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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
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    La fille de Mrs.Mills

    03/06/2007 22:49

    La fille de Mrs.Mills


    Si vous pensez que la dame en noir de Miss Morton est un produit de l'obsession victorienne de la mort, considèrons un cas plus simple raconté par MacKenzie dans son livre "Apparitions and Ghosts". En 1929, Mrs.Deane passait un week-end chez Mrs.Mills, gouvernante de sa fille. Mrs.Mills était veuve et avait un jeune fils que connaissait Mrs.Deane; cette dernière ne savait rien d'autre de la famille de Mrs.Mills.
    Le premier soir, Mrs.Deane se préparait à se mettre au lit quand, dit-elle, "j'entendis du bruit à la porte de la chambre comme si quelqu'un tournait le bouton; je l'ouvris et me trouvai devant une jeune fille d'aspect aimable, habillée normalement, qui se tenait sur le pas de la porte. "Bonsoir, lui dis-je, qui êtes-vous ? ", à quoi elle répondit : "je suis Lottie et c'est ici ma chambre. " Mais lorsque je lui dis " voulez-vous entrer ? ", elle sourit et disparut.
    " Chose curieuse, je n'en fus pas effrayée, et je dormis fort bien cette nuit-là. Le lendemain matin, je demandai à Mrs.Mills : "Qui est Lottie ? " Elle me répondit : " Lottie est un diminutif de Charlotte, ma fille morte voici quelques années; mais comment la connaissez-vous ? "
    " Je lui racontai l'incident de la veille; elle me montra une photographie de Charlotte; c'était bien elle que j'avais vue ". Mrs.Mills fut bouleversée et ne voulut plus parler de cela. Quarante ans plus tard, lorsque Mrs.Deane lui raconta l'histoire, MacKenzie essaya, sans succès, de trouver la déclaration de décès de la jeune fille : il ne connaissait pas l'année de sa mort et ne put retrouver ni Mrs.Mills ni son fils pour avoir le renseignement.
    Il est certain que, pour Mrs.Deane, pendant quelques instants, la réalité des faits a été une apparition ayant des points communs avec Charlotte Mills. Peut-être était-ce un courant d'air dans le vestibule qui avait été cause du bruit d'un bouton de porte que l'on tourne. Peut-être Mrs.Deane était-elle agitée à ce moment-là ?
    Peut-être la conversation avec la jeune fille était-elle le fruit de son imagination ? Il est cependant difficile de nier que Mrs.Deane, de même que les milliers d'autres personnes dont les histoires de fantômes ont été examinées par des chercheurs en parapsychologie, a été en contact avec des phénomènes encore inexplicables par la science actuelle.

    Les fantômes - quoi qu'ils soient - sont un fait de notre vie.






    Le chat noir de Killakee

    03/06/2007 23:01

    Le chat noir de Killakee


    De 1968 au début des années 1970, une intense activité à effets physiques (objets déplacés par une force invisible) se manifesta dans la maison Killakee du comté de Dublin. Malgré un exorciste et les enquêtes de spécialistes de la parapsychologie, ces phénomènes se produisent encore occasionnellement de nos jours. Killakee est actuellement un centre artistique ou des artistes irlandais peignent, sculptent, et exposent leurs oeuvres. Sa propriétaire est Mrs.Margaret O'Brien, qui l'acheta vers la fin des années 1960, et y apporta des aménagements.

    Depuis longtemps courait dans la région l'histoire d'un grand chat, de la taille d'un chien airedale, qui hantait les jardins envahis d'herbe de la maison - "hantait" parce que l'on en parlait depuis 40 ou 50 ans, ce qui dépasse de beaucoup la durée normale de vie du chat. En 1968, Mrs. O'Brien eut des visions fugitives d'un gros animal noir qui disparaissait dans les massifs.

    A cette époque deux hommes de l'endroit et Tom McAssey, artiste ami de Mrs. O'Brien, remettaient en état la salle de bal et le hall dallé. Par une soirée sombre de mars, ils venaient de terminer leur travail dans le hall, quand se produisit une chose étrange.
    McAssey raconte : "je venais de fermer la lourde porte d'entrée, en poussant le verrou de quinze centimètre de long. Tout à coup un des hommes dit que la porte s'était rouverte. Nous nous retournâmes, fort étonnés. La serrure était bonne, le verrou était fort...et tous deux s'ouvraient de l'intérieur. "Nous regardâmes dans le hall sombre; puis je m'avançai; la porte était bien grande ouverte, laissant entrer l'air froid. Dans l'obscurité extérieure, je discernai seulement une forme drapée de noir, dont je ne pus voir le visage. Je crus que quelqu'un faisait une plaisanterie et je dis : " Entrez. Je vous vois. " Un voix basse et gutturale répondit : " Vous ne pouvez pas me voir. Laissez cette porte ouverte. "

    " Les hommes qui étaient juste derrière moi entendirent tous deux la voix, mais ils crurent qu'elle parlait une langue étrangère. Ils partirent en courant. Un long ronflement sortit de l'ombre ; pris de panique, je claquai la porte et m'enfuis aussitôt. Arrivé au milieu de la galerie, je me retournai pour regarder. La porte était encore ouverte, et un monstrueux chat noir accroupi dans le hall me fixait de ses yeux jaunes tachetés de rouge."

    Val McGann, ancien champion de saut à la perche qui peint et expose aussi a Killakee, ne fut pas surpris de l'histoire de McAssey. Il habite une villa dans les bois voisins, et a vu à plusieurs reprises un chat semblable. " La première fois, j'ai eu peur; mais ensuite c'était plutôt de l'étonnement. Il a la taille d'un assez gros chien et des yeux terrifiants. Je me suis mis à l'affût avec mon fusil, mais je n'ai jamais pu le tirer."

    Derrière Killakee s'élève Montpellier Hill, colline escarpée et aride surmontée des ruines d'un ancien pavillon de chasse. Celui-ci est connu  dans le pays comme le club du feu de l'enfer, et il est à peu près certain que les jeunes viveurs de Dublin l'utilisaient à des orgies au XVIIIé siècle. D'après la tradition, le diable le brûla - avec ingratitude ! - au cours d'une messe noire.On raconte aussi que, pendant les orgies, un énorme chat noir y trônait pour symboliser Satan quand celui-ci n'apparaissait pas en personne. C'est le spectre de ce chat, disent les gens du pays, qui hante le centre artistique de Killakee.






