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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
    Origine : Quelque part entre ici et ailleurs.....
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    [ J'ai lu ] [ Cinéma d'Horreur ] [ Cinéma Fantastique ] [ Jeux Vidéos ] [ Series Fantastiques ] [ Vie Extraterrestre ] [ Insolite ] [ Esprits & Fantômes ]



    Les dinosaures sont-ils toujours là ?

    L'écrivain et naturaliste bien connu Ivan T.Sanderson(ci-dessus), raconte une aventure hallucinante qui lui est arrivée sur la rivière Mainyu au coeur de l'Afrique occidentale. La rivière coulait "droit comme dans un canal creusé par l'homme" et le canoë de Sanderson glissait presque sans utiliser les pagaies. Devant lui, dans le canoë de tête, se trouvait son compagnon d'expédition et collectionneur d'animaux Gerald Russell. 30 mètres séparaient les deux embarcations comme elles approchaient d'une gorge profonde et sombre bordée par de véritables murs élevés et d'immenses cavernes noires. Les deux explorateurs ne s'étaient que récemment aventurés aussi loin à l'intérieur et leurs deux assistants africains, Ben et Bassi, ne connaissaient pas davantage la région. Les aventuriers étaient presque au milieu de la gorge sinueuse, longue de plus de 2 Kilomètres, quand leur progression facile fut brusquement perturbée. "Le bruit le plus terrible que j'aie jamais entendu, à l'exception d'un début de tremblement de terre ou de l'explosion proche d'une torpille aérienne, retentit brusquement de l'une des cavernes sur ma droite, déclara Sanderson dans son livre More "Things". Ben, qui était assis devant dans notre petit canoë..., tomba immédiatement à la renverse dans l'esquif ; Bassi, dans le canoë de tête, en fit autant, mais Gerald essaya de faire demi-tour malgré le violent courant tourbillonnaire en se mettant en travers du courant. Je me mis à pagayer comme un fou mais fus rejeté près de l'entrée de la caverne d'ou était parti le bruit."

    Quelques instants plus tard, quand les deux canoës furent en face de l'ouverture de la caverne, un rugissement à vous fendre l'oreille en sortit. Selon les propres mots de Sanderson, "quelque chose d'énorme émergea de l'eau la transformant en écume couleur de xérès, puis, rugissant de nouveau, plongea. Cette "chose" était d'un noir brillant et c'était la tête de quelque chose en forme de phoque, mais aplatie de haut en bas. Elle avait environ la taille d'un hippopotame adulte, je parle de la tête. Nous sortîmes de gorge à une allure digne du huit barré d'Harvard, et ce fut seulement quand nous entrâmes dans le lac - dont la Mainyu s'échappe vers le nord - que Bassi et Ben se ressaisirent".

    Sanderson et Russell questionnèrent les deux Africains sur le monstre mais, n'étant pas des gens de la rivière, ils ne purent fournir aucune réponse. Finalement, cependant, ils crièrent tous les deux : "M'koo-m'bemboo", saisirent leurs pagaies et foncèrent sur le lac. Le groupe rejoignit bientôt le reste de l'expédition forte de vingt hommes. Les autres Africains étaient tous des autochtones et ils s'inquiétèrent de l'aventure effrayante de leurs chefs. Les gens de la rivière qui étaient parmi eux confirmèrent l'opinion de Bassi et de Ben : la terrible créature était l'une des M'koo. Sanderson ajouta : "Ces animaux ont toujours vécu là, nous dirent-ils, et c'est pourquoi il n'y a pas de crocodiles ni d'hippopotames dans la Mainyu (il y en a des centaines dans le lac et dans l'autre rivière ainsi que dans la rivière Cross). Mais ils ajoutèrent que M'koo n'était pas carnivore et mangeait seulement les fruits de grandes lianes et les herbes juteuses sur les bords de la rivière."

    La fantastique rencontre d'Ivan Sanderson avec un monstre eut lieu en 1932 ; il ne découvrit jamais la nature exacte de la chose gigantesque qui s'était si dramatiquement manifestée. Il est difficile d'écarter cette aventure comme le fruit d'une imagination surexcitée car l'histoire de Sanderson a été admise par nombre d'experts en matière de monstres. Parmi ceux-ci figure le réputé zoologiste et écrivain Dr Bernard Heuvelmans (ci-dessous)qui fait allusion à cet incident dans son livre monumental et qui fait autorité : Sur la piste des animaux inconnus. Dans son livre, Heuvelmans souligne que l'apparition de M'koo et la preuve de l'existence d'autres monstres émanent "d'un naturaliste de premier ordre dont les travaux font autorité dans le monde". En vérité, en sa qualité d'expert qui a beaucoup voyagé et qui est bien informé de ces questions, Sanderson savait "qu'il s'était passé des choses très curieuses en Afrique pendant plus d'un siècle". Ce qu'il avait vu et entendu le conduisait à poser la question : est-il possible que les dinosaures vivent encore dans certains coins plus reculés du continent africain et dans d'autres parties isolées de la terre ?

    Pour Sanderson, cette idée n'était pas trop farfelue - même si les dinosaures font partie d'un groupe d'énormes reptiles qui vivaient à l'époque mésozoïque (secondaire), il y a quelque 70 à 200 millions d'années. Après tout, lui et bien d'autres avaient vu ce qui aurait pu être un monstre survivant des temps préhistoriques et il se rendit compte que l'Afrique était encore un continent relativement inexploré. "Sa vaste jungle et ses marécages ont échappé à tout le remue-ménage moderne", déclarait-il dans More "Things" en 1969, et "des milliers d'endroits qui étaient bien connus il y a 50 ans ont été maintenant pratiquement oubliés. Les dimensions même de la région défient l'imagination de ceux qui ne l'ont pas visitée, aussi est-il tout à fait inutile de prétendre qu'il n'y a pas place pour toutes sortes de choses encore inconnues". Pour le prouver, Sanderson et ses collègues explorateurs n'avaient pas besoin de remonter plus loin que 1913 quand le gouvernement allemand envoya une expédition spéciale dans la colonie montagneuse du Cameroun. L'expédition était dirigée par le capitaine baron von Stein ; elle avait pour objet de faire une reconnaissance générale, de dresser la carte de la région et de préciser ses ressources végétales et minérales.

    En raison du déclenchement de la Première Guerre mondiale, le rapport ne fut jamais publié mais le contenu du manuscrit fut plus tard mis à la disposition des gens en quête de documentation sensationnelle sur les monstres. Le capitaine Von Stein (ci-dessous), un soldat discipliné à la tête froide, écrivait dans son rapport que les gens qui vivaient près de la rivière lui avaient parlé d'une "très mystèrieuse chose" qui vivait dans l'eau. Dans son livre Zoologie exotique, le savant Willy Ley cite le rapport de von Stein. Il souligne que le capitaine signalait des expériences de guides chevronnés qui, sans se connaître, donnaient les mêmes détails "caractéristiques" de la bête lacuste.

