LA TV MEXICAINE DIFFUSE UNE VIDEO DE SOUCOUPE EN VOL STATIONNAIRE Dimanche 28 septembre, et le dimanche suivant, le 5 octobre 1997, de 19h00 a 20h00, le presentateur vedette de la TV mexicaine Jaime Maussan a diffuse une bande video d'un OVNI en vol stationnaire dans son emission "Tercera Milenio" (Troisieme Millenaire.)
La bande video a ete prise le 6 aout dans un quartier residentiel de Mexico City. Vingt-cinq secondes de video montre l'OVNI clairement detaille dans un ciel nuageux et plein de fumee. L'OVNI est gris et metallique et n'a pas de lumieres clignotantes. Cependant, il a un etrange mouvement tournant.
La scene montre l'objet immobile dans le ciel. Puis il se deplace de la gauche vers la droite sur l'ecran TV, plane durant de nombreuses secondes, puis file au loin a tres grande vitesse.
La séquence vidéo, digitalisée, est disponible en format quicktime (.mov), sur le Web, à l'adresse suivante: http://www.sfc.keio.ac.jp/~penrose/eth/mexicocity.html
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La peur des Vampires
26/04/2007 17:54
Un prince qui ne manque pas de piquant...
Beaucoup s’accordent pour dire que Bram Stocker s’inspira d’une authentique figure historique pour écrire son roman. Celle de Vlad Tépès dit « l’Empaleur », prince de Valachie, qui régna au 15ème siècle et dont la cruauté fut sans limite. Celui-ci faisait empaler toute personne lui désobéissant puis les faisait exposer ainsi sur ses terres à la vue de tous. Inutile d’ajouter que l’ordre et la loi régnaient sur le pays. Le prince roumain aimait dîner parmi des cadavres et buvait du sang humain. Il était hémophage. Un soir, lors d’un repas, l’un de ses invités lui fit remarquer qu’il était incommodé par l’odeur des cadavres en décomposition. « Je vais arranger ça » répliqua Vlad. Il fit empaler son invité et le hissa bien au-dessus des autres torturés en lui criant : « tu peux respirer l’air pur, maintenant ». Quel sacré sens de l’humour ! On raconte aussi qu’un jour Vlad invita les malades et les pauvres à un grand banquet puis à la fin de ce repas, leur demanda s’il pouvait leur être utile. Ces derniers répondirent qu’ils aimeraient être soulagés de leurs soucis quotidiens. Le prince fit fermer toutes les portes et les fenêtres et ordonna à ses sbires de mettre le feu à la salle. Tous ces pauvres hommes furent brûlés vifs. Ainsi, d’après ce monstre, ils étaient débarrassés de leurs soucis pour l’éternité.
L’hypothèse selon laquelle Bram Stoker s’inspira de l’histoire de Vlad Tépès pour écrire son roman est vraisemblablement fausse. Cette théorie s’est surtout développée en 1972, à la sortie de l’ouvrage de Raymond Mc Nally et Radu Florescu « In search of Dracula ». Mais aucune preuve ne vient étayer cette supposition, même si on peut faire des liens étroits entre le personnage historique et celui de fiction.
Bain de sang
Au même titre que Vlad Tépès, la comtesse polonaise Elisabeth Bathory se rendit célèbre par son vampirisme et ses crimes atroces. Elle pensait préserver sa jeunesse en se baignant dans le sang chaud de jeunes vierges. Ainsi, on estime à plus de 650 le nombre de ses victimes. En 1611, elle fut jugée et condamnée à être emmurée dans son château pour le restant de ses jours.
Le vampire de Highgate
Aujourd’hui encore, en différents point du globe, des faits divers liés au vampirisme se déroulent chaque jour. Le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’affaire qui secoua la Grande Bretagne dans les années 1970, mettant en scène David Farrant, président de la société britannique d’occultisme. Voici les faits :
M. Farrant déclare dans une interview qu’un vampire de plus de deux mètres fut aperçu dans le cimetière de Highgate. C’est la ruée. Plus d’une centaine de chasseurs de vampires s’y donnent rendez-vous. Des tombes sont profanées et des cadavres sont découverts avec un pieu planté dans leurs chairs. La police perquisitionne chez David Farrant et trouve des photos mettant en scène des cérémonies occultes se déroulant au cimetière de Highgate. Il fut tenu responsable de ces actes de vandalisme, fut jugé et passa deux années en prison. Le cimetière de Highgate était-il réellement habité par un vampire ? Sean Manchester, évêque de son état, confirme cette thèse, puisque d’après ses dires, il se trouva directement confronté à lui et en vint à bout au terme d’une lutte acharnée.
Un oignon de trop !
En janvier 1973, à Stoke-on-Trent en Angleterre, la police effarée découvre le cadavre d’un homme, mort dans d’étranges circonstances. L’homme d’origine polonaise, un certain Demitrious Myiciura, gît à son domicile. La pièce est recouverte de sel. Un sac de sel est posé entre ses jambes. Sur le bord de sa fenêtre repose un bol dans lequel se trouve un mélange d’ails et d’excréments humains. L’enquête conclue que cet homme est mort étouffé par un oignon mariné. L’agent de police qui a découvert le corps et qui ne peut accepter cette conclusion décide d’approfondir l’affaire et consulte l’ouvrage « Histoire naturelle du vampire » d’Anthony Masters. Ses soupçons sont confirmés. Le sel et l’ail sont des armes puissantes contre les vampires. Le mélange provenant du bol, étant destiné à attirer ces créatures de la nuit, pour être ensuite empoisonnées par l’ail. Le coroner pratique un nouvel examen et découvre que le supposé oignon est en fait une gousse d’ail ! D’après le médecin légiste, cet homme n’était pas fou, n’a pas essayé de se suicider et avait vraiment peur des vampires. Mais en voulant se protéger d’eux, il est mort étouffé par la gousse d’ail qu’il plaçait dans sa bouche chaque soir, avant de s’endormir.
Existe-t-il encore aujourd’hui de tels personnages ? On pourrait malheureusement le penser comme en témoigne cet autre fait divers : en 1992 au Brésil, un homme du nom de Marcello Costa De Andrade fut arrêté. De quoi l’accusait-on ? Tout simplement d’avoir assassiné 14 jeunes garçons. Pour quel motif ? Il buvait leur sang, pensant ainsi devenir plus beau. Cela fait-il de ces personnes des vampires ? Peut-être…
Mort ou vif ?
