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BLOG DU FANTASTIQUE

VIP-Blog de lestat1975

  • 651 articles publiés
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  • Créé le : 20/04/2007 11:26
    Modifié : 10/05/2008 15:56

    Garçon (32 ans)
    Origine : Quelque part entre ici et ailleurs.....
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    [ J'ai lu ] [ Cinéma d'Horreur ] [ Cinéma Fantastique ] [ Jeux Vidéos ] [ Series Fantastiques ] [ Vie Extraterrestre ] [ Insolite ] [ Esprits & Fantômes ]

    Bon ça c'est fait .........

    14/06/2007 02:50

    Bon ça c'est fait .........


    Julien président !! Julien président !!! Julien président !!!!
    Bon ça va on se calme,il a gagné.................Wouais !!!!!!!!!!!
    Super génial !!!!!!! Trop top , Trop cool ect ect.........
    C'est super, vivement son album.......

    Non les français n'on pas de la merde dans les oreilles Marianne James !!!

    (en tout cas pas cette année et pas sur cette chaine).
    Que d'émotions......
    Sinon j'ai rajouté des articles dans la categorie Jeux vidéos et aussi dans celle des films d'horreur.....et dans celle des Histoires Insolites.
    C'est cool, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil.......
    Bonne nuit @+






    Cube

    14/06/2007 10:49

    Cube


    Réalisé par Vincenzo Natali
    Avec Maurice Dean Wint, Nicole DeBoer, Nicky Guadagni   Plus...
    Film canadien. Genre : Fantastique
    Durée : 1h 26min. Année de production : 1997
    Interdit aux moins de 12 ans

    Resumé :

    Un groupe de personnes, sans savoir pourquoi, se retrouve enfermé dans une prison surréaliste, un labyrinthe sans fin constitué de pièces cubiques communicantes et équipées de pièges mortels. Le policier, l'architecte, l'étudiante en mathématiques, la psychologue et l'autiste captifs ne savent qu'une seule chose : chacun possède un don particulier qui, combiné aux autres, peut les aider à s'évader. Au fur et à mesure que la peur grandit, les conflits personnels et les luttes de pouvoir s'amplifient. Il leur faudrait pourtant réussir à s'associer pour échapper à une mort certaine.

    Critiques spectateurs :


    Azurik666 - le 09/06/2007
    Ceci est un film qui ne m'aurait pas attirer au premier coup d'oeil mais l'ayant visionner par recouvrements je dois dire que je n'ai pas regretter ce coup de chance. Un film susceptible de paraitre peu original d'après le synopsis mais qui m'a carrément scotcher par son scénario et sa réalisation. D'ailleurs je comparerais ce film à un mixte entre L'Expèrience et Alcatraz en version carrément futuriste. Pour ma part sa plus grande force serait son scénario original et angoissant. Je le déconseille car la claustrophobie y est pousser à l'extrême, il n'a jamais été traiter aussi bien dans un film. Mélanger cet état d'enfermement a cet instinct de survie qui les fait affrontés à de nombreux pièges plus tordus, machiavéliques et sanglants que l'anormal. Jusqu'au bout on ne sait pas ce qui les a fait atterrir ici, ce qui procure un suspense insoutenable. D'ailleurs je me dois de parler du second point en totale osmoze avec l'histoire qui n'est autre que les personnages interprétés avec brio par des acteurs plus charismatiques les uns que les autres. Chaque personnage à sa propre personnalité propre à lui et ont chacun un don ou une capacité bien à eux qui fait que si ils peuvent être combinés les uns aux autres peuvent leur faire déjouer tous les pièges et leur faire quitter cet endroit inconnu et mystèrieux. De plus le personnage du flic sanguinaire surprend tellement par son changement subite qu'on se dit immédiatement que si les Gardiens leur ont donnés les moyens de s'en sortir, ils y ont aussi incrustés des maillons faibles !!! Bref tout le scénario est maitriser de mains de Maître et rien n'est laisser au hasard. Tout est coordonner au MM près !!! Chapeau au Réalisateur. Bref ce film exprime tout à fait ce que les gens peuvent éprouvés quand les sentiments tels que la solitude, la claustrophobie, l'entre aide, l'amitié, l'instinct de survie se rencontre. Bref un film méga réaliste et dans un sens hyper crédible comparer à la société d'aujourd'hui. Chef d'oeuvre.
     

