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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
    Origine : Quelque part entre ici et ailleurs.....
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    Une grosse boule lumineuse à Tananarive

    L'affaire extraordinaire que je vais évoquer maintenant a été connue près de dix ans après les faits par le témoignage d'un homme qui confia son récit à un groupe d'enquêteurs du Gepa (Groupe d'étude des phénomènes aériens). Apres un long et minutieux travail de recherche, on retrouva d'autres témoins, une dixaine en tout, qui confirmeront la véracité de l'évenement.
    Le 16 août 1954, en début de soirée, Edmond Campagnac, ancien élève de l'école polytechnique, directeur technique d'Air France à Tananarive, île de Madagascar (alors territoire français d'outre-mer), observait un drôle d'objet survolant la ville.J'ai eu l'occasion de rencontrer Campagnac, à plusieurs reprises, et j'ai été frappé par la précision de son récit. Cet homme de quatre-vingt ans se souvenait comme au premier jour de ce qu'il avait vu en compagnie d'une grande partie de la population de la capitale malgache.


    Voici les faits :
    Comme chaque soir, sur le pas de la porte de la l'agence Air France situéz avenue de la Libération, Edmond Campagnac attend avec d'autres employés l'arrivée du courrier postal. Non loin se tient le marché journalier avec ses senteurs enivrantes et son animation colorée. Il y a là des milliers de badauds.Il est un peu plus de 18 heures. La nuit vient de tomber. La soirée est douce, le ciel transparent. Surgit soudain une grosse boule lumineuse de couleur verte, venant de l'est. Sa trajectoire est inclinée de 45°. On s'attend à ce qu'elle touche le sol dans une fantastique explosion...Ce qu'elle ne fait pas.
    Survolant le palais de la reine, l'objet s'éloigne pour disparaître rapidement de la vue des témoins. Il est de retour moins d'une minute après. Cette fois-ci, il fait le tour des collines qui ceinturent la ville puis passe silencieusement, à une altitude de deux cent cinquante mètres environ, au-dessus du marché, tourne vers le nord et longe l'avenue de la libération.Les centaines de témoins sont littéralement médusés.

    Campagnac décrit l'objet comme un plasma verdâtre de la taille d'un avion, suivi par une sorte de fuselage métallique (en forme de ballon de rugby). Des étincelles blanches, rouges et bleues accompagnent l'ensemble dont la vitesse est estimée à environ 400 Kilomètres à l'heure. L'éclairage public s'éteint puis se rallume au bout de quelques minutes. Les chiens hurlent à la mort. A la sortie de la ville, un troupeau de zébus est pris de panique : les animaux enfoncent les barrières et se répandent dans Tananarive...Les autorités locales de l'époque diligentèrent une enquête menée par le directeur de l'observatoire de Tananarive, le révérend père Coze, lui-même témoin de la scène. Lorsqu'il rentra en France, Edmond Campagnac confia son témoignage aux plus hautes autorités civiles et militaires, ainsi qu'au Gepa. Depuis, une dizaine de témoins ont été retrouvés qui confirment la totalité de l'observation au-dessus de Tananarive. Ce cas préfigure des centaines d'autres qui seront enregistrés, plus tard, à travers le monde entier.

    Il s'agit de la première observation collective de grande ampleur.
    Selon les enquêteurs du Gepa, plusieurs milliers de témoins, d'une grande diversité ethnique, culturelle et sociale, ont assisté à la scène. Grâce à la position des nombreux observateurs, on a pu reconstituer la trajectoire précise du phénomène : descente brutale à 45° suivie d'un fort ralentissement puis trajectoire horizontale et plusieurs virages lors du survol de la ville, à quelques dizaines de mètres d'altitude. Au passage de l'ovni, on note un effet physique majeur ; l'extinction des lampadaires.Depuis cette époque, Edmond Campagnac cherche à comprendre ce qu'il a vu. Il est peu probable qu'il obtienne un jour la réponse...L'hallucination peut être mise hors de cause. Aucun phénomène naturel ne saurait avoir les caractéristiques de l'objet observé...
    Alors ?
     
    Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)









     Une Nouvelle Planète similaire à la Terre a été découverte !!

    Une équipe franco-suisse a détecté la première exoplanète où pourrait exister de l'eau liquide. Elle se trouve à seulement 20,5 années-lumière de notre système solaire.

    HABITABLE, mais pas forcément habitée : la planète découverte par une équipe d'astronomes français, suisses et portugais autour de l'étoile Gliese 581, à seulement 20,5 années-lumière de la Terre, pourrait abriter un océan d'eau liquide. Comme la présence d'eau est une condition nécessaire, bien que pas suffisante, pour l'apparition de la vie, il s'agit d'un événement considérable pour la communauté scientifique et, au-delà, pour l'humanité tout entière. Comme le souligne Jean-Loup Bertaux, chercheur au Service d'aéronomie du CNRS et l'un des signataires de l'article à paraître dans la revue Astronomy & Astrophysics, « c'est une étape décisive dans le long chemin qui nous mène vers la découverte d'éventuelles autres formes de vie dans l'Univers. »
    Sur les 200 planètes extrasolaires identifiées à ce jour, Gl 581c est celle qui ressemble le plus à notre bonne vieille planète bleue. D'abord, sa masse très faible (5,1 fois celle de la Terre) indique qu'elle est constituée de roches et non de gaz comme les géantes de type Jupiter ou Saturne. À densité comparable son rayon doit se rapprocher de 1,5 fois celui de la Terre et sa gravité de surface serait le double de ce qu'on connaît sur notre planète. En clair un astronaute qui foulerait le sol de ce nouveau monde aurait la sensation de peser deux fois plus lourd.
    Mais surtout, les chercheurs ont calculé que la température moyenne qui règne à la surface de Gl 581c doit être comprise entre - 3 et + 40 °C, selon la nature plus ou moins réfléchissante de ses continents. Cette fourchette de température est propice à la présence d'eau liquide, au moins dans la zone équatoriale si l'hypothèse basse devait se vérifier. A priori, on pouvait s'attendre à des températures plus caniculaires. La nouvelle planète est en effet très proche de son étoile (seulement 0,07 fois la distance Terre-Soleil) puisque 13 jours lui suffisent pour effectuer une révolution complète.


