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La Trilogie qui fait péter les plombs ??!!

Véritables faits dû à la sortie de Scream, Scream 2 et/ou Scream 3.
USA - 21 juin 1999 Le lundi 21 juin à Los Angeles, débutait le procès de 2 adolescents accusés de meurtre. Mario Salvador Padilla (17ans) avait poignardé sa mère en décembre 97, avec l'aide de son ami Samuel Jeremias Ramirez (16ans). Ils s'étaient déguisés avec le costume du tueur dans SCREAM.. Les avocats des deux garçons ont souhaité plaider "non-coupable", accusant les films SCREAM et SCREAM2 d'avoir eu une influence néfaste sur leur clients. (En effet, en décembre 97, SCREAM2 sortait sur les écrans américains). Mais le juge de la cour supérieure, John J. Cheroske, a annoncé qu'il ne souhaiterait pas entendre parler ,durant le jugement, de liens possibles entre les films SCREAM et le meurtre survenu. John J. Cheroske a déclarait qu'il ne souhaitait pas que ce procès devienne "le PROCES SCREAM".. Exceptionnellement, aucun journaliste ne pourra assister au jugement, qui s'avère comme l'un des plus complexe, même si la culpabilité des 2 adolescents ne fait aucun doute: la mère Gina Costello Padilla aurait tenté d'appeller la police après s'être fait poignardée. Ses derniers mots ont confirmé que son fils était l'assassin.. Samuel Ramirez sera surement emprisonné à vie. Le fils de Gina Padilla, Mario, a de fortes chances d'être gazé... Cette affaire va confirmer pour certains américains la dangereuse influence de SCREAM sur la jeunesse..
 (Suite...) O2 juillet 1999 Les deux ados qui déclaraient que SCREAM les avait incité à commettre un terrible meurtre, ont été condamnés le jeudi 1er juillet 1999. Les deux garçons, Mario Padilla (17ans), et Samuel Ramirez (15ans), ont été jugés séparément pour le meurtre de Gina Padilla, la mère de Mario. Elle a été poignardée 49 fois avec un couteau et un tournevis. Les deux jeunes meurtriers clamaient être influencés par la trilogie SCREAM. Ils auraient visionné plusieurs fois SCREAM et SCREAM2, car ces films constituaient "de très bonnes sources pour apprendre à tuer quelqu'un". Cette cause a été mise à l'écart par le juge John J. Cheroske, et la sentence n'a pas encore été determinée, à cause de la minorité des coupables. Bien qu'ils soient jugés comme des adultes, les avocats tentent d'éviter la peine de mort. Ramirez, qui avait 14ans au moment des faits pourrait se voir condamné à 25 ans de prison, sans remise. (Il n'en sortira qu'à 40ans). Mario, risque quant à lui, la prison à vie...

USA - 13 Décembre 1997 POIGNARDEES AU CINEMA... CHELTENHAM TOWNSHIP, Pennsylvania Deux adolescentes ont été hospitalisées après s'être fait poignardées dans un cinéma de la banlieue de Philadelphie, au cours de la séance de SCREAM2. Lakisha Jones (16ans) est dans un état critique. Elle a été blessée dans la poitrine, dans le dos et aux bras. Une fille de 14 ans a eu les cotes perforées... L'officier David Sparango affirme que les deux filles ont été prises dans une rixe au premier rang de la salle. Aucune arrestaion n'a eu lieu. Le cinéma a désormais fait venir des policiers dans la salle, à chaque séance de SCREAM2... Depuis la sortie de ce film (12 décembre 1997), on recence de nombreux faits similaires dans les salles de cinéma, et ce dans tout le pays (New-York, Boston, Los Angeles, Denver...)
USA - 5 mai 1999 "SCREAM ANEANTIT LA JEUNESSE AMERICAINE"... Le mercredi 5 mai 1999, le sénateur Mulls a donné une grande conférence de presse à Washington, au sujet de la violence dans les médias, et de son impact sur les jeunes. Cette conférence est sensée éclairer les causes du massacre de Littleton (Colorado), durant lequel 2 adolescents de 13 ans ont fusillé leurs camarades de classe avant de se donner la mort... Durant cette conférence, le sénateur a projeté un montage vidéo comprenant divers extraits de films, dont certains issus de SCREAM. Il a beaucoup été question du film de Wes Craven. La scène d'ouverture a été projetée, puis fortement critiquée tout comme l'ensemble du film. Le sénateur accuse la trilogie d'"anéantir la jeunesse Américaine", et a notament rappelé le fait divers survenu en décembre 1998 (voir plus bas).-Un adolescent avait en effet tenté de reproduire les meurtres du film....- Mais Mulls et ses partisans ne se sont pas arrêtés là. Un des ses conseillers a pris la parole pour faire le point sur SCREAM: En effet, SCREAM est produit par Dimension Films. Ce studio est en fait un département de MIRAMAX, spécialisé dans les films d'horreur. Or Miramax est la filière "indépendante" de WALT DISNEY PICTURES. Autrement dit SCREAM est un film WALT DISNEY! Car il est, à la base, entièrement financé avec l'argent de Disney... Evidemment une telle nouvelle a ébranlé l'opinion publique qui voit en WALT DISNEY, un dernier modèle de bonne conduite pour la jeunesse... Les républicains ont dores et déjà annoncé que des propositions de lois ,visant à limiter ou même interdire ce genre d'excès au cinéma et à la télévision, allaient voir le jour...

USA - 21 Décembre 1998 CHIPPEWA FALLS, Wiscousin Un adolescent pas très futé a reproduit le même scénario que celui du film de Wes Craven, Scream 2, en poignardant les parents de son ex-petite amie. Pour accomplir son forfait, le jeune avait revêtu le costume du tueur, une cape noire et un masque blanc.Thaddeus Swim, 16 ans, a déclaré qu`il avait été influencé par le cinéma et que `sa réalité et la fiction ont commencé à s`emmêler`. L`agression s`est déroulée le 27 juillet dernier (soit 19 jours après la sortie en salles de Scream 2). Mme Neitge, la première victime, a été grièvement blessée au cou. Quant à son mari, un policier, il a été plus légèrement blessé. Le jugement, rendu lundi 21 décembre, a condamné l`adolescent à 45 ans de prison. Il ne pourra pas bénéficier de la liberté conditionnelle que fin 2009, soit après avoir au moins purgé un quart de sa peine. De quoi lui remettre les idées en place.
USA - Samedi 8 Aout 1998, Autopendaison Birmingham, Alabama Un enfant de 10 ans a été retrouvé ,par ses parents, pendu a un arbre,avec une corde en nilon. Il essayait de reproduire la scène d'ouverture de Scream. Emmené d'urgence à l'hopital de Birminghamn ,"Joshua Young" s'en sortira sain et sauf. La mère d'un des amis de Joshua déclara que,comme son fils,l'enfant savait se servir du systeme "Pay per View" (achats de films à la télé),et que SCREAM était un des films diffusés... "Les enfants ne devraient pas etre exposés à de tels programmes", affirme Tyrone McKInney, le père de la victime; "Neuf fois sur Dix, ils tentent de refaire ce qu'ils ont vu..."
JAPON - TOKYO JUIN 1998. Avant Première sanglante Pour la promotion du film SCREAM 2, de nombreuses avant-premieres ont ete organisées à travers le monde, prenant pour modele la projection du film "Stab" : les spectateurs recevaient le masque et les couteaux phosphorescents du tueur avant d'entrer dans la salle. Le meme genre d'avant première "SCream 2" a été organisé au Japon,à tokyo, le mois de mai 1998. Durant la projection du film, 3 personnes ont été grièvement bléssées à l'arme blanche par des spectateurs déguisés.Les victimes ont été hospitalisées,et certaines sont dans un état critique... Rappelons que dans la scène d'ouverture de SCREAM 2, deux spectateurs se faisaient assassinnés par un tueur déguisé parmi la foule,au milieu de la salle ...Une projection identique a eu lieu le 27 juin à Paris, au Grand Rex...sans incidents...

