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Histoire de Vampires
02/06/2007 00:09
Source : heresie.com
Vampires
- On appelait vampires les cadavres qui se conservaient intacts dans la tombe, et qui en sortaient, disait-on, la nuit, pour aller sucer le sang des personnes endormies. Lorsque, par hasard, on ouvrait leurs tombes, on trouvait les vampires parfaitement conservés, le visage frais, mais souillé du sang qu'ils avaient bu. La croyance au vampirisme était généralement répandue dans la Hongrie, la Pologne, L'Autriche, la Servie et la Moravie. Il suffisait d'un mauvais plaisant, ou plutôt d'un malfaiteur sortant, la nuit, d'un cimetière, pour porter la terreur dans la contrée. Tout le monde avait vu l'affreux vampire; il était fait de telle et telle façon; il ouvrait une large bouche et montrait ses dents redoutables, etc. etc. Chacun fermait sa porte et se barricadait pour ne pas devenir la victime du vampire. En 1726, on ouvrit la tombe d'un vieux vampire nommé Arnold, qui suçait le sang de tout le voisinage; on le trouva dans sa bière, l'oeil éveillé, le teint enluminé et l'air gaillard. Le bailli de l'endroit, homme expert en vampirisme, lui fit enfoncer un pieu dans le coeur, et trancher la tête; ensuite on brûla le cadavre; après quoi il ne suça plus personne. Ce fait est attesté par deux juges du tribunal de Belgrade qui assistèrent à l'exécution, et par un officier de l'empereur, comme témoins oculaires.
Broncolakas
- Les Grecs modernes croient, sur la foi du prêtre, qu'il arrive, parfois, que les cadavres des personnes excommuniées sont animés par des démons qui le servent de leurs organes pour boire, manger, parler, etc.; le nom de Broncolakas a été donné à ces fantômes. Il est de tout nécessité, pour rompre le charme, d'éventrer le revenant, de lui arracher le coeur, qu'on coupe en trois morceaux; puis il faut l'enterrer avex force signes de croix. Paul Lucas, dans son Voyage au Levant, rapporte ce fait étrange et qui se renouvelle assez fréquemment dans l'île de Santorin. Des morts reviennent, dit-il, se font voire en plein jour, et entrent dans la maison qu'ils ont habitée, ce qui remplit de terreur ceux qui les aperçoivent. Pour se préserver d'un maléfice, aussitôt qu'il paraît un broncolakas, on court au cimetière déterrer son cadavre que l'on coupe par morceaux; ensuite on le brûle par sentence du gouverneur; cela fait, le mort ne revient plus. Telle était pourtant la crédulité des hommes aux siècles passés; la frayeur qu'il était si facile de leur inspirer, les mettait à la merci d'un foule de fripons. Et il est encore des gens, assez ennemis du progrès, pour injurier le grand siècle philosophique de la France qui effaça tant de superstitions."
Magia Posthuma
Toutefois ces apparitions donnèrent lieu à un petit ouvrage composé par Ferdinand de Shertz, et imprimé à Olmutz, en 1706, sous le titre de Magia posthuma. L'auteur raconte qu'en un certain village une femme étant morte munie de tous ses sacremens, fut enterrée dans la cimetière à la manière ordinaire. On voit que ce n'était point une excommuniée. Quatre jours après son décès, les habitans du village entendirent un grand bruit, et virent un spectre qui paraissait, tantôt sous la forme d'un chien, tantôt sous celle d'un homme, non à une personne seulement, mais à plusieurs. Ce spectre serrait la gorge de ceux à qui il s'adressait, leur comprimait l'estomac jusqu'à les suffoquer, leur brisait presque tout le corps, et les réduisait à une faiblesse extrême; en sorte qu'on les voyait pâles, maigres et exténués. Les animaux même n'étaient pas à l'abri de sa malice; il attachait les vaches l'une à l'autre par la queue, fatiguait les chevaux, et tourmentait tellement le bétail de toute sorte, qu'on n'entendait partout que mugissements et cris de douleur. Ces calamités durèrent plusieurs mois: on ne s'en délivra qu'en brûlant le corps de la femme vampire. L'auteur de la Magia posthuma raconte un autre anecdote plus singulière encore. Un pâtre du village de Blow, près la ville de Kadam en Bohême, apparut quelque temps après sa mort avec les symptômes qui annoncent le vampirisme. Ce spectre appelait par leur nom certaines personnes, qui ne manquaient pas de mourir dans la