    C-17 - le 18/02/2007
    Cube: un film véritablement claustrophobique, rempli de suspense et d'angoisse pour ces six pauvres cobayes-prisonniers enfermés par on ne sait qui dans un cube comprenant des milliers de salles piégées. Ce film a longtemps partagé les avis avant que la critique positive l'emporte, en effet, quoi de mieux que de réaliser un film aussi innovateur, qui ne ressemble véritablement à aucun autre, et qui en plus, n'a pas coûté énormément d'argent. Cube est un film très original, pensé et analysé sous toutes les coutures, sans un scénario très développé volontairement et avec une fin peut être un peu trop confuse mais qui laisse, grâce aux indices du film, un bon nombre d'explications finales possibles (rationnelles ou non). Tout en filmant simplement une salle de couleurs différentes, le réalisateur réussi à nous transporter dans un gigantesque labyrinthe grâce à l'élaboration et au détail de la conception de ces nombreuses salles du cube. Les interprétations et solutions casses têtes pour sortir du cube ont magistralement et très intelligemment été trouvé par le réalisateur. Le film est extrêmement bien tourné dans un décor pourtant plus que sommaire, qui à la fois nous glace le sang, tout en attirant notre curiosité. L'immersion du spectateur est telle que nous avons l'impression de nous battre au côté des personnages pour sortir de cet enfer confiné. La prestation des acteurs est très bonne et révèle d'ailleurs très bien les instincts primaires et sauvages des humains pour survivre. Un très bon film mêlant à la fois horreur, huis clos, suspense et science fiction et d'une très grande originalité.

    Antoine2 - le 19/10/2005
    Ce film peut être présenté comme un chef d'oeuvre dans son genre :Le Fantastique.Je tenais tout d'abord à insister sur ce point.Assurément, beaucoup n'ont pas compri le sens du fantastique.Il impose une forte valeur de suggestion et c'est au lecteur ou dans ce cas le telespaectatuer de se faire son opinion.Tout repose donc sur l'interprétation du sujet. Cube nous présente toutes ces caracteristiques et méne une total ambiguité .Le cadre spatio temporel n'est pas clairement determiné renforçant la peur ou même la terreur des personnages (un cube le temps qui passe infiniment) Nous pouvons contempler avec un certain delice ces hommes vivrent cette experience plus qu'innattendue d'autant plus qu'on est dans son fauteuil.. C'est tout simplement l'irruption dans le qutoidien (début du film) d'un élément irrationel. Ensuite, le jeu des acteurs inspire humilité mais peut aussi nous interpeller sur des questions existenciles : qui suis-je? par exmple c'est pourqui je conseille donc fortment ce film a tout le monde qui me parait particulierement réussi
     
    LeLobo - le 15/07/2005
    CUBE, j'adore puissance 3 ! (et même 4). Difficile d'en parler à quelqu'un, l'idéal étant de la voir, comme ça m'est arrivé, en n'ayant même pas lu l'affiche. D'ailleurs en entrant dans la salle, je croyais aller voir Sphère. (joke). Bouchez vous les oreilles si on vous parle de ce film, ne lisez aucune critique, promis je ne dévoile rien. La puissance cube vient bien sur de l'élément fantastique du film, et de la grande interrogation. Un film avec peu de budget il faut le rappeler. Une première scène qui met bien les choses en place, pas besoin de plus, ou d'en faire des tonnes pour tenir le bazar. Une seule touche d'humour (le roi de l'évasion.. vous comprendrez...). Une tension permanente, comme si la totalité du film avait lieu en apnée. De nombreux serrages de fesses. Un style un peu à part, ce film étant un peu à part aussi. 4 étoiles, certains diront que c'est beaucoup pour un film qui ne tient apparament pas du chef d'oeuvre. Mais là je me fie entièrement au plaisir que j'ai eu à être dans la salle à ce moment et en en sortant. Je l'ai revu 2 fois depuis et malgré l'absence d'effet de surprise, une grande part de la magie subsistait.

    lillois - le 24/11/2003 
    Vicenzo Natali propose avec Cube une histoire des plus étranges sur laquelle plane une angoisse latente. Presque magistral, ce film choc est à mes yeux d'ores et déjà un classique ( qui se suffit à lui-même, n'en déplaise aux producteurs que ont pondu un Hyper Cube paraît-il désastreux ( je n'ai personnellement pas envie de le voir ) ). Cube, c'est l'un des rares films de la décennie écoulée qui fasse peur tout en fascinant et tenant en haleine. C'est un piège qui se referme immédiatement sur le spectateur, prisonnier de l'énigme à son tour.
    La terreur des protagonistes, leur incompréhension, leurs interrogations, leur détresse, tout est partagée avec nous. Les effets visuels, au regard des moyens limités dont bénéficiait le projet, sont très satisfaisants. Les mécanismes destinés à éliminer les intrus dans les "mauvaises pièces" du cube sont astucieux et vicieux, à tel point qu'ils ont fait des émules ( voir le découpage en carrés par une grille que l'on retrouvera deux ans plus tard dans 13 Fantômes, à moins que ce ne soit dans Resident Evil je ne sais plus trop). Ce Cube est résolument un tour de force, un objet complexe et précieux qui n'arrive au cinéma qu'une fois tous les quatre ou cinq ans.
     








