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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
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    Le Vampire de Nuremberg

    08/06/2007 15:14

    Le Vampire de Nuremberg


    http://gothic.centerblog.net/

    Dans le cimetière sud de Nuremberg, un homme se faufile entre les tombes. On n'entend que le bruissement des feuilles dans le vent. Les noires silhouettes des cyprès se découpent dans le clair de lune. L'homme s'arrête devant une tombe récente. Sur la pierre blanche, un inscription : " A notre chère Stefi " . Elle avait quinze ans lorsqu'un accident de la route l'a enlevé à l'affection des siens et il n'y a pas dix heures qu'elle a été inhumée. L'homme se saisit d'une bêche. Haletant, il retire le cercueil du sable et de la tombe, en arrache le couvercle et extirpe brusquement la jeune morte. Il s'empresse d'arracher le suaire et pose le cadavre à côté de la fosse. Il contemple la défunte pendant quelques instants. Et soudain, il se jette sur elle et la pénètre.

    Puis il s'évanouit dans la nuit comme il est venu. Le vrombissement d'un moto décroît dans le lointain.

    Cette étrange scène… n'offrait point un cas isolé. Depuis plusieurs mois, quelqu'un rôdait autour des femmes exposées dans la chapelle ardente du cimetière de Würzberg. Dans celui d'Hamburg-Ohlsdorf, on avait découpé la peau d'une morte. A Flensburg, un cadavre féminin avait été décapité, des cercueils éventrés, des corps dénudés . " (Stern, n°12, du 14 mars 1974.)

    On parla d'un " vampire " qui effectuait sa ronde, mais on n'entreprit pas de recherches sérieuses. Le Code Pénal allemand n'est pas sévère envers qui rôde la nuit dans les cimetières et perturbe le repos des défunts, pourvu que la violation de sépulture ne soit point scandaleuse, ni accompagnée d'un vol de bijoux.

    " A Nuremberg, cependant, les visites nocturnes augmentèrent. On fit en outre les mêmes découvertes macabres à Fürth et la police, alertée, en vint à penser qu'elle avait peut-être affaire à un seul et même coupable. " (Op. cit.)

    Le 5 mai 1972, le gardien Georges Warmuth se mit en faction dans le crématoire du cimetière ouest de Nuremberg. " Peu avant dix heures, il entendit quelqu'un ouvrir la porte. Warmuth aperçut très vaguement un homme dans le faisceau lumineux d'une lampe de poche. Il se précipita sur le visiteur nocturne. Un coup de feu éclata. Warmuth s'abattit, atteint au ventre. On découvrit sur les lieux une cartouche de calibre 7,65. L'inconnu s'était enfui. " (Op. cit.)

    Le lendemain de cet événement, le garde-chasse Werner Beranek découvrit à Lindelberg, localité sise à environ trente kilomètres de Nuremberg deux cadavres entièrement exsangues dans une voiture Mercédès. Il s'agit de Markus Adler, 24 ans, employé de bureau à Bruchsal, et Ruth Lissy, 18 ans, domiciliée à Nuremberg. La police enquête et trouve quatre balles de calibre 7,65 sur les lieux. Le garde-chasse déclare avoir remarqué un homme de taille moyenne, chétif et inquiet, qui s'enfuyait vers la forêt. Helmut Kostan, un ouvrier de Nuremberg, se souvient alors que le 10 mai 1972, un certain Kuno Hoffman, qui répond au signalement donné par Beranek, a brusquement demandé le règlement de son salaire et abandonné son travail à l'usine.

    Hoffman est immédiatement appréhendé quelques heures plus tard et cet homme de trente-neuf ans avoue, non seulement être l'assassin des amoureux de la Mercédès, mais encore avoir tiré sur le gardien de la morgue, Georges Warmuth. Le " vampire des cimetières " est arrêté. Il reconnaît avoir visité au moins quinze nécropoles et déclare sans ambages : Je buvais le sang des femmes mortes, car je voulais les sentir en moi . " Il éprouve à la fois le besoin et la hantise du sang, exactement comme John Haigh. Il en réclame la consommation car son corps est soumis à une véritable force impérieuse et magique. Il craint de ne pouvoir satisfaire sa soif en prison, ni les instincts sadiques qui l'incitaient, par exemple, à ficher un cierge dans les yeux d'une belle défunte : " Pour voir comment elle réagirait. " Expression parfaitement digne d'Ardisson ! (ndlr : un autre sadique nécrophile)

    Hoffman ne pouvait approcher les vivantes. Il leur inspirait trop de répulsion. " Achète-toi une poupée en caoutchouc ! " lui avait conseillé sa sœur. Mais il préférait se glisser la nuit dans les cimetières et déterrer les jolies disparues. Il donna cette explication " cannibalique " au meurtre des deux jeunes gens :

    " J'ai tué l'homme et bu son sang, parce que je le voulais être aussi beau que lui. Et j'ai tué la fille parce qu'elle était plus belle que celles du cimetière. "

    Les professeurs Hans Schildmayer et Dieter Engelhardt ont commencé à étudier ce cas mêlant la nécrophilie au sadisme et à l'agoraphobie. Soumis à des tests divers, Kuno Hoffman, handicapé par son mutisme et sa surdité, a révélé une intelligence bien inférieure à la moyenne, un caractère impulsif, de l'ambition et un manque presque total de sensibilité. Sexuellement frustré, empêché dans ses tentatives de communiquer, il s'est défoulé en profanant des cadavres. " Drame de l'inadapté hanté par une sexualité débridée et vicieuse ", écrit un journaliste.

    Peut-être, mais que dire de son passé ? Né en 1932, il fut séparé de son père que le nazisme dirigea sur Dachau en raison de condamnations pour cambriolage, détournement d'enfant et tentative de meurtre sur la personne d'une fillette qu'il venait de violer. Les Américains le libéreront, mais il continuera ses voies de fait et maltraitera son fils au point de le rendre sourd et muet.

    Hoffman alla d'écoles pour inadaptés en maisons de redressement. A vingt-deux ans, il n'avait connu que cinq années de liberté.

    Peu cultivé, il ne s'est jamais intéressé qu'aux ouvrages populaires traitant de magie noire et de nécromancie. La Justice ne l'estime pas assez fou pour l'enfermer dans un asile. Lui déclare tout ce que l'on veut et écrit au magistrat instructeur pour obtenir du sang de femme et même un prêtre :

    " Je veux un prêtre, pour qu'il me donne l'extrême-onction. Ensuite, endormez-moi avec une piqûre. Je veux rejoindre ma mère dans le ciel "…

    Existe-t-il un ciel pour de tels " vampires " ?








    Les lamentations de la fée de mort

    "Cela a commencé très bas , puis est monté en crescendo ; la voix avait nettement quelque chose d'humain...la porte de la boulangerie ou je travaillais était ouverte, et les passants s'arrêtaient pour écouter. On put presque distinguer un ou deux mots gaéliques ; puis cela s'atténua peu à peu et mourut. Nous en avons parlé quelques minutes. Et, pour finir, vers cinq heures du matin, un des porteurs de pain entra et me dit: " Je crains que l'on ait besoin que vous sortiez la carriole, car je viens d'apprendre la mort d'une de mes tantes." C'est près de sa carriole que l'on avait entendu la mélopée de la fée de mort."