huitaine. Il tourmentait ses anciens voisins, et causait tant d'effroi, que les paysans de Blow déterrèrent son corps, et le fichèrent en terre avec un pieu qu'ils lui passèrent à travers le coeur. Ce spectre, qui parlait quoiqu'il fût mort, et qui du moins n'aurait plus dû le faire dans une situation pareille, se moquait néanmoins de ceux qui lui faisaient souffrir ce traitement. "Vous avez bonne grâce", leur disait-il en ouvrant sa grande bouche de vampire, "de me donner ainsi un bâton pour me défendre contre les chiens!" On ne fit pas attention à ce qu'il put dire, et on le laissa. La nuit suivante il brisa son pieu, se releva, épouvanta plusieurs personnes, et en suffoqua plus qu'il n'avait fait jusqu'alors. On le livra au bourreau, qui le mit sur une charrette pour le transporter hors de la ville et l'y brûler. Le cadavre remuait les pieds et les mains, roulait des yeux ardens, et hurlait comme un furieux. Lorsqu'on le perça avec des pieux, il jeta de grands cris et rendit du sang très vermeil; mais quand on l'eut bien brûlé, il ne se montra plus. On en usait de même dans le dix-septième siècle, et sans doute avant, contre les revenans de ce genre; et, dans plusieurs endroits, quand on les tirait de la terre, on les trouvait pareillement frais et vermeille, les membres souples et maniables, sans vers et sans pourriture, mais non sans très-grande puanteur. L'auteur que nous avons cité plus haut assure que de son temps on voyait souvent des vampires dans les montagnes de Silésie et de Moravie. Ils apparaissaient en plein jour, comme au milieu de la nuit; et l'on apercevait les choses qui leur avaient appartenu se remuer et changer de place sans que personne parût les toucher. Le seul remède contre ces apparitions était de couper la tête et de brûler le corps du vampire.
Le Marquis d'Argens
Le marquis d'Argens raconte, dans sa cent trente-septième lettre juive, une histoire de vampire qui eut lieu au village de Kisilova, à trois lieues de Gradisch. Ce qui doit le plus étonner dans ce récit, c'est l'espèce de crédulité de ce fameux d'Argens pour un fait qu'il n'avait pas vu, et qui ne présente aucun caractère satisfaisant d'authenticité. On vient d'avoir en Hongrie, dit-il, une scène de vampirisme, qui est dûment attestée par deux officiers du tribunal de Belgrade qui ont fait un descente sur les lieux, et par un officier des troupes de l'empereur, à Gradisch, qui a été témoin oculaire des procédures. Au commencement de septembre, mourut, dans le village de Kisilova, un vieillard âgé de soixante-deux ans. Trois jours après qu'il fit enterré, il apparut à son fils pendant la nuit, et lui demanda à manger: celui-ci en ayant apporté, le spectre mangea, après quoi il disparut. Le lendemain, le fils raconta à ses voisins ce qui lui était arrivé; et le fantôme ne se montra pas ce jour-la; mais la troisième nuit il revint demander encore à souper. On ne sait pas si son fils lui en donna ou non; mais on le trouva le lendemain mort dans son lit. Le même jour cinq ou six personnes tombèrent subitement malades dans le village, et moururent l'une après l'autre en fort peu de temps. Le bailli du lieu, informé de ce qui se passait, en fit présenter une relation au tribunal de Belgrade, qui envoya à ce village deux de ses officiers avec un bourreau, pour examiner l'affaire. Un officier impérial s'y rendit de Gradisch, pour être témoin d'un fait dont il avait souvent ouï parler. On ouvrit les tombeaux de tous ceux qui étaient morts depuis six semaines: quand on en vint à celui du vieillard, on le trouva les yeux ouverts, d'une couleur vermeille, ayant une respiration naturelle, cependant immobile et mort; d'où l'on conclut que c'était un insigne vampire. Le bourreau lui enfonça un pieu dans le coeur: on fit un bûcher et l'on réduisit en cendres le cadavre. On ne trouva aucune marque de vampirisme, ni dans le corps du fils, ni dans celui des autres morts. "Grâces à Dieu!" ajoute le marquis d'Argens, "nous ne sommes rien moins que crédules: nous avouons que toutes les lumières de physique que nous pouvons approcher de ce fait ne découvrent rien de ses causes: cependant nous ne pouvons refuser de croire véritable un fait attesté juridiquement et par des gens de probité..."