    Source : http://france-secret.com

    Le triangle de la Burle

    Un triangle maudit ?
    Il y a tout autour de ce « géant des Cévennes », un « triangle de la Mort », véritable Pot-au-Noir, qui a fait plus de 60 victimes ! ‘L‘Eveil’, journal local, résumait par ces mots en octobre 1982 les accidents aériens, la plupart inexpliqués, survenus dans un périmètre situé approximativement entre le Mont Mézenc, le Puy-en-Velay et le massif du Pilat (avec la catastrophe des trois Mirages en mai 1987).

    Mont Mézenc

    Mont Mézenc
    Ce secteur bien délimité semble détenir le sinistre record des catastrophes aériennes. De plus, curieusement, ces calamités se déroulent sur des régions à l’environnement naturel difficile. Ces décors dantesques sont ceux d’un règne minéral absolu et démesuré d’une sauvagerie à couper le souffle…
    D’autres dimensions du temps et de l’espace règnent en ces secteurs sur lesquels d’étranges et inquiétantes histoires laissent deviner des événements rapidement classés dans les registres du légendaire mais quasiment toujours construits sur des réalités qui nous échappent encore.

    Où il serait question de pierres volantes
    Ici se côtoient, s’imbriquent intimement, le tellurisme, le passé des hommes, de la terre, de l’univers, du cosmos, des dieux et l’innommable, dont parfois la Burle, vent magique et terrible, se fait l’écho et la mémoire démesurée.
    Non seulement un nombre effarant d’avions, et non des moindres, s’écrasèrent sur ce sol cévenol, mais le plus souvent ces catastrophes s’accompagnèrent d’observations, d’événements étranges, dont les plus remarquables restent du domaine des objets volants inexpliqués. La fréquence de ces constats est à un point tel qu’il y aurait lieu de croire les deux phénomènes liés ensemble dans cet étrange triangle, dit ‘de la Burle’, dont les sommets souvent proches de 1200m. atteignent 1458m. pour le grand Tanargue (Mont Tonnerre !) et d’autres dont le Suc de la Lauzières culminent à plus 1500m. Ici on parle à voix basse, depuis bien avant les accidents, de pierres étranges dites « pierres volantes » (lieu-dit Peire-Vole), « pierres qui baillent » et du « Pas de l’Enfer »… restant, à jamais, les tombes minérales des aéronefs perdus, aspirés littéralement par d’obscures forces inconcevables toujours inexpliquées scientifiquement. A ces accablants constats d’impuissance d’autres bien plus énigmatiques viennent se joindre obligeant souvent des considérations où le rationnel n’a plus guère sa place.

    Une effarante litanie d’accident aériens
    Les catastrophes aériennes recensées sur ce secteur commencent avec la chute, le 3 nov. 1943, d’un bombardier Halifax parachutant du matériel aux Résistants locaux. Les détails effarants rapportés par le seul rescapé (mitrailleur de queue) sur les derniers moments précédant le crash seront mis sur le compte de la terreur vécue à ce terrible instant. Le bombardier pris dans un remous incroyable ne répond plus aux commandes, plus aucun instrument ne fonctionne, à une chaleur soudaine succède aussitôt, dans la carlingue, un froid glacial… puis c’est l’impact au sol. A ce rapport s’ajoutent ceux d’A. Mandot et C. Faurion qui entendent l’Halifax tourner en rond, sortent et… le voient « entouré d’une multitude de petits feux multicolores de position ». Hors, en vol de nuit l’Halifax ne disposait pas, vu sa mission, de feux « multicolores de position», mais naviguait, au contraire, tous feux éteints ! Ce sera le premier rapport inconcevable d’une série qui n’en finira pas de s’allonger.