    L' autobus fantôme

    04/06/2007 17:43

    L' autobus fantôme


    Le véhicule fantôme qui commença à se manifester, au milieu des années 1930, dans le secteur landonien de Kensington. Le carrefour de la route de St Mark et de Cambridge Gardens était depuis longtemps considéré comme dangereux, et c'était l'endroit ou les gros autobus rouges arrivant de la route n° 7 tournaient pour entrer dans Cambridge Gardens. Des centaines d'accidents mineurs - et plusieurs accidents mortels - s'étaient produits là, avant que les autorités locales ne se décident à apporter des modifications à la disposition du carrefour.

    Leur décision fut prise, entre autres raisons, à cause de l'avalanche de plaintes provenant de conducteurs nocturnes. Ils disaient tous que leur accident provenait du fait qu'ils avaient été obligés de faire une embardée pour éviter un autobus à deux étages roulant silencieusement à toute allure, et arrivant par la route de St Mark, en pleine nuit - à une heure ou il n'y avait plus aucun service d'autobus.

    Dans un de ces rapports, ont lit : " Au moment ou je tournais, je vis un autobus qui arrivait sur moi. Ses feux de position et ses phares de route étaient allumés, mais je n'aperçus ni machiniste, ni passagers. Je braquai tant que je pus et grimpai sur le trottoir en éraflant le mur. A ce moment l'autobus disparut. "

    Ce rapport est typique. Le coroner eut de nouvelles preuves lorsqu'il fit une enquête concernant un conducteur qui avait heurté le mur de face;  un témoin oculaire dit que l'autobus était apparu soudainement, se précipitant sur la voiture juste avant que celle-ci fasse son embardée fatale. Lorsque le coroner émit des doutes, des douzaines de personnes de l'endroit se présentèrent pour témoigner qu'elles avaient vu l'apparition. Parmi elles se trouvait un fonctionnaire d'un dêpot d'autobus voisin, qui déclara avoir vu le véhicule sortir silencieusement de ce dêpot aux petites heures du matin, puis disparaître.

    Le mystére n'a jamais été expliqué; fait peut-être significatif, l'autobus ne fut pas revu après l'aménagement du carrefour. Avait-il été en quelque sorte projeté sur la scène pour dramatiser le danger propre à ce carrefour ? Dans ce cas, la décision était plutôt énergique - et prise par qui ? Plus vraisemblablement, c'était une forme visible de l'appéhension des conducteurs eux-mêmes, qui savaient l'endroit dangereux; mais cette théorie ne cadre pas avec les visions du fonctionnaire du dépôt et des autres spectateurs. Le rébus restera probablement sans solution.






    Mystérieuse disparition

    04/06/2007 22:32

    Mystérieuse disparition


    James Burne Worson était cordonnier et vivait à Leamington, en Angleterre. Il buvait sec. Lorsqu'il était éméché, il se vantait de ses prouesses athlétiques, et faisait souvent des paris stupides pour démontrer sa force. Le 3 septembre 1873, il paria qu'il courrait d'une traite jusqu'à Coventry, et retour, soit un parcours de plus de 60 kilomètres. Il partit sur-le-champ. L'homme avec lequel il avait parié et deux autres personnes, Barham Wise, un marchand de drap, et Hamerson Burns, un photographe, le suivaient en voiture à cheval.

    Worson courut fort bien pendant plusieurs Kilomètres, avançant d'un bon train sans fatigue apparente, car il avait vraiment une grande endurance. La voiture le suivait à petite distance; les trois hommes l'encourageaient de temps en temps amicalement ou le brocardaient, selon leur humeur. Soudain, au milieu de la route et à moins de dix mètres d'eux, alors qu'ils avaient les yeux fixés sur lui, Worson parut trébucher, tomba la tête en avant, poussa un grand cri - et disparut ! Il ne tomba même pas jusqu'au sol, et s'évanouit avant de l'avoir touché. On ne trouva jamais aucune trace de lui.

    Cette histoire, assez résumé, est extraite d'un article intitulé "Mystérieuses disparitions ", rédigé par l'écrivain et journaliste américain Ambrose Bierce.






    Dans la chambre d'Hôtel...

    05/06/2007 01:36

    Dans la chambre d'Hôtel...


    Un incident extraordinaire, qui s'est produit à Bristol, en Angleterre, au petit matin du 9 décembre 1873, peut amener à conclure à la présence d'un trou noir sur terre.

    La police avait été appelée à la gare du chemin de fer, ou l'on avait trouvé un couple d'époux tremblants de peur, vêtus seulement de leurs vêtements de nuit. L'homme avait utilisé son revolver. Le couple fut donc arrêté et conduit au poste de police ; le mari, Thomas B.Cumpston, était dans un tel état d'excitation qu'il pouvait à peine s'exprimer ; cependant il ne semblait pas qu'il eût bu, pas plus que sa femme. La police arriva cependant à comprendre leur histoire. Cumpston et son épouse étaient arrivés de Leeds la veille et étaient descendus à l'hôtel Victoria. Au petit matin, le plancher s'étaient brusquement ouvert, et Cumpston avait été entraîné dans l'ouverture. Sa femme, après des efforts déserpérés, avait réussi à le tirer de là. Ils avaient été si terrifiés qu'ils avaient sauté par la fenêtre et s'étaient enfuis vers la gare. Cumpston affirmait qu'il disait la vérité.

    A cela Mrs.Cumpston ajouta certains détails. Elle dit qu'ils avaient tout deux entendu dans la soirée des bruits inquiètants, mais que la patronne de l'hôtel les avait rassurés, disant que ce n'était rien. Vers trois ou quatre heures du matin, dit-elle, ils avaient à nouveau entendu les bruits ; ils avaient alors sauté du lit, et senti que le plancher se dérobait sous eux. Ils appelèrent au secours, et leurs cris furent répétés, sans qu'ils sachent si c'était par d'autres voix ou par l'écho de la leur. Puis le plancher s'était ouvert, et ce n'est qu'au prix de grandes difficultés que Mrs. Cumpston avait pu empêcher son mari de disparaître dans l'ouverture.

    Lorsque la patronne de l'hôtel fut interrogée, elle confirma avoir entendu des bruits, mais ne fut pas capable de les décrire nettement. La police examina la chambre de l'hôtel, ou elle ne découvrit rien de particulier. Les époux Cumpston persistèrent à penser qu'ils avaient couru un très grand danger, mais ils furent considérés comme les victimes d'une hallucination collective.