    Futures missions
    Mais l'astre Gl 581 fait partie de la catégorie des naines rouges, à savoir de petites étoiles beaucoup moins lumineuses que notre Soleil (77 fois moins dans ce cas précis). La zone dite d'« habitabilité » y est par conséquent nettement moins éloignée que dans notre Système solaire.
    La proximité de cette zone où les planètes peuvent héberger de l'eau sous forme liquide fait des naines rouges des cibles privilégiées pour la recherche d'exoplanètes susceptibles d'abriter la vie. En effet la méthode de détection utilisée par l'équipe dirigée par Stéphane Udry, astronome à l'Observatoire de Genève, consiste à mesurer, au moyen d'un spectrographe, les infimes variations de la vitesse de l'étoile provoquées par la présence d'une planète orbitant autour d'elle.


    Or les petites planètes rocheuses (ou telluriques) comme la Terre ou Mars, qui sont aussi les plus intéressantes pour la recherche de vie extraterrestre, ont un impact d'autant plus faible sur le mouvement de leur étoile que celle-ci est massive. Il est donc plus facile, pour les astronomes, de repérer leur trace autour d'étoiles à faible gabarit. Autre avantage : les naines rouges sont particulièrement nombreuses dans notre galaxie : sur les 100 étoiles les plus proches de la Terre, 80 appartiennent à cette famille.
    Pour réaliser leur sensationnelle trouvaille, les chercheurs ont eu recours au spectrographe de nouvelle génération Harps installé sur le télescope de 3,6 m de diamètre de l'ESO (Observatoire austral européen) à La Silla, Chili.
    Notons également que l'étoile Gliese 581, du nom de l'astronome Allemand qui a répertorié, en 1969, la totalité des étoiles situées à moins de 75 années-lumière de la Terre, est entourée de deux autres planètes. L'une, de la masse de Neptune, a été découverte en 2005 par la même équipe ; son année ne fait que 5,4 jours. La seconde, nettement plus éloignée (sa période de révolution est de 84 jours) est huit fois plus massive que la Terre. Elle vient d'être repérée en même temps que Gl 581c.
    Pour Jean Schneider, astronome à l'observatoire de Paris-Meudon, « l'existence de cette planète vient confirmer ce que nous pressentions et justifie le lancement des futures missions destinées à rechercher cette fois des indices de vie extraterrestre. » Plusieurs projets de ce type sont en discussion aux États-Unis et en Europe.
    Sur les 64 propositions parvenues à l'Agence spatiale européenne (ESA) dans le cadre de son programme « Cosmic Vision », sept concernent l'exoplanétologie. Parmi eux le projet Darwin vise à détecter la présence d'oxygène et d'ozone dans l'atmosphère de planètes extrasolaires, comme Gl 581c. Mais il ne sera pas lancé avant 2025.








    Silence radio

    Reste inexpliquée une constante dans les témoignages de Pans D : l'extinction des systèmes éléctriques des véhicules des témoins. Phares qui s'eteignent, radio qui s'interrompt et souvent, même, moteur qui s'arrête. Ces effets ont été mentionnés pratiquement dès 1947 aux USA. En France aussi. Quand j'étudie les quelques 15 % de cas de Pans D avec effets sur environnement relevés dans les statistiques du Gepan/Sepra, je m'aperçois que les coupures ou les pannes de courant ne sont pas si rares. La lecture de dizaines de témoignages montre que, bien souvent, les témoins y associent des objets aux formes bizarrez évoluant seulement à quelques mètres de leur auto...
    Nous avons tenté, en pareil cas, de recenser les parties des véhicules affectées lors de ces étranges rencontres rapprochées. Je choisis pour illustrer cet aspect un cas inédit daté du 27 janvier 1981.Un appel de gendarmerie nous convie à quelques encablures de Toulouse, dans la montagne noire, plus précisément sur un plateau au-dessus de la ville de Mazamet.
    Le 29 janvier, je rencontre le témoin, assez déstabilisé par l'aventure. Il est chauffeur et ramasse le lait dans les fermes. Sa bonne réputation a poussé les gendarmes à croire à sa bonne foi.

    Le témoin (notes issues du dossier) : il est environ 16h30 et je me rends à mon travail. [...] A un carrefour, lorsque j'amorce le virage, je vois arriver une espèce de cigare, que j'ai comparé à une baguette de pain. Il est venu de ma gauche, c'était comme un avion. J'ai pensé que ça allait me percuter, j'ai eu très peur. Mais, à quatres ou cinq mètres, il oblique. Il monte et passe au dessus de ma voiture. Le moteur a des ratés, il cale. Je sort vite, sans garer la voiture. Je crois que l'engin s'est jeté dans les arbres. Il est toujours au-dessus. Il descend progressivement, prend la direction du nord. Je le vois suivre le profil du paysage et partir à l'horizon, jusqu'à ce que je ne le vois plus.Arrivé à ma voiture en courant, j'essaye de démarrer. Je l'avais mal freinée. A peine je la touche, elle bouge. Je tourne la clé de contact, rien. Je ferme la voiture et part en courant...J'essaie de "le" revoir un peu plus loin, je l'aperçois qui file au loin et puis il a disparu. Retournant chez ma tante, tout tremblant, je téléphone chez moi, on appelle la gendarmerie.Nous avons reporté toute notre attention sur le véhicule. Y avait-il eu réellement une panne moteur en relation avec le passage du "cigare" observé par notre témoin ? Nous étions en présence d'un véhicule neuf, soigneusement entretenu par son propriétaire et suivi par un garagiste. Aucun dysfonctionnement ne lui avait été signalé. Nous avons envisagé près de six causes possibles, indépendamment d'une cause humaine (arrêt involontaire provoqué par l'émotion).

    a) microparticules dans le carburant modifiant temporairement la thermodynamique du mélange;
    b) moteur trop chaud pour redémarrer;
    c) mauvais contact du démarreur;
    d) moteur noyé;
    e) condensateur claqué;
    f) alternateur humide.