Mais à l’instar de ces cas étranges, doit-on croire aux vampires ? D’où nous viennent, à l’origine, ces croyances ? Il faut savoir, qu’il n’y a pas si longtemps de cela, nombreuses furent les inhumations prématurées de personnes vivantes, dont on pensait quelles étaient mortes. Ces malheureux, une fois ensevelis et réveillés, prenaient conscience de leur sort épouvantable, paniquaient, puis malgré leurs efforts désespérés pour sortir de ce cauchemar succombaient d’une lente asphyxie. Les pilleurs de tombes furent les premiers témoins de ces scènes effroyables. Ils découvraient ces corps tortillés, leur linceul déchiré et ensanglanté, ainsi que leurs doigts et leurs ongles meurtris pour avoir, en vain, tenté de se trouver une issue. Souvent la bouche était, elle aussi, ensanglantée provenant des morsures de la propre victime. On pensait donc à l’époque, que ces pauvres gens sortaient de leurs tombes la nuit, pour aller boire le sang de quelques innocentes victimes. Tout en étant plus rares, ces ensevelissements arrivent encore de nos jours. Récemment dans les années 70 aux Etats-Unis, une femme enceinte fit une syncope. Le médecin constata officiellement le décès. Quelques jours après l’enterrement, la mère arriva et insista pour voir de ses propres yeux le corps de sa fille. La terrible réalité apparut aux yeux des personnes présentes. Choqués, ceux-ci constatèrent que le bébé était né. Plus terrifiant encore : la mère du nourrisson, avec une expression d’effroi gravée sur le visage, s’était blessée les doigts en essayant de sortir du cercueil avant de décéder…pour la « seconde » fois !
Que penser des tombes retrouvées vides ? Des vampires partis à la chasse comme le croyait la population de l’époque ? Peut-être tout simplement des voleurs de cadavres qui revendaient ensuite les corps à certains médecins à des fins de dissection. Quant aux formes aperçues la nuit dans les cimetières, certains ont suggéré que cela pouvait être des mendiants cherchant refuge dans les caveaux de famille et sortant la nuit à la recherche d’un peu de nourriture.
Malgré ces affirmations, restons prudent car, chaque jour, des phénomènes étranges liés au vampirisme remplissent les faits divers du monde entier. Que penser de ces personnes qui, par exemple, s’aperçoivent le matin au réveil qu'elles ont sur le cou deux traces rouges et que jour après jour elles s’anémient jusqu'à la mort ? À l’aube du 21ème siècle, est-il encore raisonnable de croire aux vampires ?
Une curieuse eau de "vie"...
Nombreux sont ceux qui, parmi nous, sont persuadés de leur existence comme nous le montre cet étrange fait divers : Février 2004, la justice roumaine a ouvert une enquête à l'encontre de six personnes accusées d'avoir profané le corps d'un villageois qui, selon elles, s'était "transformé en vampire". Effectivement, dans le village de Craiova, au sud de la Roumanie, l’ombre de Dracula rôde toujours. Selon la justice locale, le corps de Petre Toma, 76 ans, mort des suites d'un cancer en décembre, avait été déterré six semaines plus tard par son beau-frère Gheorghe, en présence de plusieurs autres membres de la famille, dont sa veuve et sa petite-fille. Selon plusieurs témoignages, les profanateurs ont fait une incision dans la poitrine de Toma et extrait son coeur, avant de le brûler et d'en mêler les cendres avec de l'eau, qu'ils ont bue. Une autopsie effectuée mardi par les légistes de Craiova a confirmé que "le cœur a bien été prélevé". Les six personnes ont expliqué qu'après la mort de Toma, elles s'étaient senties "affaiblies", comme si elles n'avaient "plus de sang". "La nuit, je le voyais dans ma chambre, et le matin, je ne pouvais plus me lever, tellement j'étais affaiblie", a raconté la petite-fille de Toma, Mirela Marinescu. Selon elle, dès que le rituel a été accompli, "le mort n'est plus venu hanter" sa famille. Plusieurs villageois ont affirmé que ce rituel était connu et pratiqué depuis longtemps dans la région, et qu'il s'était à chaque fois révélé "efficace contre les vampires".
Laissons le mot de la fin à l’expert en vampires Montague Summers : « qu’on le veuille ou non, il faut admettre que la tradition du vampire contient beaucoup plus de vérité que l’individu ordinaire ne l’imagine ou ne le reconnaît. »
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Lu en 1995
26/04/2007 21:52
Dès leur arrivée à Snowfield, petite ville sans histoire nichée dans les montagnes. Jenny et sa jeune sœur Lisa avaient ressenti une impression de calme étrange, surnaturel. Il y régnait un silence total, un silence de mort. Jenny s'était d'abord refusé à le reconnaître. C'était pour cela quelle n'avait pas appelé dans les rues désertes. De peur que personne ne lui réponde. Mais, maintenant, si elle ne criait pas, c'était parce quelle avait peur d'être entendue par la Chose tapie dans l'obscurité.
M'avais bien plu celui la......pas mal
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Lu en 1995
26/04/2007 21:57
Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe. sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité. Mais, avec sa " musique à réveiller les morts ". Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.
Aussi brillant que "Lestat le vampire" ......Un grand chef d'oeuvre !!!