USA - 11 AOUT 1998, OMAHA Adolescents Pilleurs La police d'Omaha recherche 2 adolescents qui auraient dévalisé plusieurs commerçants de la ville.Ils s'étaient déguisés avec le costume de SCREAM,et auraient dérobé une somme importante,que la police refuse d'indiquer...
USA - 31 octobre 1997,Massassuchets Halloween désastreux 3 adolescents d'une bourgade du Massassuchets ont profité de l'absence de leur parents pour terroriser leurs voisins: un couple de personnes agées,dans la nuit d'Halloween (le 31 octobre). Les jeunes délinquants ont passé plusieurs coups de fil anonymes, à l'image du film SCREAM; ils ont ensuite revêtu le costume du tueur, pour effrayer leurs victimes, avant de mettre le feu à leur maison... L'une des deux personnes agées a du etre hospitalisée pour brulures et intoxication... Les 3 adolescents ont été jugés par la cour pour mineurs et contraints a des travaux d'interêts généraux, en attendant leur procès...
JAPON - JUILLET 1997. Serial Killer dans les Campus La sortie du film SCREAM a été compromise durant l'été dernier, pour cause de meurtres en séries ravageant le pays. Un serial killer copiant les performances du tueur du film SCREAM a semé la panique durant tout l'été dans différents campus universitaire du pays.Le coupable aurait vu SCREAM aux USA, et se serait "amusé" à reproduire les actes du tueur pendant la sortie du film... Scream a été reporté à la fin de l'année..et le tueur ne semble pas avoir été retrouvé..
FRANCE - AVRIL 2000 un jeune homme de 16 ans, qui avait vu le film, a agressé ses parents à coups de couteau, en Ile-de-France. Le même mois, un jeune de 19 ans armé d’un couteau et portant un déguisement du tueur du film a été interpellé devant une gare de la région parisienne.

FRANCE - Le 3 juin 2002 Un jeune homme de 17 ans a mortellement blessé de plusieurs coups de couteau l’une de ses camarades de 15 ans, le 3 juin au soir, quinze jours après avoir visionné le film d'horreur américain «Scream».Le drame s’est produit, le 2 juin, vers 19h, dans un quartier résidentiel, près de Nantes, dans un bosquet aux abords d’un terrain de football. Un lycéen a tué l’une de ses amies de plusieurs coups de couteau avant de s’enfuir à l’arrivée d’un témoin. L’adolescente mortellement blessée aurait elle-même dénoncé le meurtrier avant de sombrer dans le coma. Elle décèdera dans la soirée à l’hôpital de Nantes. Arrêté chez ses parents quelques minutes après le meurtre, le jeune homme a dit avoir été inspiré par le film «Scream». Les enquêteurs ont même trouvé chez lui un sac contenant un modèle du masque utilisé dans le film et un couteau qui a sans doute servi au crime. Lors de sa garde à vue, le jeune homme, apparemment sans histoire, a reconnu les faits et précisé aux gendarmes qu’il «voulait tuer quelqu’un» sur le même mode que les crimes commis dans le film. Il a également expliqué qu’après avoir vu la trilogie, il avait éprouvé «l’envie de tuer». Il sera condamné à 22 ans de prison.
AUSTRALIE - Septembre 1999 Une Australienne de 10 ans a souffert de nombreux troubles psychologiques accompagnés d'actes de violences notamment envers ses parents.
USA - Juillet 1999 Un jeune Américain assassine sa mère après avoir vu le premier opus de la trilogie.
USA - Juillet 1998 Un adolescent tente d'assassiner les parents de son ex-petite amie, après avoir vu le film en salles
France - A l’été 2000 Cinq jeunes d’une vingtaine d’années ont été arrêtés et mis en examen après avoir été soupçonnés du viol d’une coiffeuse, toujours en Ile-de-France. Ils avaient utilisé des masques de «Scream».
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La malediction du Bouddha souriant

Cela se passait en 1928 à Kobe, au Japon. Un couple anglais d'âge mûr, les Lambert, contemplait la devanture d'un brocateur. "Voila ce que je voudrais", dit Marie Lambert en montrant une statuette : c'était un homme à demi nu assis sur un coussin. Elle avait reconnu l'image souriante de Ho-tei, le dieu japonais de la bonne fortune. "Demandons combien elle coûte", répondit son mari. Ils furent agréablement étonnés de son bas prix, bien qu'elle fût en ivoire. Cela semblait presque trop beau pour être vrai. De retour à bord de leur paquebot, les Lambert examinèrent de près leur acquisition. La statuette avait la teinte jaunie du vieil ivoire et était joliment sculptée. Autant qu'ils puissent voir, sa seule légère inperfection était un petit trou situé sous la base de la statuette, bouché par une cheville d'ivoire. Mais il pouvait se faire que ce trou fût le passage naturel du nerf de la défense d'éléphant avec laquelle avait été fait l'objet. Tout compte fait, les Lambert paraissaient avoir réalisé une de ces bonnes affaires dont rêvent les touristes. Ils espéraient que la présence du "Bouddha souriant" ainsi que l'on nomme parfois Ho-tei, leur apporterait la chance pendant le reste du voyage.
Ho-tei était à l'origine un moine bouddhiste du VIé siècle qui passa son existence à venir en aide aux pauvres, spécialement aux enfants. Les statues de Ho-tei, qui devint par la suite un dieu, le montrent tenant dans la main droite un collier de perles ou un éventail, et dans sa main gauche un sac. Il a parfois un petit enfant sur le dos ou sur l'épaule, car une légende disait qu'il porta jadis un enfant pour lui faire traverser une rivière en crue. On croit que la légende de Saint Christophe, dont l'image est reproduite sur tant de porte-bonheur de voyageurs occidentaux, est une version christianisée de l'histoire de Ho-tei.
Marie Lambert rangea la statuettes dans une des ses valises. Le lendemain, en route pour Manille qui était l'escale suivante, elle commença à souffrir d'un mal de dent. Le médecin du bord lui donna un analgésique, qui ne la soulagea pas. Arrivés à Manille, les époux Lambert furent atteints d'un fièvre qui les faisait souffrir dans toutes les articulations, ce qui retarda la visite de Mrs.Lambert à un dentiste. Pendant le traitement, la fraise glissa et attaqua le nerf de la dent, ce qui augmenta la douleur au lieu de la calmer.

Pendant la partie suivante du voyage, qui amena le navire en Australie, Mr.Lambert fut atteint à son tour d'un affreux mal de dent. Il alla voir le dentiste à Cairns, celui-ci ne trouva rien d'anormal. En fait, la douleur avait cessé pendant qu'il était chez le praticien; elle reprit dès qu'il fut revenu dans sa cabine. Deux jours plus tard, il consulta un autre dentiste, et le même phénomène se produisit. En désespoir de cause, il demanda à un dentiste de Brisbane de lui arracher les dents une à une jusqu'à ce que la douleur disparaisse. Elle disparut dès l'enlèvement d'une première dent, mais reprit quand Lambert revint à bord. Il n'avait pas remarqué que la statuette de Ho-tei était toujours à proximité quand il commençait à souffrir des dents.
A sydney, les bagages furent sortis pour inspection, et les maux de dent cessèrent. Entre Sydney et la Nouvelle-Zélande, les bagages étaient à nouveau dans la cabine; les douleurs des Lambert reprirent. Quand les valises furent descendues dans la cale, elles cessèrent. Lorsqu'ils furent à terre en Nouvelle-Zélande, ils n'eurent pas mal; mais en route vers le Chili, Mr.Lambert eut une seule rage de dent : lorsque les valises furent remontées dans la cabine pour être refaites.
Aux Etats-Unis, la mère de Mr.Lambert trouva Ho-tei si charmant que le couple lui fit cadeau de la petite divinité. Mais quand ses excellentes dents commencèrent à la faire souffrir, cette dame leur rendit le cadeau, en disant que c'était un "mauvais remède" . Malgré cette allusion aux tristes effets de la statuette sur ses propriétaires, les Lambert ne firent pas le rapprochement entre Ho-tei et leurs maux de dent avant la traversée de l'Atlantique pour le retour en Angleterre. Là, une compagne de voyage qui s'intéressait aux ivoires leur emprunta l'objet pour une nuit afin de le montrer à son mari. Le lendemain matin, ces deux personnes dirent aux Lambert qu'elles avaient eu mal aux dents; ces derniers se rendirent alors compte que leurs ennuis s'étaient produits chaque fois que Ho-tei se trouvait dans leur cabine. Mrs.Lambert voulut le jeter tout de suite par-dessus bord, mais son mari craignit que le dieu ne se venge en pourrissant toutes les dents de leurs mâchoires. Ils ramenèrent donc la statuette à Londres avec eux.
Mr.Lambert l'apporta à un Japonais, directeur d'un magasin d'art oriental, qui offrit aussitôt de la lui acheter. Mr.Lambert lui expliqua qu'il ne cherchait pas à obtenir de l'argent, et lui décrivit les maux qu'elle semblait leur avoir causés. Le directeur fit venir un vieil emplyé japonais, avec lequel il examina attentivement la statuette. Voici ce que Mr.Lambert comprit de leur réponse : Ho-tei avait été dans un temple; et parfois on donne ne Orient une "âme" aux statues de telles divinités de temple, en y introduisant de petites médailles; ce qui pouvait expliquer la cheville d'ivoire enfoncée à la bas de la statuette. Le vieux Japonais plaça Ho-tei sur un autel au fond de la boutique et brûla devant lui des bâtonnets d'encens. Puis, avec une expression de crainte, il fit de profondes courbettes à Mr.Lambert quand celui-ci sortit de sa boutique.