    Il s'agit d'une créature dont on dit que le chant lugubre annonce la mort. La citation précédente est tirée d'une émission de la British Broadcasting Corporation, à laquelle participaient la spécialiste irlandaise en parapsychologie Sheila St Clair, et plusieurs personnes affirmant avoir entendu les horribles lamentations de la fée. Au cours de la même émission, un homme âgé de Country Down donna des détails plus précis sur ses gémissements funèbres. "C'était un son lugubre ; vous auriez cru entendre de vieux matous sur un mur ; mais ce n'étaient pas des chats, j'en suis sûr. J'ai cru que c'était un oiseau martyrisé ou quelque chose de ce genre...c'était un cri lugubre, qui diminua peu à peu..."

    La fée de mort pleurait pour les anciens héros irlandais. Son chant a retenti pour le roi Connor McNessa, pour Finn Mac Cool, pour le grand Brian Boru dont la victoire mit fin en 1014 à la souveraineté des Danois sur l'Irlande. Plus récemment, on dit que sa voix mystérieuse a été entendue dans le village de Sam's Cross, quand le général Collins, commandant en chef de l'armée de l'Etat libre d'Irlande, périt en 1922 dans une embuscade. Quelques mois plus tard, le commandant Dalton fut tué à Tralee, et une chanson dit "Quand Dalton est mort, la fée a pleuré dans la vallée de Knockanure."

    La fée de mort apparaît rarement ; lorsque cela se produit, elle prend la forme d'une femme rousse aux yeux verts.

    Bien que son nom gaélique signifie "fée", de nombreux spécialistes la définissent plutôt comme un esprit. Dans certaines familles - par exemple les O'Brien - , on la considère presque comme un ange gardien, veillant silencieusement sur le sort de la famille et guidant ses membres dans des voies sûres et profitables. Lorsqu'un O'Brien meurt, ce gardien accomplit son dernier devoir en pleurant l'âme qui s'en va.

    Voici l'interprétation donnée à Sheila St Clair par un homme du comté d'Antrim. D'après lui, les irlandais ont été, en récompense de leur piété, nantis d'esprits gardiens qui veillent sur chacun de leurs clans. Ces êtres célestes n'étant pas capables normalement de s'exprimer avec des paroles humaines, Dieu les a autorisés à manifester leurs sentiments profonds envers les familles confiées à leurs soins, mais seulement quand meurt un de leurs protégés. Il a permis à la fée d'exhaler son chagrin.

    James O'Barry est le pseudonyme d'un homme d'affaires de Boston, qui a écrit à l'auteur à ce sujet ; s'il faut en croire son témoignage, la fée de la mort, comme d'autres créatures du Folklore européen, a traversé l'Atlantique.

    Comme de nombreux catholiques irlandais de Boston, O'Barry descend d'une famille arrivée au Massachusetts en 1848, fuyant la grande famine qui décima la population irlandaise au XIXé siècle. Il dirige avec ses deux frères une chaine de supermarchés s'étendant sur toute la Nouvelle-Angleterre.

    "J'étais un très jeune garçon" raconte O'Barry. "Un matin, j'étais couché dans mon lit, lorsque j'entendis un bruit étrange, comme les cris d'une folle. C'était au printemps ; dehors les oiseaux chantaient, le soleil brillait, le ciel était bleu. Je crus un moment à une bourrasque, mais en voyant les arbres immobiles je me rendis compte que ce n'était pas le vent.

    "Je me levai, m'habillai, et descendis à la cuisine, ou je trouvai mon père assis à table. Il avait les yeux pleins de larmes ; je ne l'avais encore jamais vu pleurer. Ma mère me dit qu'on venait de téléphoner de New York que mon grand-père était mort. Bien qu'âgé, il se portait comme un charme, et son décès était tout à fait inattendu."

    Cela se passait avant que O'Barry connaisse la légende de la fée de la mort ; quand il l'eut apprise, il se remémora les lamentations entendues le jour de la mort de son grand-père. Il devait les écouter à nouveau en 1946. Il était alors officier d'administration dans l'armée de l'Air américaine, et servait en Extrême-Orient. A six heures, un matin du mois de mai, il fut réveillé par un faible cri. "Cette fois, dit-il, je sus aussitôt de quoi il s'agissait. Dressé dans mon lit, les cheveux hérissés, j'écoutai le son monter et décroître comme une sirène d'alerte aérienne. Puis il s'éteignit, et je me retrouvai terriblement accablé, car je savais que mon père était mort. Quelques jours après, j'en reçus la confirmation."
    Dix-sept ans plus tard, O'Barry entendit pour la troisième fois la voix terrifiante de la fée. Il se trouvait seul à Toronto, au Canada, en voyage d'affaires et d'agrément.
    "J'étais cette fois encore au lit ; je lisais les journaux du matin, quand l'horrible bruit frappa soudain mes oreilles. Je pensai à ma femme, à mon jeune fils, à mes deux frères, et je me dis : "Mon dieu, faites que ce ne soit pas l'un d'eux." Mais, pour une raison inconnue, je savais que ce ne l'était pas."

    Cela se passait le 22 novembre 1963, peu après midi, et la fée irlandaise pleurait la mort d'une connaissance de O'Barry - John F.Kennedy, président des Etats-Unis.

     






    Edward aux mains d'argent

    08/06/2007 22:53

    Edward aux mains d'argent


    Réalisé par Tim Burton
    Avec Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest  
    Film américain. Genre : Fantastique, Romance, Comédie
    Durée : 1h 45min. Année de production : 1990
    Titre original : Edward Scissorhands

    Resumé :

    Edward Scissorhands n'est pas un garcon ordinaire. Création d'un inventeur, il a recu un coeur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.

    Critiques spectateurs :

    darknol - le 04/06/2007 
    Après l'expérience douloureuse du tournage du premier Batman et avant d'entamer la réalisation du chef-d'oeuvresque second volet, Burton décide de s'éloigner d'Hollywood et de réaliser un film ou il sera libre d'injecter les thèmes qui lui sont chers, ses frustrations, ses rêves et ses souvenirs d'adolescence. C'est ainsi que naît Edward, véritable pièce maîtresse de l’œuvre de Burton, conte sublime et bouleversant au pouvoir de fascination indiscutable. Le tour de force de son auteur étant d'arriver à mêler parfaitement le côté naïf et profondément touchant du conte avec une vision cynique et désenchantée d'une Amérique décadente et beauf, vivant dans une routine permanente et abrutissante. Ce n'est pas Edward le robot, la machine vide et froide, mais bien les habitants de cette bourgade, constamment intéressés, égoïstes et voyant en la personne d'Edward un échappatoire à leur ennuie, acceptant cet étranger, tant qu'il voudra bien jouer le rôle d'animal savant sans broncher. Seule sa famille d'accueil se révèlera être vraiment humaine, voyant en Edward bien plus qu'une attraction, le considérant comme l'un des leurs. Avec Edward, Burton signe là son film le plus personnel et touchant, maîtrisé de bout en bout à la beauté formelle hallucinante et d'une intelligence rare. Ce film est aussi important car il marque le début d'une collaboration fructueuse entre le réalisateur et le génial Johnny Depp, qui délivre déjà dans ce film un prestation parfaite, tour à tour comique et émouvante. L'autre tête d'affiche est la sublime Winona Ryder, qui tient un rôle totalement opposé à celui de Lydia de Beetlejuice, elle aussi parfaite est réellement touchante. Mais ce film n'aura pas était la pépite que l'on connaît sans la musique du génie Danny Elfman, qui livre sûrement là une des musiques de film les plus magiques et poignantes jamais composées. Au final, Edward représente parfaitement toute la singularité et la virtuosité d'un cinéaste d'exception, merci encore Mr.Burton.