    Près d’une quarantaine d’accidents aériens, depuis celui-ci, se succéderont sur ce périmètre qui finira par mériter le surnom de « Triangle de la Burle ». Tantôt ce sont de petits appareils de tourisme dont on doutera de la puissance, de la précision des instruments de vol, de l’expérience des pilotes peu habitués aux changeantes conditions météorologiques locales… Certes il faut bien donner des raisons lénifiantes à ces catastrophes ! mais que dire de la technique des puissants appareils militaires à réaction pilotés par des pilotes chevronnés ? Tels les 2 Javelins anglais, en 1963, qui s’écrasent inexplicablement, l’un sur Jaujac, l’autre un peu plus loin et dont on ne retrouvera pas le pilote pourtant éjecté avec son siège ? Tel encore un Gloster Météor G.A.J. et un autre F 104 qui finiront pareillement. 1965 : deux F.104 tombent sur le Mont Mézenc (près des dents du diable)… poursuivis, rapporteront les témoins, par 6 petites sphères rosâtres qui ne disparaîtront qu’avec l’arrivée des secours. Idem pour le Fougas-Magister percutant le sol près d’Orcival survolé par « 2 soucoupes volantes » vues par les 7 premières personnes accourues sur les lieux. Un Jodel, le 23 juin 1969, tombe d’un coup suivi par des « cigares volants et bourdonnants » préciseront 2 agriculteurs terrorisés… ce Jodel venait curieusement de survoler la centrale nucléaire du Bugey !
    12 août 1969 : 3 triangles avec un autre objet lumineux sont vus au col de Goudooze. L’ensemble croise un avion qui s’écrase aussitôt, puis c’est un Wassmer qui n’a que le temps de se poser en catastrophe…enfin, plus loin, deux chasseurs de Francazal, arrivés sur les lieux se percutent en vol!!!
    21 nov. Un Mystère IV est en panne inexplicable de radioguidage, ainsi que deux autres avions à réaction qui auront de graves ennuis de moteur … au passage de 4 disques luisants et silencieux à la verticale de St Pierreville.
    Début avril 1970, c’est encore un Mystère IV « accompagné par un ballet de boules lumineuses surgies (?) du Rhône » qui s’écrase enfin près de la Teste.
    Mai 1970, un Bonanza est signalé en difficulté de vol. On ne retrouvera jamais épave ou passagers… mais les autorités dégageront « une épave d’avion mystère inconnu et non identifiable », l’enquête n’ira jamais plus loin.
    1 juin 1971, un CESSNA s’écrase à St Front près du lac Arcône. Les habitants précisent alors que fréquemment le lieu est survolé par « des machines volantes et soufflantes ».
    1er août 1975, un avion s’écrase à Marat. Les dépositions répétitives des témoins expliquent que l’appareil était surmonté de lumières pâles puis très vives au moment de l’impact.
    1979 et 1980 apporteront la même dose d’énigmes et d’accidents mortels d’avions.

    La terre maudite des Loups
    Mais revenons, à présent, sur 3 catastrophes plus remarquables encore. D’abord celle de 1948. L’avion emportant la sœur du président Kennedy, Kathleen Kennedy Cavendish, s’écrase en un lieu nommé autrefois « terre de loups ». Certains y verront le prolongement de la vieille malédiction lancée par les indiens contre le président Lincoln et étendue à tous ses successeurs. Hasard, bien sûr! Toujours est-il que la sœur de Kennedy entra dans la légende du triangle de la Burle sous le nom de « fée du pot-au-Noir » ! Ensuite.

    Trois avions qui n’existent pas
    Le 18 sept. 1980 au Mt Devez un avion en perdition est vu entouré de feu et de fumée. Plusieurs brigades locales recherchent l’épave sans pouvoir la localiser… d’ailleurs aucun aérodrome ne signale de disparition. Qu’avaient vu tous ces témoins, dont des gendarmes ?
    Février 1981, mêmes témoignages multiples d’un aéronef en difficulté à basse altitude : régime saccadé, feu, fumée. Les recherches ont lieu aussitôt, sans résultat. On retient certaines similitudes entres ces deux affaires dans les rapports d’observations dont certains (gendarmerie) sont indiscutables : les 2 « appareils » en détresse, jamais retrouvés, sont tous deux de couleur très claire et comportent de nombreux éclairages rouges, pris pour des feux de position ou d’atterrissage. Enquête classée sans suite.

    L’énigme du 18ème passager
    Enfin, le 22 janvier 1971. Un Nord 262 militaire quitte Villacoublay à 6h. Il est attendu vers 9h à Pierrelatte. Vers 8h le contrôle radar perd son contact. A 1342m d’altitude, au seuil du Mezilhac, près de la vallée de la Volane, l’appareil s’écrase au Suc du Paradou … le mal nommé? Tous les passagers trouvent la mort et l’Etat Français perd d’un seul coup, ici, les 7 premiers cerveaux de notre recherche nucléaire civile et militaire.

