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Le seigneur des anneaux
29/04/2007 23:30
Réalisé par Peter Jackson Avec Elijah Wood, Sean Astin, Ian McKellen Film américain, néo-zélandais. Genre : Fantastique, Aventure, Action Durée : 2h 45min. Année de production : 2001 Titre original : The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring
Resumé:
Dans ce chapitre de la trilogie, le jeune et timide Hobbit, Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Bien loin d'être une simple babiole, il s'agit de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur des ténèbres, de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. À moins que Frodon, aidé d'une Compagnie constituée de Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, ne parvienne à emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'à la Crevasse du Destin, lieu où il a été forgé, et à le détruire pour toujours. Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d'Orques maléfiques... La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même. L'issue de l'histoire à venir est intimement liée au sort de la Compagnie.
Critiques spectateurs:
S.K. - le 25/04/2007 Adapter au cinéma une œuvre majeure de la littérature d’Heroic Fantasy, Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, le pari était risqué mais en valait la peine. Peter Jackson l’a en effet très bien réussi, proposant avec ce premier volet un film splendide, à la hauteur de nos espérances… Un livre de plus de 600 pages au cinéma, forcément, c’est long. Bien que Peter Jackson ait retiré certaines idées et scènes présentes dans le livre, il a voulu en garder une majorité, d’où à l’arrivée un film de presque trois heures. En conservant bon nombre de détails présents dans le livre, le réalisateur reste fidèle aux thèmes de l’œuvre de Tolkien. Ainsi, dans le film, chaque communauté, chaque personnage, chaque lieu, presque chaque objet ont une histoire, un passé, une signification. Et c’est un réel plaisir que de croiser dans un film des personnages secondaires tout aussi travaillés que les héros. Bien que ce travail du détail, du rendu fidèle de l’œuvre de Tolkien soit l’une des forces maîtresses du film, il en est aussi l’une des faiblesses. En effet, un lecteur s’attardera facilement sur chaque point de l’histoire. Au cinéma l’accumulation de détails, tous aussi importants les uns que les autres, empêche le spectateur d’y prêter l’attention qu’il faudrait. Plongé dans des décors fabuleux, on se laisse volontier prendre à l’aventure, suivant des personnages magnifiquement interprétés, auxquels s’ajoutent des costumes et maquillages remarquablement réussis. On se lie d’affection avec les Hobbits, ces petits personnages très attachants et émouvants. Sur fond d’effets spéciaux époustouflants, le film fonctionne très bien et fait son effet : du début à la fin, il n’y a aucun creux ni dans la mise en scène ni dans le scénario… Du grand spectacle !
chewinou - le 24/04/2007 Que dire... Premier volet d'une trilogie d'hors et déjà culte, Le Seigneur des anneaux : La communauté de l'anneau est tout simplment le début d'un rêve merveilleux, envoutant et mystique qui s'achèvera à la dernière seconde du Seigneur des anneaux : Le retour du roi.
Ko1yess - le 24/04/2007 très bon film.
herve301 - le 15/04/2007 Plus qu'une trilogie fantastique, une légende... le 1er volet est peut être le plus réussi nous faisant découvrir le monde et les personnages de la terre du milieu; les décors donnent les larmes aux yeux, les acteurs deviennent les personnages tant de fois imaginés. Quelques moments à ressortir: la découverte magique de la Comté, la traversée de la Moria, la mort de Boromir et la scène finale entre Frodon et Sam. La légende est lancée!
Anamir - le 12/04/2007 L'adaptation du célébre roman de J.R.R.Tolkien ! Personne ne croyait en elle car le chef d'oeuvre de Tolkien semblait tout simplement inadaptable, comme nous l'avez autrefois démontré Ralph Bakshi. Pourtant, Peter Jackson l'a fait ! Malgré quelques partis pris scénaristiques contestables par les fans et quelques libertés (mais pouvait-il faire autrement ?), Jackson nous livre un hommage démesuré à la gloire de Tolkien et de son oeuvre. Epique et magistral, ce film nous emporte dans un tourbillon d'émotion, d'action et de magie ! Le personnage de Frodon est incarné avec brio par le jeune Eijah Wood tandis qu'Orlando Bloom campe un Legolas réaliste bien que peu marquant. Viggo Mortensen est génial dans la peau d'Aragorn, le rôdeur au passé royal et Liv Tyler magnifique ! L'immense Christopher Lee est également de la partie dans le rôle du machiavélique Saroumane. Mais la palme revient à Ian McKellen qui campe un Gandalf plus vrai que nature et nous livre une prestation sans faille. La scene culte est bien évidemment le passage où Gandalf combat le Balrog et se sacrifie pour sauver ses amis. La musique est également merveilleuse et les décors et les costumes sont superbes. Raconté aves brio, cette envoutante histoire est décidemment un des meilleurs films de ce début de siècle !!!!
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Le seigneur des anneaux, les 2 tours
30/04/2007 00:01
Réalisé par Peter Jackson Avec Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen Film néo-zélandais, américain. Genre : Fantastique, Aventure Durée : 2h 58min. Année de production : 2002 Titre original : The Lord of the Rings: The Two Towers
Resumé:
Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Perdus dans les collines d'Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu'ils sont suivis par Gollum, une créature versatile corrompue par l'Anneau. Celui-ci promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire du Mordor. A travers la Terre du Milieu, Aragorn, Legolas et Gimli font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden. Cet ancien grand roi, manipulé par l'espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent, est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien. Eowyn, la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d'hommes. Entretemps, les Hobbits Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-hai, se sont échappés et ont découvert dans la mystérieuse Forêt de Fangorn un allié inattendu : Sylvebarbe, gardien des arbres, représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt...
Critiques spectateurs:
babalenaindu35@hotmail.fr - le 15/03/2007 Quel film, mais quel film !!!! Un des meilleurs que le monde est créer pour moi!!!!! Des batailles comme ont en a rarement vu des effets spéciaux époustouflants... Si vous ne l'avez pas encore vu vous savé ce qu'il vous reste à faire!!!!!!!
slvaz - le 12/03/2007 D’un point de vue technique le film est aussi bon que le premier, les effets spéciaux sont même mieux soignés, les batailles très impressionnantes, les personnages un peu plus creusés, les décors restent plus ou moins égale à eux même. Le film comprend de nouveaux personnages comme les arbres parlants… Le scénario reste malheureusement très complet. Par ailleurs ce deuxième volet est nettement plus sombre, il y a plus de gros plans sur les démons, et l’horrible Gollum est très présent dans le film. Certains personnages sont effrayants tel que le conseillé du roi, malgré un fort symbolisme (pour les chrétiens). Quelques scènes peuvent marquer les plus sensibles. Pour ma part je trouve que le film reste très représentatif. Le pouvoir de l’anneau est bien plus approfondit. Bien que plus (trop) sombre et plus étouffant que le premier (tout en gardant ses qualités et ses défauts), le film mérite lui aussi la polémique dont il à fait l'objet.
K.F. - le 11/03/2007 Aussi bon que le précédent. J'aime beaucoup les ents.
writer83 - le 10/03/2007 Merveilleux, tout comme le premier, un film révolutionnaire, comme quoi il ne faut pas un milliard de dollars pour faire un monstre de beauté et d'effets-spéciaux. Cet opus est sans doute celui qui possède le plus de profondeur, il n'est pas juste un épisode de transition, il est aussi important que les deux autres et c'est tout simplement superbe. Maître Jackson, si vous faites un tennis dans les parages je vous rejoint illico-presto !
je83 - le 09/03/2007 L'aventure a donc continué grâce au succès remporté par le premier volet de la trilogie de Peter Jackson. IL songeait d'abord à tourner un remke du Roi Kong, et dieu merci, il n'a pas pu le faire. S'étant tourner vers le Seigneur des Anneaux de John Ranald Rueul Tolkien. La seconde partie se tourne plus vers le courage dont nous devons faire preuve, même lorsque la situation est perdue d'avance...Perdu pour perdu, autant finir en beauté !
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L'OVNI de Phoenix (Le plus gros OVNI)
30/04/2007 16:03
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En Photo :Reconstitution de l'ovni du 13 mars 1997
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Source :http://www.ovni007.com/id18.html
Le 13 mars 1997, des milliers de personnes observèrent un objet lumineux énorme, en forme de triangle, volant lentement et en silence, s'attardant parfois au-dessus de zones très peuplées, sans qu'on puisse apercevoir quelque chose qui ressemblait à des ailes. Il avait plusieurs dizaines de mètres de long et les contrôleurs aériens ne réussirent pas à enregistrer un écho radar sur leurs écrans. Jusqu'à aujourd'hui, les habitants de l'Arizona, ne savent toujours pas ce qui avait pénétré l'espace aérien des Etats-Unis cette nuit Là.