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Séances de Ouija
26/04/2007 22:43
Frissons d'Halloween Par Yves Baril Me voici de retour avec la suite de ma chronique concernant le jeu Ouija ainsi qu'un mélange d'événements plus ou moins étranges. le récit qui suit m'a fait frissonné. L'aventure se passe en 1985 dans une maison en banlieue de Trois-Rivières. La jeune femme qui m'a raconté cet épisode fut témoin d'une session Ouija un peu spéciale et qui, par surcroit, se déroula le soir d'Halloween… Cette jeune femme qui demande fermement l'anonymat, faisait également partie d'un groupuscule d'adorateurs de Satan. Elle me raconta brièvement qu'une petite secte existait dans la ville et que ses adeptes se réunissaient régulièrement afin d'honorer leur maître. Or donc, le soir de l'Halloween, une réunion à laquelle prirent part les membres chevronnés ainsi que 2 nouvelles recrues, eut lieu dans une maison très en retrait de la ville, dans la campagne trifluvienne. En guise d'introduction, les recrues furent soumis à une session de Ouija dans le but de vérifier leur degré de tolérance et d'ouverture face aux esprits et au surnaturel. Les recrues, un homme et une femme dans la vingtaine, étaient par surcroit des adeptes de drogues dures comme l'héroïne. La session débuta sur une note frissonante. Des incantations diaboliques, parsemées de chants maléfiques, mirent les deux recrues en état de transe. Les deux individus avaient les mains sur le tableau Ouija et, au fur et à mesure que les incantations progressaient, le pointeur du tableau Ouija se mit à bouger en épelant les lettres du mot SATAN. Puis, dans le paroxisme des incantations, la jeune femme fut soudainement prise de convulsions et se mit à raconter des choses dans une langue totalement inconnue. Elle n'était plus maître de ses mouvements et elle semblait soudée au pointeur Ouija. Elle se tortillait sur sa chaise tout en maintenant les mains sur le pointeur. Quant au jeune homme, celui-ci sortit rapidement de sa transe en entendant les grognements que la jeune femme se mit à émettre. Les grognements étaient assortis de blasphèmes et de saignements de nez et, pris de panique, le jeune homme se leva et se précipita hors de la maison en prenant ses jambes à son cou. Dans les minutes qui suivirent, la jeune femme perdit connaissance en ne pouvant plus faire cesser les mouvements du pointeur Ouija. La jeune femme, ou la force derrière ces mouvements, faisait déplacer le pointeur à une vitesse hallucinante et l'épuisement ou l'étourdissement lui fit perdre conscience. La session s'interrompit sur cette note et les adeptes de la secte ramenèrent la jeune femme, toujours inconsciente, dans un parc de Trois-Rivières. Elle reprit conscience parmi les gnômes, farfadets et autres petits monstres qui déambulaient dans le parc et qui se demandaient bien ce que cette jeune femme faisait avec une seringue plantée dans un bras. La seringue avait été évidemment fournie par la secte afin de couvrir leur 'méfait'. Si jamais elle racontait quelque chose à la police, personne ne la croirait. Ce qui fut le cas. Suivant cette soirée d'Halloween, sa vie prit un malheureux tournant. Elle fut internée dans un hôpital psychiatrique pendant 6 mois et à sa sortie, elle sombra de nouveau dans l'héroïne afin de ne pas entendre les voix qui la rappelait à son maître… Mystère…mystère… Bon, quel est le sérieux de cette histoire ? Je n'oserais le dire. Plusieurs facteurs se trouvent réunis sous la loupe de l'explicable: drogue, satanisme, imagination de la victime et/ou de la lectrice. Je ne peux définir le degré de véracité de cette histoire car j'ai moi-même de la difficulté à y croire. Chose certaine, c'est une histoire digne des plus belles soirées d'Halloween…Et, lorsque les petits monstres, vampires et spectres sonneront bientôt à vos portes, souvenez-vous de ne pas les ouvrir aux vraies créatures des ténèbres !!!! Celles-ci cherchent bien d'autres choses que des friandises. Ils veulent votre âme !!! Joyeuse Halloween !!!!
Les in-X-plicables expériences des lecteurs Par Yves Baril Un lecteur de la région de Québec m’a fait part d’une expérience digne de l’émission fantaisiste ‘Tales from the Crypt’...Cette histoire se déroula il y a près de vingt ans. Le soir d’Halloween, trois adolescents eurent la malencontreuse idée de jouer au tableau ‘Ouija’. Ce tableau est manoeuvré par nos mains mais soi-disant guidé par les esprits. Une session typique de ce jeu consiste à interpeller un ou des esprits présents dans la pièce, ou même un esprit de parents défunts. Puis, en demandant une question claire, l’esprit répond en épelant sa réponse sur le tableau qui contient toutes les lettres de l’alphabet, ainsi que les chiffres de 0 à 9. Les adolescents en question invoquèrent au hasard un esprit qui ne tardât pas à se manifester. Tous étonnés d’obtenir une réponse aussi rapide, les ados entrèrent alors dans le ‘jeu’. On lui demanda son nom et l’esprit répondit "H – E – N – R – I". Puis, on lui demanda depuis combien de temps il était décédé et l’esprit répondit 80 ans. Par la suite, l’esprit répondit à une série de questions assez anodines, toutes reliées aux préoccupations des adolescents. Somme toute, la session se déroula assez bien jusqu’à ce que celle-ci prenne une toute autre dimension lorsque les parents des ados revinrent à la maison. En effet, dès que le père mis le pied sur le seuil de la porte, une forte odeur de soufre se fit soudainement sentir à travers toute la maison. Les ados lâchèrent immédiatement le socle du ‘Ouija’ pensant que quelqu’un leur avait lancé une bombe au soufre (très populaire à l’époque chez les étudiants en mal de mauvais coups). Ceux-ci se précipitèrent rapidement vers la fenêtre du salon pour voir qui leur aurait fait cette farce mais n’aperçurent alors que les parents face à la porte. Puis, toutes les portes intérieures situées au rez-de-chaussée de la maison se fermèrent d’elles-mêmes, de même que quelques bibelots et cadres furent projetés par terre sans aucune intervention humaine. De la fenêtre du salon, les parents assistèrent impuissants à la scène. Ils essayèrent tant bien que mal d’entrer dans la maison mais ils eurent beaucoup de difficulté. La porte avant refusait de s’ouvrir et ils durent fracasser une fenêtre du sous-sol pour ainsi se faufiler à travers la minuscule fenêtre. Pendant ce temps, les ados étaient littéralement pétrifiés par la peur. Une fois à l’intérieur, le saccage s’interrompit mais, quelques jours plus tard, la famille ne put que constater l’inévitable vérité: La maison était dorénavant hantée… Plusieurs autres manifestations se produisirent et la famille commença alors à crier son désarroi face à la situation. Une médium, amie de la famille, vint à leur rescousse et put enfin calmer l’esprit après plusieurs manifestations, sessions de spiritisme et beaucoup de ‘psychologie’. En effet, cet esprit prénommé Henri était l’arrière-grand-père des adolescents et ce spectre s’était soudainement révolté à la vue de son petit-fils… Celui-ci voulait vendre la maison centenaire qu’ils habitaient et qui était en fait un héritage familial. Après avoir assuré à l’esprit que la maison ne serait pas vendue, les manifestations cessèrent et toute la famille put enfin vivre dans le calme et la sérénité. Somme toute, cette histoire se termine relativement bien. Cependant, je lance un avertissement à tous les adeptes de sessions de spiritisme et de ‘Ouija’. Il est TRES dangereux de s’adonner à ces pratiques sans le suivi d’un médium expérimenté.