    Curieusement il y aurait eu au nombre des victimes… un cadavre de trop, impossible à identifier. Ce sera l’énigme du 18ème passager. Enigme aussi les récits de ceux qui entendirent cercler l’appareil dont le bruit lourd des moteurs était accompagné de sifflements inhabituels allant jusqu’à couvrir le ronflement grave des turbo-compresseurs de ce genre d’avion…
    Enigme aussi les deux formes ovoïdes, aperçues sur les lieux, « sombres et pourtant luisantes ». Les rapports n’en feront pas mention…

    Silence sur la Burle…
    Nous savons, pour en avoir eu preuve et certitude, que ces phénomènes continuent à se produire sur ce secteur toujours aux mêmes fréquences. La circulation aérienne use de nouveaux « couloirs » pour survoler ces zones pudiquement appelées « turbulentes ».
    Et puis, à présent, on tait ces « incidents » survenant encore dans les plans de vol. De temps à autre la presse relate de vagues observations rapidement expliquées par le ballon sonde ou la retombée de satellite de service… Puis la Burle reprend possession de son triangle maudit. Peut-on se demander si ne pas faire état de certaines choses suffit à les exorciser ? il est à craindre que non. Aujourd’hui sur ces hauts plateaux on n’aime pas trop parler de ce que l’on voit (ou entend !) encore et toujours parfois la nuit ou le jour, dans la tempête ou sous le soleil. Tout ayant été galvaudé, ceux qui ont encore la sagesse de croire ce qu’ils voient et de l’admettre, n’osent le rapporter par crainte du ridicule ou des moyens de pression pour faire taire la rumeur. Encore combien de crash aériens pour admettre rationnellement ces phénomènes localisés et décrits ici bien avant l’apparition de nos modernes avions… depuis des siècles ?

    Note: nous recommandons, en référence et bibliographie, sur le sujet l'excellent livre de Jean PEYRARD reprenant en détails tous ces éléments et bien plus...

      André DOUZET








    La malédiction de Toutankhamon

    Premier article :

    En 1905, dans la Vallée des Rois, Theodore Davis, riche américain plus attiré par l'argent que par la valeur historique de ses découvertes, découvre la tombe d'Horemheb ainsi qu'un récipient portant le nom de Toutankhamon. Après quelques années, Davis déclare qu'il n'y a plus rien à découvrir dans la vallée et abandonne sa concession. Pour l'archéologue Howard Carter (ci-dessous à gauche) , ancien associé de Davis, il reste une tombe royale qui n'a pas été trouvée, celle de Toutankhamon. En juin 1914, son mécène Lord Carnarvon (ci-dessous à droite) , un noble anglais richissime et passionné par l'antiquité égyptienne, lui obtient un permis de fouilles mais la première guerre mondiale éclate. En 1917, les recherches peuvent vraiment commencer. Pour Carter, il est clair que le seul endroit encore susceptible de cacher quelque chose c'est vers les cabanes des ouvriers de la tombe de Ramses VII. ll délimite alors un triangle formé par les tombes de Ramses VI, Ramses II et Merenptah. Personne n'avait encore creusé ici. Une fois les premières couches déblayées, ils se trouvent juste en dessous de la tombe de Ramses VI et de nouvelles cabanes apparaissent. Mais s'ils continuent à creuser là, les débris boucheraient l'entrée de la tombe, ils ne peuvent pas se le permettre car c'est le roi le plus célèbre découvert jusqu'à ce jour et les touristes affluent pour voir sa sépulture. À part quelques jarres (preuves que personne n'avait creusé ce terrain) le résultat est décevant. Vers 1919, ils délaissent la vallée et fouillent un peu plus loin pendant quelque temps, sans résultat non plus. Pourtant Carter ne veut pas abandonner.

    En 1922, les maigres découvertes n'ayant pas contribué à alléger les dépenses que doit supporter Lord Carnarvon, celui annonce son intention d'arrêter. Pendant l'été, Carter lui propose alors de financer lui-même les fouilles mais en étant toujours sous la concession du comte. Impressionné par sa volonté et sa conviction, Carnarvon accepte de lui accorder une dernière saison. Mais il insiste pour continuer à la financer, sachant que les richesses de Carter ne sont pas énormes. Avant la reprise des fouilles, Carter achete un canari dans une cage dorée, pensant que son chant l'égaierait dans sa maison solitaire. Lorsqu'il vit l'oiseau, un de ses serviteurs s'exclame : C'est un oiseau d'or qui nous portera chance. Cette année, inshallah (si Dieu le veut), nous allons trouver une tombe remplie d'or. Dans la semaine qui suit l'achat du canari, Carter découvrera le tombeau de Toutankhamon... Ne se préoccupant plus de l'accès à la tombe de Ramses, les ouvriers mettent à jour une marche creusée dans la roche ; juste en-dessous de celles de Ramses. Le 5 novembre 1922, douze marches sont dégagées s'enfoncant dans le sol et conduisent à une porte murée. Sur la partie dégagée de la porte se trouve le sceau de la Nécropole royale, Anubis, preuve que cette tombe est destinée à un noble. Il trouve ensuite le sceau de Toutankhamon (ci-joint).