    La créature - qui à l'époque de l'expédition était signalée dans une partie de la rivière Sanga, réputée jusque-là non navigable - était décrite comme de "couleur gris brunâtre avec la peau lisse, de la taille approximative d'un éléphant...Elle avait, dit-on, un cou long et flexible et une seule dent, mais très longue, certains parlaient d'une corne. Quelques-uns avaient vu une longue queue musclée comme celle d'un alligator. Les pirogues qui s'en approchaient étaient, disait-on, condamnées ; l'animal avait la réputation d'attaquer aussitôt les embarcations et de tuer leurs équipages mais sans dévorer les corps. La créature vivait dans les grottes qui avaient été creusées par la rivière. On affirmait qu'elle grimpait sur la rive, même en plein jour, en quête de nourriture ; son régime était entièrement végétarien".

    Le fait que le monstre était végétarien convainquit Von Stein qu'il avait vraisemblablement une existence plus réelle que fabuleuse, les gigantesques animaux de la mythologie n'éprouvant pas une telle répugnance à croquer la chair humaine, boire le sang et broyer les os. Sa croyance en fut renforcée quand on lui montra la nourriture favorite de la créature : "une sorte de liane, avec de grandes fleurs blanches, une sève laiteuse et des fruits qui ressemblaient à des pommes". On l'amena aussi à un endroit près d'une autre rivière ou le monstre avait apparemment tracé une piste récente pour ce procurer la nourriture qu'il préférait. Vingt-cinq ans plus tard, un autre allemand, le Dr Leo Von Boxberger, confirma les découvertes du capitaine. C'était le magistrat qui avait travaillé de nombreuses années au Cameroun. " La croyance en un gignatesque animal aquatique, écrivait-il, que l'on décrit comme un reptile au long cou mince, circule parmi les indigènes dans tout le Cameroun méridional, qui appartient au bassin du Congo et aussi à l'ouest de cette région...là ou les grands fleuves sont larges et profonds et bordés par la forêt vierge."

    Cependant, aucun de ces deux hommes ne fut le premier Européen à avoir affaire aux monstres sur le continent noir.






    Cujo

    13/06/2007 15:43

    Cujo


    Réalisé par Lewis Teague
    Avec Danny Pintauro, Daniel Hugh Kelly, Christopher Stone   Plus...
    Film américain. Genre : Epouvante-horreur
    Durée : 1h 35min. Année de production : 1983
    Interdit aux moins de 12 ans

    Resumé :

    Triste jour pour Donna et son fils Tad. Leur voiture est tombee en panne au beau milieu d'une cour deserte. les secours arrivent sous la forme d'un Saint-Bernard enrage qui les assaille inlassablement. Un film sur l'angoisse qui n'est pas sans rappeler "les Oiseaux" d'Hitchock.

    Critiques spectateurs :

    alc19 - le 09/04/2007 
    au départ je pensais qu'il était pas très interressant d'ailleurs je ne me souviens plus des noms des personnages sachant que je l'ai visionné la veille mais très vite j'ai compris que c'était des moments de répit entre les les scènes d'action car le rythme du film s'accélèrait et le coeur ne peut pas soutenir de vivre ce genre de frayeur trop fréquemment et je pense que ce film me marquera pour longtemps déjà que j'ai du mal à recroiser le regard d'un chien le lendemain résultat , objectif atteint pour le réalisateur !!
     

     
    elephantman - le 25/02/2004
    Un "Beethoven" version horrifique, né de l'imagination du prolifique Stephen King. Le point faible de l'intrigue réside dans le manque de fidélité au roman où bon nombre de détails assez importants passent à la trappe. A part ce fait, "Cujo" reste un très bon film d'horreur, particulièrement éprouvant et efficace. Le Saint-Bernard étant déjà terrifiant à souhait, ses attaques sont en outre très brutales (sans pour autant verser gratuitement dans le gore) et risquent d'en impressionner plus d'un. Un bon moment pour les admirateurs de l'écrivain, mais à réserver néanmoins à un public averti.

    Xavier Desbarats
    CUJO s’impose comme une vraie réussite, proposant non seulement une adaptation de qualité mais aussi un métrage à la photographie soignée et souvent inventive. Les acteurs, avec en tête le très jeune Danny Pintauro, nous offrent là des prestations étonnantes pour ce qui est sans aucun doute l’un des meilleurs films d’agressions canines. Loin de l’exubérance de MAX, LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME ou de l’abondance de DOGS, CUJO reste encore aujourd’hui un face à face homme / animal des plus aboutis.






    From Beyond

    13/06/2007 15:48

    From Beyond


    Réalisé par Stuart Gordon
    Avec Jeffrey Combs, Barbara Crampton, Ken Foree, Ted Sorel
    Film américain. Genre : Horreur/Fantastique
    Durée : 1h25min. Année de production : 1986
    Titre original : From Beyond

    Resumé :

    Le Docteur Prétorius vient d'inventer une machine pour rencontrer ceux de l'Au-delà. Son expérience réussit, mais la créature décapite le professeur. Son assistant, Crawford, témoin de la scène est accusé du meurtre du docteur et interné en hôpital psychiatrique. Sa thérapeute, Katherine McMichaël, convainc l'inspecteur de laisser Crawford tenter de nouveau l'expérience, en présence d'un policier, Bubba. Le résonateur fait apparaître Prétorius hideux et entreprenant. La reprise des essais révèle que l'invention donne accès à une autre dimension...

    Critiques spectateurs :


    BuilderX - le 27/02/2005
    Premier éssai de Stuart Gordon dans l'univers de Lovecraft, coup de maître ! Effrayant et Horrifiant, c'est le seul réalisateur que je connaisse à avoir adapté avec succès 2 oeuvres de lovecraft (l'autre c'est le film DAGON qui est tout bonnement le film culte sur lovecraft). Les fans d'épouvantes, et surtout de lovecraft y trouveront leur compte !

    Avis de : A . K
    Lorsque j'ai vu il y a 10 ans From Beyond,j'ai eu vraiment une grosse trouille.10 ans plus tard,j'ai regardé à nouveau ce film et je dois dire que l'ambiance du film est toujours aussi sombre.Les acteurs dont le talentueux Jeffrey Combs (célèbre Dr. West de la série des Re-animator) et Ken Foree (jouant dans Zombie,Massacre à la tronçonneuse 3...)sont excellents dans leurs rôles.Il est vrai aussi que certaines scènes du films sont assez gores (à partir de la dernière demi-heure surtout).En effet Jeffrey Combs dévorent le lobe frontale du cerveau (dans un hôpital il me semble).Résultat,Stuart Gordon,réalise une nouvelle fois un très bon film avec une belle brochette de très bon acteur et des effets spéciaux qui n'ont pas prit un coup de vieux.Un film à voir seul par préférence.

    Avis de : chris
    Tous les ingrédients qui ont fait le succès de Re-Animator pour notre plus grand plaisir. Du gore, du sexe, de bons acteurs, une ambiance bien maitrisé. Ce film jongle abilement avec les concepts que ces auteurs ont eux même créer sans pour autant devenir une vulgaire copie. Bien mieux inspiré que Brides of Re-Animator, un très bon divertissement :)







    Le project Blair Witch

    13/06/2007 15:52

    Le project Blair Witch


    Réalisé par Daniel Myrick, Eduardo Sanchez
    Avec Heather Donahue, Michael C. Williams, Joshua Leonard   Plus...
    Film américain. Genre : Epouvante-horreur
    Durée : 1h 27min. Année de production : 1999
    Interdit aux moins de 12 ans
    Titre original : The Blair Witch Project

    Resumé :

    En octobre 1994, trois jeunes cineastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnee dans la foret de Black Hill au cours d'un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquete. Le Projet Blair Witch suit l'itineraire eprouvant des trois cineastes a travers la foret de Black Hills et rend compte des evenements terrifiants qui s'y sont deroules. A ce jour, les trois cineastes sont toujours portes disparus.