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Histoires de fantômes
26/04/2007 23:28
Histoire de fantômes par Yves Baril À l’été 1982, je décroche un emploi dans un hôtel du Parc Waterton dans le sud de l’Alberta. Cet hôtel, le ‘Prince of Wales Hôtel’ est très renommé dans ce loin de pays. C’est une construction de 80 et quelques chambres qui datent de plusieurs décennies (1929, si je ne me trompe pas) et c’est également un lieu de prédilection pour les amateurs de nature car les Rocheuses l’embrassent de tous côtés. Je travaillais de nuit à l'accueil des clients. Il était environ 2 heures du matin et je m’affairais, avec le comptable, à trouver une erreur dans les recettes de la journée. Les lumières du ‘lobby’ étaient éteintes, aucun bruit n’était perceptible mis à part le cliquetis de la calculatrice. La console téléphonique était également d’un silence de plomb. J’étais accoudé sur le comptoir lorsque j’entends alors un bruit derrière moi. Je me retourne et j'aperçois mon stylo ‘BIC’ par terre. Je crois que vous savez tous qu’un stylo ‘BIC’ ne peut pas rouler à cause de sa forme plus ou moins octogonale. Je croyais que le comptable l’avait emprunté puis gauchement échappé mais je le vis alors sortir de la cuisine. Je ramasse donc le stylo tout en le déposant au centre de la table de la console téléphonique. Je me dis alors que j’avais probablement déposé le stylo trop près du bord et que celui-ci était tombé de par lui-même. Je me retourne alors vers le comptoir de la réception et, à ma grande surprise, le même scénario se répète. Le stylo se retrouve encore par terre. À ce moment je réalisai que quelque chose de pas très normal se passait sous mes yeux… Le comptable s’approcha de moi et me dit alors qu’elle était là... Et que ce n’était pas la première fois qu’elle se manifestait... Avec un air sceptique, je lui demande alors de m’expliquer de qui et de quoi il était question et celui-ci me raconta l’histoire d’une certaine jeune femme qui hante les lieux depuis plusieurs décennies. Cette femme décéda dans le lobby de l’hôtel lorsqu’elle découvrit les infidélités de son mari lors de leur voyage de noce (si je me souviens bien). Le couple séjournait dans une chambre du dernier étage et c’est lors d’une altercation que la jeune femme aurait fait sa chute fatale au milieu du lobby. Selon les rumeurs, elle hanterait toujours les lieux. Je doutais de l’histoire jusqu’à ce que je sente soudainement une zone de refroidissement autour de moi. C’était vraiment spécial. Je vous jure que ce n’était pas un courant d’air car la nuit était d’un calme féerique. Puis, la chaleur normale revint et mon confrère me raconta alors qu’il était un peu médium et il m’assura qu’elle était très gentille (aussi gentille qu’un fantôme peut l’être...). Honnêtement, j’avais mes doutes sur toute cette expérience du moins jusqu’au prochain événement... Il s’écoula environ une heure avant que je me décide à aller me chercher quelque chose à manger dans la cuisine. Pour ce faire, afin d’entrer dans la cuisine, il fallait ouvrir une porte vitrée assez imposante qui était tout de même assez lourde à déplacer pour un courant d’air... Lorsque je revins de la cuisine et m'apprêtais à pousser la porte, celle-ci s’ouvrit soudainement par elle-même... Je n’en revenais tout simplement pas. Personne n’était en arrière car je pouvais tout voir à travers celle-ci. J’étais littéralement figé sur place. Puis, je me décidai finalement à avancer et lorsque je traversais le cadre de porte, j'aperçus alors mon confrère regardant dans ma direction avec stupéfaction. L’ambiance était indescriptible ; pas un bruit mis à part la porte qui s’ouvrait d’elle-même. Je me tournais alors rapidement afin de voir ce qu’il regardait mais malheureusement, ce qu’il regardait avait disparu... Je retournai vers la réception avec un pouce de chair de poule sur le corps... Lorsque mes ...esprits... revinrent au calme, il me raconta ce qu’il avait vu et je regrette vraiment de ne pas l’avoir aperçu de mes propres yeux. Il avait vu le spectre de la jeune fille et, apparemment, elle était très jolie dans sa longue robe de nuit blanche flottant dans le silence de la nuit... J’étais vraiment déçu. Nous passâmes alors le restant de la nuit à parler de cet événement ainsi que des esprits en général. Puis, des jours et des semaines s’écoulèrent sans qu’aucune autre manifestation ne vienne raviver le souvenir de la présence de cette charmante jeune fille à la robe blanche... J’ai analysé et ré-analysé ces événements et je crois qu’ils appartiennent vraiment au monde du paranormal. Que ce soit ce ‘fantôme’ ou mon confrère de travail qui ait provoqué ces événements, les deux possibilités ne sont pas à la portée du commun des mortels. Aussi longtemps que je vivrai, je me souviendrai "vividement" de mon été 1982; ma première rencontre du 3ième type avec le paranormal…
Histoire de fantômes par Yves Baril 20 juillet 1997 Ce qui suit est une histoire véridique et elle m'a été racontée par un ami digne de confiance. Je le crois entièrement et je vous expliquerai pourquoi à la fin du récit. Cela se passe en 1990 lors d'un voyage d'affaires en France. L'ami en question réside dans une petite commune de la Dordogne appelée Lalinde. Lors d'une promenade nocturne près du cimetière, cet ami se met à blaguer avec un confrère de travail sur les forces occultes et le monde des esprits. Un peu après minuit, seul le croassement des grenouilles vient perturber le silence de la nuit. Fatigués, les deux comparses décident donc de retourner à leur chambres respectives qui se trouvent dans deux édifices différents séparés par environ 1/2 kilomètre. Ils se disent donc bonsoir en se donnant rendez-vous pour le déjeuner. Mon ami se mit donc à marcher d'un pas rapide dans une petite rue déserte. Il perdit instantanément de vue son confrère de travail lorsque celui-ci s'éloigna dans l'ombre des grands arbres qui longeaient la rue principale. Puis, quelque chose de bizarre se produisit. En arrivant sous un lampadaire, celui-ci s'éteigna soudainement. Il fut surpris mais il se dit que ça n'était qu'une coïncidence. Puis, en arrivant au lampadaire suivant, celui-ci s'éteigna également... La chair de poule (lire ici LA PEUR !!!!) s'empara rapidement de lui et il se mit à courir jusqu'à sa chambre... Lorsque enfin arrivé sur le seuil de la porte, il regarda derrière lui mais ne vit rien d'anormal. Une fois à l'intérieur, rien d'anormal non plus et après s'être convaincu de ne pas téléphoner à son ami pour lui raconter ce qui venait de se produire, le sommeil commença à s'emparer graduellement de lui. Environ une heure après s'être endormi, il fut soudainement sorti de son sommeil par quelque chose. Il regarda rapidement autour de son lit mais ne vit rien de particulier jusqu'à ce qu'il lève les yeux au plafond. Il aperçu alors une masse vaporeuse sombre se glisser de gauche à droite de la chambre jusqu'à ce qu'elle disparaisse à travers le plafond. Cette masse n'avait ni corps ni tête proprement dit. Elle ressemblait à un nuage sombre d'été. À ce moment, mon ami cru que son coeur allait flancher et suite à cette apparition, inutile de vous dire qu'il n'a pas fermé l'oeil de la nuit... Ces événements se reproduirent pendant plusieurs nuits et cessèrent lorsqu'il retourna au cimetière pour s'excuser auprès de ceux qu'il aurait pu offenser par ses blagues. Il n'en parla évidemment pas à son confrère de travail qui l'aurait rapidement ridiculisé. Un fait intéressant : il ne s'était jamais senti menacé par cet ou ces entités qui lui ont rendu visite ! À une occasion, il a même passé sa main à travers l'une d'elles. L'impression était que ces entités voulaient seulement lui signifier qu'elles existaient et ce peut-être depuis fort longtemps...En effet, une visite rapide au cimetière (le jour...) révéla certaines pierres tombales qui dataient de plusieurs siècles. En conclusion, pourquoi est-ce que je crois sincèrement à cette histoire ??? Et bien parce que c'est ....moi qui ai vécu ces événements....et que je demeure disponible pour en discuter ouvertement. Qu'est-ce que c'était ??? Je ne peux pas répondre à cette question. Par contre, ça m'a servi une sacrée bonne trouille tout en m'inspirant respect face au monde des esprits.