    Grolandais - le 19/03/2007
    Tim Burton est un conteur et le prouve avec cette histoire merveilleuse et tragique : un robot doté d’une âme face aux hommes déshumanisés. Mise en scène gracieuse ; dialogues incisifs ; Johnny Depp, drôle et émouvant – jamais effrayant ! Le réalisateur tire à boulets rouges sur la société de consommation : société qui prend, accueille et rejette par lassitude ou dépit. Tous les humains agissent de la même manière face à l’étrange. La société souhaite à tout prix l’adaptation et l’intégration de la différence face aux normes établies. C’est à Edward de s’adapter, d’enfiler des vêtements, de manger avec une fourchette, de couper des cheveux et de porter des prothèses en guise de mains, à la place de ses effrayants doigts d’acier. C’est pourtant de cette différence que naît l’individu. C’est par ses ciseaux qu’Edward créé (ou détruit…). Les mains de l’homme représentent son instrument de création. L’Art naît de ses mains. Retirez donc les mains de l’homme, attifez lui des ciseaux à la place et il continuera de créer, mais différemment ! Il prendra conscience de son handicap et il le surmontera, se surpassera… Il remplacera ses mains. Ses œuvres auront une touche de personnalité unique et un message d’espoir : rien ne peut empêcher les hommes de créer. Seulement, la société rejette les initiatives individuelles. Nous sommes constamment épiés par nos voisins. Nous devons toujours rendre des comptes à quelqu'un, justifier nos actions sans cesse… L’intégration nous prive de notre liberté et Edward, finalement, prisonnier du regard des autres, peut gagner malgré tout cette liberté en continuant à créer à l’infini des sculptures dans la glace. La neige qu’il produit est le symbole fabuleux de la pureté du travail artistique et de l’éternité. Nous avons tous en nous un Edward qui sommeille… Tim Burton le premier qui, depuis quelque temps, s’est trop intégré au système et a de plus en plus de mal à créer… Il est son propre héros, prisonnier dans cette ville folle... Dommage !


    minispielberg - le 15/01/2007 
    L'un des premiers films du maître fantastico-gothique, le plus beau aussi. Edward aux mains d'argent se loge à côté des plus beaux contes, faisant référence au "Vilain petit canard", "Candide" et "La belle et la bête", le film offre une magnifique morale sur la différence, ce qui en fait la meilleure fable moderne portée sur pélicule, bien supérieure à Big fish cela dit en passant. Dès les premiers instans on se laisse envoûter par la musique de la pointure Danny Elfman. Puis on sent la féerie monter quand viennent s'ajouter à cela de fabuleux personnages haut en couleurs, des décors sucrés et lugubres trés beaux ainsi qu'une créativité d'une belle qualité imaginaire. L'histoire reprend la trame du genre ce qui offre évidement de beaux clichés(volontaire bien entendu), une narration prenante et une ambiance mélancolique qui englobe tout le film. Symbole de l'innocence, le jeune Edward pétrit de bons sentiments et de bonnes intentions se retrouve confronter aux regard bien veillant de Peg Boggs(Dianne Wiest détient un fort instinct maternel) et aux sarcasmes provoqués par quelques habitants des alentours. Heuresement pour lui il réussira à rencontrer des personnes sympas mais surtout le seul Amour de sa vie, qui finira infinie dans son coeur malgrès son destin d'objet. Johnny Depp a fait le choix de sa vie en participant à ce film, celui-ci reste son plus beau rôle(même devant Jack Sparrow), il exprime le désaccord d'être réduit à l'état d'objet, toute la naïveté et la douleur par un simple regard ou un bref geste qui en dit long sur Edward(la crédibilité de l'acteur reste encore inégalée après ce film, la barre est tellement placée haute), prisonnier d'un corps baclé affublé de lames de ciseaux qui cependant dispose d'une conscience et d'une gentillesse inouïe. On en ressort les yeux tout pisseux, comme "un enfant victime du couchage de lit après l'histoire de la maman", mais témoin de l'oeuvre la plus ambitieuse et aboutis de Tim Burton, génie visionaire du 20ème s
       

     
    ChasseurBlancCoeurNoir - le 12/01/2007
    Bonjour. J'aimerai que l'on m'explique toutes ces critiques niaises concernant ce film. Certes, celui-ci est d'une naïveté poussive, d'une caricature exagérée, poussée à l'extrême. Pourquoi? Car le public d'aujourd'hui ne dispose plus des armes nécessaires pour comprendre un film, le second degré d'une chose, car celui-ci n'a plus l'expérience et la culture, la connaissance de ce que les choses signifient. Alors on pousse jusqu'à l'extrême un message dans l'espoir que les gens recevront ce message. C'est une sorte de message foncier adressé au monde que permet de réaliser le cinéma. Cependant, les échos sont vains. Les gens dans leur ensemble ne comprennent toujours pas. C'est en cela que certains réalisateurs sont formidables, c'est qu'ils ont un message à faire passer, et qu'ils espèrent toujours malgré le monde grossier qu'ils cotoient. Pourquoi j'aime ce film? Edward aux mains d'argent est une image de ce que sont les gens d'aujourd'hui, encore plus à leur actuelle par rapport à l'époque de la réalisation de ce film culte. Ils sont antipathiques, ne ressentent plus, sont insensibles à la douleur et critiquent pour exister jusqu'à donner dans la méchanceté pure et simple lorsqu'une personne « gentille » ne demande rien d'autre qu'à être acceptée et à recevoir en retour de tout l'amour qu'il a en lui, qui le ronge tant, un retour. Un monde où les gens l'accepteraient tel qu'il est. Edward représente cet homme. Sa physionomie représente ces meurtrisures de ce monde douloureux, ces cicatrices sont celles infligées par ces êtres, le fait qu'il soit « inachevé » par son créateur ne sont pas de but en blanc mais signifie que pour atteindre son être complet, cet homme à besoin des autres, que son sensible soi partagé. Un film sur lequel il serait possible de discuter pendant des heures. Mon seul regret? Me rendre compte que finalement, quoi que l'on essaye d'apprendre aux hommes, le message ne passe pas. Par pitié, apprenez l'art et considérez ce chef d'oeuvre entière
     
    josem - le 13/12/2006 
    Incontournable.Magnifique.Emouvant.Sensible. Fantaisiste.Du génie:du Burton!Edward aux Mains d'Argent est un véritable conte de fées traîté d'une manière intelligente,pure et passionée.Ce personnage a des ciseaux à la place de ses mains.Un jour, il entre dans la société humaine.On l'accueille à bras ouverts. Puis, plus il avance, plus il constate que la société se défie de lui, a peur de ce qui est étranger.Il finit par repartir d'où il est arrivé.L'intolérance de la différence est un sujet assez sombre que Burton a su transformé d'une manière subtile par le biais du formidable acteur Johnny Depp qui obtient sans nul doute un des plus beaux rôles de sa carrière.Il donne vie à ce fabuleux personnage d'Edward, le rend attachant.Ce film est avant tout une superbe histoire d'amour, mélangée aux flocons de neige et à la poésie.Le réalisateur fait preuve d'imagination et de créativité comme il est rare dans le cinéma.Edward aux Mains d'Argent est colossal, magnifique, merveilleux.Tout émeut, tout fait sourire.Burton cristallise l'aventure, le fantastique et joue d'un monde magique confronté à la dure réalité du monde.Ce film ne peut pas être oublié.C'est une épopée vers la vie.