Charles Nodier (1780-1844): "Infernalia" - Arnold-Paul
Un paysan de Médreïga (village de Hongrie), nommé Arnold-Paul, fut écrasé par la chute d'un chariot chargé de foin. Trente jours après sa mort, quatre personnes moururent subitement, et de la même manière que meurent ceux qui sont molestés des vampires. On se resouvint alors qu'Arnold-Paul avait souvent raconté qu'aux environs de Cassova, sur les frontières de la Turquie, il avait été tourmenté par un vampire turc; mais que sachant que ceux qui étaient victimes dún vampire, le devenaient après leur mort, il avait trouvé moyen de se guérir en mangeant de la terre du vampire turc, et en se frottant de son sang. On présuma que si ce remède avait guéri Arnold-Paul, il ne l'avait pas empêché de devenir vampire à son tour. En conséquence, on le déterra pour s'en assurer; et quoiqu'il fût inhumé depuis quarante jours, on lui trouva le corps vermeil; on s'aperçut que ses cheveux, ses ongles, sa barbe s'étaient renouvelés, et que ses veines étaient remplies d'un sang fluide. Le bailli du lieu, en présence de qui se fit l'exhumation, et qui était un homme expert dans le vampirisme, ordonna d'enfoncer dans le coeur de ce cadavre un pieu fort aigu et de le percer de part en part; ce qui fut exécuté sur-le-champ. Le vampire jeta des cris effroyables et fit les mêmes mouvements que s'il eût été vivant. Après quoi on lui coupa la tête et on le brûla dans un grand bûcher. On fit subir ensuite le même traitement aux quatre personnes qu'Arnold-Paul avait tuées, de peur qu'elles ne devinssent vampires à leur tour. Malgré toutes ces précautions, le vampirisme reparut au bout de quelques années; et dans l'espace de trois mois, dix-sept personnes, de tout âge et de tout sexe, périrent misérablement; les unes sans être malades, et les autres après deux ou trois jours de langueur. Une jeune fille nommée Stanoska, s'étant couchée un soir en parfaite santé, se réveilla au milieu de la nuit, tout tremblante, jetant des cris affreux, et disant que le jeune Millo, mort depuis neuf semaines, avait manqué de l'étrangler pendant son sommeil. Le lendemain Stanoska se sentit très malade, et mourut au bout de trois jours de maladie. Les soupçons se tournèrent sur le jeune homme mort, que l'on pensa devoir être vampire; il fut déterré, reconnu pour tel, et exécuté en conséquence. Les médecins et les chirurgiens du lieu examinèrent comment le vampirisme avait pu renaître au bout d'un temps si considérable, et après avoir bien cherché, on découvrit qu'Arnold-Paul, le premier vampire, avait tourmenté, non seulement les personnes qui étaient mortes peu de temps après lui, mais encore plusieurs bestiaux don't les gens morts avaient mangé, et entre autres le jeune Millo. On recommença les exécutions, on leur coupa la tête, on les brûla, et on jeta leurs cendres dans la rivière. Ces mesure éteignirent le vampirisme dans Médreïga."
Vampires de Hongrie
"Un soldat hongrois étant logé chez un paysan de la frontière, et mangeant un jour avec lui, vit entrer un inconnu qui se mit à table à côté d'eux. Le paysan et sa famille parurent fort effrayés de cette visite, et le soldat, ignorant ce que cela voulait dire, ne savait que juger de léffroy de ces bonnes gens. Mais le lendemain, le maître de la maison ayant été trouvé mort dans son lit, le soldat apprit que c'était le père de son hôte, mort et enterré depuis dix ans, qui était venu s'asseoir à table à côté de son fils, et qui avait ainsi annoncé et causé la mort. Le militaire informa son régiment de cette aventure. Les officiers-généraux envoyèrent un capitaine, un chirurgienm un auditeur et quelques officiers pour vérifier le fait. Les gens de la maison et les habitants du village déposèrent tous que le père du paysan était revenu causer la mort de son fils; et que tout ce que le soldat avait vu et raconté était exactement vrai. En conséquence, on fit déterrer le corps du spectre. On le trouva dans lé'tat d'un homme qui vient d'expirer, et ayant le sang encore chaud; on lui fit couper la tête et on le remit dans son tombeau. Après cette première expédition, on informa les officiers quún autre homme, mort depuis plus de trente ansm avait l'habitude de revenir, qu'il s'était déjà montré trois fois dans la maison à l'heure des repas. Que la première fois il avait sucé au cou son propre frère, et lui avait tiré beaucoup de sang; qu'à la seconde fois il en avait fait autant à un de ses fils; qu'un valet avait été traité de même à la troisième fois; et que ses trois personnes en étaient mortes. Ce revenant dénaturé fut déterré à son tour; on le trouva aussi plein de sang que le premier vampire. On lui enfonça un grand clou dans la tête en on le recouvrit de terre. La commission croyait en être quitte, lorsque de tous côtés il s'éleva des plaintes contre un troisième vampire, qui, mort depuis seize ans, avait tué et dévoré deux de ses fils; ce troisième vampire fut brûlé comme le plus coupable; après ces exécutions, les officiers laissèrent le village entièrement rassuré contre les revenants qui buvaient le sang de leurs enfants et de leurs amis."