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LE FANTÔME DE LADY BROWN
26/04/2007 23:48
LE FANTÔME DE LADY BROWN, NORFOLK, ANGLETERRE La "Brown Lady" de Raynam Hall, Norfolk, Angleterre. On dit que ça serait l'esprit d'une femme nommée Dorothy Warpole qui aurait vécu à Raynam Hall. Elle aurait été vue pour la première fois en 1835, par une femme ayant vu passer une robe brune. C'est une des plus authentiques photos de fantômes. Histoire de la photo de fantôme la plus célèbre et crédible au monde. Ce fantôme aurait été observé plusieurs fois à Raynham Hall (Norfolk, Angleterre) au fil des ans. La demeure existe depuis le 17ème siècle, et appartient depuis toujours à la famille Townsend. En 1835, Lord Charles Townsend (ancêtre de Thomas Townsend Brown) invite diverses personnes à passer Noël à Raynham Hall. Parmi eux se trouve le colonel Loftus. Alors qu'il déambule sans sa chambre tard dans la nuit, il voit une étrange forme devant lui. Il tente d'y voir mieux, mais la forme disparaît rapidement. La semaine suivante, il rencontre à nouveau l'apparition, avec un ami nommé Hawkins. Il la décrira une femme noble portant une robe de satin marron. Son visage semblait luire, ce qui faisait ressortir ses orbites noires. Après que Loftus ait décrit son apparence, un artiste réalise une peinture, qui est accrochée dans une chambre que le fantôme semble fréquenter. Quelques années plus tard, le capitaine Frederick Marryat (mort en 1848) demande à dormir dans la chambre hantée — il étudie intensément le portrait qui s'y trouve — mais apparemment sans succès. Un soir qu'il discute avec deux jeunes invités, il parle du pistolet qu'il porte sur lui au cas où la "dame brune" apparaîtrait. Alors qu'ils reviennent vers leurs chambres par un couloir, ils font soudain face à une forme descendant les escaliers en leur direction et tenant une lampe. Marryat reconnaît la femme comme étant celle du portrait accroché dans sa chambre. Ils se réfugient derrière une porte et observent la femme. Ils remarquent qu'elle porte une robe brodée brune et l'observe passer à leur hauteur en les fixant d'une manière si diabolique qu'ils en sont terrorisés. Marryat sort alors de derrière la porte et tire sur la forme avec son pistolet. La balle passe à travers la figure fantomatique qui disparaît immédiatement. La balle sera plus tard retrouvée dans une porte derrière un endroit où on l'avait observée. En 1926, elle est vue par le fils de Lady Townsend et un de ses camarades.
Le fantôme
Si c'est bien d'un fantôme qu'il s'agit, son origine est assez difficile à trouver. La "Brown Lady" en question pourrait être Lady Dorothy Walpole, qui vécut à Raynham Hall. Son père refusa qu'elle se marie avec le Second Viscount Townshend, son premier amour. Plus tard, à la mort de la première femme de Townshend, Lord Townsend épousa Dorothy. Cependant, dans le même temps, Dorothy était devenue la maîtresse de Lord Wharton. En apprenant la conduite passée de sa nouvelle femme, il ordonna qu'elle soit enfermée dans ses appartements à Raynham Hall. Elle mourut à l'âge de 40 ans, le 29 mars 1726. Sa mort fut officiellement causée par la variole, mais nombreux pensent qu'elle mourut lorsqu'on lui brisa le coeur ou la nuque, après l'avoir poussée en bas du grand escalier. On pense que son fantôme parcourt toujours les escaliers à la recherche de ses cinq enfants qui lui furent aussi retirés par son mari après qu'il apprit son histoire. La "Brown Lady" n'a pas été revue depuis 1936. Sa photo sera reprise par de nombreux autres magazines et ouvrages divers. Elle est aujourd'hui considérée comme la photographie de fantôme la plus fiable dans le monde.
La photo
Le 19 septembre 1936 vers 16 h, deux photographes de grande réputation, Captain Provand et son assistant Indre Shira, sont en train de prendre des clichés du vieux hall historique de Raynham pour le magazine Country Life. Ils viennent de prendre un cliché. Tout à coup, Shira voit une forme brumeuse sur les escaliers, et lui demande s'il est prêt à prendre une photo. Provand répond "Oui" et enlève le cache de l'objectif, tandis que Shira presse le déclencheur pour le flash. La forme disparaît quelques secondes après. Provand ressort de dessous le tissu protecteur et demande la raison de tout ce tintouin. Shira explique qu'il a vu une forme d'ombre transparente sur les escaliers. Avant de développer le négatif, Shira insiste pour qu'un observateur indépendant soit là pour vérifier l'évènement. Il court chercher un chimiste nommé Benjamin Jones, qui gère les locaux situés au-dessus du studio de développement. Trois témoins assistent donc au développement, qui révèle la fameuse image (ci-contre). Le 26 décembre suivant, la photo est publiée dans Country Life, avec le récit détaillé de ses circonstances. Par la suite, le négatif est examiné par des experts dans les locaux du Country Life. Ceux-ci concluent qu'il n'a été ni altéré, ni modifié.