     








    Le crâne du manoir de Bettiscombe

    Le folklore des crânes familiaux est rempli d'histoires bizarres. La plus connue est celle du crâne du manoir de Bettiscombe, qui fut enterré à trois mètres de profondeur par un propriétaire désireux de s'en débarrasser ;celui-ci fut stupéfait de le retrouver le lendemain à la surface du sol, semblant attendre là qu'on le ramène à la maison.

    Le cas du crâne de Bettiscombe est un exemple type des incertitudes qui planent sur les légendes de fantômes, et sur leurs variantes. Il existe une version selon laquelle ce crâne est celui d'un esclave noir amené là au XVIIIé siècle. En 1685, le propriétaire du manoir, Azariah Pinney, avait été exilé pour raisons politiques et envoyé aux Antilles. Les Pinney s'y enrichirent et John Freferick, petit-fils d'Azariah, revint un jour à Bettiscombe avec un esclave noir comme domestique. Il semble que Pinney ait bien traité son esclave et que, lorsque celui-ci demanda que son corps soit ramené après sa mort sur sa terre natale, le maître le lui ait promis.

    L'esclave mourut, mais Pinney ne tint pas sa promesse ; il fit enterrer l'homme dans le cimetière du village, non loin du manoir. Au cours des semaines suivantes, ni Pinney ni sa famille ne purent dormir en raison des gémissements, des cris et des coups frappés dans la nuit. Finalement, le maître fit déterrer le cadavre pour le ramener dans le grenier du manoir, et les manifestations bruyantes cessèrent.

    Le corps demeura dans le grenier plusieurs années jusqu'au moment ou - personne ne sait quand ni comment - il disparut ; sauf le crâne qui demeura là, avec une mâchoire en moins, et qui depuis lors est resté presque constamment au manoir. En 1847, la relique fut montrée à un visiteur par le propriétaire qui lui dit : " Tant que ce crâne sera ici, aucun fantôme ne viendra nous ennuyer." C'est la première mention connue de ses qualités surnaturelles.

    Au milieu des années 1960-1970, enquêtant sur l'histoire de Bettiscombe, Maple s'aperçut que les gens du cru avaient quantité de choses à raconter sur ce crâne. Il apprit qu'on l'avait enlevé de la maison à plusieurs reprises, ce qui occasionnait chaque fois des catastrophes : des orages qui détruisaient les récoltes avant la moisson, ou la mort de tout le bétail ou d'autres animaux. Il lui fut même affirmé que plusieurs propriétaires de Bettiscombe, qui en avaient retiré le crâne, étaient mort dans l'année.

    Un homme s'est rappelé que, dans sa jeunesse, il avait entendu le crâne "crier comme un rat pris au piège" dans le grenier - ce qui contredit la légende disant qu'il crie seulement si on le sort de la maison. D'autres ont parlé de bruits particuliers venant du grenier, comme si "ils" jouaient aux quilles avec le crâne. Qui étaient exactement ces "ils" cela était laissé dans l'ombre.

    Deux cents ans après la mort de l'esclave noir, les villageois en gardaient le souvenir. Ils parlaient d'un homme noir qui criait, "enfermé dans une chambre secrète, et nourri à travers des barreaux". Pourtant, d'après d'autres versions, John Pinney traitait son esclave avec bonté. Qui peut savoir ou est la vérité ? D'après une légende entièrement différente, le crâne est celui d'une jeune fille blanche qui, "il y a longtemps de cela" - phrase favorite des conteurs -, avait été gardée prisonnière dans la maison puis assassinée.

    Il est probable qu'aucune de ces histoires n'est vraie, car lorsque le crâne a été examiné par le professeur Gilbert Causey du Collège Royal des Mèdecins, celui-ci l'a déclaré beaucoup plus ancien que l'on ne le pensait. C'était, d'après lui, le crâne d'une femme préhistorique.

    Michael Pinney, propriétaire actuel du manoir de Bettiscombe, croit qu'il s'agit d'un vestige provenant d'un sacrifice humain, le corps de la victime aurait été enseveli dans les fondations d'une première maison construite à cet emplacement, pour rendre les lieux propices et attirer la bonne fortune. L'histoire récente de l'homme noir se serait greffée sur celle de ce sacrifice.

    Bien que Pinney et sa femme disent qu'ils considèrent leur étrange bijou de famille comme un simple sujet de conversation, ils se refusent à le laisser sortir de la maison. Ils furent tous deux assez surpris quand un visiteur, qui avait habité chez eux pendant la dernière guerre, et qui connaissait apparamment l'histoire du crâne, leur demanda : "A-t-il saigné en 1939 comme il l'a fait en 1914 ?"

    Africaine ou caucasienne, porte-bonheur ou porte-malheur, cette dépouille jaunie continue à frapper l'imagination des paysans du voisinage. S'il est exact qu'elle est le vestige d'un sacrifice vieux de 2000 ans, le fait qu'elle continue à hanter l'esprit des gens n'est pas moins remarquable que ne l'est la fée de la mort, cette "figure symbolique...gravée dans notre conscience de race".








    Shirley Hitchins et l'esprit frappeur

    Shirley Hitchins avait toutes les apparences d'une adolescente normale. Elle vivait avec ses parents dans une des maisons toutes semblables qui bordent Wycliffe Road, rue d'un quartier ouvrier de Londres. Comme plusieurs de ses amies, elle avait abandonné assez tôt ses études pour travailler, et paraissait assez contente de la place de vendeuse qu'elle avait trouvée dans un grand magasin londonien. Et voilà qu'en 1956, peu après son quinzième anniversaire, elle commença à ne plus être une jeune fille ordinaire.

    Cela commença un matin ou, à son reveil, elle trouva une clef qui brillait sur sa courtepointe. Elle ne l'avait jamais vue, de même que ses parents, et cette clef n'ouvrait aucune des portes de la maison. Les nuits suivantes, sa chemise de nuit fut brutalement tirée pendant son sommeil, tandis que des coups violents étaient frappés aux murs de sa chambre. Dans la journée, les coups étaient accompagnés de bruits légers et de grincements provenant d'autres endroits de la maison, et des meubles pesants se déplaçaient dans les pièces.

    Après quelques jours, épuisée par le manque de sommeil, la jeune fille alla passer une nuit chez une voisine, Mrs.Lily Love, afin d'essayer de se reposer. Mais "la chose" la suivit. Un réveillematin et des objets en porcelaine furent déplacés sur une étagère de la maison de Mrs.Love par une main invisible, un tisonnier fut jeté à travers une pièce, et la montre-bracelet de Shirley fut enlevée de son poignet et jetée sur le plancher.

    Après quoi son père, conducteur d'autobus, décida de rester une nuit près de sa fille pour savoir ce qui se passait. Son frère lui tenait compagnie. Shirley se coucha dans le lit de sa mère. Tout fut calme un certain temps ; puis le lit commença à recevoir des coups sonores. Elle était encore éveillée, les mains posées sur les couvertures. Au bout d'un moment, elle appela son père et son oncle pour leur montrer les rideaux du lit qui bougeaient. Les deux hommes saisirent les rideaux et s'aperçurent que ceux-ci étaient tirés avec une force considérable vers le pied du lit. Tandis qu'ils luttaient contre cette force invisible, il virent soudain la jeune fille devenir raide et, à leur stupéfaction, son corps se souleva en l'air de quinze centimètres, absolument privé de tout support.