En réponses aux demandes du public, la conseillère municipale de Phoenix, Frances Barwood, déclencha une enquête sur les triangles apparus en Arizona. " J'aime obtenir des réponses. Je n'aime pas un travail inachevé. Les gens doivent pousser leurs élus à chercher ce qui viole ouvertement leur espace aérien ", dit-elle. Barwood dit avoir parlé personnellement à plus de 700 témoins ayant vu les objets. On ne lui donna jamais d'explication raisonnable. Bien au contraire, elle devint le sujet de plaisanteries douteuses de la part du tout Phoenix, des instances de l'état d'Arizona, du gouvernement fédéral, y compris le sénateur John Mc Cain, et a été publiquement ridiculisée par le maire de Phoenix. Elle considère toujours qu'il s'agit d'une affaire d'état d'importance nationale. Barwood s'est retirée de la vie politique pour écrire un livre relatant son expérience. " Le fait que le gouvernement n'ait jamais daigné interroger un seul témoin ne me rassure pas au point de vue de la sécurité nationale " fut son commentaire, lors d'une récente interview.
L'avocat Peter Gersten répondit en intentant une action en justice, conformément à l'acte sur la liberté de l'information, contre le département de la défense en 1999. Cette procédure mis les gouvernements (nationaux et fédéraux, N.d.T.) au défi de faire de " raisonnables recherches " pour information à propos des objets triangulaires vus en 1997, au-dessus de l'Arizona et ailleurs aux USA, dans les vingt dernières années.
Récemment (5 janvier 2000), quatre policiers situés en différents points du comté de St Claire, ont été témoins d'un immense engin volant triangulaire, volant à environ 300 mètres d'altitude, selon le Los Angeles Times. Le plus alarmant était qu'un officier de police de Lebanon ( Illinois), Thomas Barton, dit que l'objet en question bondit à plus de 15 kilomètres en 3 secondes. Un expert en aéronautique, Paul Czysz, qui a été employé pendant 29 ans chez Mc Donnell-Douglas dans la conception et le design d'engins supersoniques, dit qu'une telle rapidité de déplacement ne peut être expliquée de manière conventionnelle. " L'objet se transformerait en boule de feu et ses occupants seraient réduits en bouillie ", dit-il. La base aérienne militaire proche de Scott Air Force Base, ainsi que la FAA ( fédération of Aéronautics and Aviation, N.d.T.), disent ne rien savoir à ce propos.
Le 29 février 2000, un reporter porta à l'attention du sénateur de l'Arizona John Mc Cain, le démenti de l'armée et le procès de l'état d'Arizona, lors d'une conférence de presse en Californie. " je pense que cette affaire est d'un grand intérêt ", répondit le candidat à la Présidence, tout en reconnaissant que les " lumières aperçues en 1997, au-dessus de l'Arizona, n'avaient jamais été complètement expliquées ". Cependant, le département de la défense continue d'affirmer qu'il ne peut trouver aucune information relative aux objets triangulaires. Le DoD fournit des détails de sa recherche à la cour de justice de Phoenix, suite à la requête du juge Stephen Mc Namee, agissant au nom de Gersten. Le 30 mars 2000, le juge conclut qu'une recherche raisonnable avait été conduite, bien qu'aucune information n'ait été obtenue, et il mit un terme à l'action judiciaire de Gersten. Comme Barwood, Gersten demeure incrédule. " Quelle est donc cette chose qui a un accès illimité à notre espace aérien dans des zones de forte densité démographique ? " dit-il. " A notre époque où l'on craint tellement des attaques terroristes, comment se peut-il qu'ils ne savent pas ce que peuvent être ces triangles volants ? ".
Source: http://ufoweb.free.fr/kean.htm
L'énorme ovni du 13 mars 1997 |

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Il est IMPRESSIONNANT ! Mais bien REEL ! |
Ces Extraterrestres ont une sacrée technologie ! |

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Voici le cas le plus incroyable que je connaisse en matière d'ovni, c'est le cas INCROYABLE MAIS VRAI de l'énorme ovni de Phoenix en Arizona. Cet ovni est sans nul doute un énorme engin spatial en forme de "V". D'aprés les 3 vidéos prises au cours de cette apparition, des spécialistes ont pu estimé la taille de cet engin, il mesuré environ 1500 mètres, oui vous avez bien compris 1,5 kilomètre d'une extrémité à l'autre.
C'était inconcevable en 1997 de réaliser technologiquement un tel engin par l'Homme. Actuellement en 2005, ce type d'engin ne peut encore être conçu. Ne dites pas que cela peut-être un engin militaire terrestre, les Américains sont sans doute trés fort dans ce domaine, mais quand même ! Un avion de chasse ressemble à une mouche à côté de cet engin ! 3 personnes ont filmé chaqu'une de leur côté cette superbe manifestation, 3 vidéos indépendantes qui montrent la même chose; des milliers de témoins occulaires, des centaines d'appels ont complété le témoignage.
Que voulez-vous de plus? Ce jour là, un énorme vaissau spatial Extraterrestre était donc au dessus de Phoenix. Je me demande même, pourquoi ces Extraterrestres n'ont pas attéris ce jour-là à Phoénix? La population n'était peut-être pas prête, ou l'armée américaine de la base locale a refusé la tentative d'atterissage de ce vaissau, cela ne m'étonnerait pas!... D'ailleurs, la conseillère municipale de Phoénix de l'époque, Madame Frances Emma Barwood a déclaré que l'armée ne voulait faire aucun commentaire au sujet de cette manisfestation. Les militaires en exercice ont eu peur de dire la vérité. Je tiens aussi à vous prévenir, que la plupart des sites sur internet qui parlaient de cette affaire, sont maintenant fermé... Je trouve cela vraiment bizard, pas vous ? J'ai ainsi dû beaucoup naviguer sur le web pour bien me renseigner, et trouver des sites épargnés !
Article de Jérôme Gorriz
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Le seigneur des anneaux, le retour du roi
01/05/2007 00:45
Réalisé par Peter Jackson Avec Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen Film américain, néo-zélandais. Genre : Fantastique, Aventure, Action Durée : 3h 20min. Année de production : 2003 Titre original : The Lord of the Rings: The Return of the King
Resumé:
Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ? Tandis que Gandalf s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume... Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête. Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter...
Critiques spectateurs:
S.K. - le 25/04/2007 Troisième et dernier volet de la trilogie de Peter Jackson, adaptée de l’œuvre de JRR Tolkien Le Seigneur des anneaux, Le Retour du Roi s’inscrit parfaitement dans la veine des deux premiers opus. Grandiose, impressionnant, à l’image de la grande bataille du film, celle de Minas Tirith, le cinéaste Néo-Zélandais signe ici une œuvre à vous couper le souffle. La mise en scène est tout aussi spectaculaire que celle des Deux Tours, voir plus, tant la bataille et son enjeu sont importants. Le réalisme hallucinant de certaines séquences nous fait trembler avec Aragorn, Gandalf et les autres. Une bande-son adéquate permet par ailleurs de rentrer au mieux dans cette gigantesque aventure, qui se relève être aussi un gigantesque défit cinématographique… brillamment relevé par Peter Jackson. Tout est ici disproportionné : les combats, leur rendu à l’écran, nos émotions lorsque l’on se retrouve immergés dedans. Le film est l’occasion de découvrir de nouveaux lieux et personnages, alors que d’autres ont disparu (Saroumane) ou sont à peine évoqués (les Ents). Mais ce dernier opus permet avant tout à chacun de se dévoiler. Plusieurs personnages se révèlent en effet à nous. Frodon et Sam tout d’abord, un temps séparés dans leur quête. Mais aussi Pippin et Merry, inséparables dans les deux premiers épisodes, qui vont ici combattre dignement chacun de leur côté. De même, d’autres héros sont plus mis en valeur, comme Eowyn, qui va elle aussi combattre et se révéler littéralement à nos yeux. La boucle est donc bouclée, le film est fini, la trilogie également. Du brillant travail pour du pur plaisir !
chewinou - le 24/04/2007 Le rêve se termine, mais de quelle facon. Le spectateur alors encore dans ce merveilleux conte épique se réveille enfin après près de 12h (La trilogie intégrale)de magie intense pour enfin comprendre qu'il avait atteind L'Eldorado cinématographique et qu'il sera marquer à vie par cette expérience hors du commun qui est devenu réelle grace au réalisateur le plus ambitieux de cette génération. Merci Peter Jackson, merci Viggo, Elijah, Ian, Sean, Christopher, Orlando, John, Liv, Miranda, Bernard, Hugo, Karl, Andy et tous les autres, pour la participation à l'oeuvre de toute une génération, merci pour cette fresque culte, merci pour ces chefs d'oeuvres...