    Peut-on trouver à cela une explication simple et rationnelle, en arguant que les Cumpston étaient des gens âgés se trouvant dans une ville inconnue et dans des lits autres que les leurs ? Est-il suffisant de dire qu'ils dormaient peut-être dans une mauvaise position, qui gênait la circulation du sang dans les jambes ? Si c'était le cas, en se reveillant brusquement et en sautant sur le plancher avec précipitation, leurs jambes s'étaient peut-être dérobées sous eux, ce qui leur aurait donné l'impression que le plancher bougeait ou avait disparu.

    Mais si ce n'était pas la bonne explication ? Ne pourrait-il se faire qu'une des "cavernes" de Bierce (Ambrose Bierce a émis la théorie - fort avancée pour son époque - qu'il y aurait des vides dans le monde visible, de même qu'il existe "des cavernes sur la terre, ou des trous dans un fromage de gruyère".  "Dans de semblables cavités, suggère Bierce, il n'existerait absolument rien. La lumière ne pourrait passer à travers, car il n'y aurait rien pour la supporter. Il ne pourrais en sortir aucun son; on ne pourrait rien y ressentir...Un homme enclos dans un tel trou ne pourrait ni voir ni être vu; ni entendre ni être entendu ; ni percevoir ni être perçu; ni vivre ni mourir...)  se soit ouverte sous leur chambre ? Les Cumpston ne sont pas les seuls à avoir parlé d'un tel phénomène, dans lequel une force considérable, s'exerçant en général à l'intérieur d'un bâtiment, entraîne une personne. Les témoins doivent alors la retenir avec de grands efforts  pour la sauver. Mais l'on n'a pu trouver aucune raison logique à de telles disparitions.






    Ou est passé le vieillard ?

    05/06/2007 01:43

    Ou est passé le vieillard ?


    Owen Parfitt, tailleur et ancien soldat, disparut un jour du fauteuil sur lequel il était assis dans l'entrée de sa maison. La porte donnait directement sur une route très fréquentée sur laquelle circulaient en permanence piétons, voitures et charrettes. Lorsque sa soeur s'aperçut qu'il n'était plus là, elle donna l'alerte et très rapidement des équipes d'hommes battirent la campagne sur plusieurs Kilomètres à la ronde. On ne le retrouva jamais. Cela se passait dans la petite cité anglaise de Shepton Mallet en 1768.

    Cette histoire n'aurait peut-être pas grand intérêt deux cents ans plus tard, si l'on n'y ajoutait un fait important. Parfitt, âgé de 70 ans, était infirme, cloué au lit depuis des années, et il ne pouvait bouger sans aide.

    Sa soeur, plus âgée que lui mais alerte, et une jeune fille du village, Susannah Snook, sortirent Prafitt de son lit cet après-midi-là et l'installèrent dans son fauteuil d'invalide devant la porte. Il portait par-dessus son vêtement de nuit un manteau pour se protéger du froid, qu'il ressentait même en juillet.

    Sa soeur remonta faire le lit, ce qui lui prit moins d'un quart d'heure. Quand elle revint, le viel homme n'était plus dans son fauteuil, et son pardessus était posé à côté. Elle appela : "Owen, ou es-tu?", mais ne reçut pas de réponse. Aucune réponse ne vint jamais.

    Un témoin a raconté avoir entendu un grand bruit au moment de la disparition. Ce fut le seul et maigre indice d'un rébus qui n'a jamais été déchiffré. On dragua les cours d'eau, on chercha dans les bois et les champs jusqu'à la ville de Wells, à dix Kilomètres de là. Personne ne doutait que Parfitt fût vraiment impotent depuis des années. Beaucoup de ses concitoyens avaient utilisé ses services comme tailleur, avant que l'aggravation de son état ne lui interdit de continuer à travailler. Susannah Snook déclara qu'il "ne pouvait absolument pas se déplacer sans aide". Quant à son caractère, un voisin dit que ce n'était "ni un très bon, ni un mauvais homme". Dans sa jeunesse, il avait mené une vie un peu folle dans le metier des armes, au Nouveau Monde et en Afrique. Mais si l'envie de courir le monde lui était de nouveau venue à cet âge avancé, un beau jour de juillet, comment aurait-il pu sortir de son fauteuil ? Et s'il avait réussi à le faire, pourquoiles faneurs qui retournaient l'herbe des deux côtés de la route ne l'avaient-ils pas vu passer ? Comment dans ce cas n'avait-il pas été retrouvé par les équipes qui se mirent à sa recherche dans les minutes qui suivirent ?

    Il se peut, a-t-on avancé, qu'une voiture l'ait emmené. Dans ce cas, ce n'aurait probablement pas été de son plein gré, si l'on considère qu'il ne portait que ses vêtements de nuit, et que son manteau était resté sur place. Un personne qui le connaissait bien affirma par la suite : "Beaucoup de gens d'ici pensaient à l'époque qu'Owen Parfitt avait été enlevé par un moyen surnaturel."

    Quarante ans plus tard, un squelette fut découvert enterré dans un jardin assez éloigné de la maison d'Owen Parfitt. Ce squelette, couché la face vers le bas comme si le corps eût été jeté là en hâte, était recouvert de soixante centimètres de terre. On crut alors que le mystère de la disparition du vieil Owen était levé. Mais un anatomiste démontra que les ossements étaient ceux d'une jeune femme.

    Shepton Mallet est un très ancien marché aux moutons qui date de l'époque des saxons. Beaucoup d'événements ont dû s'y produire, mais certainement bien peu n'ont été aussi étranges que la disparition d'un vieillard invalide par une chaude journée d'été de 1768.








    Les petits pilotes de Socorro

    Source :http://www.ufologie.net/htm/zamoraf.htm
     

    Soccoro, Nouveau Mexique, 1964:
    UN OVNI ELLIPTIQUE LAISSE DES TRACES D'ATTERRISSAGE:

    Ceci est arrivé à Lonnie Zamora, un officier de police, près de Socorro, au Nouveau Mexique, le 24 Avril 24, 1964. Ce cas bien documenté est un classique. Le Projet Blue Book, le FBI, le Strategic Air Command ont tous déclassifié les documents qui montrent que pour eux, cette rencontre du troisième type ne fait pas de doute.
    Tout en poursuivant une voiture en excès de vitesse vers 17:45, l'officier Lonnie Zamora du service de police de Socorro a entendu un grand bruit et a vu une flamme dans le ciel au sud-ouest. Pensant qu'un entrepôt de dynamite dans cette zone avait peut-être explosé, il a renoncé à la poursuite de la voiture et s'est dirigé vers les lieux. Pendant qu'il s'approchait sur une route non goudronnée, il vit un objet elliptique reposer sur des pieds dans un creux du terrain. Des insignes ou emblèmes rouges étaient visibles du côté qui était visible pour lui, et se tenant près de l'engin, il pu voir deux êtres d'aspect humanoïdes.