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Le caveau hanté de la famille Chase
27/04/2007 00:19
Pour plusieurs amateurs d'ésotérisme et de phénomènes paranormaux, La Barbade est le lieu « où les cercueils dansent ». Cette histoire des plus insolites prend ses racines sur la côte sud de l'île, là où se trouve le cimetière Christ Church. Ce cimetière contient le mystérieux tombeau de la famille Chase. Si, depuis près de 200 ans aucun humain n'y a été enterré, c'est pour une bien étrange raison. Entre 1811 et 1820, des phénomènes inexplicables ont laissé la population de cette île stupéfaite. Cette histoire provient d'une crypte très mystérieuse qui a marqué de façon définitive le folklore de La Barbade à tout jamais.
Cette fameuse crypte mesure un peu plus de 12 pieds sur 6 (3,60 m x 1,80 m environ). La seule et unique entrée de la crypte était une énorme pierre de marbre bleu qui pesait environ 450 kg. Une fois fermée, la tombe était pratiquement impénétrable. L'histoire commence au XVIIIe siècle lorsqu'une riche famille de planteurs, les Walronds, font tailler dans le roc corallien du cimetière un caveau pour leur famille. Une dame du nom de Thomasina Goddard, morte en 1807, y fut enterrée. L'année suivante cependant, ils cédèrent le tombeau à une autre famille de planteurs, la famille Chase. Cette année là, la jeune Mary Ann Chase, âgée de deux ans, était morte d'une des maladies infantiles si fréquentes à l'époque. Pendant les quatre années suivantes, le tombeau resta scellé. C'est le 6 juillet 1812 que la crypte fût ouverte de nouveau pour y placer le cercueil de la petite Dorcas Chase, la soeur aînée de Mary Ann. La population murmurait que la jeune enfant s'était laissée mourir de faim pour échapper à la tyrannie de son père, l'honorable Thomas Chase qui, semble t-il, ne méritait pas du tout son titre honorifique. À peine un mois plus tard, ce dernier suivait sa fille dans la tombe.
Le jour de son enterrement, après avoir enlevé l'énorme dalle qui protégeait l'entrée du tombeau, les esclaves qui faisaient office de fossoyeurs descendirent dans la crypte pour y placer le cercueil de Thomas Chase. Cependant, ils ressortirent en toute hâte. Ils refusèrent obstinément de redescendre à l'intérieur, ce qui troubla la cérémonie. Le pasteur de Christ Church, le révérend Thomas Orderson, entra dans la chambre funéraire pour voir ce qui avait bien pu terroriser les esclaves pour que ces derniers préfèrent être punis plutôt que de redescendre faire leur devoir. Le révérend fut lui aussi saisi d'une peur panique. Les deux imposants cercueils de plomb des fillettes Chase avaient été déplacés. Ils avaient été mis debout, la tête en bas. Celui de Mrs. Goddard avait été posé sur le coté contre une des parois. On crut à une violation de sépulture de la part des esclaves qui étaient agités depuis quelques temps. On remit donc les cercueils à leur place et plaça celui de Thomas Chase, un cercueil de plomb énorme qui demandait 8 hommes pour le déplacer, dans la crypte. Ils replacèrent par la suite le lourd bloc de marbre qui scellait la tombe.
Quatre années passèrent avant qu'un nouveau décès, celui du jeune Samuel Brewster Ames, permit d'ouvrir la mystérieuse tombe de nouveau. C'était le 25 septembre 1816. Cette fois encore, on souleva l'énorme dalle de marbre pour ouvrir l'entrée et le révérend fût le premier à y descendre. Une fois encore, quelqu'un ou quelque chose avait changé les cercueils de place. Cependant, personne n'avait tenté d'ouvrir les cercueils: le vol n'était donc pas la cause de la violation de sépulture. Le très lourd cercueil de Thomas Chase était dans le coin de la sépulture opposé à celui où il avait été placé quatre années auparavant. Les autres avaient aussi été déplacés. C'était le désordre le plus total. Après que les esclaves aient tout replacé, le pasteur et le secrétaire du gouverneur de l'île, le major Finch, examinèrent le caveau et n'y remarquèrent rien d'insolite. Le mystère restait entier. Le corps du jeune Ames fut donc placé auprès des autres et ils refermèrent le tombeau une fois de plus, le scellant de nouveau avec la lourde pierre de marbre. Ils démontèrent ensuite le chevalet qui servait à déplacer la dalle et, à titre d'expérience, huit hommes de solides constitution tentèrent en vain de déplacer la dalle. Elle ne bougea d'un poil. La famille rentra donc à la maison...
Huit semaines plus tard, l'occasion se présenta à nouveau d'ouvrir le tombeau. Le père de Samuel, avait été tué par des esclaves durant une révolte. Le grand chevalet fut donc mis en place et, après d'énormes efforts d'une douzaine d'esclaves, l'entrée fût de nouveau ouverte. Les phénomènes étranges qui s'étaient produit avaient beaucoup fait parler, donc il ne fallait pas se surprendre qu'un nombre important de curieux s'étaient rassemblés pour voir si l'événement insolite s'était répété. Ils ne furent pas déçus. Le révérend descendit en premier, accompagné du gouverneur de l'île et d'un magistrat. Avant même que leurs yeux se soient habitués à la noirceur de la crypte, ils avaient déjà l'impression que quelque chose d'inusité s'était produit. Effectivement, 4 des 5 cercueils avaient été déplacés. Seul celui de Mrs. Goddard, un léger cercueil de bois en piètre état, n'avait pas changé de place. Les autres, qui étaient tous en plomb (par le fait même très lourds) étaient dans le plus grand des désordres.
Le lendemain, les cercueils furent tous sortis de la crypte et des experts de l'époque inspectaient minutieusement la tombe. Ils vérifièrent et revérifièrent chaque centimètres de la sépulture en espérant trouver une trace d'infraction ou une entrée. Mais ils constatèrent qu'il n'existait vraiment aucun moyen d'accès autre que la porte principale. Pour accéder au caveau, il aurait donc fallu ériger un chevalet, tentative qui ne serait pas passée inaperçue. Il n'y avait aucune infiltration d'eau et il n'y avait eu aucune secousse sismique depuis la dernière ouverture du tombeau. Bref, ils ne découvrirent rien qui pouvait laisser croire que quelqu'un avait pénétré clandestinement la tombe. Ils replacèrent donc les cercueils à leurs emplacements originaux et cette fois, en plus de replacer l'imposante dalle, ils firent sceller cette dernière avec du ciment.