Azurik666 - le 24/04/2007 Pour Moi cette saga est sans contexte la trilogie la plus fabuleuse du cinéma !!! J'aurais pu citer Star Wars mais les 3 derniers volets m'en décourage !!! Le SDA est une oeuvre titanesque et le scénario est des plus extraordinaires. C'est le film qui m'a mit la plus grande claque dans la gueule !!! L'oeuvre littéraire était considérer comme inadaptable au cinéma et Peter Jackson, l'homme qui a longtemps était cataloguer comme un réalisateur sans talent l'a adapter avec brio, on aurait pas pu faire mieux !!! Peter Jackson s'est donc fait justice soi même surtout lorsque l'on constate que d'autres réalisateurs avait voulu s'attaquer à cette oeuvre mais sans réussite !!! Dans ce film les personnages sont d'une profondeur énorme surtout qu'ils ont tous un comportement et une personnalité propre à eux. On ne peut que rentrer dans leur propre histoire personnelle et je ne parle pas des acteurs qui sont d'un charisme époustouflant !!! D'ailleurs le point qui m'a le plus marquer, c'est Gollum !!! J'avais peur de le voir adapter au cinéma mais son personnage m'a bluffer autant par l'aspect du personnage (terrifiant et attachant en même temps) que par son histoire. Jackson a su donner un autre souffle à Gollum avec le quel on partage sa peine et suivons toutes les expériences qui l'ont fait devenir comme il est aujourd'hui. Autant émouvant que terrifiant !!! Autre point important du Retour du Roi, c'est la bataille de Minas Tirith. La plus belle bataille du cinéma selon Moi. Des combats extrêmement bien réalisés et d'un réalisme époustouflant. J'ai même eu l'impression d'être sur le champ de bataille !!! Je ne vous parlerais pas de la fin qui est émouvante à mourir, j'avoue avoir couler ma petite larme en voyant partir Bilbo, Frodon et Gandalf. La mise en scène pour ce passage est phénoménal et conclu la saga en apothéose en nous faisant même regretter que ce soit finit !!! Bref je conseille à tout le monde de regarder ce Chef d'oeuvre (le meilleur).
salutan - le 21/04/2007 Bon allez, cete fois, je fais la critique : un monument ! Le filme dure 3 heures, mais elles passent incroyablement vite, preuve que Peter Jackson est un maître dans la réalisation des films d'envergure (voir son "King Kong"). Cet ultime opus est le plus abouti, après "La Communauté de l'Anneau", formidable d'efficacité. Dans "Le Retour du Roi", nous assistons donc à la fin de cette saga légendaire (peut-être la meilleure du cinéma, avec "Indiana Jones"). L'émotion touche souvent à son but, l'action est maîtrisée, le fil des histoires s'entrevauchant est remarquablement bien soutenu. Du très grand cinéma, qui évite la facilité, pour nous servir un chef-d'oeuvre d'une ampleur désormais mythique !
schtroumpfy - le 16/04/2007 Le Seigneur des Anneaux. Une trilogie qui restera à jamais parmi les films cultes du cinéma. Pourquoi ? Parce que jamais une adaptation d'une fiction fantastique n'a autant respecté le livre. Que ce soit dans les décors, dans le choix des acteurs et celui de la mise en scène, rien n'est oublié, rien n'est laissé au hasard. La trilogie se termine sur le plus bel opus, que ce soit dans l'histoire originale de Tolkien ou dans celle de Peter Jackson. Que dire de plus ? C'est un film parfait car non seulement tout y est, mais en plus de façon spectaculaire. Et c'est aussi ça le cinéma, du spectacle.
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Starman
01/05/2007 00:53
Réalisé par John Carpenter Avec Jeff Bridges, Karen Allen, Charles Martin Smith Film américain. Genre : Fantastique Durée : 1h 55min. Année de production : 1985
Resumé:
Un extra-terrestre est poursuivi par l'armée américaine. Il se réfugie chez une jeune veuve et prend l'apparence de son mari défunt. La jeune femme l'héberge et l'accompagne dans sa fuite...
Critiques spectateurs:
PermanentUser - le 21/02/2006 Film drole et sensible, Carpenter signe ici une oeuvre plus légère qu'à l'ordinaire.
BuilderX - le 24/07/2005 Un beau film des années 80 sur le thème du gentil extra terrestre venu en explorateur, remontant du même coup la pauvre demoiselle dans son coin perdue. Le tout poursuivi par le méchant pas beau commandant en chef qui veut attraper pour étudier à sa façon le gentil extra terrestre. Heureusement, le gentil chercheur est là pour sauver tout le monde :-) 2 heures de rêve romantique dans un monde de brutes.
isacine - le 18/08/2004 Etonnant road movie fantastique et romantique. Sans les mièvreries habituelles. Carpenter est unique il sait aussi nous bouleverser. La scène finale est pleine de poésie.
Caine78 - le 17/04/2006 Un très beau film fantastique, qui est aussi une histoire d'amour. Tout est beau et poétique, et Carpenter montre qu'il peut aussi être un metteur en scène d'une grande sensibilité. L'ensemble est poétique et touchant, aussi drole parfois que dramatique. L'ensemble est un pur bonheur, et c'est vraiment superbe, surtout que les deux acteurs sont incroyables, et surtout Jeff Bridges. Vraiment bien.
LeGaulois - le 26/08/2005 Très beau film. Décidément Carpenter ne pourra jamais me décevoir. Pour Starman, le schéma est le même que E.T, c'est assez similaire mais....c'est (beaucoup) mieux entre autre parce que c'est beaucoup moins niais (pas du tout même). Les acteurs sont justes, et savent nous émouvoir, nous faire rire, nous rendre triste (je suis sure que bon nombre de gens ont pleurés sur ce film. Allez, y'a pas de hontes, moi j'ai bien pleuré sur E.T quand j'avais 8 ans :D). De plus, Carpenter nous livre son avis sur les hommes, leur mentalité abjecte etc etc...et comme il a raison. On est très loin d'Independance Day, pour ne citer que celui-là... Vraiment un beau film, drôle, émouvant et qui n'en fait pas trop. De plus, le thème musical est super chouette.
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Fog
01/05/2007 01:13
Réalisé par John Carpenter Avec Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis, Hal Holbrook Film américain. Genre : Epouvante-horreur Durée : 1h 30min. Année de production : 1979 Interdit aux moins de 12 ans Titre original : The Fog Remake : Fog(2005)
Resumé:
Une légende persiste dans une petite ville du Pacifique, Antonio Bay. On raconte aux enfants qu'un naufrage a eu lieu il y a une centaine d'années, que tous les passagers sont morts et que, à chaque fois que le brouillard se lève, les victimes surgissent des flots pour se montrer aux vivants.
Critiques spectateurs:
safedreams - le 09/08/2004 Le brouillard (The Fog) est la représentation maléfique d'une malédiction pesant sur une petite ville des Etats-Unis. A ce titre et pendant tout le film, The Fog est un véritable personnage. Son apparition lente et inquiétante annonce la vengeance de fantômes. Ces fantômes reviennent punir les habitants d'une ville fondée grâce à leur mort. Fog est tourné par Carpenter dans la foulée d'Halloween qui allait devenir, pendant ce tournage, son premier grand succès. Le réalisateur ne bénéficie pas alors de gros moyens pour ce Fog, mais peu importe. Comme tous ses films, c'est l'ambiance, la maîtrise et la modestie qui dominent. Ici, pas d'effets spéciaux incroyables, pas d'acteurs " stars ", ni de visions " tape à l'oeil " ou d'effets gores " too much ". Tout est dans l'ambiance. Fog, comme tout ses (très bons) premiers films, bénéficie d'un style très épuré, quasi minimaliste mais parfaitement maîtrisé. Carpenter reprend quelques effets déjà présents dans " Assaut " ou " Halloween " comme la musique minimaliste (écrite par lui-même). Celle-ci est reprise de manière incessante et devient, au fil du film, très oppressante. En bon élève qu'il est, fan des films fantastiques des années 50, il en montre le moins possible. Les moindres apparitions de fantômes n'en deviennent que plus terrifiantes. A la manière d'un Lovecraft qu'il vénère, tout est dans la suggestion. Sans être un chef d'oeuvre car les ambitions sont modestes, Fog est néanmoins un très bon film à voir de préférence tout seul très tard pendant une nuit d'intense brouillard.