    Cette fois c'est sûre, il a retrouvé la tombe de l'enfant-roi. Mais le doute revient vite. En effet, devant la porte se trouve également des débris portant les noms de Thoutmosis III, Amenhotep III et des scarabées avec ceux d'Akhénaton et de Semenkhkarê. Alors ce n'est peut-être pas une tombe, mais plutôt une simple cachette où on a déposé quelques objets. Carter écrit : Sans aucun doute, la tombe présentait tous les aspects propres à la XVIIIe dynastie. Etait-ce celle d'un aristocrate enterré là par autorisation royale ? Ou plutôt une cache royale, abritant pour des raisons de sécurité une momie et son mobilier ? A moins que ce ne fût la tombe du roi à qui j'avais consacré tant d'année de recherche ? Pour en être sûre, il faudrait ouvrir la porte. Comme c'est Carnarvon, retourné pour quelque temps en Angleterre, qui paie les fouilles, Carter lui envoit immédiatement un télégramme : Avons fait une découverte extraordinaire dans la Vallée. Une tombe somptueuse avec des sceaux intacts. L'avons rebouchée jusqu'à votre arrivée. Félicitations. Mais la mort du canari à cet heureux moment est considérée comme un mauvais présage. Voici le récit de ce qui est arrivé au canari, tiré du rapport de l'inspecteur général en charge des antiquités : Au cours des récentes fouilles qui ont permis de découvrir la tombe de Toutankhamon, M. Howard Carter (celui qui l'a découverte) avait dans sa maison un canari qui le régalait tous les jours de son chant joyeux. Un jour, toutefois, celui où on a mis au jour l'entrée de la tombe, un cobra est entré dans la maison, s'est jeté sur l'oiseau et l'a avalé. Or, les cobras sont rares en Égypte et on en voit peu en hiver; mais dans les temps anciens, ils étaient considérés comme le symbole de la royauté, et chaque pharaon portait ce symbole sur son front, comme pour signifier son pouvoir de frapper et de piquer ses ennemis. À son arrivée, le 24 novembre, la galerie menant à l'entrée de la tombe est déblayée. Alors que Carter et Carnarvon se préparent à ouvrir la première porte, un contremaître les met en garde : ils mourront comme l'oiseau, s'ils violent dans le repos de Toutankhamon. Les archéologues ne tiennent aucun compte de l'avertissement.

    Elle débouche sur un corridor incliné puis sur une nouvelle porte, dans laquelle Carter y fait une petite ouverture et vérifie si le gaz chaud qui s'en échappe est dangereux à l'aide d'une bougie. La flamme vacille. Il met un moment à réaliser ce qu'il a devant les yeux. Et quand Carnarvon lui demande s'il voit quelque chose, il répond : Oui, des merveilles ! La tombe se compose d'une antichambre où sont trouvés bon nombre des objets domestiques devant accompagner Toutankhamon dans son voyage vers l'éternité. À côté de cette pièce se trouve une annexe, et tout au fond une ouverture qui donne accès à la chambre funéraire. Cette chambre est gardée par deux statues sentinelles noires représentant le ka.

    Elle y contient le sarcophage de Toutankhamon ainsi que son cercueil. Sur les murs sont peintes des scènes représentant Toutankhamon dans l'au-delà. À côté de la chambre funéraire se trouve la chambre du trésor, où Carter découvre une magnifique châsse canope recouverte d'or (ci-dessous).

    C'est l'objet le plus impressionnant du trésor. Il a décrit ce qu'il a vu lorsqu'il a regardé pour la première fois dans le Trésor : Face à la porte, du côté opposé, se trouvait le plus beau monument que j'ai jamais vu - sa beauté était telle que j'en étais muet d'étonnement et d'admiration. La partie centrale était constituée par un grand coffre en forme de châsse complètement recouvert d'or et surmonté d'une corniche de cobras sacrés. Autour se tenaient des statues en ronde-bosse des quatre déesses tutélaires des morts - gracieuses figures aux bras protecteurs étendus, dans une attitude si naturelle et si vivante, avec une expression de pitié et de compassion si vraie sur leur visage qu'on avait l'impression de commettre un sacrilège en les regardant. À partir de ce moment, Carter passa dix ans à inventorier et à restaurer plus de 3000 objets précieux placés dans la tombe Toutankhamon. Cinq mois après la découverte, Lord Carnarvon meurt le 5 avril 1923 suite à un empoisonnement du sang provoqué par une piqûre de moustique. À l'heure de son décès, à deux heures du matin, se produit au Caire une panne d'électricité inexplicable. Panne produite également dans son château de Highclere, en Angleterre, son chien a même poussé un dernier hurlement avant de mourir lui aussi à la même heure. Dans les mois suivants meurent le demi-frère du Lord, son infirmière, un médecin qui a radiographié la momie, l'égyptologue George Bénédicte attaché au Louvre meurt après avoir visité le tombeau, son homologue américain Arthur Mace connaîtra le même sort... On dénombre jusqu'à 27 morts mystérieuses. La plupart des victimes sont atteintes de maladie, la presse évoque un virus resté captif de la tombe pendant 3000 ans. Les analyses n'en révèlent pas la présence. De là naît la légende de la malédiction de la momie : Toutankhamon, mécontent d'avoir été dérangé dans son dernier sommeil, se serait vengé des profanateurs. Curieusement, le pharaon a oublié de châtier le pincipal responsable, Carter en personne !