Colin Wilson, qui raconte cette histoire dans "Enigmes et Mystères", ajoute que Mr.Lambert a tiré profit de sa pénible aventure en écrivant un livre qui s'est fort bien vendu, et qu'il n'a jamais pu se résoudre à retourner voir la boutique ou il avait abandonné Ho-tei.
Mr.Lambert supposait que cette divinité s'était vengée des incroyants qui l'avaient enlevée de son temple. Mais est-il possible de donner à une substance inerte le pouvoir de faire le mal ? Pour les sceptiques, la malchance en série est causée par ses propres victimes, qui attirent inconsciemment sur elles les catastrophes. Nous connaissons tous des personnes qui semblent attirer le mauvais sort - nous les disons "prédisposées aux accidents". Bien que leur infortune paraisse imméritée, nous avons l'impression qu'il existe une corrélation entre leur malchance et leur personnalité, qu'il peut y avoir dans leur comportement quelque chose - une certaine attente de voir arriver le pire - qui déclenche l'accident.
L'attidute subconsciente du sujet pourrait en être la cause; elle affecterait l'attention que ce dernier porte aux choses quotidiennes, ce qui lui occasionnerait des mésaventures plus fréquentes qu'à d'autres. Même avec nos connaissances limitées des pouvoirs de l'esprit, nous ne pouvons écerter cette possibilité. Cependant, beaucoup de gens - dans les pays civilisés comme chez les peuples primitifs - n'hésitent pas à qualifier de "maudit" celui qui est nettement prédisposé aux accidents.
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Les Anglaises de Versailles

Les Anglaises de Versailles, fantômes ou faille spatio-temporelle ?
Au château de Versailles, deux institutrices anglaises, lassées de suivre le groupe du voyage organisé auquel elles appartenaient, préférèrent flâner nonchalamment dans les jardins. Elles furent saisies d’une sensation étrange. En effet, le temps sembla s’arrêter tout autour d’elles. Le arbres semblèrent figés et le silence total. Elles reconnaîtront par la suite que cette impression de vide absolu dura réellement une fraction de seconde… Il s’agissait plus d’une impression que d’un fait bien réel.
Tout ceci se produisit au moment où, dans un kiosque construit au milieu d’une petite clairière, elles virent une jeune femme, vêtue d’un magnifique costume du 18ème siècle, qui pleurait en silence. Ne voulant pas la déranger, nos deux institutrices empruntèrent une allée et sursautèrent à la vue d’un homme, habillé lui aussi de vêtements d’époque. Il les croisât, son regard était grave et soucieux. Elles le suivirent du regard et le virent rejoindre la jeune femme du kiosque. Ils parlèrent et les sanglots de la femme redoublèrent.

Les deux anglaises poursuivirent leur promenade intriguée par ces deux personnages. Elles pensèrent à une équipe de tournage d’un film ou d’un documentaire mais une fois arrivé au château, elles ne virent ni matériel, camion ni quelconque metteur en scène.
Elles racontèrent cette rencontre à un guide qui fut assez dubitatif quant à la véracité des faits. En parlant, elles reconnurent sur un tableau la jeune femme du kiosque : c’était Marie-Antoinette. Le guide leur montra un autre tableau, d’un jeune homme qu’elles reconnurent aussitôt ; c’est lui qui avait annoncé à la Reine que le peuple marchait sur Versailles. En décrivant, avec de nombreux détails le kiosque, le guide réussit à l’identifier et le leur montra sur une petite peinture. C’était bien lui. Or au moment où s’est déroulée cette rencontre, le kiosque était détruit depuis de longues années...
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Les Poltergeists

En photos : Diverses photographies authentiques de manifestation d'esprits frappeurs
Les Poltergeists
Poltergeist est un mot allemand qui signifie bruit de fantôme ou esprit frappeur. On appelle poltergeist une série d’incidents anormaux comme des déplacements ou chutes inexplicables d’objets, des bruits étranges ou des lumières qui s'allument ou s'éteignent subitement. Les poltergeists peuvent se manifester de plusieurs façon : des tableaux qui tombent des murs, des meublent soulevés dans les air, des objets déplacés, des voix humaines incompréhensibles, etc. Les phénomènes sont parfois accompagnés d'une baisse de température pouvant aller jusqu'à 10°Celsius et les objets peuvent dégager une certaine chaleur pouvant aller jusqu'à la brûlure. On a cependant rarement vu des cas où les témoins ont été victimes de blessures. Le phénomène poltergeists commence du jour au lendemain, sans avertissement, et cesse aussi brusquement qu'il a commencé. La durée d'un phénomène peut varier entre 1 heure et 10 ans. Une des grandes caractéristiques des poltergeists est que ceux-ci semblent attachés à une personne, en effet le phénomène se produit la plupart du temps en présence d'adolescents de 12 à 16 ans. Il serait alors possible que la puberté soit une phase critique et que l'inconscient du jeune soit à l’origine des manifestations poltergeists. Il ne s’agirait pas alors de fantômes maid’une forme dérivée de psychokinésie* ou de télékinésie involontaire. *psychokinésie ; action de l’esprit sur la matière comme la lévitation ou déformation d’objet à distance

Le poltergeist d’Enfield
Nous sommes en 1977 dans la petite ville d’Enfield en Angleterre. Après un divorce, la famille Harper composée d’une mère et de ses 4 enfants vit tranquillement dans une maison. Tout commence pour la famille Harper le 30 août lorsque dans la chambre de Pete et Janet âgée respectivement de 10 et 11 ans, le lit des deux enfants se met à bouger. Le lendemain la commode de leur mère se déplace légèrement, d’environ 50 cm. La mère paniquée fait venir des voisins qui entende des bruits étranges... La nuit suivante plusieurs jouets et objets sont projetés dans la chambre des deux enfants sans que personne n’y ait touché. La famille prévient la police qui sera témoins de ces étranges événements, la femme agent de Police Carolyn Heeps raconte qu’elle a vu des chaises se déplacer. On verra des livres s’envolé des étagères et l’on entendra à plusieurs reprise une voix rauque au-dessus du lit de Janet. La presse apprend l’affaire grâce à des proches de la famille, qui par l’intermédiaire du Daily Miror contacte alors la Society for Psychical Research. Cette association va alors envoyer l’un de leur spécialiste Maurice Grosse. Un second investigateur les rejoindra, Guy Playfair. Les phénomènes continue, la famille et les deux personne de l’association sont témoin de déplacement d’objet, de chaise, un radiateur est arraché du mur, la fille, Janet lévite a plusieurs reprises, plusieurs photos seront prisent pendant toute l’enquête. Les experts ne purent pas mettre en doute l’authenticité de la voix. Ils dissimulèrent des caméras et purent filmer tous ces événements. Les deux enquêteurs finissent par entrer en communication avec l’entité qui leur affirme qu’elle a vécu dans ce lieu depuis 30 ans et qu’elle refusait de partir. La fille Janet est la plus touché par le phénomène et semble possédée par moment par cet esprit. Les enfants voient des silhouettes la nuit, des ombres comme s'il y avait du monde dans la pièce. En décembre l’entité reprend la parole pour siffler et aboyer, il dit se nommer Joe Watson. Le temps passe et les phénomènes continuent, plusieurs incendies se déclenchent dans des tiroirs, les murs se couvrent de graffitis obscènes... Plusieurs médiums viendront pour essayer de calmer les esprits perturbés... Et ce n’est que vers 1979 que les événements prirent fin, ils diminuaient en intensité après que Janet parti quelques temps à l’hôpital pour finalement disparaîtrent quelques temps après. On ne sait jamais vraiment ce qui se passa, la famille refusa d’en reparler. Peut être un esprit tourmenté, peut être la frustration de la jeune fille à cause du divorce de ses parents, en effet les poltergeists apparaissent souvent avec des jeunes filles qui ont des problèmes enfermés en elle... En tout cas les documents, les témoins tout laissent à pensé qu’il s’est passé vraiment ces années là, dans cette petite ville des phénomènes bien étrange...