Marilene - le 02/01/2004 John Carpenter est vraiment un maître de l'horreur et il le prouve une nouvelle fois avec cet excellent film de revenants. Les images et les effets spéciaux sont superbes, les revenants ont une allure terrifiante, et l'interprétation est magistrale avec en tête l'excellente Adrienne Barbeau (une actrice que j'adore), la scène la plus marquante est celle où elle est agressée par les revenants dans le phare alors que le brouillard envahit le phare entièrement. En bref, Fog est un véritable classique de l'horreur qui s'inscrit dans la liste des meilleurs films du genre. A voir sans tarder !
un visiteur - le 25/10/2001 Quel film ! Je l'aime beaucoup. Une atmosphère qui dure 90 minutes sans jamais faiblir. Une mise en scène parfaite. L'horreur et le fantastique qui rôdent et qui interviennent au bon moment. Un classique selon moi qui a du style et du charme. Quand j'ai vu ce film, je me suis dit qu'il n'y a que John Carpenter qui peut faire de telles images. Maîtrisé du début jusqu'à la fin. Rare.
gffcx - le 14/03/2007 Un scénario classique de film d'horreur qui se passe dans un endroit bien isolé de la civilisation, créant vite une sensation de claustrophobie car il n'y aucune issue pour s'échapper d'une quelconque bébète malfaisante. Carpenter réussit son coup en suggérant le danger plutôt que de le montrer avec maints SFX, à l'instar des "Dents de la mer", où l'on ne voit pas le requin pendant la moitié du film. Seules les cauchemardesques notes graves de violons nous font sentir sa présence. Dans notre film, un dense brouillard lumineux qui va dans le sens contraire du vent n'est pas normal et surement pas un bon présage, demandez à n'importe quel marin. Lorsqu'il envahit doucement le village côtier d'Antonio Bay, un frisson nous parcours l'échine : les peurs primitives de notre enfance ressurgissent, la sensation d'étouffer se fait ressentir, un danger sournois, mortel rôde et tape vicieusement sur les portes des habitations. Sans atteindre les sommets d'angoisse pure de "The Thing", du même réalisateur, "Fog" nous maintient en haleine et sous tension sans avoir recours à mettre de l'action en-veux-tu-en-voilà. Les mises en scène, souvent géniales, sont suffisamment explicites. Il est vraiment dommage que ce Carpenter ne soit pas mieux connu du grand public.
Oz-21 - le 16/01/2007 Imaginez que vous habitez une petite ville portuaire sur laquelle porte une malédiction ancienne qui annoncerait le retour sanglant des fantomes de marins à la recherche de leur trésor perdu... Imaginez que la nuit tombe sur votre petite cité... Imaginez qu'un épais brouillard vienne se répandre sur ses rues... Imaginez que vous etes seul, chez vous, le brouillar entourant de tous cotés votre maison... Imaginez qu'au loin, vous arrivez à distinguer une silhouette inquiétante avancant lentement à travers la brume en votre direction... Imaginez qu'elle vienne frapper lourdement à votre porte... Voilà, j'ai résumé ce chef d'oeuvre qu'est Fog, un film fantastique aux faux airs de film d'horreurs mais qui procure son lot de frissons tout de meme, un film original qui bénéficie d'une mise en scène parfaite et inquiétante dont seul Mr John Carpenter connait le secret ("Halloween, la nuit des masques" !!!), rythmé par une bande son toujours signée Carpenter, donc, bande son énorme... Nan franchement, amateurs de fantastique, Fog est pour vous. Amateurs de cinéma d'angoisse et d'horreur, vous y trouverez également votre compte. Merci Mr Carpenter de nous offrir de tels moments de cinéma, à tels points délicieux qu'on se passera volontiers du remake 2006 réalisé par Ruppert Wrainwright (dsl pour l'ortographe!...)
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Le vampire de Düsseldorf
01/05/2007 12:50
Source:http://perso.orange.fr/oscurantis/kurten.htm
La période s’étendant de la fin de la première guerre mondiale à l’installation d’Hitler au pouvoir a été marquée en Allemagne par les exactions d’un certain nombre de tueurs en série, dont le célèbre boucher d’Hannövre : Fritz Haarmann, particulièrement sadique.
Ces « serial killers » allemands , caractérisés par un penchant pour la nécrophilie, le cannibalisme ou l’hématophagie, ont conservé un visage dans l’histoire : celui de Peter Kürten, alias le « Vampire de Düsseldorf ».
S'il exista jamais un assassin digne de mériter son surnom , ce fut ce bien « Vampire de Düsseldorf ». Il est de coutume, en effet, de traiter de vampire tout criminel un tant soit peu sanglant. Mais le cas de Peter Kürten est l’un des rares, avec celui de Richard Chase, où cette appelation se révèle exacte.
En effet comme nous le verrons plus bas, Kürten avoua réellement aimer le sang.
Le « Vampire de Düsseldorf » est un des cas les plus représentatifs de ce sadisme que traduit le goût pour le sang. En réalité, peu de criminels sadiques vont effectivement jusqu'à boire le sang de leurs victimes, ce qui rend les « vampires » assez rares en criminologie. Et ce qui rend d’autant plus passionnante, à mon sens, l’étude de ce cas.
Contrairement à Chase, Kürten ne pouvait résister à donner une certaine publicité à ses crimes : il ne put s’empêcher, pour son dernier crime ( qui sera relaté à la fin ) d’adresser aux parents de sa jeune victime ( une fillette de 5 ans) un message plein de cynisme et de morgue qu’il signa par « le Vampire de Düsseldorf ».
Peter Kürten est né en 1883 à Mûlheim-sur-le-Rhin, dans une famille très pauvre de 13 enfants, vivant entassés dans une seule pièce. Le père était amoral et violent. Un alcoolique notoire qui frappait violemment sa femme et ses enfants. Selon la déclaration qu’il fit de son enfance au cours de son procès, Peter indiqua qu’un jour, son père, pour le punir, l’avait jeté dans la fosse d’aisances et lui avait maintenu la tête dedans en lui donnant en même temps des coups de bâtons. Le père viola également une de ses filles.
Comme beaucoup de mères dans son cas, Mme Kürten se montra d’une grande passivité, se contentant toute sa vie d’encaisser les coups.
Pour noicir ce tableau déjà sombre, le jeune Peter fit la connaissance d’un employé de la fourrière qui lui apprit à torturer les malheureuses bêtes capturées et l’initia également à des actes de bestialité, déployant déjà son énorme appétit sexuel.
Ne pouvant plus supporter l’atmosphère oppressante qui régnait chez lui, le jeune Peter finit par s’enfuir et vécut de rapines et d’escroqueries, ce qui l’entraina plusieurs fois en prison.
A 46 ans , Peter Kürten n’avait rien d’un monstre assoiffé de sang. Au contraire. Bien habillé, c’était un homme discret et qui parlait d’une voix douce. Pourtant Kürten était bien connu des services de police et de la justice. Il passa la plus grande partie des années 1900 à 1921 en prison pour vols, escroqueries, désertion de l’armée allemande lors de la première guerre mondiale et incendies volontaires (comme nous le verrons dans un paragraphe consacré à ses « déviances », Kürten était également pyromane à ses heures perdues).
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En 1913 , Kürten attaqua des inconnus, en pleine rue, en les frappant à coups de hache. Le sang qui jaillissait des blessures de ses victimes lui procurant des sensation intenses.
Après sa libération, il épousa une ancienne prostituée qui avait été condamné à 5 ans de prison pour avoir tué un homme. Cette relation se révéla stable, et Mm Kürten n’eut jamais à se plaindre physiquement de son mari, avec qui elle eut des rapports sexuels normaux.
Kürten mena donc en « apparence » une vie paisible.
En 1925 , le couple s’installa à Düsseldorf où Kürten laissa libre cours à ses fantasmes monstrueux. Il commit diverses agressions, étranglant des femmes jusqu'à ce qu’elles s’évanouissent , allumant des incendies... Mais c’est en février 1929 qu’il commença à tuer.
A partir du 24 août 1929, pendant 1 an et demi, Düsseldorf allait connaître une vague de terreur !
Je ne vais pas faire ici une énumération de détails glauques sur ses crimes sanglants, mais plutôt tenter de décrire son sadisme et ses déviances. Néanmoins, pour ceux que cela intéresserait, j’ai ajouté à la fin de cette page un paragraphe avec quelques détails sur deux de ses crimes qui ont retenu mon attention ainsi que l’une des lettres qu’il envoya aux parents d’une de ses victimes.