    Surmontant leur peur, les frères Hitchins prirent le corps qui flottait et le tirèrent d'au-dessus du lit. Shirley semblait hébétée, elle dit par la suite avoir ressenti une pression terrible au creux du dos. La lévitation ne se produisit qu'une seule fois, et sembla être l'apogée de ces faits étranges, car le lendemain les manifestations reprirent la forme de bruits de coups. Ils suivaient la jeune fille partout, même dans l'autobus. Ses collègues du magasin lui conseillèrent de voir le médecin de l'établissement. Celui-ci, d'abord sceptique, fut bientôt persuadé "qu'il se passait quelque chose" quand les coups retentirent dans son cabinet médical. Ce qui rendit le mystère encore plus complet, c'est qu'un mois environ après la première manifestation, celle de la clef, tout cessa complètement comme par magie.

    Aujourd'hui, quelque vingt années plus tard, il est impossible de juger ces évenements avec une totale objectivité, car nous n'avons comme témoignages que les articles de presse et les interviews des intéressés. On peut cependant en conclure que Shirley Hitchins, ses parents, Mrs.Love, et le médecin qui examina la jeune fille, étaient des personnes raisonnables, très terre à terre, et dont aucune n'avait eu auparavant d'expérience de phénomènes métapsychiques.

    Il semble probable que ce cas ait été un exemple typique de "poltergeist" ; ce mot allemand, qui signifie "esprit frappeur", est couramment employé pour décrire certains effets physiques apparemment supra-normaux - que l'observateur croie ou non qu'ils sont causés par un esprit.

    Dans son livre "Can we explain the poltergeist ?" le Dr. A.R.G. Owen définit clairement ce terme. C'est, dit-il, un des deux - ou les deux ensemble - faits suivants se produisant de manière apparemment spontanée, souvent sporadique : a) émission de bruits tels que coups forts ou légers, bruits de scie ; b) déplacement d'objets sans aucun moyen physique connu.

    Ces deux sortes de phénomènes comportent une multitude d'effets différents. Par exemple, les bruits peuvent être impersonnels, ou bien suggérer un agent humain ou supra-humain. Le déplacement d'objets peut prendre diverses formes : tableaux tombant des murs, vases volant dans la pièce, gros meubles déplacés. Dans de rares cas, on enregistre un phénomène de lévitation, comme pour Shirley Hitchins.








    Le Vieux Jeffrey

    En photo : John Wesley

    John Wesley, fondateur de l'église méthodiste, avait 13 ans en 1715, année ou des bruits étranges commencèrent à se faire entendre dans sa maison familiale, le rectorat d'Epworth dans le Lincolnshire. La famille Wesley était nombreuse. En plus de John, elle comprenait 18 autres enfants, dont Molly, 20 ans ; Hetty, 19 ans ; Nancy, 15 ans ; Kezzy, 7 ans. Dans une lettre à son fils aîné Samuel, Mrs.Wesley décrivait le début des événements : "Le 1er décembre, notre domestique a entendu plusieurs gémissements derrière la porte de la salle à manger, comme ceux d'une personne à l'article de la mort." Lorsque la domestique regarda derrière la porte, elle ne vit personne.

    Le lendemain, on entendit des coups secs ; le surlendemain, Molly perçut le bruissement d'une robe de soie passant tout près d'elle. Le même soir, ce furent des coups frappés à la table des repas, et des bruits de pas dans l'escalier. A mesure que les jours passaient, d'autres bruits s'y ajoutèrent : celui d'un berceau que l'on balance, celui d'un moulin à vent, celui d'un rabot de menuisier. L'esprit frappeur interrompait les prières de la famille.

    Peu à peu les Wesley s'habituèrent à ces perturbations, et même ils surnommèrent par plaisanterie "Vieux Jeffrey" la présence invisible. Dans le journal qu'il tenait sur ces évenements, John Wesley écrivait : "Kezzy trouvait très amusant de poursuivre le vieux Jeffrey de pièce en pièce."

    Brusquement, au bout de deux mois de visites, le vieux Jeffrey quitta les Wesley, et l'on n'en entendit plus jamais parler au rectorat d'Epworth.

    L'esprit frappeur des Wesley attira l'attention d'un homme de science, le célèbre Joseph Priestley, membre de la société Royale pour le développement de la Science, à qui on doit la découverte de l'oxygène.

    En photo : Joseph Priestley

    Priestley réfléchit aux faits du cas Wesley, et en 1784 communiqua ses conclusions à l'Arminian Magazine. Son article fit apparaître qu'il soupçonnait Hetty Wesley d'avoir participé inconsciemment au phénomène. Il est significatif, disait Priestley, que "les bruits soient concentrés autour du lit de Hetty, et soient accompagnés de tremblements de Hetty pendant son sommeil".

    Le cas Wesley est typique de la plupart de ces phénomènes, en ce sens qu'il n'a causé de mal à personne. Les Wesley eurent de la chance que le "vieux Jeffrey" se soit contenté de faire du bruit. Car beaucoup d'esprits frappeurs ont une activité destructrice et font voltiger la porcelaine avec désinvolture. Mais, chose curieuse, les objets qui volent frappent rarement  quelqu'un et, si cela arrive, le choc est léger - même quand le projectile paraît se déplacer à grande vitesse. Parfois, on assiste à une pluie de pierres, ou de pièces de monnaie, ou de souliers.






    La sorcière des Bell

    12/06/2007 00:51

    La sorcière des Bell


    On connaît une exception à la règle que les esprits frappeurs ne font pas de mal. Ce fut la "sorcière des Bell", esprit malveillant qui tourmenta pendant quatre années la famille Bell, dans le comté Robertson, au Tennessee. Il causa certainement la mort de père, John Bell. Le terme "esprit frappeur" n'était pas très connu aux Etats-Unis en 1817, époque du début des phénomènes. La famille, pas plus que les voisins, ne savait comment nommer la chose. En tout cas, lorsque la "sorcière" commença à parler, elle assura qu'elle n'était pas l'esprit d'un mort, mais un "esprit de partout". Elle s'appela un jour elle-même sorcière, et c'est le terme qui resta.

    John Bell était fermier, apprécié et respecté de ses voisins, vivant avec sa femme Luce et leurs neuf enfants dans une vaste ferme entourée de dépendances. A l'époque des premiers phénomènes, sa fille Betsy, qui joua un rôle de premier plan dans l'affaire, était une robuste adolescente de 12 ans, apparamment heureuse. Richard William Bell, qui écrivit plus tard là-dessus un livre intitulé Our Family Trouble, avait six ans.

    Les perturbations débutèrent par des coups et des grattements paraissant provenir de l'extérieur. Par la suite, les bruits entrèrent dans la maison ; c'était comme si l'on rongeait les colonnes des lits, griffaitle plancher, et tapotait contre le plafond. Ensuite, ils devinrent plus forts, jusqu'à paraître secouer la ferme. Le répertoire de la "sorcière" augmentait chaque jour : chaises renversées, pierres roulant sur le toit, chaînes traînées sur le sol. D'après Richard William, Betsy semblait plus harcelée par les bruits que le reste de la famille.