Le poltergeist de Rosenheim
Sigmund Adam est avocat à Rosenheim en Bavière. En ce mois de novembre 1967, sa patience est à bout. Cela fait des semaines que son bureau subit une destruction en règle: d'inexplicables détonations retentissent, les tubes de néon se déconnectent tout seuls, les ampoules à incandescence explosent les unes après les autres sans que les filaments soient endommagés, le téléphone sonne à tout bout de champ sans que personne n'appelle, les produits du photocopieur se répandent spontanément, etc.Soupçonnant une défaillance du système électrique, Adam fait appel aux ingénieurs des compagnies du téléphone et d'électricité. Ils mettent en place des appareils de contrôle qui enregistrent effectivement d'importantes fluctuations électriques. Le problème est que ces fluctuations persistent même après avoir déconnecté du réseau le bureau de l'avocat! Début décembre, Hans Bender entre en scène. Chercheur à l'université de Fribourg, il est un enquêteur chevronné en matière de poltergeists. Il arrive flanqué de deux collègues physiciens de l'institut Max Planck. Tous se mettent aussitôt au travail. Leurs recherches méticuleuses les conduisent à exclure catégoriquement comme cause des dysfonctionnements: les variations de l'alimentation électrique, les voltages hautes fréquences, les charges électrostatiques, les champs magnétiques, les effets ultrasoniques ou infrasoniques (ce qui comprend aussi les vibrations de toutes natures), les branchements défectueux, les défauts des appareils, et enfin des interventions manuelles. Pendant ces manifestations, les enquêteurs remarquent qu'Anne-Marie Schneider, une jeune employée nouvellement engagée, présentent les signes d'une grande nervosité et l’ensemble des phénomènes se produisent lorsqu’elle est proche. Incitée à prendre quelques jours de repos, il s'avère que les phénomènes cessent entièrement durant son absence.

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Les Dames Blanches (2é)

Il est recensé en France 297 apparitions régulières de ces spectres exclusivement féminins, qui hantent certaines de nos routes. De nombreux témoignages s'accumulent au sein de nos commissariats faisant face à un phénomène certes pas nouveau.
L'histoire étrange, mais bien réelle se répète encore et encore, à l'infini :
Voici le "portrait-robot" le plus répandu de nos âmes voyageuses : il s'agit donc d'autostoppeuses silencieuses, le plus souvent vêtues de blanc (ce qui leur vaut leur appellation légitime et familière). Elles sont accostées aux abords d'une ville par les automobilistes-témoins : ces "Dames Blanches" comme on les nomme couramment, formulent clairement leur destination, puis se murent dans un silence inquiétant avant, au détour d'un virage dangereux, de se volatiliser du véhicule samaritain, laissant un témoin plutôt éberlué qui se rappellera durant longtemps de ce mystérieux passage.
Certains, comme le cas de Michel P., auront toujours en mémoire le souvenir de cette rencontre énigmatique qui fait souvent froid dans le dos ! C'est en 1979 que Michel fait route vers Limoges un soir d'hiver et qu'il distingue en plein virage une forme blanche près d'une discothèque : Abordant une jeune femme d'environ une vingtaine d'années, notre témoin très naturellement lui demande où souhaite-t-elle aller à une heure si tardive : "A Limoges, chez des amis si ça ne vous ennuie pas, ne vous en faites pas je me débrouillerai là-bas..."Jusqu'ici, rien de bien invraisemblable pour Michel P. La jeune auto-stoppeuse prend donc place à l'avant tout naturellement. L'automobiliste témoignera du profond mutisme de la jeune fille qui semble tout droit sortir d'un film des années sixties, de par la robe qu'elle porte... La route se poursuit ainsi tranquillement jusqu'à l'approche d'un autre virage, au Pont de la révolution : c'est à ce moment précis que notre jeune passagère semble effrayée soudain, lançant plaintivement à Michel de négocier prudemment ce fameux virage, ce qu'il fait bien évidemment... Soudain, un cri déchire la nuit, faisant sursauter l'automobiliste qui en tournant la tête vers son étrange passagère, s'aperçoit que celle-ci s'est en quelque sorte "dissoute dans l'atmosphère" !C'est en stoppant tout net son véhicule et animé d'un sentiment de stupeur et de terreur que Michel P. constate en descendant que, décidément, il ne reste que le brouillard d'une glaciale nuit hivernale : il est tout seul...Pas un seul témoin ne pourra attester de sa bonne fois. Mais Michel ne se désarme pas, il compte bien témoigner de son étrange et sinistre aventure. Arrivé à Limoges il fait sa déposition à la gendarmerie où on lui confirme qu'il n'est pas le seul à avoir fait la rencontre nocturne d'une auto-stoppeuse fantôme !

Plusieurs cas ont en effet été déjà signalés de nombreuses fois au fameux Pont de la révolution, qui fut témoin de la mort d'une jeune femme, accidentée en voiture 20 ans plus tôt... Michel P. ressent sans doute à ce moment-là un profond soulagement : ainsi, d'autres automobilistes ont vécu comme lui cet étrange épisode fantomatique, ce qui ne l'empêche pas d'être bouleversé, on le comprend, par cette rencontre fort singulière.
Témoignage d'une errance... Quelles sont les motivations des entités routières ?
Des hypothèses ne manquent pas de jaillir au coeur des esprits : quel rôle semble être rejoué incessamment par ces fameuses "Dames Blanches" ? Est-ce un rôle protecteur et bienveillant afin d'anticiper et éviter les accidents de la route ? Où bien incarnent-elles des âmes vengeresses errant sur terre pour au contraire entraîner dans la mort de pauvres automobilistes serviables n'ayant apparemment rien à voir avec leur destin funeste ?Tous les témoins semblent se rejoindre pour confirmer l'attitude au demeurant sympathique de ces jeunes âmes errantes sur les routes de France. Avouons qu'il est plutôt difficile de contredire tous ces témoignages plus solides les uns que les autres !Les psychologues réagissent aux faits en avançant la thèse des visions épileptiques, ou même d'hallucinations collectives quand les témoins sont nombreux. En ce cas, comment expliquer d'éventuelles "preuves matérielles" constatées en certains cas ?Quant aux sociologues, il serait tout juste question de légendes urbaines pour attester du phénomène au sein de nos ères contemporaines. Mais qui dit "légendes" révèle un mythe de source populaire intégré aux traditions : ce qui fait de lui en l'occurrence, une croyance non constatée par le biais d'un témoignage où tout paraît concorder ! Ce qui réfute alors cette dernière hypothèse, décidément moins fondée, surtout au regard des nombreux témoins du phénomène...
Un scénario récurrent
Toujours ou presque le scénario similaire : une jeune femme accidentée quelques années auparavant se plante au beau milieu d'un virage qui a fait sa perte, ou bien près d'un carrefour non moins dangereux, pousse un cri puis disparaît de leur siège passager.Certaines de ces âmes en détresse s'agitent et semblent incontrôlables quand le lieu funeste apparaît : c'est ainsi le cas d'une auto-stoppeuse fantôme régulière du Calvados, décédée au croisement près de la forêt de Cerisy.Cette âme en peine semble très persuasive et se manifeste toujours par temps pluvieux ce qui rappelle immanquablement un décor de film d'horreur !Plusieurs habitants du village confirment de cette apparition insistante. Il s'agit apparemment d'une jeune fille de moins de 20 ans, qui éternellement rejoue la scène de son propre drame depuis 1960 ! Celle-ci compte bien se faire "entendre" afin que la signalisation soit respectée, puis comme les autres elle disparaît sa mission accomplie...On pourrait ainsi se dire que les mystérieuses "Dames Blanches" sont bénéfiques en cas d'automobilistes imprudents : leur seule apparition serait sans doute un électrochoc pour bon nombre d'insouciants de la route.Certains témoins automobilistes pris d'ardeurs soudaines pour leur "apparition " déclarent que le contact avec la peau de l'inconnue semblait incroyablement glacial, mais bien palpable malgré le manque réactif de la passagère fantôme qui n'oublie jamais sa mission préventive (ou vengeresse ?).En effet, ces êtres spectraux semblent se matérialiser tout comme nous autres humains. D'apparence humaine, ils sont dotés de parole, mais non loquaces pour autant, vêtus le plus fréquemment de blanc bien qu'il existe également certaines apparitions dotées de ce qui semble être du cuir (pour les accidentées de moto surtout ).Le mystère reste hélas entier bien que les témoignages sont légion sur une bonne partie de la France.

Pas d' "hommes blancs" recensés ?
Et l'on peut aussi s'interroger quant aux hommes morts accidentellement. Que sont devenues leurs âmes, pour quelle raison ne s'investissent-elles pas, elles aussi de cette mission auprès des automobilistes ? Peut-être est-ce tout simplement parce que les autos-stoppeurs masculins sont moins nombreux que les autos-stoppeuses, qui sait ?Cela ferait figure d'hypothèse...On parle en effet souvent des "Dames Blanches" car ce sont elles qui sont recensées à sillonner certaines zones routières de notre pays.
Rencontres plus fréquentes dans certaines régions françaises
Tout ce que l'on sait c'est que le phénomène est récurrent, surtout dans certaines régions comme la Bretagne, et en Poitou. Peut-être avez-vous déjà trouvé sur votre chemin ces fameuses "Dames Blanches", peut-être même avez-vous également fait votre déposition dans un commissariat proche de cet incident, mais il est certain en tout cas que vous ne sortirez pas indemne de cette étrange rencontre du 3e type.
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le fantôme d’Henry VIII

par Erick Fearson

Le 22 décembre 2003, le fantôme d’Henry VIII refaisait surface par l’intermédiaire d’une caméra de surveillance au château de Hampton Court.
Hampton Court a toujours eu la réputation d'être hanté. Vérité ou légende ? La photo d'une silhouette fantomatique, prise par une caméra de surveillance et publiée par les journaux britanniques, vient en tout cas de relancer le débat. Le cliché, plutôt trouble, montre une silhouette vêtue d'un long manteau d'époque, en train de refermer la porte d'une issue de secours de ce palais du XVème siècle, situé au sud-ouest de Londres, où mourut la troisième femme d'Henri VIII.