Peter Kürten possédait en lui plusieurs caractéristiques relevées chez un certain nombre de serial killers actuels, et systématisées par les enquêteurs du FBI. Comme il l’avoua lors de son procès, Kürten aimait réellement le sang et en bu a plusieurs reprises. Il déclara ainsi lors de son procès, répondant à une des questions du président qui lui demandait d’où lui venait ce goût pour le sang et quel plaisir il en retirait :
« Ce qui importe pour moi (...), c’est de faire une blessure afin de goûter le sang, d’en sentir le parfum et d’en entendre le bruit ; car le sang qui jaillit produit un murmure ; il ne saurait se comparer à aucun autre bruit. Et puis , cette chaleur qui vous remplit lorsque vous vous en désaltérez, c’est quelque chose d’inexplicable, qui me donne un vertigineux bonheur... ».
Comme un plus de 50% des tueurs en série et détraqués sexuels à l’adolescence, et 28% à l’âge adultes (d’après certaines statistiques), Peter Kürten était pyromane : la seule vue des flammes le plongeait en effet dans un intense état d’excitation.
Il devait d’ailleurs déclarer lors de l'un de ses interrogatoires qu’il éprouvait « du plaisir devant le rougeoiement du feu, les appels à l’aide. Cela me procurait tellement de plaisir que j’en tirais une satisfaction sexuelle ».
Après son arrestation , Kürten fut examiné par des psychiatres et se prêta fort obligeamment à leurs tests et à leur questions. Il ressort de cette étude que Kürten était un psychopathe à tendance narcissique dont les désirs passaient avant tout. Il revivait sans cesse les scènes de ses sinistres exploits et était totalement dépourvu de remords : « Je n’ai pas de remords. Quant à savoir si le souvenir de mes actes me fait honte, je vais vous dire : repenser à tous les détails n’est pas du tout déplaisant. J’aime plutôt ça ».
On le décrivit comme « le roi des pervers sexuels ». La domination des autres, l’infliction des souffrances, la satisfaction de ses désirs sexuels sont les seules choses qui comptaient pour lui. Il ne pouvait ainsi atteindre l’orgasme qu’en pensant et réalisant des actes de violence. L’un des médecins, le docteur Karl Berg écrira : « Parmi les sadiques les plus dangereux sont les véritables meurtriers sexuels et ceux-ci, constate-t-on, procèdent suivant une méthode qu’ils se sont prescrite (…). La caractéristique du criminel sadique (…) est qu’il commet ses méfaits toujours par la même méthode. Rien ne fait dévier le criminel de son modus operandi habituel même s’il se rend compte que continuer à le suivre finira par l’entraîner à sa perte. »
Mais Berg remarque avec justesse que Kürten différait un peu de ce type idéal du fait qu’il employait des méthodes différentes pour tuer : strangulation, marteau, poignard. Il agissait ainsi pour minimiser les risques de se faire appréhender. On remarque néanmoins que toutes ses victimes étaient horriblement mutilées : lèvres fendues, oreilles tranchées, certaines énucléées… ainsi que les tempes défoncées. Ce qui allait d'ailleurs devenir sa «signature ».
Kürten essaya quelque fois, pour justifier ses actes, de faire passer sa violence comme une rébellion contre l’ordre social et l’injustice en général. Il s’était d’ailleurs souvent imaginé en héros national, fêté par tous et porté en triomphe, pour avoir arrêté le … « vampire de Düsseldorf » ( ! ). Mais la plupart du temps, il reconnaissait que ses actes étaient uniquement dictés par l’assouvissement de ses désirs sexuels et sadiques.
A la fin de l’année 1929, Kürten stoppa sa série de meurtres après celui de la petite Gertrud Alberman. Mais il continua en revanche ses agressions. En fait, il fut appréhendé d’une manière totalement fortuite et qui ne devait rien au zèle déployé par les enquêteurs, qui comme dans le cas de Jeffrey Dahmer furent violemment critiqué. C’est une lettre égarée qui allait être la cause de son arrestation.
Il fut arrêté sans opposer la moindre résistance et avoua rapidement ses meurtres. Neuf meurtres lui furent attribués mais il semble qu’il en ait commis beaucoup plus (seize, en fait).
La fin du « Vampire »
Son procès s’ouvrit le 13 avril 1931 et dura 10 jours. Comme dans beaucoup de cas semblables, son avocat plaida la démence.
Selon les experts psychiatriques, Kürten n’était pas fou et savait parfaitment faire la différence entre le bien et le mal. Il fut reconnu coupable de neuf meurtres et condamné neuf fois à mort et à quinze ans de prison (!). Sa demande de grâce fut refusée.
Mais une partie de l’Allemagne libérale de la République de Weimar fut affectée par cette sentence de mort, même s’appliquant à un criminel aussi odieux. Il y eut une grande vague de protestation et Kürten reçut étrangement de nombreuses lettres de soutient. Kürten écrivit la veille de son exécution une lettre aux parents de chacune de ses victimes.
Sa première lettre fut pour les parents de la petite Rosa Ohliger : « Je suis prêt à expier, demain matin, j’aurai expié. Le sang qui s’écoulera de ma tête tranchée me lavera de mes crimes et vous donnera réparation. Alors ne me refusez pas votre pardon. Vous que j’ai si cruellement meurtris, que j’ai plongé, je le sais maintenant, dans le gouffre sans fond de la douleur, je vous en supplie au nom de Dieu, avec mon sang et mes larmes, ne me refusez pas le secours de vos prières ! Mon âme en a besoin pour attendrir la colère de Dieu. Je suis chrétien comme vous et comme vous je paraîtrai devant mon Créateur. Il se souviendra de mes forfaits, il se souviendra aussi des pieuses instances que vous aurez faites pour moi, votre bourreau ».
Peter Kürten était probablement honnête lorsqu’il écrivit ses lettres pour demander le pardon aux parents de ses victimes mais on peut lire aussi, entre les lignes, ses propres angoisses et sa volonté de trouver du soutient jusque chez ceux qu’il avait meurtris afin que leurs prières se joignent aux siennes !
Il fut exécuté le 2 juillet, au petit jour.
On dit qu’il se montra satisfait à l’idée « d’entendre le sang jaillir de son cou ».
Quelques uns de ses crimes
Une de ses victimes s’appelait Maria Hahn. Domestique, elle avait été licenciée par ses patrons et, pour se consoler, avait été danser dans une guinguette. C’est là qu’elle rencontra son assassin. Kürten l’enterra près du Rhin, où il aimait se promener, mais revint le jour suivant et exhuma le corps de terre. Son intention première était d’accrocher le cadavre à un arbre et de le crucifier pour attirer le regard des promeneurs mais l’entreprise s’avéra difficile. Il abandonna cette idée et l’enterra de nouveau un peu plus loin.
Son dernier crime fut celui d’une petite fille de cinq ans, Gertrude Albermann. Il la viola et lui porta pas moins de trente-six coups de couteau ( l’enfant fut aussi énuclée) . La fillette ayant disparu, et personne ne sachant où elle se trouvait, Kürten ne put s’empêcher d’écrire aux parents et de leur adresser un message, signé « Le Vampire de Düsseldorf », annoçant pour bientôt une lettre qui se révéla pleine de cynisme et de morgue :
« Mais alors que je cherchais cette victime, la petite Gertrud croisa mon chemin … Sachez, Madame, que j’ai toujours détesté les petites filles, et souvent dans mes rêves, je les vois telles qu’elles sont réellement : cruelles, perverses, sous les jolis visages. Il était près de quatre heures et le ciel déjà très bas dispensait une obscurité favorable. J’offris des bonbons à votre fille, puis proposant de la raccompagner jusqu'à sa demeure je l’entraînai dans un parc, à l’écart des lieux trop fréquentés. Je crois, Madame, pouvoir dire sans vanité que les derniers instants de votre enfant furent des plus agréables. Quelle enfant peut en effet se vanter d’avoir connu les plaisirs de la chair à cinq ans ? Oui, Madame, votre fille prit beaucoup de plaisir à nos rapports, plusieurs fois elle m’incita à recommencer, et ce avec le charme et la persuasion d’une vraie femme. C’est alors que je me rendis compte de mon erreur. Je devais sauver cette enfant possédée par le vice malgré son jeune âge. Le Diable lui-même l’habitait ! Et il ne me fallut pas moins de trente coups de poignards pour faire fuir le démon. De plus, ayant lu que le malin habitait parfois les cadavres, je décidai au nom de la grande révolution de nos amis d’outre-Rhin de décapiter votre enfant pour que le mal ne puisse plus la torturer par delà la mort.
Sachez, Madame, que je n’attends rien de vous sinon un peu de reconnaissance, car sans moi, qui peut dire à quels excès ne se serait pas livrée Gertrud !