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Arnold Paole le vampire
02/06/2007 23:47
Le jour où Arnold Paole fut attaqué par un vampire, il savait quelle conduite adopter pour assurer le salut de son âme. Il réussit à suivre la créature jusqu'à sa tombe, lui enfonça un pieu à travers le cœur puis en étala le sang sur son propre corps. Cette nuit de cauchemar passée, il racontait souvent son histoire à qui voulait bien l'entendre, suscitant l'admiration de ses amis villageois. La vie du village s'écoulait paisiblement, jusqu'au jour où Paole fit une chute mortelle. Le pauvre bougre fut enterré au cimetière du village. C'est alors que ledit Paole, comme revenu du royaume des morts, entama une seconde carrière.
Rapidement les habitants du village se plaignirent d'être importunés par le spectre de Paole ; puis on découvrit des cadavres vides de leur sang. Des rumeurs de vampirisme se répandirent si vite que les autorités autrichiennes dépêchèrent sur place un groupe d'officiers, chargés de mener une enquête. Les militaires exhumèrent le corps de Paole et , ce faisant, confirmèrent ce que tout le monde redoutait.
Selon le rapport des officiers, le corps de Paole était "entier et non décomposé... Du sang frais avait coulé des yeux, du nez, de la bouche et des oreilles ; aux mains et aux pieds, les anciens ongles étaient tombés, ainsi que la peau, et de nouveaux ongles et une nouvelle peau avaient poussé. Comme tout cela montrait qu'il était un vampire, il lui enfoncèrent un pieu à travers le cœur... Il émit alors un gémissement audible et saigna abondamment."
Il s'agit là de l'un des nombreux cas de vampirisme extrait d'un rapport établi par l'armée autrichienne vers 1730, sous le titre latin Visum et Repertum ("Vu et découvert"). Ce rapport fait état de plusieurs autres exhumations et "d'épidémies de vampirismes" qui défrayèrent les chroniques locales de ce temps. Bien qu'anciens, ces procès-verbaux en bonne et due forme stipulent que, manifestement, un phénomène frappait ces villageois après leur mort. Vampirisme ? Grâce aux connaissances scientifiques actuelles, on peut en douter
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Le bois des enfants
03/06/2007 00:09
Eric Maple, qui s'intéressait aux légendes populaires concernant les revenants, interrogeait des habitants du village de Reculver dans l'Essex (Angleterre), site d'une ancienne colonie romaine. Les villageois lui parlèrent d'un bosquet d'arbres du voisinage, hanté par les esprits de petits enfants dont les lamentations pitoyables troublaient les nuits d'hiver. Plusieurs d'entre eux jurèrent qu'ils avaient entendu ces bruits lugubres et que pour rien au monde ils ne pénétreraient dans le "bois des enfants".
Au cours des années 1960, d'importantes fouilles furent exécutées à Reculver, qui firent apparaître un grand nombre de vestiges romains. Eric Maple les visita, à temps pour voir un amoncellement d'ossements et de crânes d'enfants, mis au jour par les archéologues. Leur analyse montra qu'ils dataient d'au moins 1500 ans. Il y avait, entre autres, le squelette complet d'un enfant qui avait apparament été sacrifié lors d'une cérémonie rituelle, et enterré dans les fondations par les soldats romains qui campaient là. Il était évident que ceux-ci avaient suivi la sinistre coutume consistant à offrir aux dieux un sacrifice humain lorsqu'on posait les fondations d'un édifice. Une telle coutume était communément pratiquée dans plusieurs parties de l'Europe préchrétienne et, bien qu'officiellement abolie, elle se perpétuait secrétement. Nous posons la question; la découverte des ossements de Reculver est-elle venue confirmer le phénomène des lamentations dans le bouquet d'arbres, ou bien était-ce l'ancienne histoire du sacrifice humain qui avait donné naissance à l'idée des lamentations ?