À plusieurs reprises, les gardiens du palais avaient été intrigués par cette porte, surveillée par une caméra, et qui s'ouvrait parfois de façon inexpliquée. En octobre dernier, ils ont eu la surprise de découvrir sur leur écran de contrôle cette image mystérieuse. "J'ai eu un choc en voyant les images qui montraient une silhouette sinistre en manteau d'époque, raconte l'un des gardiens du palais. Ça faisait vraiment froid dans le dos parce que le visage n'avait pas l'air humain. Ma première réaction a été de penser que quelqu'un faisait une farce alors j'ai demandé à mes collègues de jeter un oeil, poursuit-il. Nous avons discuté avec nos guides en costumes d'époque, mais ils n'ont pas de costumes semblables à celui sur la photo. C'est très déconcertant".
Pour le professeur Richard Wiseman, de l'université du Hertforsdhire, cité par le Daily Telegraph, il s'agit "soit d'un coup de publicité du palais, ce dont je doute, soit d'un visiteur qui a voulu se rendre utile en refermant la porte".

Pour le quotidien populaire The Sun en revanche, il pourrait en fait s'agir ni plus ni moins que du fantôme de Henri VIII (1491-1547). "La période autour de Halloween est la plus active pour les apparitions de ce genre", explique Terry O'Sullivan, "expert renommé en fantômes" (dixit The Sun !) au Collège britannique de parapsychologie. "C'est la période de l'année où le voile entre notre monde et l'autre monde est le plus fin. Il me paraît tout à fait crédible que ce soit le fantôme de Henri VIII", assure-t-il.
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L'histoire d'Amityville plus détaillée

Cette maison et toutes les légendes qui ont été faites autour de celle-ci n'ont cessé de nous "divertir" depuis des décennies. Depuis les meurtres, en passant par la possession démoniaque, jusqu'aux haoxes, cela a apporté bien des controverses et interêts de la part des gens.

Une histoire sanglante
Le 14 Novembre 1974, au 112 Ocean Avenue, Amytiville, Etat de New-York, Ronald DeFeo, 24 ans, sort son fusil Marlin calibre 34 de son étui. Il se dirigea vers la chambre où sa mère et son père étaient tranquillement en train de dormir. Il arma le fusil, le pointa vers son père, et tira dans son flanc, vers les reins, la balle traversa son corps et ressortit de l'autre côté. Il tira encore sur son père, l'atteignant en bas de la nuque.Sa mère, Loise, essaya en vain de sortir du lit, alors que son fils la visa. Il tira par deux fois vers son poumon droit.
  Ensuite, il entra dans la chambre, où ses deux frères les plus jeunes , Mark et John, dormaient.Defeo se tint entre leurs deux lits et tira une balle sur chacun dans la tête. Il alla vers la chambre, où ses deux soeurs, Dawn et Allison, dormaient. Allison se réveilla au moment même ou son frère pointa le fusil vers sa tête. Il tira rapidement. Ensuite, il dirigea le canon du fusil vers le visage de Dawn et appuya sur la gachette, arrachant ainsi la moitié gauche de son visage.


Plus tard, Defeo alla vers un bar non loin et annonça qu'il venait de tuer sa famille. Vers 18.15 le lendemain soir, le patron, Joe Yeswit, appela la police du Comté de Suffolk depuis la maison de DeFeo. Il dit à la police qu'un certain "gamin" vint au bar et commença à affirmer qu'il venait de tuer sa famille. Yeswit dit qu'il pensait qu'il y avait quatre corps dans la maison.
Voici l'intégrale de la conversation que cet homme eût avec un intervenant du 911, peu après le terrible massacre.
L'APPEL AU 911:
911: Département de police du comté de Suffolk, en quoi puis - je vous aider?
Homme:Allo?
911 : Département de police du comté de Suffolk, en quoi puis - je vous aider?
Homme: Nous avons un meurtre ici, huh, les Defeos.
911:Quel est votre nom?
Homme: Joey Yeswit.
911: Épelez svp.
Homme: Huh...Y-E-S-W-I-T.
911: Y-E-S...
Homme:Y-E-S-W-I-T.
911:W-I-T. Numéro de téléphone svp.
Homme:Le numéro n'est pas écrit, je ne le sais pas.
911: D'accord, vous appelez d'où?
Homme:Amityville, vous devriez faire venir tout de suite la police d'Amityville. Je suis sur Ocean Avenue.
911: Austin?
Homme: Ocean Avenue. Êtes - vous sourd?
911: Ocean...Avenue? Où exactement?
Homme: Juste dépassé Merrick Road.Ocean Avenue.
911: Merrick Road. Et quel est votre problème exactement monsieur?
Homme: Un meurtre, je vous l'ai déjà dit!
911: Y a - t-il des blessés?
Homme: QUOI!!!
911: Des blessés?
Homme: Bien tout le monde semble TRÈS mort!!!
911: Mort? Que s'est - il passé au juste?
Homme: Je ne sais pas ce qui s'est passé. Tout ce que je sais, c'est que le jeune Defeo est entré dans la taverne en criant que sa famille avait été assassinée. Nous sommes venus voir immédiatement et il n'a pas menti!!!
911: Gardez la ligne svp. (Un agent de police prend la ligne 911)
Police: Hello.
Homme:Hello.
Police: Qui est à l'appareil?
Homme: Je m'appèle Joe Yeswit.
Police: George Edwards?
Homme: Joe Yeswit.
Police: Pouvez - vous m'épelez ça lentement svp.
Homme: QUOI??? Je viens juste de...Combien de fois vais - je devoir vous le dire? Y-E-S-W-I-T.
Police: D'où apelez - vous Monsieur?
Homme:Je n'ai pas la moindre idée. Écoutez, alertez la police d'Amityville, ils sauront où c'est, ils connaissent la famille.
Police: Amityville.
Homme: Oui, Amityville.
Police: Maintenant, quel est le problème.
Homme: Je ne sais pas ce qui c'est passé. Tout ce que je sais, c'est que le jeune Defeo est entré dans la taverne en disant que sa mère et son père avaient été assassinés. Je ne sais pas depuis combien de temps, mais ils sont tous morts!
Police:Huh, quelle est l'adr...quelle est l'adresse de la maison?
Homme: Un instant, je vais aller voir dehors, restez en ligne. (pause)
Homme: Hello. Hello?
Police: Oui.
Homme:112 Ocean Avenue, Amityville.
Police: Cent quoi?
Homme: 112 Ocean Avenue, Amityville.
Police: Amityville ou Amityville Nord?
Homme: Au Sud de Merrick Road.
Police: Huh, okay, et le numéro de téléphone?
Homme: Je ne sais pas et le numéro n'est pas inscrit sur l'appareil de téléphone!!!
Police: D'accord. Appelez - vous d'un téléphone public?
Homme: Pour la dernière fois, je suis dans la maison et je ne connais pas le numéro de téléphone ici!!!
Police: Oh, vous êtes dans la maison?
Homme: Oui.
Police: Combien y a - t-il de corps?
Homme: Huh, je ne sais pas, je crois que les autres ont dit qu'il y en avait quatre.
Police: Quatre?(Les hommes n'avaient pas encore aperçu les filles de Defeo)
Homme: Oui.
Police: D'accord, je vais vous demander de rester sur les lieux, la police d'Amityville devrait arriver d'un instant à l'autre.
Homme: Okay.*
Quand la police arriva, ils trouvèrent les deux autres. Au procès pour meurtres, Ronald "Le Boucher" Defeo dit qu'il les a tué parce que des voix lui ont dit de le faire. Il fut cité "Ce devait être Dieu qui me parlait".
 