Mes respectueux hommages,
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Le vampire de Hanovre
01/05/2007 13:01
Source:http://perso.orange.fr/oscurantis/haarmann.htm
PORTRAIT
Âgé d'environ quarante-cinq ans, Haarmann est un homme d'allure plutôt débonnaire. Son visage rond et son corps bien bâti lui donnent une mine engageante. Sa physionomie banale a pourtant quelque chose d'un peu étrange: un menton un peu trop large, des joues rebondies qui s'écartent pour découvrir des dents pointues, des yeux petits et vifs, des oreilles décollées et plantées plus bas que les yeux. Les mains, blanches et fines, contrastent avec le corps robuste : Fritz apprécie les travaux féminins et consacre de longues heures à la couture et à la pâtisserie.
Dans le voisinage, Herr Haarmann ne fait pas l'unanimité. Son homosexualité notoire ne choque plus grand monde à l'époque, mais quand même...Cela occasionne de fréquents tapages nocturnes, ces garçons qui montent et dévalent l'escalier à des heures impossibles. La plupart d'entre eux sont de simples aventures d'une nuit, qu'on ne revoit plus jamais. Le seul "régulier" est cette petite gouape de Hans Grans, un voyou d'une vingtaine d'années, voleur, souteneur, dont on ne sait s'il est le protégé de Herr Haarmann ou son âme damnée.
L'inquiétude qu'inspire à certains la silhouette de Fritz Haarmann n'est pas dénuée de tout fondement. Herr Haarmann possède un casier judiciaire assez bien rempli. Dès l'âge de dix-sept ans, il a été condamné pour attentat à la pudeur sur des enfants. Le centre psychiatrique qui l'a pris en charge a diagnostiqué une "arriération congénitale".
ENFANCE et VIE ADULTE
Né en 1879, Haarmann était un arriéré mental rusé, cruel, insensible à la douleur d’autrui et porté uniquement vers la satisfaction immédiate de ses caprices. Pourtant, si son intellect ne dépassait pas celui d’un enfant de 10 ans, il n’était pas fou. Il n’avait guère conscience de ce qui l’entourait et vivait dans un monde fermé. Une tendance accrue encore par son homosexualité notoire, source de rejet contre par la société.
L'expression est sans doute un peu forte. A l'école, les professeurs de Fritz considéraient bien ses capacités intellectuelles comme inférieures à la moyenne, mais de justesse. Élève modèle, quoique un peu taciturne, Fritz devait son caractère renfermé à une situation familiale difficile. Son enfance fut en effet marquée par une haine profonde pour son braillard de père et par une grande tendresse pour sa mère, clouée sur un lit à l'âge de quarante ans. Les psychologues ne seront pas surpris d'apprendre que Fritz développe très tôt un goût pour les poupées et pour le travestisme. Il pratique également la couture, qui restera un de ses passe-temps favoris.
Un temps apprenti serrurier, il se trouve bientôt enrôlé dans une école militaire. Discipliné, doté d'un physique solide, il fait d'abord bonne impression. Pas longtemps : quinze jours après son arrivée, il est envoyé dans un hôpital militaire pour dérangement mental. A dix-sept ans, il est rendu à la vie civile.
Cette affaire d'attentat aux mœurs lui vaut un un internement dans un établissement psychiatrique. Il ne supporte pas, s'évade et gagne la Suisse. Deux ans plus tard, il est de retour à Hanovre. Cette absence n'a pas arrangé la relation orageuse qu'il entretient avec son père : en 1903, le père Haarmann fait irruption dans le poste de police local pour accuser son fils de tous les crimes possibles et demander son internement. Le médecin qui examine Fritz le déclare amoral, grossier, vindicatif, peu intelligent mais sain d'esprit". En conclusion, il ne voit aucun motif sérieux de l'enfermer chez les fous. L'armée fera aussi bien l'affaire...
L'uniforme ou la camisole... Fritz s'engage dans l'armée allemande. il est aussitôt affecté au 10e bataillon de chasseurs d'élite (sic) dont la garnison se trouvait à Colmar, dans ce qui était encore l'Elsass. Le deuxième classe Haarmann bénéficie d'excellents états de service, qu'il doit davantage à sa docilité qu'à son sens de l'initiative. Mais une crise de neurasthénie va lui fermer définitivement les portes de la carrière militaire. il en conservera néanmoins une modeste pension qu'il touchera jusqu'en 1924.
De retour à Hanovre, il va vivre de petits larcins et d'escroqueries. Peu à peu, il fraie avec la pègre de l'endroit. Manque de chance ou d'habileté, il est arrêté à plusieurs reprises et passe une bonne partie de son temps en prison. En 1913, il est condamné à cinq ans de réclusion. C'est ainsi que Fritz Haarmann vit toute la première guerre mondiale dans une cellule et échappe donc à la grande boucherie qui ravage l'Europe.
En 1918, lorsque Fritz retrouve la liberté, la guerre est finie, l'Allemagne est vaincue, sous le joug. Haarmann comprend vite le parti qu'il peut tirer de la désorganisation et d'un marché noir florissant. Comme quoi il n'était pas aussi arriéré qu'on a bien voulu le dire. En avril 1918, il loue boutique et arrière-boutique au 27, Kellerstrasse, dans la vieille ville.
Il se livre là à de curieux trafics. Las voisins le voient sortir avec de lourds sacs.
MARCHE NOIR
Certes, d'étranges rumeurs circulent sur son compte, mais elles ne pèsent pas lourd face à un avantage bien concret : grand initié du marché noir, Herr Haarmann est en effet le fournisseur en viande d'un bon nombre de locataires et d'habitants du quartier. Cela permet d'améliorer l'ordinaire composé de pommes de terre et de raves à l'eau salée, ou de tartines de pain noir garnies de saindoux.
Régulièrement, Haarmann descend de sa chambre en portant à bout de bras un seau sur lequel il a jeté un torchon. il pousse la porte des cuisines de la Röte Reihe et verse dans les marmites un flot de viande coupée en cubes. La mère Engel trouve bien la chair un peu pâlichonne et filandreuse, mais en ces temps de pénurie on ne fait pas la fine bouche. D'autant que Fritz la lui vend moitié moins cher que la viande de cheval. Bouillie, dégraissée puis passée à la Moulinette, la viande de Herr Detektive fait d'excellentes terrines. Lui-même grand amateur de cuisine, Haarmann vient parfois préparer sa spécialité, le fromage de tête.
Pour le réveillon de la Noël 1923, ces petits griefs de voisinage se voient néanmoins oubliés. Tout l'immeuble ou presque s'est réuni dans la salie de restaurant de la mère Engel, transformé pour l'occasion en auberge espagnole. Herr Haarmann a déclenché des cris de ravissement en descendant de chez lui une pleine bassine de boyaux d'agneau. Dans la gaieté générale, il a confectionné de délicieuses saucisses et chacun s'est régalé. Herr Haarmann a lui-même fait honneur à son plat en se resservant deux fois. Ce soir là, les rumeurs déplaisantes sur le locataire de la Röte Reihe s'envolent. Ventre comblé n'a pas d'oreilles.
MODUS OPERANDI
Le modus operandi de Haarmann était bien rodé. La nuit venue, il allait à la gare et interpellait le jeune homme qu’il avait repéré en se faisant passer pour un policier. Si celui-ci n’avait pas de papiers, Haarmann lui proposait d’aller chez lui. Grans s’éclipsait et «oncle Fritz» s’occupait de sa nouvelle «conquête». Suivant le cas, celle-ci ressortait ou non vivante le lendemain matin. Lorsqu’il tuait sa victime, pas toujours lors de leur première de nuit d’amour, c’est que Haarmann n’avait pas pu retenir la frénésie meurtrière qui s’emparait de lui pendant l’acte sexuel.
Il étranglait ses amants en pleine extase puis s'endormait à côté du cadavre. Au réveil, le corps était déjà raide et froid. Haarmann se levait, se servait une tasse de café, puis se mettait à l'ouvrage. Prenant le garçon par les pieds, il le tirait sur le plancher. Là, il étendait un torchon sur le visage du mort, dont les yeux exorbités le dérangeaient dans sa besogne. Il y a comme ça des cuisinières qui ne supportent pas l’œil vitreux du poisson qu'elles sont en train de vider...
Armé d'un couteau de boucher, Haarmann ouvrait le ventre, pratiquait des entailles à hauteur des côtes puis écartait jusqu'à ce que la cage thoracique craque comme une carcasse de poulet, il arrachait alors les poumons et le cœur puis désarticulait les bras et les jambes, les désossait et fourrait les os dans un gros sac de toile. Tout ce qui était récupérable était caché sous le lit en attendant d'être réduit en petits cubes.