    Visage de Toutankhamon reconstituer

    Deuxiéme article :

    L'Unesco, on le sait, s'est préoccupée de sauver les inestimables monuments égyptiens que menace l'inondation artificielle du Nil, causée par l'édification du prochain barrage dont le colonel Nasser a fait l'une des bases de sa politique. A cette occasion, on se pose de nouveau l'étrange et hallucinante question de la malédiction des Pharaons. Pour l'Histoire pour Taus, Lucien Barnier fait le point du problème.

    Otto Neubert, l'archéologue allemand, est-il un condamné à mort en sursis? Otto Neubert était de ce groupe de dix-neuf personnes qui, le vendredi 17 février 1923, assistèrent à l'ouverture du tombeau de Tout-AnkHamon. Une seule d'entre ces dix-neuf personnes est décédée de mort naturelle. Dix-sept autres ont disparu dans des conditions mystérieuses. Otto Neubert survit encore, mais il est parfois obsédé par l'avertissement gravé au fronton de la sépulture royale : « La mort touchera de ses ailes celui qui dérangera le Pharaon ».
    Otto Neubert sera-t-il la dernière victime d'une malédiction qui aurait déjà frappé dix-sept de ses compagnons par-delà trente-trois siècles ?
    Nous sommes le 24 novembre 1922. Il fait encore nuit sur le Nil, dans la Vallée des Rois, à 740 kilomètres en amont du Caire. En ces lieux, les Egyptiens de l'Antiquité avaient édifié leur cité des Morts. Ici retentirent les hymnes sacrés des prêtres ; et c'est, ce soir du 24 novembre 1922, le silence qui pèse, un silence traversé parfois des hululements de la chouette et des jappements du chacal.

    Dans ce décor étrange de tombeaux, cerné de montagnes et de gorges, une baraque en planches abrite trois personnes qui attendent impatiemment le lever du jour : Lord Carnarvon, riche industriel britannique, qui finance une expédition archéologique, Lady Evelyn, fille de lord Carnarvon, et un jeune égyptologue déjà réputé : Howard Carter. Dans cette barque se déroule une dramatique conversation. C'est lord Carnarvon qui, tourné vers Carter, lui demande
    - Très franchement, Carter, croyez-vous que nous ayons raison de nous obstiner? De plus en plus, j'ai le sentiment que nos efforts sont parfaitement inutiles. Voilà cinq années que nous vivons comme des parias dans ce désert de déblais et de tombes... Je crois que nous ferions mieux...
    Carter coupe sèchement lord Carnarvon
    - Nous ferions mieux d'abandonner ?... Sûrement pas, lord Carnarvon. La victoire est proche et j'ai la certitude que les marches d'escalier que nous venons de découvrir nous conduiront vraisemblablement auprès de Tout-Ank-Hamon.


    Alors Carnarvon, le visage ravagé par tant d'efforts et tant d'incertitudes, se tourne vers Carter
    - Mais à quel prix, Carter, remporterons-nous la victoire ? J'étouffe à l'intérieur des tombes ; la poussière des catacombes me brûle les yeux. L'odeur des momies m'est devenue intolérable... Et puis qui sait... ? Si nous n'avions pas le droit de violer ces retraites de la mort ?
    C'est désormais un climat de crainte qui règne sur le chantier où Carter précipite fébrilement le rythme des travaux. Un matin, vers onze heures, Carter crie aux ouvriers
    - Enlevez les cailloux qui bloquent la seconde porte... Lord Carnarvon, voici le grand moment, voulez-vous me passer la barre de fer, afin que j'agrandisse l'ouverture.
    Dix-huit personnes guettent fébrilement l'événement qui va surgir par-delà les millénaires. Carter est nerveux. Sa main tremblante tient une bougie. De l'air s'échappe par l'ouverture et fait vaciller la flamme.