Une nouvelle famille s'installe dans la maison
Le 18 Décembre 1975, une famille de 5 personnes emménagea dans la maison des DeFeo. George et Katy Lutz, leurs enfants, Daniel, 9 ans, Christopher, 7 ans et Missy, 5 ans. La famille Lutz a seulement vécu 28 jours dans la maison, affirmant qu'elle était hantée.
Les horribles événements
• La famille a béni leur nouvelle maison. Alors que le prêtre officiait , une voix très étrange, très masculine lui dit "Va-t'en!" Alors qu'il quittait la maison, la capote de sa voiture s'ouvrit brusquement et tomba sur son pare-brise. L'une des charnières s'arracha, sa porte droite s'ouvrit et la voiture cala. Le prêtre appela un ami pour l'aider. Plus tard, cet ami appela le prêtre pour lui dire qu'après l'avoir déposé chez lui, les essuies glasses de sa voitures se mirent en marche assez violement. Il ne pouvait plus les arrêter. • Dans la maison, la famille avait toujours affaire avec des fenêtres qui s'ouvraient et se refermaient en claquant, et des portes qui se dégondaient alors même qu'elles étaient bien fermées à clefs. • Kathy Lutz lévita à à peu près 30 centimètres au-dessus de son lit plusieurs fois, et commença même à léviter en se dirigeant vers une fenêtre ouverte. Une fois, quand son mari la retira, son visage, celui d'une trentenaire, fut transformé en celui d'une vieille femme édentée de 90 ans. • Des centaines de mouches envahirent l'une des pièces du premier étage. • Un crucifix que Cathy avait accroché fût retrouvé à l'envers dégageant une odeur pestilentielle. • Il y avait des choses noires, solides, comme peintes dans les toilettes dans les étages supèrieurs. La substance revint sans cesse après plusieurs nettoyages. • Une petite pièce secrête fût découverte dans la cave. Elle n'était pas dans les plans de la maison. Ses murs étaient peints en rouge et sentait le sang. Sur l'un des murs, George Lutz vit une apparition d'un visage d'un homme. Il reconnut plus tard que le visage fut celui de Ronald DeFeo. • Des cloques sanglantes sont apparues sur les mains du prêtre de la famille lorsqu'il a voulut les aider. Les appels téléphoniques entre la famille Lutz et leur prêtre furent coonstament interrompus ou coupés par des bruits sinistres. • Alors qu'il était dehors une nuit, George vit la face d'un cochon avec des yeux rouges rougeoyants à la fenêtre de la chambre de sa fille. Missy commença à parler de son ami Jodie, disant que Jodie "était le plus gros cochon que tu es pu voir". • Une nuit, Missy pointa du doigt la fenêtre vers deux yeux rouges. Elle dit à sa mère que c'était Jodie, et qu'il voulait entrer. Mme Lutz a alors jeté une chaise à travers la fenêtre. "Il y a eu comme un cri d'animal blessé, un long couinement". • Les yeux rougeoyants sont apparus plus tard par la fenêtre de l'escalier en bas, Quand Lutz coura dehors, Il y avait des traces dans la neige. "Aucun homme ni femme ne peut faire une telle marque. Les empreintes furent laisser par des sabots, comme un cochon géant". • Un barman qui a travaillé dans la maison pour une réception alors que la famille DeFeo y vivait encore dit a Lutz qu'il avait trouvé la pièce secrête dans le sous-sol, et que depuis il a des cauchemars. Il voit des gens tuer des chiens et des cochons comme une sorte de cérémonie. • Quelques fois, Mme Lutz sentait des mains invisibles s'agripper à elle, elle trouva même une fois des traces rouges recouvrant son corps. •Une substance gluante commença à suinter du plafond et des chambranles de portes. • Un visage blanc encapuchonné, la moitié de son visage manquait, apparu dans la cheminée du séjour et fut comme gravé sur le mur du fond.

Hoaxes ou pas hoaxes ?
Il y a beaucoup de théories pourquoi la famille Lutz décida de quitter la maison. L'une d'elles fut financière. Bien que les Lutz firent une affaire en achetant une telle maison (à cause des meurtres), cela coûtait toujours plus que ce qu'ils ne pouvaient dépenser. La maison, aussi grande soit-elle, est très difficile à chauffer. Les problèmes financiers mettaient la pagaille dans leur couple, et la maison leur donnait des frissons dans le dos. Le fait de savoir à propos des meurtres qui se sont déroulés dans cette maison, donnait des cauchemars à la famille, et une imagination très active. Si quelque chose qui sortait de l'ordinaire se passait, ils pensaient instantanément au supernaturel. Un article d'un journal local a decidé que les Lutz se sont enfuis de la maison à cause de son extrême activité paranormale, ce qui apporta un grand interêt au public. La famille rencontra l'avocat de Ronald DeFeo, qui a donc plannifié l'écriture d'un livre sur les "démons" dans la maison qui a poussé son client à commettre tous ces meurtres. Les Lutz furent interviewés, leur histoire fut combinée avec celle de DeFeo, ainsi naquit la légende.
La Légende du terrain
Le terrain sur lequel la maison fut batie, serait un ancien cimetière indien, ou l'endroit où les Montakett gardaient les dérangés mentaux de leurs tribus.

Cependant, il n'y a aucune trace administrative d'un quelconque ancien cimetière à cet endroit. Une autre légende est que la maison est construite sur la tombe d'un sorcier du nom de John Ketchman, qui a maudit cette terre.
Ou sont-ils maintenant ?

Kathy et George Lutz ont finalement divorcé. Le 17 Août 2004, Kathy est décédée après avoir passé les dernières années dans une chaise roulante. Elle avait de grandes difficultés à respirer, et est morte la semaine à laquelle commença le tournage du remake du film de 1979 Amityville.

Ronald Defeo est toujours derrière les barreaux (allant de 25 ans à la perpetuité) dans la prison de haute sécurité de Long Island. Il est éligible à la liberté conditionnelle en Septembre 2005. Les DeFeos vécurent dans la maison pendant plus de 9 ans jusqu'au 13 novembre 1974, les dernières années rendues difficiles par Ronnie qui finit par abattre sa famille. Après les DeFeos, vinrent les Lutz, qui, de par leurs mésaventures, se sauvèrent de la maison au bout de 28 jours. Ils restèrent si peu de temps qu'ils n'eurent pas le temps de payer un premier solde de 60 000$ pour l'achat de la maison. Le 30 août 1976, les Lutz redonnèrent la maison aux propriétaires, la Columbia Savings Savings and Loan. En septembre 1977, le livre de Jay Anson, "The Amityville Horror", sortit. En 1979, un film fut tiré de cet ouvrage.
Le 18 mars 1977, Jim et Barbara Cromarty achetèrent la maison à la banque. Bien qu'elle soit envahie par les touristes recherchant les phénomènes paranormaux, les Cromartys emménagèrent et essayèrent d'avoir une vie heureuse pendant une décennie.

Cependant, ils trouvèrent nécessaire de changer d'adresse pour échapper aux curieux. Durant une conférence de presse pour réfuter les allégations des Lutz, les Cromarty ont montré un rapport de deux pages, en voici un extrait: "Le charmant village d'Amityville, Long Island, fut rendu impopulaire à cause d'un hoax. C'est l'équivalent du Watergate pour l'état du Long Island. Personne d'entre nous n'aurions été ici si un éditeur responsable et un auteur n'aurait porté crédit à deux menteurs, et leur donné le privilège de faire écrire mot pour mot dans le livre ce qu'ils disaient, ce qui en fait en fait un roman. La crédibilité de ce hoax fut courte après que l'on se soit aperçu qu'ils se sont servis d'un prêtre charlatan, qui fut banni pour avoir agi ainsi par le Diocese de Rockville, l'équivalent d'une radiation du barreau pour un avocat. Ce charlatan était impliqué dans ce mensonge, et donc, n'a aucune crédibilité et doit en être traiter ainsi." Les Cromarty ont poursuivis les Lutz, Jay Anson et les éditeurs du livre "Amityville Horror" en justice. Ils demandèrent 500 000$ non seulement parce que le livre était une violation de la vie privée, mais que "des fausses représentations furent délibérément et uniquement faites dans un but commercial."Finalement, les parties ont convenu à un accord non divulgué. Enfant, Jim Cromarty, jouait dans la maison, et lui et sa femme était déterminée a refaire de cette maison une partie de leur communauté. Mais les curieux eurent raison de la volonté famille et ils furent obligés de la remettre sur le marché. Ils laissèrent leur maison à un ami, Frank Birch, pour l'entretenir et la garder le temps qu'ils étaient partis. Ni M. Birch, ni la famille Cromarty n'ont reporté de faits supernaturels. Les Cromarty y ont même rééménagé et ont donc enlevé la maison de sur le marché. Ils y restèrent jusqu'en 1987, quand David Roskin, fils de Barbara d'un précédent mariage, mourût à l'hôpital. Le 17 août 1987, Peter et Jeanne O'Neil achetèrent la maison aux Cromarty. Durant leur séjour, ils firent changer les fameuses fenêtres en forme d'yeux par des fenêtres carrées et remblayer la piscine des Defeo. Le 10 juin 1997, Brian Wilson en devint propriétaire à son tour pour une somme approximative de 310 000$. Depuis, il a rénové la maison, parmi lesquelles il a renforcé les fondations du hangar à bateau et ajouté un salon d'hiver à l'arrière de la maison. La rénovation fit tout sauf être bon marché, il est absurde de penser que des forces malveillantes résident à cet endroit. La seule chose que les propriétaires veulent c’est la fin de ce hoax et que les touristes les laissent enfin tranquille, alors ils pourront enfin profiter pleinement de leur maison. Avec le remake du film Amityville qui sortira en 2005 aux USA, il est fort à parier que la petite bourgade tranquille se verra une fois encore envahie par des curieux.
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Les morgues flottantes