    Critiques spectateurs :

    scorsesejunior54 - le 04/06/2007
    Si simple mais d'une puissance émotionnelle absolument exceptionnelle, "The Blair Witch Project" réalisé en 1999 par Daniel Myrick et Eduardo Sanchez part d'une idée tout simplement géniale : il s'agit d'un documenteur présentant les rushes retrouvés et montés de trois apprentis cinéastes disparus un an auparavant dans la forêt de Blair alors qu'ils enquêtaient à propos de légendes anciennes. Seulement voilà, il ne s'agissait que d'un point de départ scénaristique et tout le boulot restait encore à faire pour notre duo de metteurs en scène. Et là, tout prend forme : caméra à l'épaule, décor quasi-unique et comédiens sans cesse en train d'improviser (presque rien n'avait été écrit), la sensation de réalisme est incroyable. Puis l'on se pose une question : pourquoi ont-ils tout filmé ? Chacun y répond à sa façon, très intelligemment et redéfinit concrètement ce qu'est le cinéma ainsi que les sensations qu'il peut nous procurer. Ici, le doigt est mis sur l'illusion, le sentiment d'échapper à la réalité mais également le regard voyeur et terriblement fascinant du spectateur. En plus de réfléchir sur l'image, "The Blair Witch Project" (et c'est sa plus grande qualité) prend aux tripes. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'on croit y être, on a vraiment l'impression d'assister en direct à tous les événements. Aucune surenchère n'apparaît, que ce soit dans la narration ou la réalisation, réellement angoissante. La façon dont la peur peut être retransmise à l'écran a été parfaitement comprise par l'équipe, s'amusant constamment avec nos nerfs, littéralement mis à vifs lors de ces apparitions de sons inonnus dont nous percevons les moindres détails grâce au parti pris de l'écran noir. Le seul reproche que l'on pourrait faire à cette petite bombe est de ne finalement rien inventer. Pourtant, l'exploitation de nos peurs primales y est intense et les séquences fortes s'avèrent mémorables. De quoi rendre malade n'importe quel auteur se plantant avec un matériel novateur.
     
    Matt-Attack - le 21/03/2007
     
    Un excellent film qui flanque bien les miquettes... Un véritable tour de force du réalisateur, qui n'avait, si je ne m'abuse, 75 000 dollars de budget... En fait, à mon humble avis, ce qui est vraiment terrifiant dans le projet Blair Witch... c'est cette frontière très floue entre réalité et fiction. Dois-je rappeller que lors de sa sortie aux Etats-Unis, le film a été présenté comme basé sur des faits réels (une rumeur heureusement démentie avant que le film n'arrive en France). Les acteurs jouant leur propre rôle, ça aussi c'est plus que troublant... d'après ce que je sais, les trois jeunes gens étaient lâchés sur les lieux du tournage et étaient libres d'improviser. Et puis que dire de cette tension psychologique qui monte de plus en plus ? Particulièrement dérangeante... ce ne sont que disputes, crises de larmes... c'est parfois assez dur à supporter car c'est une situation très réaliste... de jeunes étudiants partis tourner un documentaire... La scène de confession de Heather restera dans ma mémoire. Ce que j'apprécie aussi beaucoup dans ce film, c'est toutes les légendes qui circulent autour de la forêt de Blair, en plus de celle de la sorcière (Coffin Rock, Elly Kedward, Rustin Parr... rien qu'à écrire ces noms, un frisson me parcourt le dos). La fin est plus subtile qu'elle n'en a l'air... et chacun y va de sa théorie à la fin du film... la vérité est tout autre... Le film est à voir plusieurs fois, pour tout bien comprendre (de petits détails importants peuvent échapper à votre attention...) Bref, un grand classique des films d'horreur, flippant à souhait et bien fichu !! Qu'attendez-vous ? Allez le voir !!!!
     

    x-suffer-later-x - le 08/01/2007
    Un film flippant, pas d'horreur mais oui, ça fout les jetons. Ceux qui diront le contraire devraient se mettre dans la peau du personnage. Un film c'est fait pour ça non ? Imaginez-vous avec deux autres gars perdus au milieu de nul part, avec des choses etranges qui vous poursuivent, des bruits qui résonnent, accumulés à votre fatigue ect... vous n'auriez pas peur vous ???! Vous devez etre hypocrites, tout le monde flipperait à la place des 'acteurs'. Quand a la façon dont est filmé le projet, je trouve ça plutôt bien, ça fait réaliste, le fait que la caméra tangue. Même chose, on se met dans la peau du personnage, t'as le temps de cadrer toi quand tu cours poursuivi par quelque chose dont tu connais même pas l'existance ? ^^ Serieusement, y'a pas a cracher sur le film, il fait réaliste, on pourrait croire que se sont de vraies bandes. On peu être un peu déçu de la fin, là oui d'accord. On ne sait pas ce qui se passe, du moins pour Heather. Même pour les autres si on réfléchi pas, ou si on a pas tout écouté depuis le début. Tout compte fait, a la fin on se demande qui filme (du moins c'est mon cas, j'suis peut-etre bête, tout simplement). Mais je reste sur mon opinion, même si la fin nous laisse sur notre 'faim', ce film est bon !
     
    pitt_geller - le 25/11/2006 
    La première fois que j’ai vu LE PROJET BLAIR WITCH (à environ 12 ans), j’ai été horriblement déçu (parce qu’à cet age on attend d’un film d’horreur du sang et de la violence… !). Mais en le revoyant quelques années plus tard (à 15 ans), j’ai découvert ce qui plaisait tant aux gens dans ce film : la suggestion et le mystère. Je pense qu’il faut une certaine maturité (ou le voir une seconde fois ?) pour pouvoir s’identifier aux personnages, parce que la première fois, je n’y suis pas parvenu et ça ne m’a pas fait peur. Mais cette fois, j’ai réussi à ressentir ce qu’ils ressentait et j’ai eu peur ! La mise en scène est très intéressante et d’un réalisme quasi-documentaire, au point même de se demander si ce ne sont pas les images de ce qui s’est réellement passé. Le scénario est très bon et tient en haleine jusqu’à une fin très ambiguë… Mystère, suspense, ignorance, à chacun son interprétation : rationnel ou paranormal ? Parfois, l’absence d’une réelle conclusion gâche le film mais ici ça le rend encore plus passionnant ! Basé entièrement sur la suggestion et sur les émotions des personnages, LE PROJET BLAIR WITCH est un chef d’œuvre, un film génial, pas commun et plutôt angoissant… ! Un classique des 90’s, un film très astucieux et très efficace, qui prouve que la peur ne coûte pas forcément cher au vu du budget du film...
      