L'histoire devint de plus en plus populaire. Elle fit non seulement le tour de la Barbade, mais elle se répandit dans toute les Antilles, et même jusqu'en Floride et aux Bahamas. Des curieux affluèrent à la Barbade pour voir l'énigmatique caveau des Chase. Des bateaux faisaient même des détours pour que leurs passagers puissent visiter le fameux cimetière. Les habitants de l'île, eux, attendaient le prochain enterrement avec impatience.
Le 7 juillet 1819, c'était le tour de Thomasina Clarke, une amie de la famille, à y être la nouvelle occupante. Des représentants officiels du gouvernement examinèrent avec soin le ciment qui avait servi à sceller la dalle. Tout était en ordre. Cependant, les esclaves furent incapables d'enlever la dalle à leur premier essai. Des vérifications furent faite pour s'assurer que tout le ciment avait été correctement enlevé, mais ils durent enfoncer des coins de bois à coup de marteau pour bouger la dalle qui refusait de coopérer. Finalement, les esclaves réussirent à la soulever. Les témoins comprirent rapidement pourquoi la dalle était si difficile à déplacer; le cercueil de Thomas Chase avait été coincé contre cette dernière. Encore cette fois, les cercueils étaient sens dessus dessous. Une fois encore, ils furent sortis de la sépulture, laquelle fut encore totalement inspectée. Encore cette fois, aucune trace d'infraction nulle part, aucun indice... absolument rien qui pouvait expliquer les phénomènes insolites entourant la tombe. Tout fut remis à sa place et la tombe fut de nouveau scellée. Cette fois par contre, on scella le tombeau avec toutes les précautions scientifiques possible. Du sable blanc très fin fut placé sur la surface de la crypte et des sceaux de certains officiels furent imprimés dans le ciment qui scellait la tombe. Il était donc impossible d'ouvrir ce dernier sans endommager les marques. On prit note de chaque détail; de la position exacte des cercueils jusqu'à l'épaisseur du sable. On chargea même un membre de la police de venir vérifier l'état de la sépulture et de la dalle à chaque jour. Inutile de dire que la popularité du caveau des Chases augmenta considérablement après cet incident. De partout, des gens venaient pour voir cet insolite cimetière. C'était devenu l'objet de toutes les conversations et tout le monde était curieux de savoir quand le caveau serait ouvert la prochaine fois... et dans quel état il serait.
Les mois passèrent et finalement, les autorités de la Barbade succombèrent à la tentation après que des témoins aient rapporté des bruits insolites provenant de la sépulture. C'est le 20 avril 1820 que le gouverneur de la Barbade, Mr. Combermere et plusieurs membres de son entourage ainsi que des différents professionnels inspectèrent religieusement le caveau avant de l'ouvrir. Aucune marque étrange ou irrégulière n'était visible. Cette fois cependant, ce sont les cercueils des enfants qui bloquaient le passage. Les officiels durent passer par-dessus pour inspecter le reste de la sépulture. Les lourds cercueils de plomb semblaient avoir été projetés dans tous les sens. Seul celui de Mrs. Goddard n'avait pas bougé. Le sable blanc était parfaitement intact. Le tombeau fut de nouveau totalement inspecté. Cette fois, on enfonça même des barres de fer dans la couche rocheuse afin d'y déceler d'éventuels tunnels...
Absolument rien, encore une fois. Fatigué de toute cette histoire, le gouverneur fit enlever les cercueils du caveau Chase et les fit inhumer ailleurs. Ce dernier a été laissé ouvert et n'a jamais plus servi à aucune inhumation depuis lors.
De nombreuses théories ont été avancées sur le sujet, mais le mystère reste entier. Semble t-il qu'il ait été impossible que ces très lourds cercueils de plomb aient été déplacés de façon naturelle. Sir Arthur Conan Doyle, le créateur du personnage de Sherlock Holmes, émit une hypothèse selon laquelle des forces surnaturelles déplaçaient les cercueils parce qu'ils étaient fait de plomb; ce métal empêchait la décomposition rapide des corps. Peut-être aussi que l'esprit de la jeune fille qui s'était suicidée ne voulait pas reposer éternellement à coté de son cruel père qui l'avait tant fait souffrir... Qui sait ? Une chose est sûre cependant, ils n'ont pas reposé en paix…
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La peur du Loup-Garou
27/04/2007 10:48
Le loup-garou Méconnu et craint, le loup a pendant longtemps terrorisé nos ancêtres, et notamment au Moyen Âge. Quand ce loup devenait un homme loup, baptisé loup-garou, l’effroi redoublait. Des légendes concernant des hommes qui se transforment en loups sont connues dès l’Antiquité. Le terme même de « lycanthropie » vient du nom d’un roi grec, Lycaon, souverain d’Arcadie, transformé par Zeus en loup parce qu’il avait osé servir, lors d’un banquet, de la chair humaine. Ce que le vampire est à la Transylvanie, le loup-garou l’est à l’Europe du Nord et de l’Ouest. Des dizaines d’hommes ont été condamnés parce qu’ils avaient été reconnus comme loups-garous par leurs contemporains. Mais, quelles sont les origines de cette croyance toujours d’actualité dans certains pays ? Le loup-garou n’est-il qu’un mythe ?
Les origines du mythe du loup-garou
Beaucoup de récits liés au loup-garou prennent leurs racines dans la réalité. La difficulté est surtout de faire la part entre les faits réels et les affabulations. Histoire et légende se mêlent étroitement.Le mythe du loup-garou est fort ancien et commun à de nombreux peuples. Déjà au Ve siècle avant notre ère, Hérodote relate que les Grecs qui s’établirent sur les bords de la mer Noire considéraient les habitants de ces contrées comme des magiciens capables de se métamorphoser en loups. Les Romains attribuaient, eux aussi, ces métamorphoses à la magie.A partir du XVe siècle, le mythe se transforma en superstition religieuse. On fit état de philtres et d’onguents magiques ainsi que de pactes avec le Diable.La rigueur des hivers à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne , la crainte du loup, encore très présent dans les forêts d’Europe au XVe et au XVIe siècle, peuvent expliquer l’ »épidémie » de loups-garous qui se produit à cette époque.Mais, la conviction qu’un homme peut se métamorphoser en un animal prédateur n’est pas propre au monde occidental. L’homme-tigre, l’homme-léopard ou l’homme-crocodile jouent un rôle analogue dans les légendes indiennes ou africaines.Dans la mythologie scandinave, des êtres humains, pour chasser, prenaient l’aspect d’un ours. L’origine du mythe vient d’ailleurs peut-être de la mythologie nordique, avec ses dieux, qui se métamorphosent en ours ou en loup.