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La marque d'identification
03/06/2007 00:16
Mr.F.G., voyageur de commerce de Boston, était revenu un après-midi dans sa chambre d'hôtel. Tandis qu'il travaillait, il eut soudain l'impression d'une présence dans la pièce. Levant les yeux, il fut stupéfait de voir sa soeur, décédée depuis neuf ans. " Je m'élançais vers elle plein de joie, l'appelant par son nom, dit-il, mais, au même instant, l'apparition s'évanouit d'un coup...J'avais été près d'elle , à la toucher si cela eût été matériellement possible...Elle semblait vivante. " Il y avait pourtant quelque chose de changé dans son aspect ; une égratignure rouge vif sur la joue droite.
Troublé, F.G. alla voir ses parents pour leur parler de son aventure, lorsqu'il mentionna l'égratignure, sa mère fut très émue. Elle lui révéla que c'était elle qui avait fait cette égratignure accidentellement, alors qu'elle se penchait sur le corps de sa fille. Ensuite, deux semaines plus tard, sa mère mourut paisiblement. Le chercheur Myers fait remarquer que l'apparition n'était pas "le cadavre à l'aspect lugubre sur lequel les tristes pensées de la mère auraient pu se fixer, mais...la jeune fille pleine de santé et de gaieté, dont la marque rouge symbolique était simplement un témoignage d'identité" . Il pense que la vision avait été émise par l'âme de la jeune fille, pour inciter son frère à aller chez ses parents voir leur mère.
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Qui était Gretchen ?
03/06/2007 00:26
Mme Dolorès Jay est une maîtresse de maison américaine, mariée à un pasteur et mère de quatres enfants. Mais lorsqu'elle est en état profond d'hypnose, Dolorès Jay remonte dans le temps, plus loin que l'époque de son enfance et de son tout premier âge, plus loin et plus loin encore jusqu'au moment ou elle se met à pleurer en parlant allemand (lorsqu'elle est consciente, elle ne comprend ni ne parle un seul mot d'allemand).
Nous sommes en 1870. Elle s'appelle Gretchen Gottlieb, c'est une jeune catholique de 16 ans apeurée, qui se cache dans la forêt pour échapper aux fanatiques anti-catholiques. "L'homme a fait mourir ma mère", dit-elle. Elle se plaint de mal de tête, elle parle d'un couteau étincelant, puis elle s'acharne à éluder les questions. "Gretchen ne peut pas", dit-elle finalement en pleurant. Et l'histoire s'arrête là. Gretchen, pense-t-on, fut tuée et Mme Jay ne se souvient de rien de ce qui s'est passé avant le début de sa propre vie en 1923.
Dolorès Jay ne peut l'expliquer elle même. Elle ne croit pas en la réincarnation. Elle a seulement entendu des morceaux d'enregistrement de séances d'hypnose, mais elle ne peut en comprendre la langue. Elle n'est jamais allée en Allemagne. Elle n'a jamais entendu parler de la petite ville d'Eberswalde ou Gretchen dit qu'elle vivait et qui existe dans ce qui est maintenant l'Allemagne de l'Est (Je précise que le livre d'ou j'ai copier cette histoire et paru en France 1979), près de la frontière Polonaise. Mais Eberswalde fut le lieu de l'ultime résistance de l'Allemagne à l'Union Soviétique en 1945 et la ville fut presque entiérement rasée. Les documents qui auraient pu prouver qu'il existait ou non à l'époque une personne du nom de Gretchen Gottlieb ont été détruits.
Qui peut donner une explication ?
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La morte était vivante
03/06/2007 01:11
En 1878, la fille de D.J.Demarest, un épicier de Paterson, dans le New Jersey, parut morte d'une maladie de coeur. Cela se passait un mardi ; le corps fu habillé pour les funérailles, et déposé dans son petit cercueil. Le vendredi, le père sortit de la chambre mortuaire, ou il avait veillé la morte. Il alla dans la piéce voisine et, assis dans son fauteuil, mit sa tête dans ses mains et pleura. Soudain, il entendit marcher, derrière la porte, puis celle-ci s'ouvrit lentement. A sa stupéfaction, il vit entrer sa fille, vêtue de son linceul. Elle avança en chancelant vers son père, s'assit sur ses genoux et mit ses bras autour de son cou. Elle se blottit dans les bras de son père qui restait frappé de stupeur, mais, un moment plus tard, elle se renversa doucement en arrière. Il essaya de la redresser, mais elle ployait mollement, inanimée, contre lui.