Puis le boucher s'occupait de la tête : il découpait le cuir chevelu en lanières, posait le crâne dépiauté sur un chiffon pour étouffer le bruit : alors, à coups de hachoir, il brisait les jointures des plaques osseuses. Haarmann proposait parfois de la cervelle à ses meilleurs clients...
Néanmoins, les derniers temps, il avait fait preuve de négligence ou de paresse, ce qui expliquait les crânes entiers découverts en différents endroits de la ville.
La nuit, il descendait en portant un gros sac de toile plein d'ossements qu'il allait jeter dans les égouts ou directement dans la Laine. il lui fallait parfois deux ou trois voyages pour se défaire de tous les déchets.
Ce fut par la faute de cette protection policière abusive que Fritz Haarmann ne fut capturé qu’en juin 1924 alors qu’il aurait pu l’être l’année précédente. Deux commerçants avaient en effet signalé en vain aux policiers les nombreux passages de jeunes gens chez Haarmann mais aussi des bruits de scie et de hachoir en pleine nuit, ceci sans parler des sacs qu’ils l’avaient vu jeter discrètement dans la rivière.
Avec la découverte des premiers restes humains, l’affaire avait dépassé les limites de la ville et avait intrigué les autorités centrales mises au fait d’autres rumeurs concernant « l’oncle Fritz », notamment qu’il avait été vu en compagnie de certains des jeunes disparues. Les policiers de Berlin soupçonnent ceux de Hanovre de négligence coupable. Deux inspecteurs de la capitale décident de se faire passer pour des vagabonds et d'errer dans la gare centrale pour appâter le tigre. Ce piège se révélera inutile.
Mais un jour où Haarmann déambule dans les rues de Hanovre en compagnie de sa dernière conquête, un garçon nommé Kurt Fromm, pupille de l'Assistance, la conversation s'envenime, dégénère en querelle et Kurt finit par insulter Haarmann. Furieux, Herr Detektive empoigne le garçon par le col et le traîne jusqu'au poste de police pour qu'on le mette au frais sous un prétexte quelconque. Le chenapan va apprendre de quel bois se chauffe Herr Haarmann!
Dans sa cellule, Fromm ne se laisse pas impressionner. Il demande à faire une déposition. C'est un inspecteur de la brigade des mœurs qui l'écoute. Fromm déclare que Haarmann lui a mis un couteau de boucher sous la gorge et l'a menacé de mort s'il ne se soumettait pas à son bon plaisir.
L'inspecteur prête une oreille attentive. il sait que Haarmann est un mouchard et qu'il n'est pas sans appuis dans la maison. Mais il sait aussi que le ton monte en ville et que la tête de Haarmann ne tient plus qu'à un fil en haut lieu. Le trafiquant se fait trop voyant. En outre, on soupçonne que sa contrebande pourrait masquer des délits plus graves. Haarmann en croque-mitaine? On n'en est pas encore là, mais le moment est venu de passer à l'action.
Le 23 juin, Haarmann est arrêté ! ! !
La police saisit ou récupère un grand nombre de vêtements et d'objets stockés ou vendus par lui. C'est dans cet amas que les parents des disparus vont reconnaître qui une paire de bretelles, qui une casquette ou un costume. La chambre du "trafiquant" est passée au peigne fin : on découvre que le plancher est littéralement imprégné de sang.
Pourtant, Haarmann nie farouchement tout ce dont on veut l'accuser. Ce sont les gens du quartier qui vont l'accabler en apportant des articles qu'ils lui ont achetés ou en livrant leur témoignage. Hier respecté et craint à cause de sa connivence avec la police, Herr Detektive a un genou à terre. Désormais, toutes les bassesses peuvent se donner libre cours. Un peu comme dans le film célèbre de Murnau, Le Dernier des Hommes, qui quittait tout juste les écrans : le portier d'un hôtel de luxe jouit d'une grande considération dans son quartier modeste, prestige qu'il doit à un uniforme flamboyant, symbole d'autorité, et au fait qu'il évolue dans un autre monde, celui des riches, le jour où il perd son emploi et doit rendre sa belle tenue, il devient la cible de tous les quolibets, le portier n'étant plus qu'une épave. Ainsi Haarmann doit-il affronter la vengeance de tous ceux qu'il a autrefois humiliés par son pouvoir de pacotille.
La police de Hanovre ne le porte pas davantage dans son cœur. Elle craint qu'on ne l'accuse d'avoir couvert les activités criminelles du boucher. Aussi se défoule-t-elle en infligeant des sévices à son prisonnier. Celui-ci est passé à tabac, privé de sommeil et bourre de purgatifs. Cette cure intensive provoque chez le patient des crises de délire, des convulsions, suivies de périodes d'abattement et d'exaltation mystique.
Haarmann demande à voir le pasteur. Celui-ci refuse d'entendre sa confession! Sans doute s'effraie-t-il d'affronter le diable en personne...
Fritz Haarmann finit par craquer, il se met à table. Oui, il a tué de jeunes garçons et découpé leurs corps en morceaux. Combien ? il ne se souvient plus. Trente peut-être... Ou plutôt quarante? Il y a longtemps qu'il a perdu le compte. Cela fait en tout cas un sacré chapelet de saucisses... Les policiers l'écoutent médusés. Ils apprennent que lors de son arrestation pour attentat à la pudeur en 1919, il avait caché derrière le poêle une tête de garçon, enveloppée dans du papier journal. Une perquisition en règle et c'en aurait été fini du boucher...
Le passage aux aveux a transfiguré Haarmann. Tout à l'heure nerveux, aux abois, il est à présent calme et même pathétique. lorsqu'il raconte comment il s'y prenait, ses mains mesurent la longueur des morceaux de viande et miment les coups de hachoir. Il ne peut s’empêcher de distiller des recommandations de maître queux sur l'usage et la qualité des différents abats. On a l'impression qu'il se libère d'un fardeau, qu'il vide son cœur.
Suite aux aveux de Haarmann, Hans Grans est arrêté le 8 juillet 1924. Le procès des deux hommes va se tenir en décembre de la même année, dans une atmosphère d'élections législatives et de renouvellement du Reichstag. On prend grand soin de ne pas évoquer le rôle de la police dans la "protection " du tueur-indicateur. Quelque deux cents témoins défilent devant la cour, fresque inquiétante d'une humanité interlope qui émerge à l'air libre l'espace d'un moment, la mine arrogante ou le front bas : jeunes dévoyés, prostituées, souteneurs, trafiquants, voisins vindicatifs qui digèrent mal les terrines de Haarmann. les festins d'hier leur pèsent sur l'estomac, à défaut d'alourdir leur conscience.
Sur les nombreux cas de disparitions inexpliquées, vingt-quatre "seulement" ont été retenus, vingt-quatre pour lesquels l'accusation est persuadée de pouvoir établir la culpabilité de l'accusé. Dans cette ambiance d'horreur et de nausée, l'émotion est parfois vive. La mère d'une des victimes vient témoigner à la barre, on lui demande d'identifier la boite à outils de son fils apprenti électricien. Elle s'effondre sans connaissance.
Lorsque Haarmann en vient aux descriptions, un silence se fait dans la salle. le moment qu'on redoutait, ou qu'on attendait, est arrivé. Le boucher n'est pas avare de détails pratiques: il débite (!) de véritables horreurs sur un ton égal. Et ce n'est rien comparé aux nerfs d'acier qu'il lui a fallu pour accomplir ce qu'il décrit ! il ne semble éprouver aucune répulsion pour les cadavres. Car il faut tout de même l'imaginer, ce Herr Detektive, dans sa chambrette, en train de découper ses victimes en rondelles avant d'aller les écouler en amuse-gueule auprès de ses voisins!
Dans la salle, on ne l'écoute plus. On en est resté aux quartiers de viande crue et saignante.
Parce qu'il menaçait de mettre en lumière les collusions entre police et pègre, le procès fut rapidement expédié. Les témoignages risquant d’entraîner la cour sur cette pente dangereuse se virent écourtés. Trop pressée de se débarrasser d'un accusé encombrant, la justice ne chercha donc pas à démêler le nœud de contradictions que recelait sa personnalité.
Haarmann tuait-il dans une crise de pur sadisme, comme son contemporain le Vampire de Düsseldorf, ou par intérêt? Agissait-il pour satisfaire un plaisir égoïste ou par dévotion pour Hans ? Etait-il un lâche, un faible s'attaquant à plus faible que lui, ou un criminel d'une audace invraisemblable, qui assassina des dizaines de personnes au nez et à la barbe de ses voisins? N'était-il qu'un être bestial ou pouvait-on lui accorder une dimension romanesque?