    Zamora n'arrivait pas à comprendre ce qu'il voyait, ainsi il a déclaré sur sa radio qu'il sortait de sa voiture pour "contrôler une voiture dans un ravin." Pendant qu'il sortait de sa voiture il a entendu deux ou trois "bruits forts, comme si quelqu'un claquait une porte. Les êtres n'étaient plus visibles. L'engin décolla avec grand bruit et un forte émission de flammes, et quand il quitta la terre, s'élevant à la verticale, il redevint silencieux, se stabilisa et s'envola vers le lointain à l'horizontale. Puis il adopta une trajectoire verticale et accéléra jusqu'à disparaître dans la distance au-dessus des montagnes, juste au-dessus du Six Mile Canyon Mountain.
    Après que Zamora ait appelé l'opérateur radio pour lui rapporter l'incident, le sergent M.S. Chavez de la Police d'Etat fut envoyé vers le site en renfort. Tout en attendant Chavez, Zamora a noté que les broussailles brûlaient dans plusieurs endroits. Dans son rapport aux autorités militaires, Zamora raconte ce qui s'est produit ensuite:
    "Alors le sergent Chavez m'a rejoint et m'a demandé ce qui se passait, car je transpirais, et il m'a dit que j'étais blanc, très pâle. J'ai demandé au sergent de constater que les broussailles étaient en feu. Puis le sergent Chavez et moi nous somme rendus sur les lieux, et le sergent a remarqué des traces."
    Le Shérif adjoint James Luckie Socorro est arrivé quelques minutes après Chavez, et il a également confirmé leurs constatations et noté que les broussaille étaient encore fumantes.
    Zamora n'avait pas prêté beaucoup d'attention aux "pieds" de l'engin sur le moment, mais par la suite ce détail prit toute son importance. Quatre marques disposées en configuration trapézoïdale étaient visibles. Quatre zones brûlées, trois d'entre elles à l'intérieur des marques on également été notées. Plusieurs petites indentations, peu profondes, circulaires à côté des autres empreintes ont été décrites comme des "empreintes de pas" dans le fichier de relatif à ce cas ouvert par l'Armée de l'Air US.
    Le premier enquêteur militaire sur la scène, le avril 25, fut le capitaine Richard T. Holder, commandant 'Up-Range' à la base d'essais de White Sands, accompagné d'un agent de FBI, D. Arthur Byrnes, Jr., du bureau d'Albuquerque. La Major William Connor de la base de Kirtland et le sergent David Moody on ensuite enquêté pour le projet Blue Book de l'Armée de l'Air le 26 Avril 26. Le docteur J. Allen Hynek est arrivé le 28 Avril 28. Hynek a également conduit une enquête finale le 15 août 1964. Voici un extrait du rapport du capitaine Holder's:
    "Etaient présents quand nous sommes arrivés l'officier Zamora, l'officier Melvin Katzlaff, et Bill Pyland, tout le service de police de Socorro, qui aidaient à effectuer les mesures. Quand nous eûmes terminé l'examen de la zone, M. Byrnes, l'officier Zamora et moi-même, sommes revenus au bureau de la police d'état à Socorro, pour compléter nos rapports. A notre arrivée au bâtiments de la police à Socorro, nous apprîmes de Ned Lopez, opérateur radio du poste de police, que trois appels lui étaient parvenus au sujet d'une lueur bleue ou de flammes bleues vus par différents témoins, à une heure concordante avec les événements que nous décrivions."
    Zamora raconte au Capitaine Holder et au Major Connor, selon leurs notes que:
    "Le bruit était un plutôt comme un hurlement que comme un souffle. Pas comme un moteur à réaction. Il passa de haute fréquences à basse fréquence et se tut. Le hurlement a duré probablement 10 secondes et il se dirigeait vers lui sur le chemin de pierres à ce moment-là... En même temps que le hurlement, il voyait les flammes sous l'engin. L'engin se mit alors à s'élever lentement. La flamme était essentiellement bleu clair de couleur orange vers le bas... Il pensait à cause de la nature du bruit, que l'engin était sur le point d'exploser..."
    Quand le hurlement s'est arrêté, il a entendu un bruit semblable à un gémissement allant de la tonalité élevée à la basse tonalité, qui a duré environ une seconde. "puis," rapporte-t-il, "il y eut un silence complet... L'engin semblait alors se déplacer à 10 ou 15 pieds du sol et passa a trois pieds au-dessus de l'entrepôt de dynamite L'objet voyageait alors très rapidement. Il a semblé se diriger vers le haut, et décolla immédiatement à travers le paysage."
    In 1968, le Dr. James E. McDonald, un physicien étudiant les phénomènes atmosphériques à l'Université de l'Arizona, dit qu'il y aurait eu un prélèvement d'un échantillon de sable fondu sur le site:
    "Une femme qui est maintenant dans la chimie radiologique au service public à Las Vegas a participé à l'analyse d'échantillons de sol. Elle était sur place le lendemain des événements le 25 Avril 1964 elle affirme qu'il y avait des traces sous forme de sable fondu et resolidifié sous la zone d'atterrissage de l'engin. Je lui ait parlé au téléphone puis j'ai pu la rencontrer à Tucson."