La première mort n'avait été en réalité qu'un coma. L'enfant fut déclarée morte pour la seconde fois et enterrée le même jour.
Cette histoire vraie a traversé l'Océan, elle a été publiée à Londres dans Illustrated Police News
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Le chasseur de fantômes devient fantôme
03/06/2007 01:17
Une nuit du début du printemps de 1948, un jeune Suédois que nous appellerons Erson vit un vieil homme debout à côté de son lit. L'étranger parlait une langue qu'Erson ne comprenais pas, mais qu'il pensa être de l'anglais. L'étranger arriva à faire comprendre que son nom était Price. Le mystérieux Price apparut ensuite assez souvent. Il fut vu non seulement par Erson, mais aussi par sa femme et sa fille. L'apparition était opaque et avait l'aspect de la vie ; mais lorsque Erson voulut la photographier, il ne trouva après développement que quelques ombres. Erson finit par connaitre suffisamment l'anglais pour savoir que son visiteur aviat étudié de son vivant les fantômes. "Price" pressa Erson de se rendre dans un hôpital déterminé de Lund afin d'y subir un traitement pour un problème de santé. Alors qu'il était dans cet hôpital, Erson parla à un psychiatre de son visiteur fantomatique. Ce médecin, qui avait entendu parler du célèbre spécialiste anglais de métapsychique Harry Price, se renseigna auprès de la SPR pour connaître la date du décès de celui-ci. Price est mort le 29 mars 1948, exactement à l'époque ou son spectre amical avait fait sa première apparition.
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La femme en noir....
03/06/2007 01:25
Un des cas les plus interressants fut celui de Miss Morton, étudiante en médecine. Pendant sept ans, de 1882 à 1889, sa maison avait été hantée par le spectre d'une femme de grande taille vêtue de noir. Ce fantôme avait ses habitudes; il descendait dans le salon par l'escalier, restait un moment debout à côté de la baie vitrée, quittait le salon et disparaissait par la porte donnant sur le jardin. Miss Morton la vit et l'entendit plusieurs fois, elle put la décrire de façon précise. "Cette femme", dit-elle, "était vêtue d'un lainage noir et souple, à en juger par le bruit léger accompagnant ses mouvements. Un mouchoir cachait son visage. J'ai aperçu le haut de son front, et un peu de sa chevelure. Sa main gauche était presque cachée par la manche et un pli de sa robe. Elle n'avait pas de coiffe de veuve sur la tête, mais un ton général sombre donnait à penser qu'elle portait un chapeau à brides avec un long voile ou une capuche". Pendant les deux premières années, l'apparition avait de l'épaisseur, au point que l'on eût pu la prendre pour une personne en vie. A partir de 1884, elle devint moins distincte et se montra moins souvent.
D'autres personnes que Miss Morton la virent aussi, et leur témoignage correspond au sien. Mais son père, lui, ne put jamais la voir. Dans les descriptions qu'en donna Miss Morton se place cet incident : "Le lendemain soir, 12 août, je revenais du jardin et me dirigeais vers le verger, quand je vis la forme de cette femme traverser le verger, prendre l'allée des voitures devant la maison, entrer par la porte latérale qui était ouverte, traverser le vestibule et pénétrer dans le salon. Je la suivis. Elle traversa le salon et pris sa place habituelle derrière le canapé, dans le renfoncement de la baie vitrée. Mon père entra peu après; je lui dis qu'elle était là. Il ne la voyait pas, mais il alla à l'endroit ou je lui disait que je la voyais. Elle se déplaça alors rapidement, passa derrière mon père, traversa la pièce, sortit par la porte et le vestibule, puis disparut comme d'abitude près de la porte du jardin, tandis que nous la suivions..."
Vers huit heures, le même soir, Miss Morton et sa soeur virent la forme dans le salon, ou elle se tint près de la fenêtre " pendant dix minutes ou un quart d'heure". Essayant de comprendre la nature du phénomène, Miss Morton plaça en travers de l'escalier un fil collé aux deux bouts; l'apparition traversa le fil sans qu'il bouge. Lorsqu'elle tentait de la toucher, la forme s'éloignait toujours hors de sa portée. Quand elle lui parlait, la forme semblait hésiter et être sur le point de répondre, mais ne le fit jamais.