    Ensuite apparurent des manifestations d'une force physique. Richard William fut réveillé une nuit par quelque chose qui tirait ses cheveux. "Joël (un des enfants) sortit en hurlant de peur, et Betsy poussait des cris dans sa chambre ; après quoi, lorsqu'elle fut couchée, quelque chose continua de lui tirer les cheveux."

    Juque-là, la famille avait gardé pour elle ses ennuis ; mais les Bell décidèrent alors de demander l'avis d'un ami et voisin, James Johnson. Celui-ci écouta attentivement les bruits et conclut à l'existence d'une intelligence qui les provoquait. Il fit une cérémonie d'exorcisme, qui eut de l'effet un certain temps.

    Lorsque la "sorcière" revint, ce fut avec une vigueur nouvelle, dirigée contre Betsy à un point tel que ses parents furent sérieusement inquiets. Elle la giflait, laissant des marques rouges sur ses joues, et lui tirait les cheveux avec une telle force que la fillette criait de douleur.

    A cette époque, Johnson acquit la conviction que, quelle que soit la chose en cause, elle pouvait comprendre le langage humain, et devait être capable de communiquer. Il demanda à John Bell de réunir d'autres voisins pour former un comité de recherche. Mais ce comité semble avoir fait plus de mal que de bien. Ses membres, fascinés par ce qui se passait, et probablement assez en sécurité eux-mêmes, invitaient la chose à "taper sur le mur, faire claquer sa langue,ect. De cette manière". écrit Richard William, "les phénomènes augmentèrent graduellement".

    La "sorcière" se mit à jeter des pierres et des bâtons aux enfants Bell quand ils allaient à l'école. Il semble qu'ils s'y abituèrent, et que cela devint un jeu pour eux. Quand un bâton leur était jeté, ils le ramassaient et le relançaient. "Régulièrement", écrit Richard William, "le même bâton nous était de nouveau renvoyé".

    Ce genre de manifestations restaient assez inoffensif, mais la "sorcière" devenait petit à petit plus violente. Elle frappait parfois la figure avec ce qui paraissait être un poing fermé. Sur quoi Betsy, qui avait toujours été robuste, commença à avoir des accés de faiblesse avec des difficultés à respirer ; le malaise durait environ une demi-heure. Pendant ces crises, la "sorcière" restait silencieuse, mais recommençait à siffler et à parler dès que la jeune fille était remise. Sa voix, faible et inarticulée au début, devint peu à peu un murmure plus distinct. Mais comme elle ne parlait jamais pendant que Betsy avait une attaque, quelqu'un supposa que celle-ci pouvait émettre elle-même ces paroles par ventriloquie. Un médecin "mit sa main sur la bouche de Betsy, et se rendit vite compte qu'elle n'avait rien à voir avec les bruits". Les premiers sons émis par la sorcière furent du genre pieux. Elle reproduisait d'une façon étonnante, mot à mot, les prêches du dimanche de deux recteurs locaux, imitant même leurs voix.

    Dans une étude parue dans  The Story of the Poltergeist, le psychanalyste Nandor Fodor observe que la sorcière "aurait fait un grand transmetteur spirite si elle avait su ce qu'était la médiumnité". Mais, après cette période pieuse, la sorcière commença à proférer des obscénités - chose affligeante pour une famille nourrie de la bible. Elle déclara en outre haïr le "vieux Jack Bell", et dit qu'elle le tourmenterait toute sa vie.

    A partir de là, le fermier commença à décliner. Il se plaignit de raideurs dans la bouche ; sa langue enflait tellement qu'il ne pouvait plus manger ni parler. Ces attaques duraient parfois 15 heures. Ensuite sa joue fut prise d'un tic nerveux. Puis le mal s'étendit à tout le reste de son corps, de sorte qu'il fut cloué au lit en permanence, sous l'emprise d'une espèce de délire constant.

    La sorcière paraissait éprouver des sentiments mélangés pour le reste de la famille. La mère, que Betsy adorait, était inondée de cadeaux de fruits et de noix qui sortaient on ne sait d'ou. Joël, Richard et Drewry étaient souvent battus par la sorcière, mais jamais très fort. Quand à Betsy, quand ses crises eurent cessé, elle parut être laissée en paix - tout au moins physiquement. Mais elle commeça à être persécutée moralement. Elle avait déjà été fiancée toute jeune à un voisin, Joshua Gardner. La sorcière chercha sans trêve à briser les fiançailles, lui murmurant à l'oreille : "Je t'en prie, Betsyn, ne prends pas Joshua ; je t'en prie, Betsy, n'épouse pas Joshua", ajoutant que, si elle l'épousait, elle ne connaîtrait pas un moment de tranquillité. Finalement les fiançailles furent rompues.

    A l'automne de l'année 1820, John Bell put se lever et reprendre son travail. Mais la sorcière ne l'entendait pas ainsi. Richard William raconta comment son père chancela soudain, comme s'il avait reçu un coup violent sur la tête, et s'effondra sur le bord de la route, "le visage secoué d'affreuses convulsions". Les chaussures de son père s'envolaient dès que le jeune garçon les lui remettait aux pieds. Pendant ce temps, " des injures et des chants moqueurs" et des "cris diaboliques" retentissaient à côté d'eux. Enfin les bruits s'éteignirent, les convulsions cessèrent, et l'enfant vit des larmes couler sur les joues tremblantes de John Bell.

    Désespéré,celui-ci se remit au lit. Le 19 décembre 1820, il fut découvert dans un état de prostration dont on ne put le sortir. Son fils John alla à l'armoire à pharmacie ou, à la place de la potion prescrite, il trouva "une fiole d'aspect trouble, pleine au tiers d'un liquide noir".

    On manda le docteur ; quand celui-ci arriva, on entendit la sorcière le narguer :"Inutile que vous essayiez de guérir le vieux Jack - cette fois je l'ai eu ; il ne sortira plus de son lit." Bell mourut le lendemain. Au moment ou son cercueil était mis en terre, la sorcière eut sa dernière satisfaction méchante ; on put l'entendre chanter d'une voix éraillée : "Versez-moi du brandy, oh ! "

    Le docteur fit boire au chat du liquide trouvé dans la fiole ; le chat fut pris de convulsions et mourut. Au lieu d'analyser le liquide, le docteur le jeta au feu. Aucune explications satisfaisante ne fut donnée de la mort de John Bell.

    Après son décès, les phénomènes s'atténuèrent peu à peu. Un soir que la famille était à table pour le dîner, une sorte de bombe à fumée éclata dans la pièce, et une voix annonça qu'elle partait mais qu'elle reviendrait dans sept ans. Le retour eut lieu comme promis, après le départ de Betsy qui s'était mariée ; seuls restaient dans la maison Mrs.Bell, Joël et Richard William ; les seules manifestations furent des froissements et tiraillements brefs des draps de lit. Après quoi, la sorcière disparut pour toujours.

    Certains aspects secondaires du cas Bell ont pu être déformés au cours des ans, il semble cependant certain que la plupart des phénomènes décrits se soient vraiment produits. Cette affaire est encore considérée de nos jours comme digne d'une étude sérieuse ; elle a été examinée à fond dans divers ouvrages de parapsychologie.

    L'aspect psychologique le plus intéressant du mystère Bell est celui des relations entre Betsy Bell et son père. Considérons d'abord les symptômes observés sur la jeune fille. Le Dr Fodor remarque que les évanouissements et les vertiges de Betsy - immédiatement suivis de la voix de la sorcière - sont très semblables aux symptômes que présente un medium qui entre en transe. Il note également que la jeune fille était en bonne snaté et sexuellement précose.