Le Marlborough
Dans " Horizons invisibles", recueil de contes maritimes, Vincent Gaddis cite une histoire horrible de morgue flottante. Dans l'été de 1913, le navire anglais Johnson aperçut un voilier dérivant au large du Chili. En s'approchant, les membres de l'équipage virent que les mâts et les voiles étaient recouverts de moisissure verdâtre. A moitié effacé mais lisible, le nom du voilier, Marlborough, était inscrit sur la coque. Les planches du pont étaient tellement pourries qu'elles s'effondraient sous les pas des hommes montés à bord; ceux-ci trouvèrent un squelette au pied de la barre, six autres sur la passerelle et treize corps dispersés dans le navire.
L'on sut plus tard que le Marlborough avait quitté Littleton, en Nouvelle-Zélande, en janvier 1890, soit 23 ans auparavant, avec un chargement de laine et de mouton congelé. A bord se trouvaient plusieurs passagers, dont une femme. L'on n'avait plus eu de ses nouvelles depuis qu'il avait été aperçu, 23 ans plus tôt, sur la route normale en direction du détroit de Magellan.
Que s'était-il produit ? Ou ce navire était-il resté près d'un quart de siècle ? Aurait-il été prisonnier des glaces comme le schooner Jenny et beaucoup d'autres bateau ?
Le jenny
Le malheureux Jenny fut découvert par le baleinier Hope le 22 septembre 1860 dans l'Antarctique, au sud du détroit de Drake. Une muraille de glace se fendit brusquement, laissant apparaître le Jenny, sa coque déchirée et incrustée de glace, de la neige sur le pont, son gréement en morceaux; ses voiles en loques. Le froid avait parfaitement conservé les corps, qui avaient gardé des attitudes naturelles. Le cadavre du capitaine était assis sur une chaise, une plume à la main, penché en avant. L'examen du journal de bord révéla que le Jenny était emprisonné dans la glace depuis 37 ans ; la dernière mention, signée du commandant, était : "4 mai 1823. Rien à manger depuis 71 jours. Je suis le seul encore vivant."
L'Octavius
De l'autre côté du monde, l'Octavius ne résista pas en 1762 aux glaces de l'océan Arctique. Ce navire avait appareillé d'Angleterre pour la Chine en 1761. L'on suppose qu'à son voyage de retour le commandant avait décidé de chercher l'insaisissable passage du Nord-Ouest, au lieu de faire le tour de l'Amérique du Sud. Mais le bâtiment n'était encore que sur le côté nord de l'Alaska quand il fut pris par les glaces. Treize années plus tard, le baleinier Herald aperçut l'Octavius dérivant entre les icebergs, mais en eau libre. Tout de suite, l'équipage du Herald comprit que c'était un bateau de morts, et c'est avec répugnance qu'il exécuta l'ordre du commandant de mettre la chaloupe à l'eau pour aller à bord de l'Octavius, le capitaine Warren en tête.
Sur le pont recouvert de glace de l'Octavius, il n'y avait aucun signe de vie. Le capitaine Warren arriva au gaillard d'avant et, après avoir déblayé la neige, put ouvrir la porte. Il fut accueilli par une forte puanteur. Pénétrant dans le poste d'équipage, il vit que dans chacune des 28 couchettes gisait un marin mort, parfaitement conservé par l'air glacial. Les hommes étaient chaudement habillés et enveloppés de couvertures, mais le froid de l'Arctique avait été le plus fort.
La cabine du commandant répandait une odeur d'humidité et de moisissure; le visage du commandant était couvert d'une mince couche de moisissure verdâtre, mais le reste du corps était bien conservé. Il était éffaissé sur une table, les mains ouvertes et une plume à côté d'elles. Le capitaine Warren donna le journal de bord à un de ses hommes et passa dans la cabine voisine. Dans la couchette se trouvait le cadavre d'une femme, sous des couvertures. Gaddis écrit : "A la différence du commandant, sa chair et sa physionomie étaient intatctes et semblaient vivantes. Sa tête était appuyée sur le bras, et il semblait qu'elle observait quelque chose au moment de sa mort. En suivant la ligne de son regard, Warren vit le cadavre d'un homme assis en tailleur et penché en avant ; il tenait dans une main un silex et dans l'autre un morceau de métal. Devant lui était un petit tas de copeaux de bois. De toute évidence, il tentait de faire du feu quand la mort l'avais surpris. A côté de l'homme se trouvait une épaisse vareuse de marin ; quand le capitaine le souleva, il découvrit en dessous le corps d'un petit garçon."

Les hommes de Warren furent saisis de panique et voulurent absolument revenir à leur bord. De retour sur le Herald, Warren se mit en devoir de lire le journal de bord, mais s'aperçut qu'en prenant place en hâte dans la chaloupe le marin auquel il avait confié ce document avait laissé tomber à la mer les pages du milieu. Les premières pages qui restaient donnaient des renseignements sur l'équipage, puis mentionnaient les heureux débuts du voyage vers la Chine. Manquaient ensuite les pages concernant les quatorze mois suivants, et la seule restante était la dernière. En date du 11 novembre 1762 était écrit : " Nous sommes pris par les glaces depuis 17 jours ; notre position approximative est 75° Nord, 160° Ouest. Le feu s'est éteint hier et notre maître a essayé de le rallumer, sans succés. Il a passé le silex et le fer au second. Le fils du maître est mort ce matin, et sa femme dit qu'elle ne sent plus le froid terrible. Nous autres ne paraissons pas pouvoir échapper à cette agonie."
Le point le plus surprenant de la découverte de l'Octavius est qu'il a été retrouvé dans les eaux du Groenland, à l'est du passage du Nord-Ouest, alors que ce navire avait été pris dans les glaces à l'ouest de ce passage, au nord de l'Alaska. Il a donc franchi tout seul le passage du Nord-Ouest. Il a dû avancer lentement vers l'est, saison après saison, prisonnier l'hiver, puis dérivant pendant la courte débâcle de l'été, jusqu'à atteindre l'Atlantique. Un sort ironique a voulu que l'Octavius soit le premier navire à franchir ce fameux passage, sans que son commandant et son équipage ne le sachent jamais.
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Quand l'homme se change en bête

Cas N° 1
Nous sommes en 1598. En un coin écarté d'une forêt dans l'ouest de la France, un archer et un groupe d'hommes d'armes tombent sur les corps dénudé d'un garçon. Le cadavre est affreusement mutilé et déchiré. Les membres, encore chauds et palpitants, sont inondés de sang. Lorsqu'ils se rapprochent du corps, les Français aperçoivent ce qui leur semble être deux loups se sauvant entre les arbres. Les hommes les prennent en chasse, et, à leur grande stupeur, ils découvrent que ce qu'il ont pris n'est pas un loup, mais se révèle être un homme, grand, maigre, vêtu de haillons, avec des cheveux et barbe broussailleux, emplis de vermine. Horrifiés, ils constatent que ses mains sont encore tachées de sang frais et que des lambeaux de chair humaine sont collés à ses ongles semblables à des griffes. L'homme, comme on le constatera, est un mendiant vagabond nommé Jacques Roulet ; il va passer en jugement à Angers, en août 1598. Et si la population d'Angers a éprouvé un choc en découvrant Roulet, les débats du procès vont la bouleverser.
Roulet avoue au tribunal : "J'était un loup. - Vos pieds et vos mains deviennent-ils des pattes ? - Oui - Votre tête devient-elle comme celle d'un loup ? - Je n'en sais rien ; je me servais de mes dents. "
Pour rendre son verdict, la cour doit décider si Roulet est un loup-garou, comme il le soutient, ou un Lycanthrope, ce qui est voisin mais différent. Un Loup-garou est une personne vivante qui a le pouvoir de se changer en loup. Un Lycanthrope (du grec lukos, loup, et anthropos, homme) est quelqu'un qui souffre d'une maladie mentale lui faisant croire qu'il est transformé en loup. Dans un cas comme dans l'autre, Roulet risquait d'être exécuté. Considérant que Roulet était un malade mental - et par conséquent un lycanthrope - , il le condamna seulement à deux ans d'internement dans un asile d'aliénés.