    Chacune de ces causes possibles a fait l'objet d'un examen. Elles ont toutes été écartées.Les éléments principaux du circuit électrique (batterie, alternateur, régulateur électrique diodes) ont été examinés et expertisés en laboratoire. Conclusions de l'analyse : les descriptions des incidents de fonctionnement ne sont pas assez caractéristiques pour impliquer l'action d'un agent extérieur au véhicule. Les mesures en laboratoire n'ont pas fourni d'indices probants en faveur d'une interaction physique avec le phénomène observé. Dans la montagne noire, un Pan D a t-il, par effet électromagnétique, interagi sur le moteur de la voiture du livreur de lait ? Il nous fallait attendre d'autres cas pour en envisager l'hypothèse. Peut-être celui du 11 janvier 2000. Un jeune homme se balade en voiture le soir.

    Il se voit soudain inondé par une énorme lueur brillante et aveuglante. L'auto cale net. La radio de bord se tait. Le jeune automobiliste, traumatisé, rentre paniqué chez ses parents qui appellent un médecin pour l'aider à calmer ses angoisses. La gendarmerie relève les éléments circonstanciés de cette observation. La reconstitution que j'entreprends quelques jours après me confirme l'impression que ce témoin n'a pas inventé ni enjolivé une histoire puisée dans un quelconque ouvrage consacré aux ovnis. J'ai consulté son médecin : il m'a confirmé que le jeune homme ne souffrait d'aucun trouble particulier sur le plan psychologique. Qu'il a été obligé de le rassurer après son observation, tellement il l'a senti traumatisé.


    Il faut se rendre à l'évidence : ces rencontres avec les Pan D qui affectent le véhicule d'un témoin sont sources de traumatisme.
    Le scénario généralement évoqué implique un ou des témoin(s) qui roule(nt) tranquillement à bord de son (leur) véhicule, souvent la nuit, et sur des petites routes de campagne. Apparaît soudain, devant le véhicule, une lueur qui va soit le croiser, soit le survoler. A ce moment, les phares commencent à diminuer d'intensité. Le son du poste radio, s'il est allumé, décroît. Et, bientôt, le moteur ne tourne plus. Dès que s'éloigne la lumière, généralement en quelques secondes, les phares se rallument, la radio se fait entendre, et le moteur se remet en fonctionnement de lui-même sans aucune action de la part du conducteur.
    Des dizaines de cas similaires ont été enregistrés de par le monde. Cette constante nous pousse à supposer une interférence de nature éléctromagnétique intense. Des études scientifiques ont été menées par des physiciens comme le professeur James MacDonald. Au Gepan, sous l'impulsion de Claude Poher, nous avons engagé une étude théorique confiée à un physicien du commissariat à l'energie atomique, l. Brehamet. Cette étude a montré qu'il fallait des champs électromagnétiques de très grande puissance pour générer de tels effets sur les organes électriques des voitures (bobine, batterie, dynamo, ect.).
    Il faut sans doute rapprocher ce type d'effets des perturbations des instruments de navigation ou des interruptions des sytèmes de communication radio couramment mentionnées par les pilotes d'avion, qui peuvent avoir des conséquences autrement plus graves pour ls aéronefs et leurs occupants !


    Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)

     










    Un ovni éteint les lampadaires

    Pour l'observateur que je suis, ces phénomènes ne m'interressent qu'à travers les effets qu'ils produisent sur l'environnement. Effets mesurables à l'aide de capteurs magnétiques, des compteurs Geiger ou des radars pour les cas aéronautiques. Des effets que captent, le cas échéant, les appareils photo argentiques : ( Et jamais les modernes appareils photo numériques que tout scientifique digne de ce nom écartera systématiquement, et pour cause : on ne sera jamais certain que la trace enrigistrée n'est pas le fruit d'une manipulation informatique. Une exigence qui aboutira, tôt ou tard, à l'impossibilité de produire des images de Pan , lorsque le numérique aura remplacé partout le film chimique à développer. C'est bien dommage...) nous obtenons alors des informations sur la forme, la couleur, des détails sur les caractéristiques morphologiques des phénomènes enregistrés, etc. Mais d'autres types de capteurs existent auxquels on ne songe guère. Nous avons pourtant eu l'idée d'associer à un appareil photographique classique un filtre capable de décomposé la lumière en spectre (comme le fait l'eau de pluie avec le soleil pour produire l'arc en ciel) . Ainsi, en cas d'enregistrement d'une lumière émanant d'un Pan D (40 % d'entre eux émettent de la lumière dans le spectre électromagnétique du visible), nous aurions pu reconnaître avec précision la nature des corps qui constituent cette source lumineuse. Nous avons équipé les brigades de gendarmerie de près de qutre mille de ces petits capteurs bon marché. Malheureusement, cette expérience n'a apporté aucun résultat probant.

    Malgré tout, le hazard nous offrit une sorte de capteur des plus inattendus.
    Certaines observations faisaient état d'un détail révélateur : alors qu'un Pan D évoluait à proximité d'un éclairage public, les lampadaires s'éteignaient brusquement lors de son passage et se rallumaient à sa disparition.
    Cette anomalie fonctionnelle nous offrait de mesurer quantitativement le niveau énergétique produit par l'objet. Le Docteur Jacques Vallée, ufologue français installé aux Etats-Unis, collaborateur du professeur J.A Hunek et l'un des pionners de l'étude scientifiques des ovnis, présenta ce thème, lors d'une réunion à Pocantico (Etat-Unis) en 1997, devant un panel de scientifiques, aidé, notamment, d'un cas que le Gepan traita lors d'une enquête menée en 1979 sur la commune de Gujan-Mestras, près d'Arcachon. Le phénomène aérien non identifié en cause déclencha, le 18 juin de cette année-là, les cellules photoélectriques contrôlant l'éclairage de toute la ville.