    Elle a analysé également les fluides des plantes environnantes également affectées et expliqué à McDonald qu' "il y avait un certain nombre de matière organiques qu'ils ne purent identifier, mais essentiellement juste de la sève. Peu de temps après que nous ayons terminé nos analyses, du personnel de l'US Air Force a confisqué toutes les notes et échantillons et lui a interdit d'en parler". Aucun rapport d'analyse n'a été diffusé auprès du public.
    Deux autres témoins, Paul Kies et Larry Kratzer de Dubuque, Iowa, ont également parlé au Dr. Hynek le 29 Mai 1968. En Mai 1978, Ralph C. DeGraw, un enquêteur de l'Iowa les a interviewés. Ils roulaient au Sud Est de Socorro vers 18:00 quand il virent quelque chose de brillant et un nuage de fumée au voisinage de la ville. Plus tard ils entendirent des nouvelles à propos de l'observation de Zamora et firent le rapprochement.
    Kratzer dit qu'il avait vu "un objet rond en forme d'oeuf ou de soucoupe qui s'éleva à la verticale depuis le point ou se trouvait les fumées. Après une ascension verticale, l'objet parti en vol horizontal vers le Sud Est." Il dit que l'objet était argenté et avait une rangée de hublots ou d'ouvertures sur son flanc et une marque rouge en forme de Z à une extrémité. Il avait pensé qu'il s'agissait d'un avion expérimental à décollage vertical. Kies ne vit qu'un point brillant et la fumée.
    Un rapport du FBI du 8 Mai 1964 note que Zamora est bien connu pour 5 ans de services et peut être assurément considéré comme quelqu'un de sobre, consciencieux et non sujet à l'affabulation. Le rapport confirme aussi les traces sur les feuillages, les empreintes: "chaque creux semble avoir été fait par un objet s'étant enfoncé dans le sol avec une certaine inclinaison."
    Deux ans après cette observation, le Major Hector Quintanilla, Air Force Chief du projet Blue Book à l'époque de l'observation, confia à des agents du renseignement dans un dossier secret de la CIA que le cas de Socorro restait "perturbant". Il a conduit un certain nombre d'enquêtes auprès des autorités militaires pour tenter de trouver une explication mais en vain.
    "Il n'y a aucun doute sur ce que Lonnie Zamora vit un objet qui lui causa une très forte impression. Il n'y a aucun doute sur la fiabilité de Zamora. C'est un excellent policier, un élément exemplaire de sa profession, et un homme tout à fait compétent pour identifier un avion. Il est abasourdi de ce qu'il a vu, et franchement nous aussi. C'est le cas le mieux documenté de nos fichiers et nous sommes toujours incapable d'expliquer quel genre d'engin ou de stimulus à pu semer la panique dans l'esprit de Zamora."


    RECONSTITUTION GRAPHIQUE:

    Une peinture à l'huile basée sur des photographies prises de l'emplacement réel de l'atterrissage. L'image dépeint l'objet juste au moment où il commençait presque à décoller, et du point de vue où M. Zamora s'est censément tenu. Lonnie Zamora a vu cette illustration et déclaré que c'est une bonne représentation de ce qu'il a observé, bien qu'il ait estimé que les "jambes" pourraient avoir été légèrement plus prolongées. Les dimensions présentées cependant sont issues de la description du témoin et de mesures exactes fournies par les enquêteurs des empreintes dans le sol.








    La rencontre de Valensole

    Source: http://rr0.org/science/crypto/ufologie/enquete/dossier/Valensole/
     

     

    La rencontre de Valensole (1965)
     

    Maurice Masse, cultivateur de lavande de 41 ans réputé pour son sérieux, vit avec sa femme et ses 2 enfants sur le plateau de Valensole (Alpes de Haute-Provence).

    Depuis une semaine, lui et son père travaillent quotidiennement dans leur champ et remarquent chaque matin, des dégâts causés aux lavandins, comme si quelqu'un avait pris, chaque nuit, des échantillons de ces plantes. Les plants ne sont pas arrachés, mais des pousses sont coupées ou plutôt cassées et emportées.

    Au petit matin du 1er juillet 1965, Masse quitte son domicile vers 5 h. Il arrive dans son champ situé à 1600 m de sa maison. A 5 h 45, s'apprêtant à démarrer son tracteur qui stationne derrière un clapier (tas de pierrailles de 2 m de haut), Masse entend un bruit comme un sifflement qui remplissait toute la campagne. De là où il se trouve, il ne peut en localiser l'origine mais, pensantà un hélicoptère militaire, se dirige vers l'origine du bruit. Sortant de derrière le clapier, il constate effectivement qu'un engin est posé dans son champ au milieu de ses buissons de lavande, à 90 m. Cependant sa forme rappelle plutôt celle d'un ballon de rugby.

    Masse s'approche en longeant une vigne située le long de son terrain, marchant parmi les rochers tout en observant la "machine". L'objet, du volume d'une Renault Dauphine (de 3 à 3,50 m de large, pour environ 2,50 m de hauteur) et de couleur neutre et mate. Il possède une coupole supérieure transparente, et 6 pieds montés sur un pivot central s'enfonçant dans le sol, le faisant penser à une énorme araignée.

    Je me trouvais le 1er Juillet 1965 vers 5 h 30 du matin, comme j'en ai l'habitude, dans mon champ de lavande un peu au Nord de Valensole près de la route d'Oraison. Je n'avais pas encore mis en marche mon tracteur, arrêté derrière un clapier (tas de pierrailles de 2 m de haut environ). J'allais le faire et j'allumais une cigarette quand j'entendis un sifflement dont je ne localisais pas l'origine.

    Masse contourne le clapier avec précaution, pensant prendre des gens la main dans le sac. Mais c'est un tout autre spectacle qui l'attend :

    Je sortis alors derrière le clapier qui me dissimulait et vis à 90 m de moi environ un engin de forme bizarre qui s'était posé dans mon champ. J'avais d'abord pensé à un hélicoptère, mais je me suis rendu compte que ce ne pouvais en être un. J'avais trop l'habitude de ces machines de l'armée qui, en difficulté ou non, atterrissent souvent sur mon champ ou à côté. Je ne manque pas, chaque fois, d'aller m'entretenir avec les pilotes lesquels, bien souvent, sont des chasseurs comme moi. Mais cet engin ressemblant à un gros ballon de rugby, gros comme une Dauphine, surmonté d'une coupole, reposant sur 6 béquilles, qu'est-ce que ça pouvait être ? Peut-être, pensais-je, un engin expérimental ?

    Mais l'objet n'est pas seul. 2 petits humanoïdes se trouvent à ses pieds, accroupis :

    Je m'avance néanmoins d'un pas tranquille, rien dans les mains, à travers les jeunes plants de lavande qui couvrent mon champ. Et j'apperçois tout près de l'engin 2 petits êtres ayant apparence humaine, penchés sur un pied de lavande.

    Un lui tourne le dos, l'autre lui fait face.

    Sans trop d'inquiétude, je m'approche avec l'intention d'entrer en contact avec eux. J'arrive ainsi à 5 ou 6 m des étranges visiteurs, mais ceux-ci m'aperçoivent, se redressent et l'un d'eux braque aussitôt sur moi une sorte de tube, ou de "pistolet". Je suis alors instatanément figé sur place au point de ne pouvoir faire un seul mouvement.