Cas N° 2
Autre cas fameux, celui relevé dans le centre de la France, en Auvergne, en 1558. Un chasseur parcourant une forêt rencontra un seigneur du voisinage qui lui demanda de lui rapporter quelque gibier si la chasse avait été bonne. Le chasseur fut attaqué plus tard par un loup féroce, mais il réussit à le faire fuir après lui avoir arraché une patte. Il mit celle-ci en souvenir dans son carnier et rentra chez lui. En cours de route, il s'arrêta au château du seigneur et lui raconta son aventure. Ouvrant son carnier pour y prendre la patte du loup, il fut ébahi de trouver à la place une délicate main de femme. Le seigneur fut encore plus étonné car il reconnaissait l'anneau d'or sur l'un des doigts. Se ruant à l'étage au-dessus, il trouva sa femme en train de panser le moignon sanglant de son poignet. Elle avoua être un Loup-garou et fût brûlée sur le bûcher.

Cas N° 3
L'un des plus fameux loups-garous de l'Histoire était un ermite tout courbé, aux sourcils broussailleux, nommé Gilles Garnier. Le 13 septembre 1573, les autorités de la ville de Dôle autorisèrent une chasse au Loup-garou après que plusieurs enfants de la localité eurent été trouvés tués et en partie dévorés. L'autorisation disait :
"Et puisqu'il a attaqué et blessé dans la région des cavaliers qui ont eu le plus grand mal à le faire fuir, non sans courir de grands risques pour leurs personnes, ledit tribunal, désirant prévenir de plus grands dangers, autorise ceux qui résident dans les lieux en question, nonobstant tous édits concernant la chasse, à se rassembler avec des piques, des hallebardes et des bâtons pour chasser et poursuivre ledit Loup-garou en tout lieux ou ils pourront le trouver ou le capturer, et de le ligoter et le tuer sans encourir de peines ou d'amendes."
Il est clair que les paysans étaient convaincus, avant même d'avoir entamé la chasse, que le coupable était un Loup-garou. Il est extraordinaire que dans tout ces récits il ne soit jamais envisagé que les victimes aient pu avoir affaire à un véritable loup. Deux mois plus tard, un groupe de villageois entendirent les cris d'un enfant et le hurlement d'un loup. Se précipitant sur place - s'attendant à trouver un Loup-garou - ils découvrirent une petite fille sévèrement mise à mal et crurent reconnaître Garnier dans le loup qui s'enfuyait. Quand un garçonnet de 10 ans disparut six jours plus tard, ils assaillirent la cabane de "l'ermite de Saint-Bonnet", comme on appelait Garnier, et ils l'arrêtèrent ainsi que sa femme.
Garnier fit immédiatement deux aveux. L'un concernait un garçon de 12 ans tué dans un verger au mois d'août précèdent. Garnier était sur le point de dévorer l'enfant, quand il avait été interrompu par des hommes. Ceux-ci témoignèrent que Garnier avait alors la forme d'un homme et non d'un loup. Le 6 octobre, dans un vignoble près de Dôle, Garnier avait attaqué une fillette de 10 ans, cette fois déguisé en loup. Il la tua avec ses dents et ses griffes, la déshabilla et la dévora, si heureux de ce repas qu'il rapporta de sa chair à sa femme pour son souper. Ayant avoué, Ganier fut brûlé vif le 18 janvier 1574.

Cas N° 4
Trente ans plus tard, un presque homonyme de Garnier, Jean Grenier, élégant jeune berger de 14 ans, confessa une serie de crimes dans la région de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. A en croire ses aveux, il aurait dévoré plus de 50 enfants. Parfois, dit-il, il attendait dans les bois jusqu'à ce que le soir tombe et qu'il se soit transformé en loup. Puis, il surveillait ses victimes depuis un fourré situé à côté d'un étang très fréquenté. Une fois, il surprit deux filles se baignant nues ; l'une se sauva, mais il dévora l'autre. Quand il était poussé par une faim extrème, dit-il, il se jetait audacieusement au milieu des gens jusqu'à ce qu'il soit chassé.
Grenier passa ses aveux avec un empressement suspect, énumérant ses crimes avec une telle inconscience qu'il provoqua même des rires dans un tribunal plein à craquer lorsqu'il raconta avoir poursuivi une vieille femme et eut la déception de trouver sa chair "dure comme du cuir" . Il se plaignit aussi d'un enfant en ces termes : " Quand je le soulevai de son berceau et me préparai à y mordre pour la première fois, il brailla si fort que ça m'a presque rendu sourd." Il y avait eu des meurtres dans la région et trois fillettes témoignèrent contre lui, aussi sa confession détaillée fut-elle prise en considèration. Mais Grenier accusa d'autres individus d'être aussi des Loups-garous et le juge trouva ses accusations si horribles qu'il le renvoya devant une juridiction plus haute pour que ce cas étrange soit examiné plus à fond.
Les maisons des gens cités par Grenier furent fouillées et bien que l'on n'ait rien trouvé, son père et un voisin furent arrêtés. Grenier père fit impression sur le juge d'instance supérieure en déclarant que son fils était bien connu pour être un idiot, qui se vantait d'avoir couché avec toutes les femmes du village. Néanmoins, Grenier maintint ses aveux avec un telle conviction que son père et le voisin firent l'objet d'un supplément d'enquête. Sous la torture, ils reconnurent avoir rechercher des fillettes "pour s'amuser avec elles, mais pas pour les manger".
Grenier fut condamné au bûcher, mais l'affaire avait fait un tel bruit qu'elle finit par être soumise à la cour d'appel de Bordeaux. Le juge de Lancre a noté cette déposition du jeune homme : " Quand j'avais 10 ou 11 ans, mon voisin Thillaire me présenta, dans les profondeurs de la forêt au "Maître de la forêt", qui me marqua avec son ongle et me donna ainsi qu'à Thillaire un onguent et une peau de loup. Depuis lors, j'ai parcouru le pays sous la forme d'un loup." Grenier soutint qu'il allait chasser les enfants sur l'ordre de ce maître de la forêt, changeant de forme à l'aide de l'onguent et de la peau de loup après avoir caché ses vêtements dans les fourrés.
Comme le mendiant Roulet avant lui, ses aveux spontanés de loup-garou lui valurent d'être traité avec une rare compréhension. Le tribunal fit comparaître deux médecins qui décrétèrent que le garçon souffrait de "la maladie appelée lycanthropie, qui trouble la vue des hommes et leur fait imaginer des choses de ce genre", en ajoutant toutefois que cette affection était le résultat de la possession par un esprit mauvais. Le juge de Lancre fit de l'affaire un résumé intelligent qui pourrait s'appliquer à nombre de cas analogues de prétendus loups-garous à la même époque : " Le tribunal tient compte du jeune âge et de la stupidité de ce garçon, dont la bêtise est celle d'un enfant de 10 ans...Voici un gamin abandonné et chassé par son père, qui a une marâtre d'une grande méchanceté au lieu d'une véritable mère, qui erre dans les champs sans que personne le conseille ou s'intéresse à lui, mendiant son pain, n'ayant jamais eu de formation religieuse, dont la nature réelle a été corrompue par des impulsions mauvaises, le besoin et le desespoir, et dont le Diable a fait sa proie."
La vie du garçon fut épargnée et il fut envoyé dans un monastère ou le juge se rendit plusieurs années après. IL y découvrit que l'esprit de Grenier était complétement vide, incapable de saisir les choses les plus simples et pourtant le jeune homme continuait à soutenir qu'il était un Loup-garou et qu'il mangerait davantage d'enfants s'il le pouvait. Il voulait aussi " ressembler à un loup". Grenier mourut en "bon chrétien" en 1610, mais il n'est guère surprenant que quiconque dans la région portant le nom de Garnier ou de Grenier eût été pendant une longue période considéré avec suspicion.
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Encore de la Pub
08/06/2007 01:45
Bé oui depuis que je paye VIP-BLOG je n'ai plus de Pub ...ça me manque vous comprenez......alors j'en fait un peu :
http://images0.hiboox.com/images/2207/2ir5jma6.jpg c'est l'image ci-dessus.....en fait m'en tape de la Pub c'est juste pour pouvoir repiqué si quelqu'un aime bien la photo... point final.
Alors au menu, j'ai integralement repris tout les articles pour corriger mes conneries (photos non affichées) .
J'ai rajouter plein d'histoires insolite (notamment celle des bateaux morgue qui fait froid dans le dos) ainsi que des histoires de fantômes qui sont pas mal non plus.....J'ai plein d'autres choses à rajouter mais ça prend du temps d'écrire......vous aller me dire "Tu connais pas les copier/coller ? " Ha Ha HA la bonne blague.....non en fait je recopie des articles dans un vieux livre......voilà pourquoi c'est plutôt long.....
Bonne nuit tout le monde 
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