    Ce sont deux jeunes garçons apeurés, un cuisinier de dix-huit ans, F.P., et un apprenti boucher de dix-sept ans, J.-M.G., qui frappent à la porte d'une boulangerie. Il est 1h30 du matin et le boulanger prépare la fournée. Les adolescents se sont arrêtés au bord de la route pour réparer un clignotant de leur voiture quand toutes les lumières publiques de la ville, soudain, s'éteignent. En même temps, un grondement sourd, comme un bruit de tremblement de terre, les fait bondir. Ils voient alors, selon leur description, un objet ovale, rouge, entouré de flammes blanches. Il vole vers eux à une altitude qu'ils évaluèrent à 300 mètres. L'un des jeunes gens a le souffle coupé et s'évanouit un moment, d'ou leur course panique vers la seule boutique éclairée, la boulangerie. Ils débitent leur histoire au maître des lieux qui soupçonne une plaisanterie. Mais, à bien voir leurs visages terrifiés et les larmes de l'un, il se met à les prendre au sérieux. A peu près au même moment, un automobiliste roulant vers Bordeaux voit une grosse boule orange très brillante planer au-dessus de la ville de La Réole. D'autres témoins se manifestèrent par la suite qui confirmèrent l'observation.
    Les mesures établissent que les témoins ont vu le même objet, qu'ils sont en accord sur l'heure, la durée, la distance, la trajectoire, le bruit et les paramètres de luminosité.
    Reste la défaillance des lampadaires de rue...
    Le directeur des services techniques municipaux montre aux enquêteurs l'emplacement des cellules photoélectriques qui contrôlent l'éclairage public. Lorsqu'elles captent une lumière qui dépasse le seuil de 10 mégawatts au mètre carré (seuil de l'apparition du jour complet), elles coupent l'alimentation des lampadaires.Les analyses situent la distance des cellules au Pan D entre 135 et 480 mètres. Le diamètre apparent du disque lumineux est évalué à cinq mètres, mais c'est sans importance pour le calcul de l'énergie émise, déterminée à partir du rayonnement lumineux reçu par les cellules. Si nous supposons que le disque se trouvait à 135 mètres, il est facile de calculer l'énergie lumineuse dégagée : P = 2,3 kW. Pour une distance de 480 mètres : P = 29 kW.
    Nous avions, pour la premiére fois, "vu" la lumiére d'un ovni. Car, à y bien réfléchir, le Pan D qui a survolé cette petite ville proche d'Arcachon, cas inédit tiré des dossiers du Sepra, réunit tous les critères propres à le classer parmi les objets volants non identifiés.

    Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)

     








    Quarouble et les petits scaphandriers

    En photo : Marius Dewilde

    Le 10 septembre 1954 vers 22 h 30, à Quarouble, un petit village français situé près de la frontière belge, dans le nord, à l'est de Valenciennes, Marius Dewilde, ouvrier bien noté aux aciéries de Blanc-Misseron, lit au coin du feu lorsque son chien se met à hurler. Sa maison est isolée à 2 Km du village, dans les bois et les champs, le long d'une voie ferrée. Sorti pour voir s'il y a un rôdeur, il voit son chien revenir en rampant. Il est tout de suite intrigué à la vue d'une masse sombre sur la voie de chemin de fer. Dewilde entend alors des pas précipités dans la nuit. Allumant sa lampe, il se trouve en face de 2 petits êtres coiffés de larges casques et revêtus de ce qui ressemble à de lourdes combinaisons de plongée. Ils ont de larges épaules mais Dewilde ne leur voit pas de bras. Ils mesurent moins de 1,20 m.

    Dewilde se dirige vers eux dans l'intention de leur bloquer le chemin, mais une lumière aux reflets verts apparaît sur un côté de l'objet sombre qui se trouve sur les rails, et Dewilde est incapable de faire le moindre mouvement. Il peut voir l'engin décoller du sol un instant plus tarde, se balançant d'abord légèrement comme un hélicoptère puis montant à la verticale et disparaissant rapidement avec une luminosité rougeâtre, en émettant un vent chaud et une odeur d'ozone.
    Le commissaire de police Gouchet est convaincu de la sincérité du témoin qu'il a entendu le soir même, en état de choc manifeste, et il déclenche une triple enquête menée conjointement par la police, la gendarmerie de l'air et la DST. On trouve sur les traverses de la voie ferrée des traces d'arrachement, 5 empreintes symétriques fraîches, correspondant à un poids de 30 t environ selon l'estimation des ingénieurs des chemins de fer qui sont consultés. De plus, les pierres du balast sont devenues friables comme si on les avait calcinées à haute température. Par ailleurs, l'enquête révèle plusieurs témoins dans les environs qui confirment le passage de l'ovni ce soir-là dans le ciel de la région.
    Les enquêteurs civils qui étudient le cas Dewilde coopérèrent de très près avec la police locale, mais il y a aussi d'autres personnes sur les lieux, notamment des représentants de la police de l'air venus de Paris.

    Quand on procéde à une enquête concernant les pierres trouvées calcinées à l'endroit où Dewilde a vu la soucoupe, il s'avére que la police elle-même ne peut obtenir de renseignements sur les résultats de ces analyses. Le chef de la police locale déclare :
    L'organisme officiel qui travaille en liaison avec la police de l'air appartient au ministère de la Défense nationale. Le seul nom de ce ministère exclut quelque communication que ce soit.
    Par la suite Dewilde souffre de coliques et d'une perte de souffle. Son chien restera désormais nerveux, jusqu'à sa mort 6 mois plus tard. Les piles de la lampe de Dewilde ont été déchargées ainsi que la batterie du téléphone installé dans la cour de la maison du garde barrière.
    2 ou 3 jours plus tard, on découvrira 3 vaches mortes dans une pâture. Une autopsie révèlera que les bêtes étaient évidées de leur sang (comme dans la plupart des cas de mutilation de bétail).
    Une semaine plus tard, un agriculteur rencontrera une créature identique et sera immobilisé de la même manière près de Cenon (Gironde). Ce sont les également vraisemblablement les mêmes créatures que, le 26 septembre, Lucette Leboeuf observera (voir Lucette Leboeuf) .
    Le 19 novembre 1954, la police confirme que Dewilde a fait une seconde déclaration, concernant un objet qu'il avait vu auprès de sa maison. Toutefois, dit la police :
    Dewilde et sa famille ont décidé, par crainte de mauvaise publicité, de ne mettre personne dans la confidence en ce qui concerne ce second événement. C'est pourquoi aucun des journaux locaux n'en fera mention.
    De plus elle fait savoir aux enquêteurs civils — poliment mais fermement — qu'elle tiendra dorénavant confidentiels tous autres renseignements se rapportant à de tels incidents.