     
    Funerailles09 - le 15/11/2006

    Authentique révolution cinématographique réalisée par deux petits prodiges du cinéma, qui partis d'un principe simple : l'originalité du scénario et de la mise en scène doit pouvoir compenser un budget de série Z, transcendant le genre et offre aux spectateurs la réification de leur cauchemar les plus sombres. Le résultat est pleinement concluant pour ne pas dire remarquable, tant il est rare qu'un film d'horreur evendiquant sans honte son statut de série B puisse autant marquer les spectateurs. Une certaine partie de la critique avait attribué son succès sans précédent (du point de vue du ratio entre budget/recettes) à une parfaite maîtrise du marketing publicitaire et de la capacité d'Internet à transformer tout film en oeuvre culte pour peu qu'on sache bien s'en servir, cette analyse est en partie exacte mais elle fait abstraction déune donnée fondamentale : la qualité intrinsèque du film ! Incontestablement sa réalisation, son audace narrative, sa scénographie irréprochable, ajouter a un scénario d'une simplicité qui n'a d'égal que son efficacité, font de ce film un véritable ovni cinématographique se classant bien au dessus de tout les autres films d'horreur. Encore une fois on ne peut que constater que quand des réalisateurs intelligents sont derrière la caméra et que le scénario tient la route, le manque de budget ne déteint pas sur la qualité du film, notamment dans ce genre cinématographique, où il suffit de quelques notions en anthropologie pour savoir parfaitement calibré une scène et la rendre anxiogène au possible pour les spectateurs, ce que réussissent parfaitement Myrick et Sanchez pendant 1h20.
     








    Carrie

    13/06/2007 15:57

    Carrie


    Réalisé par Brian De Palma
    Avec Sissy Spacek, Piper Laurie, Amy Irving  
    Film américain. Genre : Fantastique, Epouvante-horreur
    Durée : 1h38min. Année de production : 1976
    Interdit aux moins de 16 ans

    Resumé :

    Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.

    Critiques spectateurs :

    Erkenbrand85 - le 24/03/2007 
    Carrie est sans doute la meilleure adaptation d'un livre de Stephen King. Carrie est avant tout un drame bouleversant qui ne laissera personne indifférent. Tout au long du film on est touché et révolté par la souffrance intérieure de Carrie, martyrisée par ses camarades. A travers ce personnage ressurgissent nos propres affres lors de l'adolescence. Les acteurs sont vraiment très crédibles dans leurs rôles en particulier Sissy Spacek qui nous offre une interprétation magistrale du personnage. Ce film dénonce en outre le fanatisme religieux qui pousse à commettre des actes insensés. Le paroxysme du film arrive à la fin lorsque le souffre-douleur se révolte et se venge dans le feu et dans le sang. C'est néanmmoins dommage que l'horreur ne soit pas aussi poussé que dans le livre où c'est toute la ville qui est détruite. Finalement, avec Carrie Brian De Palma nous montre tout son talent de réalisateur et offre un chef d'oeuvre de l'horreur à voir absolument.

    minispielberg - le 02/11/2006
    Brian De Palma à son paroxysme, en ayant réalisé Carrie il dépasse de loin ses plus belles oeuvres comme Scarface ou Les incorruptibles. Une poésie endiablée qui filmée avec brio nous retient avec savoir-faire jusqu'au final très attendu du bal, point fort culminant du film. Carrie est en quelques sortes " Le vilain petit canard de l'épouvante "; une fable d'une cruauté sans lendemain, qui en choquera plus d'un non par sa violence mais par son sadisme assez poussif et par la violence morale gratuite subit par l'héroïne principale. En parlant de celle-ci, Sissy Spacek est magistrale dans le rôle titre ; adolescente tyrannisée par ses affreux camarades tête à claques et dépourvus de conscience et traumatisée par sa mère, fanatique religieuse (bluffante Piper Laurie) elle finira Reine de la mort assoiffée de vengeance durant la séquence du bal, rendant légendaire la réputation de ce film en classique du genre( Sissy Spacey fut nominé aus Oscars pour ce rôle). Carrie est la première adaptation d'un roman de Stephen King à l'écran, le film reste très fidèle au livre, ce qui propulsa l'écrivain au rang de maître de l'horreur dans le domaine de la littérature et dont ses histoires furent maintes fois retranscrites sur pellicule : Shinnig, Dead zone, Misery, La ligne verte... La mise en scène de De Palma est aussi l'une des raisons pour lesquelles Carrie est devenue une référence du genre : le réalisateur multiplie les mouvements de caméra vertigineux et des angles de vue mémorables digne des plus grandes séquences d'Hitchcock. Ce qui nous offre des passages particulièrement stressants où plane un profond sentiment d'injustice tout le long du film qui laissera les amateurs de suspense bouche bée grâce aussi à sa musique soignée et plus ou moins flippante. Le film emploi notamment pas mal de sous-genre et de thèmes sérieux: le film d'adolescents, l'horreur baroque, la religion, la différence... Ce qui renforce le réalisme de l'intrigue et la profondeur des personnages. Le film lança aussi les carrières de John Travolta( Pulp Fiction) et Nancy Allen(Robocop). Carrie a certes bien vieillie avec le temps mais le film est devenu aussi bien une référence en matière d'horreur qu'un film culte du septième art. Un grand moment de cinéma!

    Bondjb007 - le 20/09/2006 
    Quel film magnifique, quelle poésie!! Un film en 3 parties selon moi : la première qui nous présente les personnages est interessante, et pose les bases de la suite, la scène d'introduction est mémorable, une réalisation magnifique et une musique de Pino Donaggio génialissime. La deuxième partie est la plus belle, c'est la partie du bal, musique superbe, quand Carrie recoit son trophet avec les plans alternants le piege qui se prépare et la consécration de Carrie, avec une montée de suspense : du grand art. Enfin la dernière la plus éprouvante, mais aussi la plus impressionnante. Brian De Palma signe un de ses plus grands films à mettre avec Blow Out, Phantom Of The Paradise, Obsession et tant d'autres. Je ne cache pas que Brian De Palma est mon réalisateur préféré, et il m'a rarement décu (juste Sisters pour le moment), mais la je dois dire qu'encore une fois il m'a séduit, impressionné, choqué, et hanté avec un film d'une rare intensité. Le fantastique est ici magnifique, l'histoire de Stephen King est grandiose et la musique de Pino Donaggio encore une fois sublime. Un grand cru d'un très grand réalisateur.


    stebbins - le 07/08/2006 
    Carrie au bal du diable est un véritable chef d'oeuvre, et certainement l'une des adaptations d'un roman de Stephen King les plus intéressantes ( avec Misery de Rob Reiner et Shining de Stanley Kubrick ). Brian de Palma affirme son style et nous offre quelques excellents plans ( notamment le long travelling circulaire qui embrasse littéralement les personnages de Carrie et de Tommy le temps d'un slow ). Ce film révéla pour la première fois un jeune acteur jusque là inconnu ( un certain John Travolta ), ainsi que la charmante Nancy Allen. Le film de Brian de Palma ne se contente pas de suivre fidèlement la trame du roman ( tout aussi excellent, c'est d'ailleurs le premier roman de King qui fut publié, en 1974 ), il apporte également certains changements: je pense à l'une des dernières scènes du chef d'oeuvre, où Mme White se fait crucifier par sa propre fille ( dans le roman, Carrie tue sa mère en arrêtant les battements de son coeur, par le biais de la télékinésie ). De ce fait, le réalisateur insiste sur le caractère sacré du personnage de la mère par une crucifiction symbolique. Quant à la musique de Pino Donaggio ( on regrettera cependant Bernard Herrmann ), elle est diablement efficace. L'une des pièces maîtresses de De Palma, à ranger sur l'étagère aux côtés de Dressed To Kill, Blow Out, Sisters...
     