On s'aperçu que la description de l'apparition ressemblait à une Mrs.S., qui avait habité la maison jusqu'à sa mort en 1878, mais une certitude était impossible du fait que le spectre avait toujours le visage en partie couvert d'un mouchoir. Les vêtements de deuil étaient une indication. Mr.S. étant mort deux ans avant sa femme. Le mouchoir sur le visage pouvait être aussi une indication. Mr.S. s'était mis à boire après le décés de sa première épouse, et la seconde Mrs.S., non seulement n'avait pas réussi à lui faire perdre cette habitude, mais encore s'était mise à boire elle aussi. D'après les personnes qui l'avaient connue, l'attitude et l'apparence du fantôme rappelaient celles de la veuve malheureuse et souvent prise de boisson.
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Nathaniel Hawthorne et le fantôme
03/06/2007 01:33
Dans sa jeunesse, l'écrivain Nathaniel Hawthorne vivait à Boston, ou il avait l'abitude de fréquenter la bibliothèque de l'Atheneum. Il y rencontrait souvent dans la salle de lecture le révérent docteur Harris, clergyman âgé d'environ 80 ans, que l'on pouvait voir chaque jour vers midi lisant le Boston Post au coin du feu. Un soir, un de ses amis lui annonça que le vieillard venait de mourir. Or Hawthorne avait été à L'Artheneum ce même jour, et il y avait vu le Dr Harris assis à sa place habituelle ; il fut donc surpris, mais le fut encore plus le lendemain lorsqu'il entra dans la salle de lecture et vit le docteur lisant son journal près de la cheminée. Hawthorne resta là quelques temps à lire, jetant de temps en temps un regard sur ce personnage qui avait toute l'apparence d'un homme vivant. Et cela dura des semaines. "Finalement", raconte Hawthorne, "je ne fis pas plus attention au vénérable défunt qu'aux autres vieilles badernes somnolant sur leurs journal près du feu." Aucune autre des "vieilles badernes" vivantes ne semblait voir le revenant, bien que nombre d'entre elles aient été de bons amis du Dr Harris. Le plus étonnant, c'est que le fantôme ne se manifesta qu'à Hawthorne, qui n'avait connu Harris que de vue. Mais peut-être après tout les autres le voyaient-ils aussi, et étaient-ils aussi réticents que Hawthorne à admettre le fait.
Des années plus tard, racontant cette aventure à un ami, Hawthorne s'étonnait de sa répugnance à tenter d'éclaircir le phénomène; il aurait pu essayer de toucher du doigt le revenant, ou de lui prendre son journal si journal il y avait. "Peut-être, dit-il, hésitais-je à détruire l'illusion, à me voler une si bonne histoire de revenant, qui aurait probablement pu être expliquée d'une façon très ordinaire." A un certain moment, il s'était aperçu que le vieillard le regardait comme s'il attendait que Hawthorne lui parle. Sans doute, pensait celui-ci, avait-il quelque chose à lui communiquer. "Mais dans ce cas, le fantôme avait fait un mauvais calcul, chose fréquente dans la confrérie des esprits, pur ce qui était du lieu de l'entretien et de la personne choisie par lui comme interlocuteur. Car, dans la salle de lecture de l'Artheneum, toute conversation est interdite, et je n'aurais pu lui adresser la parole sans m'attirer aussitôt les froncements de sourcils indignés des vieux messieurs qui dormaient à moitié autour de moi...Et quel air idiot j'aurais eu de m'adresser avec solennité à ce qui, pour l'assistance, n'eût été qu'une chaise vide." "En outre", conclut Hawthorne, en se retranchant derrière les convenances mondaines, "je ne lui avais jamais été présenté."
Un beau jour, l'apparition ne se manifesta plus sur la chaise au coin du feu, et Hawthorne ne la revit jamais.
Que penser de ce récit ? Hawthorne est-il tout bonnement un romancier racontant une histoire ? Probablement pas, car il était un auteur de talent, et il aurait certainement construit autrement un récit d'imagination. Si l'histoire est une fiction, elle est assez terne. Mais si c'est une expérience psychique, elle est d'un intérêt exeptionnel. Il ne s'agit pas en effet d'une "dame en blanc" vaporeuse et transparente, aperçue un instant dans un corridor sombre par une personne impressionnable et à la vue basse. Au contraire, c'est une forme ayant l'apparence de la réalité, vue de façon continue pendant plusieures semaines par un homme qui - bien que sensible au surnaturel et attiré par lui - gardait de toute évidence l'esprit lucide. Qu'a-t-il donc vu ?