- Je suis sain de corps et d'esprit, déclara Haarmann lors du procès. Il m'arrive seulement d'avoir des lubies de temps en temps. Je demande à être décapité. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Après, j'aurai la paix.
Le 19 décembre, Haarmann vit son vœu exaucé, il fut condamné à mort... vingt-quatre fois.
Le Boucher de Hanovre fut exécuté début 1925, dans la plus grande discrétion. On préféra l'oublier au plus vite. De nombreux habitants de la ville n'avaient-ils pas été ses complices involontaires en mangeant qui une terrine, qui des saucisses à base de viande humaine? Après coup, ils durent ressentir quelques contractions d'estomac. Les plats trop lourds donnent souvent des cauchemars.
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la comtesse du sang Erzebeth Bathory
01/05/2007 15:06
Source:http://perso.orange.fr/oscurantis/biogbatho.htm
Apparentée par le sang à Vlad IV, la comtesse Erzebeth Bathory reste la plus célèbre "femme vampire". Tout comme Vlad IV, mais près de deux siècles plus tard, elle appartenait à l'Ordre du Dragon. Son blason se composait d'ailleurs de trois dents de loup, d'un croissant de lune, d'un soleil en forme d'étoiles à six pointes, le tout entouré d'un dragon se mordant la queue.
Erzebeth Bathory naquit en 1560, dans une famille de sang royal. Parmi ses proches parents, elle comptait nombre de nobles (dont son mari Ferenz Nadasdy), de hauts magistrats, ainsi que des évêques, un cardinal et un oncle qui devint roi de Pologne (Etienne Bathory, dont le sceau se trouve plus haut). Sa généalogie remontait sans doute à des ancêtres de souche Hunique, et donc enraciné dans la région depuis plusieurs siècles.
Notre comtesse sanglante s'adonna très tôt au culte de Sapho, de sorte que dans son admirable carrière, elle ne sacrifia jamais un seul homme, mais uniquement des jeunes femmes. Depuis son plus jeune âge, son principal souci avait été la préservation de se beauté. Elle était persuadée qu'elle pouvait la sauvegarder grâce à du sang frais, de jeunes filles, vierges de préférence, depuis le jour où une servante s'étant blessée au doigt et l'ayant éclaboussée de son sang, la contesse se rendit compte qu'à l'endroit où le sang l'avait touché, sa peau semblait avoir pri une douceur inhabituelle. Ainsi, son époux la laissant souvant seule, se distrayait-elle en faisant remplir ses baignoires du sang de bohémiennes ou de filles du peuple vivant près de son domaine. Elle s'y prélassait avec un délicieux et bien compréhensible ravissement.
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Erzebeth Bathory suppliciant des jeunes filles, toile d'Itsvan Csok |
Cependant, même lorsque l'on est un personnage aussi puissant et influent que la comtesse Bathory, il est difficile d'empêcher les gens de jaser. De plus en plus de jeunes femmes étaient enlevées dans le domaine de la comtesse, dont le château de Csejthe était le siège (dans une région proche des Carpates). Pendant dix ans, des dizaines de jeunes filles, enchaînées dans les cachots du château, seront torturées avec tout le raffinement dont la comtesse était capable et saignées à mort. Bientôt, des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour du roi Mathias de Hongrie. Le 30 décembre 1610, le comte Gyorgy Thurso, le propre cousin d'Erzebeth, à la tête d'une compagnie de soldats et de gendarmes, investit le château au moment même où se déroulait l'une de ces charmantes orgies sanglantes. Outre des cadavres de jeunes femmes, on découvre dans les cachots souterrains des prisonnières encore vivantes, dont le corps était lardé de milliers de piqûres d'aiguille, ainsi que d'autres n'ayant encore subi aucun sévice mais dont le tour n'aurait point tarder à arriver. La comtesse fut arrêtée.
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On instruisit son procès, en 1611, dont on connaît aujourd'hui tous les détails puisque les manuscrits, d'abord conservés aux Archives du Chapitre de Bran, ont été transférées aux Archives de Budapest (Acta Publica, fascicule n°19). Elle fut sans doute sauvée de la peine capitale grâce à ses liens de parenté avec la famille royale. Le procès aboutit au chiffre ahurissant (et sans doute gonflé à cause des implications politiques qui en découlent) de six cent jeunes filles sacrifiées par la comtesse et ses complices. Erzebeth sera gardée en captivité jusqu'à sa mort dans sa propre chambre dont on mura les fenêtres et la porte en ne laissant qu'un étroit interstice pour lui passer les plats, tandis que ses complices furent tous exécutés. La comtesse Bathory vécut ainsi quatre ans et, lorsqu'elle mourut, un été d'Août 1614, à l'âge de cinquante-quatre ans, les témoins prétendirent que sa beauté était restée inaltérée...
Le château étant demeuré à l'abandon longtemps après la mort de la comtesse, l'endroit resta maudit. L'affaire Bathory a contribué à répandre dans la région toutes sortes de rumeurs et de légendes selon lesquelles la comtesse aurait continué, après sa mort, à se livrer à ses débauches sanglantes, entrant ainsi dans la tradition des vampires...
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Predator
01/05/2007 17:51
Réalisé par John McTiernan Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Jesse Ventura Film américain. Genre : Fantastique, Action Durée : 1h 47min. Année de production : 1987
Resumé:
Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.
Critiques spectateurs:
salutan - le 18/04/2007 Dans le genre "Viens-là que je te bute ta sale gueule", "Predator" assure un must inébranlable. La mise en scène, fluide, retranscit vraiment bien l'ambiance plus ou moins oppressante de la jungle florissante. Schwarzenegger a envie d'éclater du monstre, et il le fait bien sentir, bordel de dieu ! Bref, ce film marque la quintessence absolue d'une genre ultra-viril, bourré de testostérone, pour les dingues de la gâchette, et aux balles perdues encore plus évidentes... On ne s'ennuie donc pas du tout, devant un tel spectacle bourrin, bardé d'explosifs en tout genre et j'en passe. Un film au caractère bien trempé !
Dangil - le 17/04/2007 Un pur chef-d'oeuvre du cinema d'action/science-fiction. La créature est magnifique, archi-bien pensée, les acteurs, bien qu'ils soient clichés (au début) jouent parfaitement leur rôle de proies face à un prédateur jouissant d'un arsenal terrifiant. J'adore la part de tension et de suspense lors de la chasse, ce film replace l'Homme dans son contexte originel: en pleine nature, à chasser une proie qui se révèle être aussi un prédateur, c'est une lutte qui fait obligatoirement penser à la chasse. Merci à John McTiernan pour ce formidable film qui restera à jamais ancré dans la culture cinématographique.
lg_one - le 07/04/2007 c vraiment un bon film
boy-of-93 - le 26/03/2007 dommage que l'on ne peut mettre que 4 étoiles, car ce chef d'oeuvre en mérite largement plus!!! TOUT ici est extraordinairement démesuré: brochettes de castagnes, fusillades orgiaques, ambiance glauque, dialogues exquis le tout nappé d'une touche d'humour originale!!! Le film d'action à l'état pur!!!!bref, un film fou d'où l'on ne sort pas indemne!!! Schwarzy est au top!!!! de plus, le monstre est bien fait!!! woooaaaahhhhh!!!!! DU FILM D'ACTION COMME ON N'EN FAIT PLUS!!!!! J'idolatre ce film...
SeconDeGre - le 16/03/2007 Que serai toute la filmographie d'Arnold Schwarzenegger sans ce chef d'oeuvre majestueux de JOHN MC TIERNAN "un must" unique.SCHWARZY somptueux de crédibilité dans cette enfer ne simulera pas sa détresse face a un adversaire imprevisible dans cet environnement aussi hostile ... Pour une fois le décor alimente le suspens a grand renfort de silence élu a la tête d'un groupe de mercenaires d'élite il va comprendre trés vite que la survie est sa seul chance de rester en vie .Intense et mémorable comme traque. Le spectateur bien agrippé et vite desorienté pris a la gorge par une vison peu idylique de l'homme face a la nature l'atmosphére est placé a travers un vacarme ebouriffant de bruitages et de sons laborieux un rytme serré d'images fluides aeriennes et excité est La MUSIQUE Alan silvestri si percutante achêve d'habiller ce fim sans censure . DU cinéma calibré et defiant toute tolérance comme on n'en montre plus depuis longtemps. Le maitre réalisateur va cajoler son protagoniste avec force. Le meilleur film de schwarzy c'est incontestable a deconseiller au risque de se faire calciner.
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