    Son père, de son côté, présentait tous les signes de ce qu'un psychiatre moderne appelle un sentiment aigu de culpabilité, s'exprimant par des tics nerveux, l'incapacité de manger ou de parler, et d'une façon générale le retranchement du monde. Une main inconnue a pu lui administrer le poison qui l'a tué ; mais il est bien plus probable qu'il s'est suicidé, harcelé à n'en plus pouvoir par le fantôme.

    Dans la description de la sorcière, le Dr Fodor note qu'elle n'a pas pu s'expliquer sur elle-même ni sur son étrange pouvoir, lorsqu'elle fut interrogée par le comité des voisins. Elle était étonnamment humaine dans son comportement, faisant des farces, imitant les gens, montrant parfois une grande sollicitude pour Luce Bell.

    En outre, elle detstait profondément John Bell. Le Dr Fodor conclut que Betsy Bell était atteinte d'un dédoublement de la personnalité et que, d'un façon inexplicable, une partie de son subconscient avait acquis une vie propre. Cette partie détachée du psychisme de Betsy a méthodiquement tourmenté son père jusqu'à sa mort.

    La psychologie d'un tel dédoublement est encore un mystère. Les cas de personnalité multiple sont fort rares ; mais s'ils apparaissent, ils sont en général déclenchés par un choc émotionnel puissant. Tirant des déductions de cas de névroses et de psychoses qui lui étaient familiers, le Dr Fodor a hasardé une "hypothèse purement spéculative" sur l'origine de la sorcière des Bell. Remarquant que l'éclosion de la puberté et de la sexualité peut être traumatisante dans l'ambiance puritaine dans laquelle grandissait Betsy, il supposa que, dans son cas, le choc pouvait avoir été aggravé par le reveil de souvenirs longtemps enfouis.

    La théorie du Dr Fodor , n'est pas, comme il l'écrit, "pour les gens pudibonds". Il pense que le père de Betsy a pu se livrer à des voies de fait sur sa fille, dans l'enfance de celle-ci.

    Cette théorie peut sembler tirée par les cheveux ; mais l'inceste est moins rare qu'on ne le pense - en particulier à la campagne. Le Dr Fodor insiste sur le fait que l'apparition de symptômes graves du sentiment  de culpabilité chez Bell coïncidait avec la puberté de Betsy. Peut-être ce sentiment était-il si fort que Bell a coopéré dans une certaine mesure avec la sorcière pour provoquer sa propre maladie.

    Que la sorcière ait persécuté Betsy, cela se conçoit si nous admettons le principe qu'elle appartenait au subconscient de la jeune fille. Si une partie du psychisme de Betsy était décidée a tuer John Bell, cette partie devait avoir en même temps de ce fait un terrible sentiment de culpabilité et exiger de son moi conscient une punition, sous la forme d'une rupture de son roman d'amour. "Le sacrifice (de ses fiançailles) vint en premier", dit Fodor, "mais le meurtre avait été envisagé bien avant."

    Si cette affaire s'était produite au début du XXé siècle, et non cent ans plus tôt, nous serions plus à même de l'apprécier sur les plans psychologique et métapsychique. Actuellement, la recherche dans ce dernier domaine évolue considérablement.






    Bonne nuit

    12/06/2007 01:53

    Bonne nuit


    http://images0.hiboox.com/images/2407/nk4jtcjl.jpg

    Salut la compagnie !!

    Je suis assez satisfait de la gueule de mon blog maintenant....( j'm'envoie des fleurs ).  En effet je trouve le menu Horizontal bien plus chouette qu'en position vertical....avec moins d'option c'est vrai mais je fait avec...

    Voila.....(refléchit a ce que je vais écrire) .....donc voila ce blog sera régulièrement mis à jour (ça c'est bien)...Sinon pas plus bonne nuit à tout ceux qui viennent ou viendrons faire un tour ici.....

    Bye Bye

     

     








    Histoires d'esprits frappeurs

    L'esprit frappeur pyromane

    Le père Karl Pazelt, prêtre jésuite, vint en 1974 en aide à un couple californien importuné par un esprit frappeur. Ce couple, qui raconta l'histoire au San Francisco Examiner, croyait qu'il s'agissait d'un démon. L'esprit frappeur se livrait aux plaisanteries classiques, comme jeter les chaussures, mais il allumait aussi des incendies. Craignant pour leur enfant et pour eux-mêmes, ils demandèrent au père Pazelt d'exorciser la force malveillante. Selon l'opinion de ce dernier, il s'agissait d'un cas d'obsession démoniaque" - c'est-à-dire que "le démon n'est pas dans les gens, mais autour des gens". Pour ce couple, l'esprit démoniaque fit fortement sentir sa précense pendant la cérémonie d'exorcisme, "en nous jetant tous deux à terre".

    Le bicarbonate volant

    Le directeur et le personnel du magasin de la coopérative du village anglais de Long Wittenham, dans le comté de Berk trouvèrent pas très amusante, à la fin de 1962, la valse des pots de confiture, boîtes de conserves et autres objets, normalement immobiles, qui se mirent à s'envoler des rayons et à tourner en rond au-dessus de leurs têtes. On ne sait pourquoi, le plaisantin concentrait ses efforts sur du bicarbonate de soude, dont les boîtes voltigeaient entre les étagères et le rebord des fenêtres.

    Après une semaine de ce chaos, le vicaire du lieu s'offrit à exorciser la boutique. Ce fut efficace : les denrées retrouvèrent le calme, tandis que le personnel épuisé remettait de l'ordre. Cependant, malgré le succès évident de la cérémonie d'exorcisme, des précautions furent prises pour le bicarbonate, qui fut mis sous clef.

    Cela est un des nombreux cas d'ojets volants auxquels on ne peut apporter une explication satisfaisante par des causes naturelles, comme un tremblement de terre ou une rivère souterraine. Si des vibrations naturelles de ce genre en étaient responsables, on ne voit pas pourquoi le bicarbonate de soude serait l'objet d'une attention spéciale.

    Les époux Harriman

    Les époux Harriman vivaient avec leurs deux enfants, James et Lucille, âgés de 12 et 13 ans, dans leur maison de Seaford, comté de Nassau, New York. En douze mois, 67 perturbations ont fait l'objet d'enquêtes tant de l'équipe de l'université Duke que de la police. Les phénomènes étaient de deux sortes : débouchage de bouteilles dont le contenu était répandu, et déplacement de meubles et petits objets.

    Bien que le Dr Pratt dise que l'on ne peut arriver à conclure avec certitude dans le cas présent, il observe que rien n'arrivait jamais quand tout e la famille était en dehors de la maison, quand ils dormaient, ou quand les enfants étaient tous deux à l'école. Il remarque en outre que les phénomènes se produisaient généralement plus près de James que d'un autre membre de la famille.