    Fansfho1 - le 29/04/2006 
    Ce film est, et restera je pense, une référence dans le domaine (horreur/fantastique). Néanmoins, ce qui fait sa force exceptionnelle, outre l'excellente performance de la plupart des acteurs, c'est surtout la multitude de messages qu'il fait passer. En effet, beaucoup de sentiment humains y sont évoqués et très bien représentés. L'intolérance, l'ostracisme, la jalousie, la compassion, le pardon, la vengeance, la jalousie, la duplicité, le regret, la trahison, etc. sont particulièrement présents tout au long, le tout plutôt négatif, d'ailleurs. Cette liste n'est pas exhaustive, mais, comme j'ai vu ce film plusieurs fois je pourrais facilement justifier chacun de ses éléments. Anecdote: Stephen King, dans son ouvrage "Anatomie de l'Horreur" a déclaré au sujet de ce film, je cite, <<De Palma a traité ce matériau avec plus de légèreté et plus d'habileté que moi (...)>> Donc, à voir, même pour les allergiques au genre, même si ils ne nous lisent pas... 








    Resident Evil

    Resident Evil :Playstation

    Sortie en : juillet 1996

    Aller simple pour l'Enfer
    Des faits étranges se déroulent dans la ville de Raccoon City, les hautes autorités décident d'y envoyer une unité d'élite, les S.T.A.R.S. Une fois sur place, vous êtes attaqué par des chiens zombies, dans la panique, 4 membres de l’unité se réfugient dans un immense manoir isolé dans la forêt de Raccoon. Bienvenu en Enfer !!!
    Ce scénario n'a peut être pas l'air des plus passionnant, mais le déroulements de l'aventure et les rebondissements qui la constitue n'ont pas grand chose à envier aux production cinématographiques.

    Alone in the Dark made in Japan
    Resident Evil reprend le principe d'Alone in the Dark à savoir un jeu d'aventure en 3D à la troisième se déroulant principalement dans un manoir. Mais vous n'aurez pas accès à toutes pièces de ce manoir, pour avancer dedans, il vous faudra trouver les clefs des portes ou bien actionner divers mécanismes, il va s'en dire que ces mécanismes et ces clefs seront vos récompense pour résoudre les différentes énigmes (et pièges) éparpillés dans le dit manoir. Mais cela serait trop simple et bien sûr, d'autres choses vont vous causer des ennuis...

    Monstres et autres joyeusetés
    Et oui, vous n'êtes pas seul dans ce manoir et les autres occupants ne sont plus tout à fait eux-mêmes... Le manoir regorge en effet de zombies, créatures pathétiques, lentes et stupides, mais coriaces. Ces bestioles seront plus tard accompagnés d'autres créatures plus puissantes, plus résistantes, plus rapides et donc plus dangereuses. Capcom étant très généreux, vous ne croulez pas sous les munitions et des objets de guérison ne sont pas là tous les 5 mètres non plus... Bref, avant de chercher à résoudre des énigmes, il va falloir SURVIVRE !!!

    On complique encore un peu ???
    Mais tout cela serait trop simple selon Capcom, alors, ils ont rajouté un petit détail : vous ne pouvez transporter qu'un nombre limité d'objet !!! Selon le personnage avec lequel vous jouez (Jill Valentine ou Chris Redfield), vous ne pourrez transporter respectivement que 8 ou 6 objets, bien évident, objets de soins, armes et munitions vous de la place au même titre que les clefs et autres objets d'énigmes... dès lors on a un véritable petit côté gestion de son sac à dos. Mais rassurez vous, le jeu comporte également des grande malles dans lesquelles vous pouvez entreposer vos objets (ces malles "communiquent" entre elles). Mais la différence entre les 2 personnages ne s'arrête pas là : selon celui sélectionné, le jeu se déroulera différemment, les énigmes différeront, de même que le placement des objets... sans compter qu'avec Chris (qui correspond au mode dur), vous aurez moins de munitions et plus d'ennemis !!!

    Révolution graphique
    Resident Evil aura marqué les esprits par ses graphismes qui étaient d'une beauté à pleurer. Grâce à sa méthode décors 2D mêlés avec des personnages et objets en 3D, Capcom nous a pondu l'un des jeux qui ont marqué l'histoire de la Playstation sur le plan graphique au même titre que Wip&Out, Final Fantasy VII, Gran Turismo et autre Metal Gear Solid. Les musiques et autres bruitages renforcent quand à eux l'ambiance oppressante du jeu... il ne vous reste plus qu'à couper la lumière et jouer dans le noir pour que le tableau soit complet.

    Derniers détails
    Enfin, terminons avec la jouabilité un peu spéciale qui ne plaira pas à tout le monde. Haut/bas pour avancer/reculer et gauche/droite pour tourner sur soit même : cela à l'air simple dis comme ça, mais les caméras étant fixe, on est un peu déboussolé au début. Autre chose, il faut maintenir un bouton pour viser, et durant ce temps, vous ne pouvez que tourner sur vous même, ce qui peut être agaçant par moment. Une jouabilité particulière, mais qui s'avère tout de même efficace au final.
    Enfin, alors que le jeu offre déjà un challenge d'un bon niveau (voir haut niveau pour Chris), Capcom a rajouté quelques petites gâteries pour les plus exigeants... pour les débloquer, rien de plus simple : terminer le jeu dans un temps minimum. Ainsi, vous débloquerez de nouveaux costumes si vous finissez en moins de 7 heures et, surtout, vous débloquerez le surpuissant lance roquette de la fin (avec munitions infinies !!!) si vous l'achevez en... 3 heures (faisable avec Jill, mais avec Chris...).


    Jouabilité
    Le seul problème vient de la croix multidirectionnelle composée de 4 boutons de la Playstation.
    Graphisme
    C'était beau, le plus beau jeu de l'époque.
    Son
    Les bruitages et les musiques renforcent l'ambiance.
    Durée de vie
    De longues heures de jeu en perspectives si vous comptez débloquer les différents bonus.

    L'avis de Lestat1975 :

    La premier épisode de la serie n'est pas le meilleur mais il est plein de surprise. Avant que je commence à jouer a ce jeu, je n'avais jamais touché à un Survival-horror. Et vu l'attirance que j'éprouvais pour tout ce qui était fantastique il ne pouvais que me plaire. Le jeu est super-prenant, ça commence fort avec une sécance filmé ou tout les personnages sont poursuivis par des chiens de l'enfer, jusqu'à ce qu'ils arrivent à la porte d'un manoir. Ils se réfugis tous à l'intérieur se croyant à l'abris.....mais en ces lieux tout est bien pire qu'une meute de chiens enragés.
    L'ambiance est donnée, les personnages ce séparent et l'histoire commence pour de bon. Une des premières cinématiques ce déroule au rez-de-chaussée, un type est à genoux devant une personne alongée, vous entendez un bruit de mastiquation......puis le personnage a genoux ce retourne ...et la c'est l'horreur...c'est un Zombie, et le bruit de mastiquation que vous avez entendu n'est autre que le mort-vivant en train de bouffer le cadavre à terre. La ça commence fort....je rapelle que le jeu est sortie en 1996, en ce temps la il n'y avait pas autant de titre traitant de l'horreur à ce point....(tout ce que j'aime) à l'époque je commencer à peine à jouer régulièrement aux jeux vidéos et j'avoue avoir était plus qu'emballer par le scénario. Manoir, zombie, monstres, enigmes, trahison ect.....Bravo Capcom !!
    Le seul point faible de tout les resident evil, c'est bien sur les aller-retour aux coffres à cause d'un inventaire limité....je veux bien qu'il soit limité mais ils auraient pu mettre un peu plus de coffres aussi. Mais c'est sur qu'avec ça ils ont du rallongés la durée de vie. Mais quelle beauté avec tout ces décors en 2D, je n'avais encore jamais vu cela à l'époque ou je n'était qu'un débutant en manque de sensations , et cela à apporté énormèment à l'ambiance du jeu.