    Minot : ouvrir un silo à missiles comme une boîte de conserve...

    24 octobre 1968 - Base de missiles Minuteman de Minot, Dakota du Nord, Etats-Unis.


    Parmi les cas officiels, figure aux archives de l'US Air Force l'affaire de Minot. Certainement l'une des plus significatives et des plus étonnantes pour plusieurs raisons : l'observation dure pendant deux heures quinze au sein et au-dessus d'une base de missiles nucléaires Minuteman. Le phénomène a été observé par vingt témoins, quatorze au sol et six à bord d'un bombardier B-52H. Il a été enregistré par le radar au sol et le radar du B-52H. Lorsque le Pan a manoeuvré à proximité du bombardier, les communications radio ont été interrompues. Enfin, l'objet s'est posé au sol au moment même ou les alarmes de l'un des silos de missiles se sont déclenchées : ses portes ont été trouvées ouvertes par les services de sécurité.


    Les officiers du Project Blue Book de l'US Air Force, service, je le rapelle, chargé officiellement des investigations sur les ovnis, ont mené l'enquête. Et malgré tout, dans les archives déclassifiées du Project Blue Book, y compris dans la version la plus complète (les microfilms format seize millimètres de la base de Maxwell) , ne figurent que les comptes rendus de témoignages de six témoins au sol et d'un seul membre d'équipage du B-52H, le copilote.

    Les faits :

    Les éléments tels qu'ils figurent dans les archives de l'US Air Force
    A 3 heures (heures locale), un B-52H est en vol d'entraînement à environ 39 miles (une soixantaine de Kilomètres) au nord-ouest de la base aérienne de Minot, lorsqu'un écho non identifié apparaît sur ses écrans radar. Cette cible se déplace initialement à une vitesse de 3000 miles à l'heure (environ 4800 Kilomètres à l'heure). Après être passé de la gauche de l'avion à sa droite, elle se stabilise dans le prolongement de l'aile gauche. L'écho accompagne l'avion pendant 20 miles (environ 30 Kilomètres), puis il rompt la formation. Plusieurs photos de l'écran radar sont prises. Lorsque l'écho est à proximité du B-52H, aucun des deux émeteurs radio UHF ne fonctionne. A deux reprises, l'équipage a changé de fréquence UHF sans résultat. Lorsque l'écho radar s'éloigne, tout redevient normal.
    Au même moment, au sol, sur la base de missiles nucléaires Minuteman de Minot, un technicien chargé de la maintenance des missiles, circulant en voiture, signale qu'il observe un objet brillant rouge orangé qui plane à environ 1 000 pieds d'altitude (330 mètres). Il dit qu'il émet un son similaire à celui d'un moteur de jet. Il arrête son véhicule, redémarre, et l'objet se met en mouvement. Il semble le suivre. Puis accélère et se stabilise à une distance de six à huit miles (entre 10 et 13 Kilomètres). Peu de temps après, le témoin perd l'objet de vue.
    Quatorze autres militaires, techniciens chargés de la maintenance ou policiers militaires observent également un engin similaire dans différents secteurs de la base. Les témoins au sol décrivent tous un objet de grande taille (aussi large que le soleil), trop gros pour un avion, et d'une couleur rouge orangé. Au début de l'observation, un seul objet est visible. Il est rejoint pour une courte période par un autre, similaire. L'écho radar est de la taille de celui d'un avion de ravitaillement KC-135.
    Le B-52H, qui poursuit ses exercices, est dirigé vers le lieu de l'observation visuelle située a 10 miles (environ 16 Kilomètres) au nord-ouest de la base. L'équipage confirme l'observation visuelle d'une lumière brillante qui semble planer juste au-dessus du sol. Lorsque l'avion est à 2 miles, l'objet se montre apparamment immobile au sol ou au-dessus du sol. Vu de l'avion, un léger halo oblong l'entoure sur un côté et une tache orange marque l'autre côté. La partie principale apparaît comme une lumière blanche brillante.
    A 4h49 (heure locale), les alarmes extérieures et intérieures du silo de missile Oscar 7 se déclenchent au service de contrôle et de sécurité. Le site Oscar 7 est situé à 10 miles (environ 16 Kilomètres) au nord du site November 7 ou se trouvaient les témoins de l'observation du Pan. Une équipe d'alerte sécurité est alors dépêchée vers Oscar 7. Elle découvre tout d'abord la chaîne de l'enceinte grillagée du site défaite et la porte ouverte, puis, plus loin, c'est la porte horizontale fermant le silo à missiles qui est béante. Aucune trace de véhicule ou d'empreintes de pas, aucun indice d'intrusion ne sera découvert.

    Lorsque l'engin se tenait juste au-dessus des témoins, un bruit de moteur de jet comme assourdi a été entendu à deux reprises pendant l'observation. Les observateurs au sol ont également remarqué une grande habilité de l'objet à planer et à changer de direction et de vitesse de manière abrupte.
    En l'an 2000 (trente-deux ans plus tard), Bradford Runyon, le pilote instructeur du B-52H qui occupait le siège droit du cockpit, a précisé que lorsque son équipage et lui ont détecté l'écho sur leur écran radar, ils ont cru à une collision imminente en raison de la grande vitesse de l'engin, près de 3000 miles à l'heure, arrivant sur la droite de l'avion. L'objet s'est ensuite stabilisé sur la droite, puis s'est déplacé sur la gauche du B-52. Il est resté en vol parallèle jusqu'à 10 miles de la base (à environ 4800 Kilomètre à l'heure), puis s'est posé. La liaison UHF, interrompue quand l'objet se tenait à proximité de l'avion, s'est remise à fonctionner normalement. Runyon décide alors de poser l'avion, mais change d'intention quand il reçoit l'ordre de faire demi-tour et survoler l'objet à une altitude de 2000 pieds (660 mètres). Lors du survol, les liaisons UHF sont de nouveau interrompues. C'est au cours du briefing du lendemain que le pilote instructeur apprend que le couvercle en béton de vingt tonnes de l'un des silos de missiles Minuteman a été déplacé et que les alarmes ont retenti. Les photos radar montraient une cible cinq fois plus grande que celle d'un avion ravitailleur KC-135.