    Lorsque je suis arrivé à 7 m d'eux, celui qui était tourné dans ma direction m'a alors aperçu. Il a dû faire un signe à l'autre, tous 2 se sont redressés, celui qui avait le dos tourné a fait volte-face et a pointé un tube dans ma direction qu'il prit dans un étui sur son côté droit; à ce moment-là, j'ai été totalement immobilisé. Je ne ressentais rien, je n'étais pas engourdi ni contracté mais je ne pouvais pas faire un seul geste. J'ai très bien distingué que celui qui m'avait paralysé remettait de la main droite, dans l'étui qu'il portait à gauche, ce fameux tube.

    Ces 2 êtres sont ensuite restés quelques mn discuter en me regardant la plupart du temps. J'ai remarqué que leurs yeux bougeaient et j'entendis une sorte de gargouillement provenant certainement de leur gorge. Ils n'avaient presque pas de cou tant leur tête était rentrée dans les épaules. Ils semblaient se moquer de moi, pourtant leurs regards n'étaient pas méchants, tout au contraire.

    Au bout de 4 à 5 mn, ils retournèrent, avec une agilité surprenante, dans leur appareil en s'aidant de la main droite, puis de la main gauche. Une fois montés à bord, une porte à glissière se referma d'une façon qui m'a semblé automatique, de bas en haut, de la même manière qu'une porte de meuble.

    Je les ai distingués derrière le dôme, j'ai entendu un bruit sourd qui a duré 2 à 3 s, tandis que leur appareil se soulevait de 10 cm à 1 m. Le tube qui se trouvait sous l'appareil est sorti de terre et les 6 pieds se sont mis à tourner. Il n'y a eu ni fumée, ni poussière soulevée par cet engin. Les 6 pattes tournaient dans le sens des aiguilles d'une montre.

    Tandis que les visiteurs me faisaient face, l'appareil est parti en arrière, dans la direction opposée à leur orientation. Il s'est élevé en oblique plus vite qu'un avion à réaction. Je l'ai suivi pendant 15 à 30 m, puis il a disparu subitement de ma vue, pire qu'un éclair.

    Je suis resté immobilisé encore 15 mn, puis j'ai remué mes mains, puis tous le corps et les membres. Je suis alors parti vers mon tracteur.

    J'ai allumé une cigarette et j'ai continué mon travail jusqu'à 7 h et demi/huit heures. Monté sur mon engin, j'ai biné ma vigne qui n'est pas celle que j'ai traversé lors de mon approche puis je suis rentré chez moi vers 9 h.

    C'est en mettant au courant de son aventure M. Moisson, patron du Café des Sports que la gendarmerie a vent de la nouvelle.

    Il racontera ensuite avoir vu également de petits êtres (1 m environ) dont la morphologie générale est proche de la nôtre mais qui sont manifestement étrangers à notre planète. En s'approchant d'eux, il note leur tête anormalement grosse par rapport au corps (3 fois celle d'un humain), chauve, peau blanche, longues oreilles, pommettes saillantes et charnues, avec une petite bouche circulaire. Ils portent des costumes gris-vert d'une seule pièce. Jusqu'alors penchés sur un buisson de lavande, ils semblent enfin remarquer sa présence lorsqu'il est à 8 m d'eux, et l'un deux braque alors vers Masse un petit tube qui le paralyse, mais apparemment sans lui faire perdre conscience. Il se souvient qu'il y a eu alors une sorte de communication télépathique avec ces êtres, dont il garde une impression de bienveillance. Les 2 êtres retournent ensuite à leur engin, y pénêtrent par une porte coulissante. Le bruit de sifflement recommence et l'engin plane brievement tandis que ses pieds commencent à tourner, puis il file vers l'Ouest à vive alure.

    Masse ne recouvre sa capacité de mouvement que 15 mn plus tard. A ce moment, il va immédiatement examiner l'endroit où l'ovni s'est posé et remarque diverses marques au sol, ainsi qu'un trou central d'environ 30 cm de profondeur là où il avait stationné le pylône central de l'engin. La terre tout autour est détrempée. Plus tard, dans la journée, il note qu'elle s'est rapidement durcie jusqu'à avoir la consistance du ciment.

    Enquête
     

    Le lieutenant-colonel (capitaine ?) Valnet, commandant de la compagnie de gendarmerie des Alpes de Haute Provence contrôle le déroulement de l'enquête des gendarmes Azias et Santoni. Ceux-ci s'attèlent à leur tâche êtent dès le lendemain, recueillant un 1er témoignage de Masse, d'abord réticent par peur du ridicule.

    Masse ne parle pas tout de suite des petits êtres.

    A partir du 3 Juillet, les journaux parlent de la "soucoupe volante de Valensole". La plupart émettent l'hypothèse d'un hélicoptère Alouette II ou III : en effet, cet été-là, des exercices militaires sont en cours sous le nom de "Provence 65". Le général Chassin ne confirme pas l'hypothèse de manoeuvres militaires et demande que les autorités fassent dans le plus bref délai, une déclaration à l'effet de dire si, oui ou non, un hélicoptère en mission s'est posé un moment dans le champ de M. Masse.

    Les ufologues sont très sollicités : l'un des plus célèbres, Aimé Michel, déclare : si le témoin a inventé la chose, il a inventé quelque chose de tout à fait conforme à ce que l'on sait déjà, en particulier de tout fait conforme à une observation faite l'année dernière aux Etats-Unis dans un endroit qui s'appelle Soccoro.

    Masse s'est réfugié sur la côte pour éviter la presse et les curieux. Le 4 Juillet, les journalistes le retrouvent et il répond aux questions d'Europe 1 : il reste sur ses déclarations jusqu'au 18 Août, où il est interrogé pendant 8 h par le capitaine de gendarmerie Valnet. Au cours de cet entretien éprouvant, il donne une nouvelle version des faits. Cette fois, les 2 êtres étaient hors de leur engin et semblaient contempler, accroupis, un plan de lavandin. Ils ne mesuraient pas plus de 1 m, leur crâne disproportionné, chauves, un trou à la place de la bouche. Il n'avait pas osé tout dire de peur d'être enfermé à l'asile ; il ne l'avait raconté qu'à son père et au gendarme, le maréchal des logis Oliva.

    L'enquête Guieu
    Jimmy Guieu, alors chef du service d'enquête du groupement Ouranos, se rend sur les lieux. En voulant recueillir un peu de terre à l'endroit où l'engin s'est posé, il brise la lame de son canif tant le sol est dur.

    L'enquête Chautard


    Début Septembre, maître Chautard, magistrat conseiller à la cour d'appel de Lyon et membre du GEPA, mene son enquête à titre privé.