    Par contre j'ai vu la version Gamecube sortie il y a quelques années....bien que graphiquement le titre était magnifique j'ai trouver qu'il n'y avait pas beaucoup de changement au niveau du scénario, et c'est bien dommage, c'est pour cela que je n'est pas eu envie d'y jouer.

     Ma note ? 17/20


     










    Resident Evil 2

    Resident Evil 2 Playstation

    Sortie en : 1998

    Digne successeur de Resident Evil (RE), ce deuxième opus sort deux ans après le succès mondial qui a accueilli son aîné. Resident Evil 2 (RE2) assure la succession avec une notion de continuité, d'amélioration, et non pas de changement.

    Resident Evil vous a amené à visiter (en jouant deux agents de la STARS : Special Tactics and Rescue Squad) un manoir où des évènements étranges se sont déroulés, pour finir dans un laboratoire secret de la Umbrella Corp. Sur fond de manipulation génétique, destinée à la fabrication d'armes biologiques, le scénario de RE vous a permis de connaître les raisons qui font que des zombies se baladent un peu partout et que vous avez combattus...

    Resident Evil 2 vous installe dans un contexte un peu différent, dans la mesure où le T-Virus a infecté toute la ville de Raccoon. Ce deuxième opus met en scène, à l'instar du premier, deux personnages jouables. Leon S. Kennedy et Claire Redfield (oui la sœur de Chris Redfield, l'un des héros du premier). Leon est un agent de police de la RCPD, qui commence son premier jour de boulot, et Claire Redfield qui vient à Raccoon City pour chercher son frère. C'est dans ce contexte que RE2 vous invite à démarrer une nouvelle aventure de survival horror, genre que RE introduisit ou remit au goût du jour...


    REALISATION

    Resident Evil 2 est, à l'instar du premier opus, un jeu dont les décors sont en 3D pré-calculée, au milieu desquels évoluent les différents protagonistes du jeu. L'avantage d'utiliser de la 3D pré-calculée, est de permettre aux développeurs d'intégrer des décors plus jolis en terme de textures, d'éclairage, et en terme de nombre de polygones. La raison est que la 3D pré-calculée est moins gourmande en ressources, les polygones utilisés pour les décors ne sont pas animés pour la plupart, ce qui permet d'augmenter la qualité de l'ensemble des décors par rapport à un jeu en 3D temps réel. Les protagonistes évoluent donc dans un environnement composé de plans de caméra fixe.
    Cet épisode nous propose donc des décors, aussi bien en intérieur qu'en extérieur, d'une très grande qualité. Et pour cause, les textures sont beaucoup plus fines et réalistes que dans RE. Les différents éléments du décor disposent de plus de polygones et sont extrêmement bien éclairés. Le thème donné aux décors est penché dans le glauque, et diverses choses qui se rapportent à l'horreur : cadavres, traces de sang... Tout cela installe bien entendu l'atmosphère idéale pour un survival horror.
    Du coté des protagonistes, il y a aussi du mieux. En effet, les personnages jouables et les ennemis (zombies, mutants...) sont beaucoup mieux modélisés, car disposant d'un nombre de polygones plus élevé. Bien qu'ils soient en 3D temps réel, joliment texturés, ils s'intègrent parfaitement dans les décors en 3D pré-calculée. Il n'y a donc pas une réelle démarcation entre les protagonistes du jeu et les décors, points positif qui montre un souci bien maîtrisé par la réalisation.


    Enfin, du coté de la bande sonore, c'est de la même veine que RE. A savoir, qu'il n'y pas de musique en tant que telle, mais seulement un environnement sonore lié directement aux différents lieux visités. Les voix des personnages sont doublées par de vrais acteurs, et sont d'une bien meilleure qualité que celles de RE. Par ailleurs, RE2 se base encore plus sur les bruitages pour créer l'atmosphère oppressante qui vous tient tout le long du jeu. En effet, chaque type d'ennemis émet un gémissement particulier dans le but, d'abord de vous faire peur. Mais cela fait partie intégrante aussi du gameplay, dans la mesure où se ont ces gémissements spécifiques qui vont vous permettre d'anticiper et de savoir à quel type de monstre vous allez avoir à faire en pénétrant dans un endroit...


    GAMEPLAY

    Le gameplay n'a pas bougé d'un poil par rapport à RE en ce qui concerne les bases. En effet, vous vous baladez toujours dans le jeu, en résolvant des énigmes, en ramassant et en économisant vos munitions qui sont limitées dans le jeu. Différentes armes blanches et armes à feu sont trouvables, vous permettant de vous frayer un chemin plus facilement parmi les zombies. Vous avez toujours la possibilité de soigner vos blessures avec des spray ou des herbes à combiner. Les combinaisons d'objets divers font partie intégrante du gameplay dans la mesure où vous serez souvent amené à y avoir recours pour créer un élément nécessaire, pour résoudre une énigme par exemple. Vous avez toujours la possibilité d'utiliser les caisses communicantes (situées dans les salles de sauvegarde) pour décharger votre inventaire, dont la taille varie selon le personnage joué. Enfin, et à l'instar de RE, vous serez amené à diriger d'autres personnages au cours du jeu, pour réussir certaines phases du scénario.


    Par contre là où il y a du changement, c'est au niveau du traitement des personnages jouables, et plus précisément deux scénarios différents. Dans RE, les deux personnages jouables correspondent à deux niveaux de difficulté, et il n'y a que très peu de différences et d'interactions dans le déroulement dans leur scénario respectif. Alors que dans RE2, vous avez deux scénarios bien distincts avec des interactions plus poussées entre ces derniers et des fins différentes. Le scénario A est jouable dès le début avec l'un ou l'autre des personnages. En terminant le scénario A, vous débloquez le scénario B jouable avec l'un ou l'autre des deux personnages principal. Par exemple, si vous terminez le scénario A avec Leon, vous débloquerez le scénario B jouable uniquement avec Claire. Ce qui est logique dans la mesure où dans RE2, nos deux protagonistes évoluent simultanément dans l'aventure mais chacun de son côté, avec des interactions qui peuvent les amener à se croiser. Donc pour savoir ce que chaque personnage a fait lors de l'aventure, il faut avoir fini les 2 scénarios.
    Bien sûr, le gameplay est servi avec un système de contrôle du personnage aussi ergonomique que le premier opus et avec des améliorations qui permettent de jouer avec plus de précisions et de tirer où vous le désirez sur un ennemi, dans la mesure où les points d'impact sont différenciés.