    Runyon :
    Le corps principal de l'objet mesurait plusieurs centaines de pieds de long et était orange foncé brillant. Une partie en forme de croissant de lune était connectée à l'objet, avec un espace entre les deux. Des lumières bleues, vertes et peut-être orange étaient visibles à l'intérieur de la partie en croissant de lune lorsque nous sommes passés au-dessus.

    A la fin des années quatre-vingt-dix, l'un des amis d'enfance du pilote, retraité de la CIA, lui rêvéla avoir été envoyé à l'époque pour enquêter sur ce cas, et que Blue Book avait menti dans ses conclusions. Il s'agissait bien d'un ovni, avait conclu l'enquêteur. Ces élèments d'informations sont tirés d'un formulaire d'enquêteur menée par le Cufos (groupe d'étude des ovnis créé par le professeur J.Allen Hynek).

    Commentaires :


    La conclusion du rapport initial de l'enquête sur la base relève qu'une partie des observations au sol a pu en réalité observer le B-52 lors de son passage à basse altitude. Mais le même rapport met en lumière quatre faits inexpliqués :


    * Quelle est la cause de l'écho radar ?
    * Quelle est la cause de la perte des transmissions UHF ?
    * Quelle est la cause de l'observation visuelle d'un objet lumineux brillant depuis l'avion et l'observation quasi simultanée au sol dans la même zone ?
    * Quelle est la cause du déclenchement des alarmes du site Oscar 7 ?

    Le rapport de l'Usaf (US Air Force) précise que l'équipage du B-52 était le plus expérimenté de la base dans la mesure ou ses membres étaient responsables de l'évaluation des autres équipages. Les officiers du Project Blue Book de l'Usaf concluront que les témoins au sol ont vraisemblablement observé le B-52 ou l'étoile Sirius. Que les témoins visuels à bord du B-52 ont observé une boule de plasma. Que l'écho radar a été provoqué également par du plasma...
    Nous sommes en pleine guerre froide. Est-il possible de reconnaître officiellement qu'une base de missiles nucléaires, telle celle de Minot, l'un des sites les plus protégés des Etats-Unis, puisse avoir été survolée, voire pénétrée, par un "phénomène aérien non identifié" ?
    Le 1er juin 1968, le comité Condon de l'université du colorado, officiellement investi par l'Usaf d'une enquête sur les ovnis, termine sa phase d'investigation.
    Ses membres commencent à rediger leur rapport, scientific Study of Unidentified Flying Objects. L'observation de Minot a lieu le 24 octobre 1968. Deux mois plus tard, le 8 janvier 1969, une commission de la National Academy of Science (NAS) approuve les conclusions du rapport Condon (Les ovnis n'existent pas). Le lendemain, l'Usaf rend public le rapport. Le 17 décembre 1969, Robert C. Seamans Jr, secrétaire de l'Air Force, annonce la fin du Project Blue Book. Il s'appuie sur le rapport Condon et sur des études antérieures sur les ovnis. Il déclare : La poursuite du Project Blue Book ne peut plus se justifier, tant sur le plan de la sécurité nationale que dans l'intérêt de la science.
    Une chose est sûre : aucun des membres du Project Colorado n'a été informé de ce cas durant la période des travaux...
    Imaginons un instant le contraire. Imaginons que ce cas ait été porté à la connaissance des scientifiques...Aucun doute que la suite des évenements aurait été bien différente, allant peut-être dans le sens d'une reconnaissance du phénomène ovni !
    Selon le formulaire du Cufos, nous pouvons recouper les informations de Bradford Runyon, le pilote instructeur sur le B-52, et sa description de l'objet posé au sol :
    Je considère le cas de Minot comme l'un des plus significatifs qui nous soient jamais parvenus. Il est à vrai dire exceptionnel car il comporte tous les éléments physiques qui attestent la présence d'un objet, volant, non identifié, au comportement intelligent avéré. Aussi parce que les autorités militaires connaissaient sa réactivité sans pour autant réagir (peur ?), contrairement aux autorités iraniennes dans le cas de Téhéran (elles n'avaient ni l'expérience ni le recul pour adopter une attitude similaire).


    Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)








    Le phare d'Eilean Mor

    Aucune explication ne nous donnera la raison de la disparition de trois gardiens du phare d'Eilean Mor, sur les îles Flannan, au large de la côte ouest de l' Ecosse.

    Ces roches désolées sont situées sur l'avancée extrême des îles Britanniques. La terre la plus proche est l'île de Lewis, dans les Outer Hebrides, à 20 milles dans l'est ; et à l'ouest, c'est l'Atlantique jusqu'en Amérique du Nord. Ces îles sont petites ; la plus grande, Eilean Mor, n'a que 150 mètres de long. Elles ont la réputation d'être hantées ; bien que les paysans des Hébrides y ménent parfois leurs moutons paître leur belle herbe grasse, pour rien au monde ils n'y passeraient la nuit eux-mêmes. Quatres marins retraités s'occupaient du phare ; ils travaillaient par équipes de trois. Ils passaient chacun six semaines sur l'île, suivies de deux semaines de repos à tour de rôle. Tous les quinzes jours, le navire ravitailleur Hesperus apportait le courrier et les vivres, débarquait un des gardiens rentrant de congé et repartait avec un autre prenant son congé de deux semaines.