La lycanthropie
Un homme ne peut en aucun cas se transformer en loup, pas plus qu’en tout autre animal. Par contre, certains malades se croient capables d’une telle métamorphose. Le terme lycanthropie désigne en psychanalyse une affection dans laquelle le patient s’imagine être un loup. Ce n’est qu’une hallucination car le malade ne présente bien sûr aucune métamorphose. Mais cette maladie explique les aveux dans certains procès.La croyance dans la lycanthropie peut également tirer son origine d’une maladie génétique qui se manifeste par une pilosité faciale excessive. Un cas classique de cette affection est celui de Petrus Gonsalvus, dont l’apparence hirsute lui valut le surnom d’ »Homme-loup de Bavière ». Sa fille hérita de la maladie et un portrait la montrant avec un visage couvert de poils fut offert au roi de Bohême. Il est à préciser que le père comme la fille se comportaient tout à fait normalement. Les psychoses de lycanthropie peuvent aussi être dues à l’absorption de certaines drogues. Ainsi, un soldat américain se prit pour un loup-garou après avoir absorbé du LSD et de la strychnine alors qu’il se trouvait dans une forêt en Allemagne. Certaines affaires de loups-garous sont liées à l’absorption de végétaux aux propriétés psychotropes.Enfin, on connaît aujourd’hui une maladie dite « paranoïa zooanthropique » où des hommes se prenant pour des animaux, cherchent à boire du sang ou à manger de la chair crue.

Gilles Garnier, un loup-garou cannibale
Au XVIe siècle, une véritable psychose règne dans les campagnes. Des procès sont organisés et de nombreuses personnes sont ainsi exécutées car accusées de se transformer en loup. Mais, dans la plupart de ces procès, il y a effectivement des meurtres à caractère cannibale de commis.A l’époque, nul ne doute de l’existence des loups-garous dans lesquels on voit la manifestation du diable.L’un des plus célèbres procès se déroule en Franche-Comté en 1574. On y juge Gilles Garnier, accusé d’avoir tué plusieurs personnes, dont des enfants, et de les avoir dévorées après s’être transformé en loup.C’est par un pacte passé avec le diable que Garnier aurait acquis la capacité de se transformer en loup.Lors du procès, l’accusé lui-même a avoué avoir utilisé un onguent magique pour enduire son corps avant d’attaquer ses victimes.Les « loups-garous » étaient assimilés aux sorcières et condamnés au bûcher.En un peu plus de 100 ans, on a enregistré, seulement en France, 30 000 procès de loups-garous. Les minutes ont été conservées dans les archives locales.
Toujours au XVIe siècle, un certain Jacques Rollet fut arrêté après le meurtre de plusieurs enfants. C’était un simple d’esprit pratiquant le cannibalisme. Il est certain que Rollet se prenait pour un loup. Il fut condamné à mort mais finalement on l’enferma dans un asile d’aliénés.
Les loups-garous modernes
A notre époque, la lycanthropie ne fait plus l’objet de superstitions religieuses. Cette maladie est connue et aucun esprit sensé ne peut encore croire à de telles affabulations. Il n’en reste pas moins que de temps à autre, des loups-garous sèment la terreur.A Singapour, en 1957, une série d’agressions mystérieuses posa une énigme aux autorités anglaises. On murmurait que des loups-garous s’attaquaient aux pensionnaires d’un foyer d’infirmières. Une nuit, l’une d’entre elles, se réveilla et vit « une horrible face bestiale, aux cheveux plantés si bas sur le front qu’ils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dépasser des crocs acérés ». Ce mystère ne fut jamais éclairci. Cependant, nul doute qu’à force de se « monter la tête », l’une d’entre elles a fait un cauchemar. En 1975, un jeune anglais de 17 ans, se croyait sur le point de se transformer en loup-garou. Pour mettre un terme à ses souffrances morales, il se plongea un couteau dans le cœur.Cette triste histoire montre que le mythe du loup-garou a toujours de l’emprise sur les esprits faibles ou malades.Un loup qui hurle dans la nuit résonne comme un appel à la vie sauvage. Cela évoque aussi une certaine nostalgie de la nature. L’homme, qui grâce à des pouvoirs magiques, se transforme en loup, en acquiert les capacités : puissance, rapidité, agilité, ruse, férocité …
Les enfants-loups
Si le mythe du loup-garou n’est qu’une légende, par contre, plusieurs cas d’enfants élevés par des loups se sont effectivement produits.La plupart des cas d’enfants-loups modernes ont été répertoriés aux Indes. La surpopulation et l’extrême pauvreté en sont les causes. Le cas le plus célèbre est celui des enfants de Midnapore. Ce sont deux fillettes, découvertes en 1920, dans la tanière d’une louve. Emmenée à l’orphelinat de Midnapore, la plus jeune décéda rapidement, sans avoir réussi à marcher, ni à parler. La seconde survit 9 ans à sa capture et apprit péniblement à se tenir debout et à prononcer quelques mots. En 1976, un enfant d’environ 8 ans, toujours aux Indes, fut trouvé alors qu’il jouait avec des louveteaux. Hirsute, sale et avec des ongles aussi longs que des griffes, il fut confié aux Missionnaires de la Charité au nord de New Delhi. Il y resta jusqu’à sa mort, en 1985.Le plus surprenant dans ces tragiques histoires d’abandon d’enfants est la capacité des louves à élever des petits d’une autre espèce et surtout des petits d'homme comme nous l'a si bien conté Walt Disney dans le Livre de la Jungle.. C’est probablement la plus grande énigme liée aux histoires de loups-garous.
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Lu en 1995
27/04/2007 21:54
De nos jours, à la Nouvelle-Orléans un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire. Comme l'interviewer, nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant ou l'atroce le dispute au sublime. Véritable livre Culte, premier voler des désormais incontournables Chroniques des vampires, Entretien avec un vampire renouvelle totalement l'un des mythes les plus riches et les plus ambigus du fantastique.
C'est le premier livre de la chronique des vampires d'Anne Rice mais je ne l'est pas lu dans le bon ordre.Je l'ai donc moins apprecier que les deux precédents.....
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