    CONCLUSION

    Un deuxième opus qui s'installe dans une optique d'amélioration donc, pas de prise de risques de la part de Capcom pour faire de gros changements. Un bon jeu, mais il a quand même le défaut inhérent au genre du survival : l'effet de surprise. En effet, RE nous surprenait avec des séquences d'anthologie (le chien qui saute par la fenêtre...), alors que RE2 peine un peu dans ce sens là... Néanmoins, à défaut de nous surprendre, RE2 reste un jeu dont l'ambiance installe une peur permanente en vous... A jouer seul et dans le noir total. La durée de vie n'est pas énorme, même avec les deux scénarios, RE2 ne vous tiendra pas plus de 10 heures. Par contre, il existe des bonus à débloquer en terminant le jeu qui méritent le détour et qui mérite que vous fassiez l'effort de refaire une partie parfaite. Vous pouvez débloquer, dans un premier temps, des costumes. Mais c'est surtout les petits scénarios bis qui valent le coup. Comme celui de Hunk, un soldat de la Umbrella Corp. qui veut s'échapper avant l'explosion du complexe (initiée par vous-même...)...Vous démarrez avec des soins, un Desert Eagle et des munitions et vous n'aurez que ça pour vous en sortir... A mon avis ce petit scénario est même meilleur que le jeu lui-même. Il reprend toutes les composantes essentielles qui constituent l'essence du survival horror, et concentre le tout dans une demi heure de jeu intense...

    L'avis de Lestat1975 :

    Ce deuxième opus surpasse le premier épisode. C'est pour moi le meilleur des resident evil (sur les 4 auquel j'ai pu jouer).
    Un histoire  béton, de l'action en pagaille, plein de scénarios différents pour chaque personnage. A noter l'apparition d'un bien étrange personnage qui vous poursuit dans le manoir, et qui à une facheuse tendance à débarquer un peu n'importe ou en passant (non sans force) à travers les murs quand vous avez l'impression d'être en sécurité. Que l'on joue avec le perso masculin ou feminin le jeu est une réussite, on retrouve bien sur tout ce qui a fait le succés du premier épisode. Je pense que je n'ai pas grand chose à rajouter.

     Ma note ? 18/20

     






    Resident Evil 3, Nemesis

    14/06/2007 00:06

    Resident Evil 3, Nemesis


    Source : Jeux vidéos.com

    Resident Evil 3 : Nemesis Playstation

    Sortie : En février 2000

    Alors que tout le monde croyait que la menace était enfin écartée, que les monstruosités n'étaient plus que de lointains cauchemars, ils sont revenus, plus nombreux, plus hideux et plus vicieux... J'irai pas passer mes vacances au camping de Racoon City, moi.

    Resident Evil 3 : Nemesis

    Quand Capcom tient quelque chose, il ne lâche plus jusqu'à avoir épuisé toutes ses ressources. C'est donc sans surprise que la PlayStation accueille ce nouvel opus dans la série des Resident Evil, le troisième... Nemesis. Un des précurseurs du genre diront les puristes et certainement une série des plus marquantes de l'univers des jeux vidéo.

    Test Resident Evil 3 : Nemesis Playstation - Screenshot 1

    Une fois de plus donc, Racoon City est la cible d'évènements glauques. Les zombies veulent réinvestir la ville et une horde de macchabées puants et sanguinolents traînent partout dans les coins avec un appétit singulier pour les foies humains. Vous, vous incarnez cette fois Jill Valentine, l'héroïne du premier épisode et si vous pourrez jouer un autre personnage au cours de l'aventure, tout le scénario est axé cette fois sur ce seul et même personnage.

    Dans le principe, Capcom a décidé de ne pas trop changer l'équipe gagnante et s'est donc contenté d'optimiser et d'apporter les quelques retouches nécessaires à l'interface et aux contrôles, histoire de dire que ses développeurs ne sont pas payés à rien faire. L'interface reprend donc la fameuse vue de Jill en 3D temps réel dans des scènes en 3D précalculée et avec une caméra automatique et fixe... d'où quelques petits problèmes de visibilité lorsque vous arrivez par exemple dans une pièce avec une vue proche et de face mais qui rajoutent toujours autant au suspense.

    Test Resident Evil 3 : Nemesis Playstation - Screenshot 2

    Graphiquement, Capcom a pas mal bossé sur l'esthétique. Les scènes prérendues semblent encore plus fines et détaillées, les personnages en 3D sont eux aussi plus fins, leur animation est meilleure tout en étant plus fluide... De nouveaux effets font même leur apparition comme des éclairages dynamiques quand par exemple, vous passez près d'une flamme. Ces flammes et explosions sont aussi mieux faites et vraiment jolies. Au final, un résultat probant et bien plus abouti ou innovant en comparaison au changement qu'avait apporté le numéro 2 par rapport au 1.

    Dans le maniement de Jill, les habitués de la série s'y retrouveront agréablement et sauront sûrement apprécier les petits plus que Capcom a réussi à intégrer dans la maniabilité de la jeune donzelle. Tout d'abord, les escaliers ne sont plus maintenant ces barrières infranchissables où il fallait appuyer sur une touche, Jill les passe sans problème. Ensuite, la visée est maintenant semi-automatique, ce qui évitera le gaspillage si agaçant de balles quand la caméra vous met en défaut. Toujours dans les nouveautés, notre héroïne peut maintenant aussi faire des demi-tours rapides pour s'échapper, éviter les ennemis qui veulent lui arracher la joue ou bien encore tirer sur certains objets des décors pour les faire exploser. Très pratiques, ces nouveaux systèmes permettent d'une part d'enlever les tracas que certains pouvaient éprouver dans les situations de stress mais ajoutent en plus une petite complexité dans les commandes, ce qui n'est pas plus mal pour les vieux de la vieille.

    Test Resident Evil 3 : Nemesis Playstation - Screenshot 3

    Sinon, on retrouve toujours les fameuses interfaces de carte et d'inventaire, relookés un minimum et permettant toujours d'utiliser, d'examiner et d'associer les 8 objets que vous pourrez porter en même temps. Dans les changements, une ergonomie plus agréable pour la relecture des documents et une carte zoomable plus pratique à utiliser elle aussi. Nouvelle option intéressante dans l'inventaire, l'utilisation d'un kit munitions qui permet, en associant trois poudres de base, d'obtenir 13 munitions différentes pour vos armes. Ainsi, le facteur munition s'adapte à vos besoins et non l'inverse.

    Test Resident Evil 3 : Nemesis Playstation - Screenshot 4

    Les principes fondamentaux des Resident Evil restent eux aussi de la partie comme le deux modes de jeu : facile et normal, les sauvegardes à points fixes avec les sempiternels rubans encreurs ou bien encore les chargements des pièces avec ces portes qui s'ouvrent en grinçant de manière inquiétante.

    Pour le scénario, Resident Evil 3 reprend aussi tous les ingrédients des épisodes précédents : exploration, puzzles et shoot de zombie visqueux. Ces trois ingrédients formant toujours un cocktail détonnant, nous retrouvons ce breuvage dans RE3. Les puzzles ont été améliorés pour ne pas trop énerver le joueur et restent assez simples pour opposer un challenge de bon aloi. De plus, à certains moments clé du jeu, vous aurez à faire des choix dans l'orientation de votre personnage par rapport à l'histoire. Pour le reste, les ressemblances avec les épisodes précédents sont tout de même très agaçantes... Rien qu'à se retrouver dans le commissariat de Racoon City pour se persuader d'un gros sentiment de déjà vu...