    Le 6 décembre 1900, c'était au tour de Joseph Moore d'être relevé. Quand le patron de l'Hesperus lui demanda s'il était content de venir à terre pour quinze jours, il répondit "oui", et ajouta, le regard tourné vers la petite île qui disparaissait au loin : "C'est un peu solitaire parfois".
    Le phare était vieux d'un an exactement. Moore et les autres - Thomas Marshall, James Ducat et Donald MacArthur - y avaient passé un long hiver. Aucun d'eux n'avait envie de recommencer. Dans leur logement, il étaient à l'abri des vents de tempête ; mais pour tuer le temps, ils n'avaient d'autre distraction que de lire et de relire livres et journaux, de jouer aux échecs et de contempler la mer grise toujours agitée. Moore avait remarqué que les quatres hommes se parlaient de moins en moins. La jovialité naturelle du marin avait cédé la place à de longues périodes ou chacun restait dans son coin.
    Le 21 décembre, Joseph Moore embarqua sur l'Hesperus pour revenir à Eilean Mor. Le temps, qui avait été très calme, changea et une tempête s'éleva quand le bateau eut quitté le port. Pendant trois jours l'Herperus croisa au large des Hébrides, et c'est seulement le 24 qu'il put approcher des îles Flannan. Moore fut très alarmé de constater que la lampe de 140 000 bougies du phare était éteinte ; mais si impatient qu'il fût de débarquer et de voir ce qui n'allait pas, il fallut encore attendre deux jours avant que l'Hesperus pût s'approcher en sécurité du quai est de l'île.
    Rien n'avait été préparé pour leur arrivée ; sur la jetée, ils ne virent ni caisses d'emballage vides, ni câbles pour l'amarrage. Leurs coups de sirène de brume répétés ne firent sortir personne du phare. Une embarcation fut mise à l'eau, et Joseph Moore débarqua. Le portail d'entrée et la porte principale du phare étaient fermés ; Moore entra et appela. Pas de réponse ; tout était froid et vide, et, sur une étagère, la pendule était arrêtée. Moore eut peur de trouver les gardiens morts dans la tour du phare, et revint à la jetée demander de l'aide. Deux hommes montèrent avec lui ; il n'y avait aucun signe de vie. Le phare était absolument vide, mais tout était rangé et en ordre. Les mèches des lampes avaient été nettoyées et ébarbées, et les lampes remplies de pétrole étaient prêtes à être allumées. La dernière inscription sur le registre était du 15 décembre. Il n'y avait qu'une seule chose inhabituelle : deux des trois cirés et paires de bottes des hommes manquaient.

    Les marins de l'Hesperus fouillèrent l'île. Ils ne trouvèrent aucune trace des absents, mais découvrirent certains indices qui firent croire tout d'abord que le mystère était éclairci. Le quai ouest avait été très endommagé par l'ouragan. Sur une plateforme de béton située à 20 mètres de hauteur, il y avait une grue sur laquelle pendaient des filins. Ces filins étaient d'habitude rangés dans un coffre placé dans un renfoncement à 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. Une tempête fantastique, avec des vagues de plus de 30 mètres, aurait-elle assailli l'île et emporté le coffre, faisant tomber les filins sur la grue ? Avait-elle aussi emporté les trois hommes ? C'était peu vraisemblable, car de telles vagues géantes sont extrêmement rares. En outre, des gardiens de phare expérimentés n'auraient pas été assez fous pour s'aventurer sur une jetée pendant une tempête, et s'ils l'avaient fait, les trois cirés, et non deux, auraient été absents.
    Pendant ce temps, Moore examinait le journal de bord, en compagnie du commandant de l'Hesperus. C'est Thomas Marshall qui avait tenu le journal, et de ses brèves phrases surgissait la vision d'une terreur sans nom qui avait envahi les hommes sur leur rocher isolé. Voici ce que lut Moore :

    "12 décembre. Coup de vent du nord quart nord-ouest. Mer démontée. Isolés par la tempête. 21 heures. Jamais vu un tel ouragan. Vagues très hautes, se brisant sur le phare. Tout est en ordre. Ducat irritable."


    Moore et le commandant se regardèrent. Le 20 décembre aucune tempête n'avait été signalée à Lewis, à 20 milles de là. La remarque sur Ducat était également anormale.
    La suite avait été écrite à minuit le même jour :


    " La tempête fait toujours rage. Le vent ne mollit pas. Isolés ; ne pouvons sortir. Un navire passe en actionnant sa sirène de brume. Je peux voir les lumières des cabines. Ducat tranquille. Mc Arthur pleure."


    De nouveau, Moore et le commandant se regardèrent. A quelle extrémité en était arrivé le marin aguerri Donald McArthur pour pleurer ? Ils reprirent leur lecture.


    "13 décembre. L'ouragan a continué toute la nuit. Le vent hale l'ouest quart nord-ouest. Ducat tranquille. McArthur prie."


    Hier McArthur pleurait ; aujourd'hui il priait.


    "Midi. Le jour est gris. Moi, Ducat et MacArthur avons prié."


    Lorsque Moore fut appelé à déposer devant la commission désignée pour enquêter sur cette disparition, il déclara n'avoir jamais vu un de ses camarades prier. Ce ne pouvait être dû à leur peur de l'ouragan, car ils avaient tous affronté des tempètes au cours de leurs longues années de navigation.


    Sur le journal restait cette dernière phrase :


    "15 décembre. 13 heures. Tempête terminée. Mer calme. Nous sommes dans la main de dieu."


    Rien n'avait été inscrit le 14 décembre. Pourquoi ? On ne le saura sans doute jamais ; de même, ce qui s'est passé ensuite demeure un mystère. L'enquête dévoila que, dans la nuit du 15 décembre, le vapeur Archer avait manqué se mettre au sec sur les rochers d'Eilean Mor, parce que le phare était éteint. On peut penser qu'à ce moment les trois hommes avaient disparu.
    Un tempête bizarre, non ressentie ailleurs, aurait-elle déferlé sur l'île ? Ducat et McArthur seraient-ils allés au quai ouest et auraient-ils été enlevés par une lame ? Il paraît plus vraisemblable que les hommes soient sortis par temps calme, une fois l'ouragan passé, pour tout inspecter, d'autant que la dernière phrase de Marshall sur le journal annonce la fin de la tempête. Mais personne ne peut dire ce qui est arrivé ensuite. Selon une supposition largement admise, l'un des trois hommes devint fou, tua ses deux camarades et se suicida. Tous les marteaux, tous les couteaux et toutes les haches étaient demeurés à leur place. Mais l'attaquant s'était peut-être servi d'une pierre comme arme ; il aurait alors précipité à la mer les corps des autres, puis se serait lui-même jeté à l'eau.