De nombreuses personnes ont une réponse toute prête : Hawthorne a vu l'esprit de feu le Dr Harris, dont l'entrée dans l'autre monde avait été retardée pour une raison quelconque, et qui était temporairement retenu à l'endroit qu'il " hantait" de son vivant.
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Dunkerque 1940
03/06/2007 22:37
Le lieutenant John Scollay était d'un tempérament calme; mais, à ce moment, son sergent-major lui faisait perdre patience. Ici, dans ce petit bois devant Dunkerque, Scollay résistait avec sa compagnie soumise à un tir, sporadique mais meurtrier, des Allemands. Trop de Highlanders au Kilt vert étaient tombés dans ce bosquet en cette journée de juin 1940, et l'idée absurde du sergent-major venait à bout du calme de Scollay.
" Quelle sacrée histoire me racontez-vous ? Hanté ?" dit-il. " Ce bois est hanté par les Boches, mon garçon ; c'est tout ce que vous avez à savoir actuellement." Le sergent-major insistait : " Le bois est hanté, mon lieutenant. Je le sais et les gas le savent. Vous pouvez être certain que nous n'avons pas peur des Allemands. Si nous devons avancer, nous le ferons, et nous forcerons le passage au milieu des Fritz; mais nous ne pouvons pas rester ici une nuit de plus ! "
Si ridicule que lui parût cette idée, Scollay n'arrivait pas à la repousser entièrement. Depuis 48 heures, sa compagnie était terrée sous ce maigre couvert. Elle était entourée de champs dans lesquels les Allemands étaient retranchés et attendaient l'arrivée des chars, qui signifierait la fin pour la petite troupe d'Ecossais. Pendant ces deux jours, les Highlanders s'étaient battus avec leur enthousiasme habituel, arrosant l'ennemi avec leur mitrailleuse Bren et tirant au fusil sur tout ce qui bougeait. Mais maintenant ils semblaient avoir perdu le moral, ce qui ne s'était jamais vu au 51é Highlanders. A cause de fantômes ?
" C'est seulement une présence", expliqua le sergent-major, " mais nous l'avons tous sentie. C'est comme une force qui nous pousse dehors. Et c'est quelque chose de mystérieux, que nous ne pouvons combattre. "
Ensuite le 51é se replia et rejoignit les autres troupes britanniques dans la désastreuse évacuation de Dunkerque. Les hommes de Scollay avaient retrouvé leur détermination et leur fougue; mais, contre les panzers et les stukas, ils ne pouvaient pas faire grand chose. La plupart furent tués ou faits prisonniers sur les plages de Dunkerque. Scollay passa le reste de la guerre dans un camp de prisonniers allemand, ou il put penser tout à loisir aux paroles du sergent-major en cette soirée de juin. La guerre terminée, il revint voir le "bois hanté ". Ses recherches dans la bibliothèque de Dunkerque lui révélèrent un fait important : dans l'été de 1415, quelques mois avant la bataille d'Azincourt, des soldats anglais et français s'étaient battus dans ce même bosquet. Les âmes des soldats morts, dont les cadavres gisaient dans ces taillis, étaient-elles revenues hanter leur successeurs plus de 500 ans après ? Ou bien la terre exhalait-elle des effluves de mort, que les écossais avaient commencé à percevoir au bout de deux jours ? Aucune tradition locale ne disait que ce lieu était hanté; mais peut-être la force psychique était-elle demeurée endormie pendant cinq siècles, pour ne se manifester que sous le stimulant d'une violence neuve.
Scollay n'est pas certain de ce qu'était cette force, mais il est convaincu de son existence. " Il ne pouvais être aucunement question du courage de ces hommes, qui est légendaire. Mais ce jour-là, c'est autre chose que le tir d'artillerie qui les a effrayés." Si le bosquet est hanté, ce n'est pas le seul champ de bataille ayant une réputation supranaturelle. Ainsi, celui de Marathon. D'après la légende, pendant plusieurs années après la victoire des Grecs sur les Perses en 490 avant J.-C., la bataille se répéta chaque nuit. Toute personne passant là après le coucher du soleil entendait le cliquetis de l'acier qui s'entrechoque, les gémissements des blessés et des mourants, et sentait l'odeur du sang. On disait que celui qui, pour son malheur, avait vu les guerriers fantômes mourait dans l'année.
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