    Kornifex , le 18 février 2000

    Graphismes 17/20

    Une amélioration sensible sur tous les domaines et les scènes cinématiques sont toujours d'une qualité exceptionnelle.

    Jouabilité 17/20

    Les quelques nouveautés ou options rafraîchissent nettement le jeu. Les habitués s'y retrouveront sans problème tandis que les novices trouveront un jeu plus accessible.

    Durée de vie 16/20

    Un scénario truffé d'énigmes honnêtes et la durée de vie de Resident Evil 3 approche approximativement celle des deux épisodes précédents. Donc un peu court mais assez soutenu.

    Bande son 17/20

    Voix anglaises de qualité et bien jouées, les musiques sont toujours aussi oppressantes. Les quelques bruitages sont eux aussi tout à fait convaincants.

    Scénario 15/20

    Bon scénario même si on nous ressert une fois de plus du réchauffé de chez réchauffé. Le manque d'histoire parallèle et de double scénario manquera peut-être aux amateurs de la série.

    Note Générale 17/20

    Resident Evil 3 poursuit sa route dans le survival-horror. Plus novateur que l'était RE2, ce nouvel épisode reprend tous les ingrédients du succès de la série pour un nouvel épisode tout aussi effrayant et palipitant.

     

    L'avis de Lestat1975 :

    Le moins bien réussi des résident evil et aussi celui que j'ai du finir le plus de fois (10 fois, je m'expliquerai après). Avec une durée de vie racourci (environ 2 heures de jeu au total), on ne peut pas dire que l'on est en présence d'un chef d'oeuvre. Il y a des nouveautés c'est sur, notamment la présence de Nemesis qui n'est pas sans rapeller le mec qui casse les murs pour avoir votre peau dans le second épisode. En effet il vous poursuit tout le long du jeu, ce qui rajoute au stress. Mais voila le jeu est tellement court que l'on reste vraiment sur sa faim....un seul personnage est jouable, on retrouve quand même les petites missions à faire après avoir terminé le jeu une fois....mais est-ce suffisant pour rattrapper le tout ? Et bien oui et non (ha ha ha je prend pas de risque), le jeu est quand même pas mal malgré tout. Bizarrement Capcom proposer de gagner une photo representant les personnages principaux à chaque fois que l'on finissait le jeu....Ces photos sont repertoriées dans un genre d'album....moi pensant que Capcom nous caché je ne sais quelle surprise, je me mis en tête de toutes les avoir (9 photos au total) ....mais voila après avoir finis le jeu autant de fois (il me semble même qu'un jour, je l'ai finit 3 fois dans la journée).....la seule chose que j'ai eu avec mes pauvres photos, c'est un remerciement de Capcom pour avoir sauver la ville de Racoon City.....Bravo Capcom !!!! (enc***)

    Ma note ? 16/10








    La voiture maudite

    En dehors des navires et des avions, on a connu des véhicules ou des maisons qui semblent avoir occasionné des catastrophes à leurs propriétaires. Prenons par exemple la voiture dans laquelle ont été assassinés à Sarajevo, en juillet 1914, l'archiduc François-Ferdinand (ci-dessous), héritier de la couronne austro-hongroise, et sa femme - attentat qui entraîna la déclaration de la guerre de 1914-1918.

     Peu après le début des hostilités, cette voiture devint la propriété du général Potiorek (ci-dessous), de l'armée autrichienne, qui subit quelques semaines plus tard une lourde défaite en face des Serbes à Valjevo et tomba en disgrâce ; ne pouvant supporter ce déshonneur, il devint fou.

    Le propriétaire suivant de la voiture fut un capitaine de l'ancien état-major de Potiorek. Neuf jours après, il renversa et tua deux paysans ; l'automobile heurta un arbre et le capitaine se brisa le cou.

    A la fin de la guerre, le véhicule passa aux mains du gouverneur de Yougoslavie. Après avoir subi quatre accidents en quatre mois - à la suite de l'un deux il perdit un bras -, il eut assez de sa voiture et la vendit à un médecin, que l'on retrouva six mois plus tard mort, écrasé sous la voiture retournée dans un fossé. Elle fut revendue à un riche bijoutier, qui se suicida un an plus tard. Après être à nouveau passé entre les mains d'un médecin qui ne pensait qu'à une chose, c'était de s'en débarrasser, un coureur automobile suisse la racheta et se tua dans les Alpes italiennes pendant une course ou la voiture percuta un mur. La victime suivante fut un fermier serbe : étant tombé en panne un matin, il demanda à un conducteur de charrette de le prendre en remorque ; mais comme il avait oublié de couper le contact, la voiture démarra, écrasa le cheval et la charrette, et capota dans un virage. Le dernier propriétaire de la voiture fut Tibor Hirschfeld, un garagiste. Au retour d'un mariage, Hirschfeld, avec six amis à bord, tenta de doubler à grande vitesse un autre véhicule, mais il l'emboutit ; il fut tué dans l'accident avec quatre de ses passagers. La voiture fut ensuite placée dans un musée de Vienne, ou elle se trouve encore.








    Le chateau de Miramare

    Qui pourrait supposer qu'un château de conte de fées puisse être maudit ? Personne, sans doute ; et cependant le beau palais de Miramare près de Trieste semble avoir porté malchance à ses occupants. Il fut construit au milieu du XIXé siècle par l'archiduc Maximilien (ci-dessous), frère cadet de l'empereur d'Autriche-Hongrie François-Joseph. Alors qu'il naviguait sur un petit bateau, Maximilien avait été jeté au rivage par le mauvais temps et des pêcheurs lui avaient donné asile. Attiré par la beauté du lieu, il décida ce jour-là d'y bâtir une demeure.

    Ce fut un palais tout blanc, avec des tours, des terrasses de granit, des escaliers de marbre descendant vers un embarcadère gardé par des sphinx. Le jardin, planté de pins et d'arbres fleuris, était décrit par les visiteurs comme un des plus merveilleux du monde. Avec son premier propriétaire commença la serie de malheurs attachés à Miramare ; c'est là en effet que Maximilien accepta l'offre fatale de la couronne du Mexique, qui entraîna sa mort trois ans plus tard devant un peloton d'exécution mexicain. Son épouse Charlotte, âgée de 26 ans, devint folle.

    La résidente suivante du palais fut l'impératrice Elisabeth (ci-dessus) , femme de François-Joseph (ci-dessus), qui y vécut avec son fils Rodolphe (ci-dessous) . Ce dernier eut une fin tragique en 1889 : il se suicida à Mayerling. L'impératrice fut quant à elle assassinée en 1898 par un anarchiste qui luttait pour la libération de l'Italie.

    Le nouvel hôte de Miramare fut l'archiduc Francois-Ferdinand (ci-dessous), cousin de Rodolphe et héritier du trône impérial. Il fut assassiné avec sa femme à Sarajevo, inaugurant ainsi la jettetura de sa voiture.

    A la fin de la guerre de 1914-1918, lorsque Trieste devint italienne, c'est le duc d'Aoste (ci-dessous) , cousin du roi d'Italie, qui prit possession de Miramare. Il mourut dans un camp de prisonniers au Kenya, au cours de la Seconde Guerre mondiale.

    Après quoi deux généraux de division anglais habitèrent le château, et tout deux moururent de crise cardiaque.






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