    Un des hommes a-t-il été saisi d'une folie religieuse ? A t-il eu des visions comme, dit-on, saint Flannan, autrefois ermite de l'île, qui vit dieu ? Le furieux ouragan mentionné dans le journal de bord n'aurait-il existé que dans son esprit ? Après tout, les dégâts du quai avaient pu être causés par la tempête qui avait retardé l'Herperus, après ces évenements mystérieux. Quoi qu'il soit arrivé au cours de ces jours et nuits terribles, les rochers d'Eilean Mor en ont gardé le secret.






    Le Zombie Felicia Felix-Mentor

    06/06/2007 00:06

    Le Zombie Felicia Felix-Mentor


    Nombre d'histoires de Zombis soulèvent quand même des doutes. Souvent, les preuves manquent ou sont incomplètes. D'autres histoires sont plus difficiles à écarter. Des prêtres Catholiques et des pasteurs protestants disent avoir vu des gens mourir, prèsidé à leurs funérailles, fermé le couvercle du cercueil et assisté à la fermeture de la tombe - tout cela pour rencontrer la personne en question des jours ou des semaines plus tard regardant fixement, incapable de parler et apparament privée de raison.

    Zora Hurston fait remarquer que ces créatures étaient parfois amenées à un missionnaire par un bokor qui s'était converti - ou par la veuve d'un sorcier qui souhaitait s'en débarrasser. Elle a été elle-même un des rares visiteurs à avoir vu, touché et effectivement photographié un Zombi à Haïti. Ce Zombi était Felicia Felix-Mentor, morte en 1907 d'une maladie foudroyante. En 1936, on la trouva nue, errant sur la route près de la ferme de son frère. Celui-ci et son mari l'identifièrent tous deux comme la femme qu'ils avaient mise ne terre 29 ans auparavant. Elle était dans un état si pitoyable qu'on l'emmena à l'hôpital et c'est là que Zora Hurston la vit peu de semaines après. "C'était un spectacle effrayant", écrivit-elle plus tard. "Un visage sans expression, aux yeux morts. Les paupières étaient blanches tout autour des yeux comme si elles avaient été brûlées par un acide. On ne pouvait rien lui dire ou entendre d'elle, sinon la regarder, et la vue de cette épave ne pouvait être supportée longtemps."

    Il existe donc des Zombis ou des créatures ayant l'apparence de Zombis. Mais est-ce là réellement des cadavres ambulants ? Est-il possible de donner au corps d'un mort l'apparence de la vie ? Montagne Summers, qui fait autorité en matière de sorcellerie et de magie noire, a écrit : "Que la nécromancie puisse apparamment douer de vie le corps d'un mort est incontestable, mais le charme n'agit à coup sûr que pendant un court instant et l'opération, de l'aveu des sorciers, est considérée comme l'une des plus difficiles et des plus dangereuses de toute la sorcellerie, ne pouvant être le fait que de sorciers profondément engagés dans les crimes infernaux."
    Mais un charme "de courte durée" ne saurait expliquer la réapparition de Felicia Felix-Mentor après vingt-neuf ans.






    Le fantôme du loup-garou

    06/06/2007 00:19

    Le fantôme du loup-garou


    On raconte que dans les années 1880 un professeur était en vacances près d'un petit lac dans le pays de Galles. Un jour, il trouva ce qui lui parut être le crâne d'un chien de très grande taille et le rapporta chez lui. Le soir, sa femme était seule quand elle entendit renifler et gratter derrière la porte de la cuisine. Allant s'assurer que la porte était fermée, elle vit à la fenêtre la tête d'une énorme créature moitié homme, moitié animal. La mâchoire et les dents étaient celles d'un loup, mais les yeux étaient humains et intelligents. Elle courut à la porte et la verrouilla. Terrifiée, elle entendit la créature se déplacer autour de la maison. Elle entendit aussi son mari qui revenait avec un invité. Elle réussit à ouvrir la porte avant de s'évanouir.

    Quand elle reprit connaissance, elle leur raconta ce qui s'était passé et ils veillèrent toute la nuit pour voir si le monstre reviendrait. Il vint. Regardant à travers la fenêtre, il y avait un loup avec des yeux d'homme. Ils empoignèrent un fusil et lui coururent après, mais la forme partit comme une flèche. Elle alla jusqu'au lac et disparut dans ses profondeurs sans faire une ride à la surface.

    Le lendemain, le professeur prit le crâne et alla le jeter à l'endroit le plus profond du lac. Ils ne revirent jamais le loup-garou.






    Ma femme : une sorcière

    06/06/2007 00:27

    Ma femme : une sorcière


    En général, nous imaginons les fées comme de séduisantes petites créatures, dont le rôle est d'émerveiller les enfants - façon de voir pour le moins charmante. Mais Michael Cleary en jugeait tout autrement. En 1894, en Irlande, il fit mourir sa femme en la grillant à petit feu parce qu'il s'imaginait qu'elle était l'enfant d'une fée, substituée par celle-ci et ses compagnes à un nouveau-né. Et la famille de sa femme participa au supplice parce qu'elle croyait elle aussi que la malheureuse allait gambader avec les fées.

    La pauvre femme fut maintenue dans le feu tandis qu'on lui enjoignait de prouver son identité. "seigneur-dieu ! Je suis Bridget Boland, la fille de Patrick Boland", criait-elle, mais son époux ne voulait pas la croire. Il poursuivit ce cruel traitement jusqu'à ce que sa femme gise morte sur le foyer. Ses jambes et son abdomen, la partie inférieure de son dos et sa main gauche étaient presque calcinés.

    Quand les voisins se rendirent compte de ce que personne n'avait plus vu Bridget depuis plusieurs jours, le bruit courut qu'il se passait d'étranges choses chez les Cleary et finit par arriver aux oreilles de la police. On arrêta huit personnes, dont l'époux de la morte, le père de celle-ci, une tante et trois cousins. Le corps de Bridget fut découvert dans une fosse à proximité de la maison. Cleary, apparamment persuadé qu'il avait tué une sorcière, déclara : "Saviez-vous qu'elle n'était pas ma femme...elle avait cinq centimètres de plus que ma femme."

    Michael Cleary fut condamné à vingt ans de travaux forcés ; les autres se virent infliger diverses peines de prison.






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