    L'étude du Dr Pratt est intéressante surtout parce qu'elle montre jusqu'ou doit aller un chercheur sérieux avant de conclure à un authentique esprit frappeur. Pratt, Roll et le détective Tozzi envisagèrent tout d'abord la supercherie possible d'un ou plusieurs membres de la famille. Observant qu'il y avait une force tangible - objets lancés et liquides répandus - ils écratèrent l'hallucination collective. Ils étudièrent ensuite la possibilité que les phénomènes proviennent d'ondes radio de haute fréquence, de vibrations, de réactions chimiques (dans le cas des liquides), de câbles électriques défectueux, de variations du niveau d'eau d'un puits voisin, de cours d'eau souterrains, d'émissions radio hors de la maison, d'affaissement du sol sous la maison. Il conférèrent au collége Adelphi avec des scientifiques ; virent des ingénieurs des travaux publics, électriciens et autres de la Société des Ingénieurs de Nassau ; examinèrent la possibilité que les atterrissages et décollages sur l'aérodrome voisin soient la cause des phénomènes ; et vérifièrent entiérement l'installation de plomberie de la maison.

    Tout cela ne donna aucun résultat. Au bout de près de deux mois sur place, le Dr Pratt exprima son opinion que l'on était pas en présence de "la sorte de force psychique impersonnelle, qui peut-être dans l'avenir entrerait dans le domaine de la physique...
    Si les phénomènes de Seaford n'étaient pas dus à la supercherie - et il n'éxistait aucune preuve dans ce sens -, ils intérressaient certainement les parapsychologues". En d'autres mots, il y avait, d'après lui, une intelligence derrière ces phénomènes.

    Le fait que, dans le cas Seaford comme dans la plupart des cas analogues, de jeunes adolescents aient été concernés, n'a pas échappé au Dr Pratt. Autant qu'il ait pu en juger durant son court séjour, les enfants Harriman n'avaient pas de problèmes psychologiques. Il se peut que cette condition ne soit pas nécessaire et que la puberté déclenche par elle seule des phénomènes d'esprits frappeurs, son énergie réagissant avec d'autres forces.










    Etranges coïncidences ?

    Au cours des années trente, Koestler (Ecrivain et historien scientifique hongrois ci-dessus)  eut la malchance d'être arrêter et incarcéré tant par les fascistes que par les communistes. En 1937, au cours de la guerre civile d'Espagne, il resta en prison trois mois et fut menacé d'exécution pour espionnage par le régime de Franco.

    "Dans de tels cas, racontait-il, l'on a tendance à rechercher un réconfort métaphysique et, un jour, je me suis brusquement souvenu d'un épisode de Buddenbrook, roman de thomas Mann. Un des personnages, le consul Thomas Buddenbrook, bien qu'âgé seulement de quarante ans, sait qu'il va mourir. Il n'a jamais été religieux, mais il est maintenant envoûté par "un petit livre" dans lequel il est dit que la mort n'est pas la fin, mais seulement une transmission avec une sorte d'existence impersonnelle, avec une réunion cosmique."

    Ce "petit livre" était un essai du philosophe allemand du XIXé siècle Schopenhauer. De la mort et de ses rapports avec l'indestructibilité de notre être en soi. Le fait de se rappeler ce passage donna à Koestler, de même qu'il l'avait donné au consul, le réconfort cherché. Dès que Koestler fut sorti de prison, il écrivit à Mann (ci-dessous), qu'il n'avais jamais vu, pour le remercier de l'aide apportée par son livre.

    Mann lui répondit quelques jours plus tard, et lui dit n'avoir pas relu l'essai de Schopenhauer depuis qu'il avait écrit Buddenbrook, 40 ans auparavant ; mais la veille, alors qu'il était assis dans son jardin, il avait ressenti un désir soudain de relire cet essai ; il était entré dans sa bibliothèque pour le prendre. Au même moment, le postier avait sonné à sa porte, lui apportant la lettre de Koetler.

    Cette coïncidence peut n'être qu'une manifestation impressionnante de pouvoir de la télépathie. Mais que dire de l'incident suivant, cité par Koestler dans son livre Les racines du hasard ? Il fut raconté par le psychologue Carl Jung (ci-dessous), qui tenait un relevé des coïncidences.

    Jung écrivait :

    "Une jeune femme que je traitais avait, à un moment critique, rêvé qu'on lui donnait un scarabée d'or. Pendant qu'elle me racontait ce rêve, j'était assis le dos à la fenêtre fermée. Soudain, j'entendis un bruit derrière moi, comme un faible tapotement. Je me retournai et vis un insecte ailé posé sur la vitre. J'ouvris la fenêtre, l'animal pénétra en volant et je l'attrapai. C'était un coléoptère scarabéidé, l'insecte le plus proche du scarabée d'or que l'on trouve sous nos latitudes, une cétione dorée (Cetonia aurata) qui, contrairement à ses habitudes, avait eu envie d'entrer dans une pièce obscure à cet instant prècis."

    Koestler pose la question :"Que signifie ce scarabée à la fenêtre de Jung ?"
    Dans l'état actuel de nos connaissances, tout réponse est nécessairement une spéculation, mais Koestler suggére que l'on abordera le mieux la question en considèrant l'univers du point de vue des penseurs antérieurs à la révolution mécaniste : " Il existe un courant commun, un souffle commun ; toutes choses sont en sympathie." Schopenhauer opposa fermement sa pensée aux vues mécanistes qui prévalaient de son temps. Là ou les autres disaient qu'une cause physique doit précéder un effet physique, il croyait qu'il existe aussi un domaine métaphysique, une sorte de conscience universelle, de sorte que les évenements de la vie d'une personne existent en même temps et à la fois dans la réalité des perceptions ordinaires et dans une réalité supérieure.  Chaque être humain est le héros de son drame personnel, en même temps qu'un figurant sur une plus grande scène. "Ainsi, tout est en corrélation et en harmonie mutuelle", dit Schopenhauer. Vue de cette façon, une coïncidence est un seul événement se produisant dans deux réalités différentes.

    Message de Lestat1975 :

    Tiens puisque nous sommes dans les coïncidences étranges, moi aussi j'en est une.

    C'était l'année dernière, le jour de l'anniversaire de mon petit frére (ses 17 ans).

    Une semaine avant nous nous étions mis d'accord ma compagne et moi même pour offrir le livre (rare maintenant) "Amityville, la maison du diable" à mon petit frère qui adore la littérature fantastique (comme son grand frère). Mais pour ça il fallait rechercher sur le net parce que ce livre ne ce trouve plus que d'occasion. Nous sommes parvenus à en optenir un sur E-Bay au bout de quelques temps....Nous étions contents.

    Le jour de son anniversaire mon frère était ravi de son cadeau, mais par contre ma soeur nous dit peu après qu'elle avait eu exactement la même idée mais que le livre n'était pas arriver à temps pour l'anniversaire. LoL.......

    Normalement je n'aurais pas relevais ce qui c'est passé.....mais il est arrivé tellement de choses à mon entourage à cause de ce roman (apparition, respiration ect..) que je ne pouvais qu'en faire le rapprochement. Mais c'est quand même étrange que nous ayons eu la même idée d'offrir un livre pratiquement introuvable aujourd'hui dont le seul exemplaire que j'ai eu a fini bruler dans une cave en 1986. (c'était moi) Jamais au grand jamais je ne penser être de nouveau en contact avec ce bouquin maudit....mais l'idée de ce cadeau nous plaisaient beaucoup. J'appréhender un peu de le recevoir dans la boîte aux lettres, j'ai même plaisanter (a moitié je l'avoue) en disant que nous devrions le laisser dans la boîte aux lettres hors de la maison jusqu'au jour de l'anniversaire. LOL

    Enfin bon, la je m'éloigne un peu du sujet.....Voila, un jour j'écrirai un petit article sur mon expérience personnelle lié au livre "Amityville"






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