    Chautard interroge Masse et rédige un long rapport où il dévoile la version du 2nd PV de gendarmerie. Ce rapport est diffusé dans le n° 5 de Phénomènes Spatiaux. Ce rapport conclut : nous sommes personnellement enclins à penser que le champ de lavande de M. Masse a été l'objet d'une visite insolite et semble-t-il, extraterrestre.

    Masse sera par la suite interrogé par Aimé Michel qui constatera que Masse est victime pendant quelques semaines d'hypersomnie.

    Pour les ufologues et pour certains journalistes, Masse n'a pas tout dit. En 1972, le journaliste René Pacaut, rencontre Masse qui lui dit : Je ne peux pas dire tout ce qu'ai vu. Personne ne me croirait.

    Fin 79, Masse accorde un entretien à Jacques Vallée. il en ressort que les êtres venaient de quelque part ailleurs, mais qu'ils étaient humains.

    Plus tard, Masse semblera avoir conservé un sentiment quasi-religieux de ce mystérieux "contact" des êtres venus d'ailleurs. Il meurt le 14 Mai 2004.








    Hypothèses  sur les Extraterrestres


    Pourquoi, s'il existe d'autres civilisations dans la galaxie, ne nous ont-elles pas déjà visités avec leurs sondes exploratrices et leurs vaisseaux colonisateurs ?

    Certains astronomes répondent que cette absence évidente est une preuve que nous sommes seuls. D'autres, que de telles civilisations n'ont pas encore eu le temps matériel de nous rendre visite. C'est leur droit le plus strict (même s'ils semblent ignorer, volontairement ou non, les nombreux rapports d'ovnis !). Davoust examine, devant cette absence, les raisons pouvant "les" pousser à ne pas se manifester :

    Hypothèse de l'inexistence d'autres vies :

    nous sommes seuls et nous l'avons toujours été parce que la vie est un phénomène unique, ce qui est une des conclusions possibles soutenues par des biologistes face aux astronomes. Position en contradiction avec l'immensité de l'univers et la loi des grands nombres. Une autre raison pourrait être que les autres civilisations se sont éliminées à la suite de conflits internes.

    Hypothèses des "ratés"

    a) Nous n'avons pas reconnu les signaux comme tels. Il est possible que nous n'ayons pas détecté les signaux venant d'une autre civilisation. Il est également possible que des signaux aient été captés mais qu'ils aient été interprétés comme des phénomènes naturels (Exemple des Pulsars, des sources célestes de rayonnement radioélectrique, lumineux, X ou Gamma) Ici en photo :

    b) Nous n'avons pas encore regardé au bon endroit, au bon moment, avec les bons instruments. Les quelques milliers d'étoiles écoutées sporadiquement depuis quarante ans sans résultat positif suggèrent, tout au plus, que le nombre de civilisations technologiques dans notre galaxie est faible (à condition qu'elles ne se cachent pas, hypothèse qui reste possible).

    Hypothèse du jeu de cache-cache:

    "Ils" ne se montrent pas. Nous devons ici adopter une attitude anthropomorphique et prêter aux civilisations extraterrestres un comportement humain.

    Hypothèse de la contemplation :

    ils sont tournés vers un monde intérieur duquel nous sommes absents.


    Hypothèse écologique :


    malgré l'intérêt qu'ils portent à l'exploration et à la communication, ils ne veulent pas modifier leur environnement ni gaspiller de l'énergie en envoyant des sondes.

    Hypothèse de l'horizon mental :

    nous sommes, de leur point de vue, une civilisation primitive dont l'horizon mental est très limité et qui ne présente que peu d'intérêt. Ils communiquent par des techniques dont la physique nous dépasse complètement. Nous sommes comme ces peuples primitifs qui vivent dans leur jungle, ignorant tout de la civilisation moderne.

    Hypothèse de l'immaturité:

    Un contact trop précose nous transformerait en consommateurs d'information.

    Hypothèse du zoo:

    nous sommes une civilisation primitive parquée dans une sorte de réserve naturelle à l'échelle galactique. Ainsi se gardent-"ils" de pénétrer chez nous pour les mêmes raisons qui font que nous ne pénétrons pas dans les réserves naturelles terrestres. Dans le cadre de cette hypothèse, on pourrait imaginer un scénario de science-fiction dans lequel les ovnis seraient des gardes de cette réserve...

    Hypothèse de méfiance :

    nos progrès technologiques et l'histoire mondiale tourmentée de ces dernières décennies nous ont rendus suspects à leurs yeux. Toujours dans le domaine de la science-fiction, les ovnis seraient, dans ce cadre, des sentinelles chargées de surveiller nos activités. Il est certain que notre exubérance dans certains domaines, émissions radio tous azimuts, explosions nucléaires erratiques [ c'est moi qui souligne], pollutions diverses, incite à la circonspetion.


    Reste à élucider pourquoi "leurs" sondes ne viennent pas sur terre chercher le contact :

    1) "Ils" sont déjà venus. Ce qui pourrait expliquer un certain nombre de prouesses architecturales ou de connaissances scientifiques et techniques chez des civilisations passées dont nous sous-estimons le niveau de développement. Mais il faudrait, dans ce cas, expliquer pourquoi "ils" ne sont pas restés.


    (Photo d'une suposé piste d'attérissage extraterrestre chez les Mayas)


    2) "Ils" se sont installés ailleurs dans notre système solaire et nous observent à distance. La fragmentation de la ceinture d'astéroïdes (Ici en bas) pourrait être le résultat de travaux miniers de civilisations colonisatrices. Des tentatives de détection de telles civilisations, à l'aide d'un télescope infrarouge, ont été tentées - officiellement sans succès - dans les années 70 par l'astronome Michael D. Papagiannis.


    3) "Ils" ne veulent pas nous rendre visite pour les raisons évoquées plus haut.
    4) L'environnement du système solaire est hostile à leurs sondes. Dans la mesure ou nous n'occupons pas une place privilégiée dans l'univers, l'autre implication serait qu'une bonne partie de l'univers leurs est hostile ou qu'"ils" n'ont pas maîtrisé les difficultés inhérentes aux voyages interstellaires.
    5) "Ils" n'ont pas eu le temps de venir sur terre. Des modèles élaborés par les astronomes précisent qu'il faut entre cinq et soixante millions d'années pour qu'une civilisation colonise la galaxie. En revanche, une civilisation sans croissance démographique mettrait un temps infini à coloniser la galaxie. Le cas des sondes automatiques est différent : il dépend essentiellement du niveau de développement technologique de la civilisation exploratrice. Des sondes de prospection, voyageant à 10 % de la vitesse de la lumière, devraient pouvoir inspecter la galaxie en quatre millions d'années.
    Et pourtant, "ils" sont là !


    Parmi les hypothèses énoncées par Davoust, nous devons en rechercher une qui serait capable d'expliquer le constat objectif de la réalité d'ovnis dans nos cieux.Je considère, pour ma part, que l'hypothèse méfiance-surveillance n'est pas dénuée de sens.Si Davoust effaçait le terme malheureux "science-fiction" de son approche, alors je pense que nous aurions là un scénario collant de près à l'attitude montrée par les engins dans de nombreux cas. Songeons aux affaires aéronautiques de Téhéran, de Minot, de Malmström ou encore l'expérience du commandant Girau à bord de son mirage nucléaire, ou les ovnis ont montré qu'ils saisissaient parfaitement notre mode de réaction.
    Je pousse ici mon raisonnement jusqu'aux limites de ma compréhension de citoyen : les faits montrent que, dans tous les cas, l'hostilité est d'abord venue de notre part et que "leur" réponse s'est toujours manifestée dans l'esquive, puis la fuite.

    La présence d'ovnis auprès de nos installations nucléaires n'est sans doute pas le fruit du hazard...Ne devons-nous pas, en conséquence, nous poser des questions sur notre propre attitude ?Finalement, ne sommes-nous pas une espèce agressive risquant de devenir un danger pour des civilisations extraterrestres ?Si, grâce à son genie, l'homme est lui aussi devenu un extraterrestre en posant le pied sur la lune (à quand Mars ?), il est resté, au fond de lui-même, un être relativement primitif, capable des actions les plus atroces et machiavéliques (notre histoire ne le démentira pas).Capable du meilleur comme du pire, l'homme, depuis des millénaires, n'a fondamentalement pas changé (Une argumentation en ce sens a été menée par Robert Laffont, le créateur des éditions du même nom, qui mène, à l'âge de la retraite, une réflexion humaniste très riche : dans son dernier livre "les nouveaux dinosaures", paru en le 15 septembre 2003, il émet l'idée que l'homme reste largement conduit par son cerveau reptilien qui connaît les seuls réflexes de peur, d'attaque et de défense, à la manière des dinosaures)

    ...J'entends trop souvent ingénieurs et savants parler de conquête spatiale...Les termes "découverte" ou "exploration" ne seraient-ils pas plus approriés ?
    Bien sûr que si.
    Ne devons-nous pas nous interroger en profondeur sur nous-même ? L'homme, dans sa constante recherche de domination, en oublie complètement qu'il devient un être destructeur pour lui-même et les autres. Nous sommes des prédateurs, un perpétuel danger pour notre environnement immédiat.

    Jusqu'en 1945, ce danger se limitait à une destruction partielle, localisée, due à la relative faiblesse de l'armement. L'ère de la bombe atomique allait bouleverser toutes les données du problème. Comment ne pas craindre que l'espace puisse devenir, un jour , le théâtre opérationnel de cette arme maléfique...? L'ex-URSS ne reconnaisait-elle pas, récemment, qu'elle y avait procédé à des tirs expérimentaux ?
    Jusqu'ou ira cette sombre folie destructrice ?
    Serons-nous arrêtés avant qu'il ne soit trop tard ?

    Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)








     Le cas du boulanger de Loctudy

    Je voudrais faire part, à present, d'une autre affaire dont j'ai pris connaissance en 2000, lorsque j'étais au Sepra.
    Un matin, je reçois un coup de téléphone d'un homme, que nous appellerons H., qui désire évoquer une étrange histoire vécue par son père. Alors que je m'attends à recevoir un témoignage relativement récent, j'ai la surprise de constater que l'affaire remonte à...1954 ! A l'époque, le père de H. (aujourd'hui décédé) était gendarme.L'enquête qu'il mena en octobre 1954, dans le Finistère, fit l'objet d'un procès-verbal. Il tenta par la suite de retrouver ce document, sans succés.C'est pour cette raison que M.H. contacta le Sepra, pour me demander si je pouvais le localiser. Les indices étaient maigres : date des faits, brigade ou son père exerça une bonne partie de sa carriére...C'est le nom du témoin principal qui va me mettre sur la voie...
    Nuit du 4 au 5 octobre 1954 dans le petit village de Loctudy (Finistère). Il est quatres heures du matin. L'ouvrier boulanger Pierre Lucas vient de mettre une fournée à cuire. Il sort un instant muni d'un seau pour nettoyer le pétrin et se dirige vers la pompe. C'est alors qu'il observe, éberlué, un objet circulaire en forme de soucoupe, d'environ trois mètres de diamètre, posé au milieu de la cour de la boulangerie.

    Silence...Un petit individu sort soudainement de l'engin et ce dirige rapidement vers lui. Il fait environ 1,20 m de haut, son visage est ovale et recouvert de poils (sauf le menton). Son oeil unique est aussi gros qu'un "oeuf de corbeau". Sa tête arbore un casque qui ressemble à celui d'un motard duquel sortent plusieurs cables, comme des antennes.Le nain s'approche de Lucas, lui met la main sur l'épaule puis prononce plusieurs mots dans une langue inconnue. Le témoin est surpris. Il lâche son seau, se retourne puis se rue à l'interieur de la boulangerie pour prévenir son patron. A leur retour, les deux hommes constatent que l'être et la soucoupe ont disparu...
    Cette affaire reflète à merveille toute l'absurdité apparente de cette vague très particulière...
    Les éléments de la description ressemblent à d'autres cas qui se sont déroulés pendant la même période : objet de forme discoïdale posé au sol avec la présence d'un petit "être" à l'aspect loufoque qui entreprend un contact, puis disparaît rapidement.Ce cas résulte-t-il de la rumeur répercutée par la radio et les journaux ? S'agit-il d'une vision inconsciente reproduite par le témoin dans une atmosphère particulière ? D'une hallucination ? Comment diable expliquer un tel comportement ?
    Nous n'en savons rien.

    Tiré du livre "Troubles dans le ciel" de Jean-Jacques Velasco ( Ancien responsable, au sein du CNES, du Gepan, devenu Service d'expertise des phénoménes rares atmosphériques (Sepra), de 1983 à 2004. On lui doit notamment; Ovnis, la science avance ( Robert Laffont, 1993) et de Nicolas Montigiani Journaliste d'investigation est l'auteur d'ouvrages en rapport avec l'étrange et l'inexpliqué, dont Crop Circles, manoeuvres dans le ciel (Carnot, 2003) et Project Colorado ; L'existence des Ovnis prouvée par la science (JMG éditions, 2006)






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