    Dramatique confrontation

    Lord Carnarvon est impatient et il interroge d'un ton sec
    - Que distinguez-vous ?
    Carter lui répond comme s'il vivait en un rêve
    - Je ne vois rien encore..., si, les contours ; et maintenant des ombres... puis des couleurs... enfin, des choses étonnantes, des têtes d'animaux qui se découpent en ombres grimaçantes sur les murs de pierre.
    Carter ne peut plus parler ; il a devant lui un spectacle hallucinant : deux statues se fixent face à face, vêtues de pagnes et chaussées de sandales d'or ; sur leur front, brille le serpent sacré. Immobile, Carter contemple le mur qui a été édifié entre les deux gardiens de roc. Un combat épique déchire cet homme. L'être humain entend résonner en lui la voix de ce fellah qui, l'autre jour, en apprenant la découverte du tombeau, a dit
    - Ces gens vont trouver de l'or... mais ils trouveront aussi la mort.
    Carter se répète les avertissements venus de tous côtés et qui l'ont prévenu de la malédiction, lui ont parlé du sacrilège ; et le savant, l'égyptologue Carter s'insurge. Carter aborde alors son travail avec un esprit de sérieux, sans ce frisson d'horreur dont le charme mystérieux s'empare si aisément de la foule. A ce moment même, il n'écoute plus les contes à dormir debout ; il essaie de se persuader que le rituel funéraire des Egyptiens ne comportait aucune malédiction pour les vivants.


    L'obsession du sacrilège

    Et puis, le sort en est jeté. Le vendredi 17 février 1923, dix-neuf personnes sont rassemblées devant une porte qui est scellée. Les projecteurs électriques éclaboussent de lumière ces cubes de pierre qui, voilà trois mille ans, furent empilés en une sorte de prière funèbre. Carter enlève lentement une première épaisseur de pierres. Son disciple Callender avance un projecteur. Carter a devant les yeux un mur éclatant qui bouche toute l'entrée. C'est une muraille d'or massif qui apparaît. Lord Carnarvon et Lacau entrent immédiatement à la suite de Carter. Ils voient le linceul de lin dont les pans retombent sur le sarcophage. Humbles, bouleversés, les voici en présence du Pharaon. Ils restent là, trois heures durant, admiratifs, éblouis, tourmentés par l'obsession du sacrilège.

     Au pied du cercueuil de quartz jaune, une déesse étend les bras et les ailes en un geste protecteur, comme pour écarter les intrus.
    Carter et lord Carnarvon regardent longuement cette image, et, la nuit tombée sur le camp de l'expédition, ils reconstituent le film de cette journée fantastique.
    Carter est brisé de fatigue et d'émotion. Pourtant son visage s'allume parfois d'une singulière émotion. Quel extraordinaire rendez-vous I
    - Lorsque je suis sorti de la tombe et que j'ai vu les dernières lueurs du jour, il m'a semblé que la vallée elle-même avait changé et qu'elle était éclairée d'une étrange lumière.
    Lord Carnarvon écoute ces confidences avec une sorte de recueillèment religieux et il demande à Carter
    - Qu'est-ce qui vous a le plus ému ?
    - Je crois que c'est cette humble couronne de fleurs des champs desséchées. Au milieu de tant de richesses, c'était peut-être le seul petit signe humain... le dernier adieu de la jeune veuve à son époux bien aimé.
    Est-ce le rappel de ce témoignage émouvant qui a soudain ébranlé les nerfs de Carnarvon, mais celui-ci se dresse et tient, cet étrange discours à Carter
    - J'ai vu la mort de très près, vous le savez, Carter, mais, jamais je ne me suis rappelé, avec autant de saisissement que tout à l'heure, les moments où j'ai failli quitter le monde des vivants... Je ne peux, plus supporter cette vision de Tout-Ank-Hamon, surgissant de son linceul de lin. Carter, nous avons violé une demeure sacrée. Tout dans cette tombe nous reprochait notre audace jusqu'à ce modeste appui-nuque en fer et son inscription : « Réveille-toi de cet évanouissement dans lequel tu te trouves. Tu triompheras de tout ce qu'on t'a fait... » Que penser de tout ce que nous venons de faire, Carter

     


    Tandis que la kermesse s'installe à l'embouchure du Nil...

    Ce que viennent de faire Carter et lord Carnarvon : la découverte de Tout-Ank-Hamon, est le jour même annoncé aux carrefours de toutes les capitales. Les manchettes des journaux proclament
    « Les savants ont exhumé la dépouille de Tout-Ank-Hamon. La quantité de bijoux dont le roi égyptien était couvert dépasse l'imagination. » Alors, des hommes de notre temps veulent, eux aussi, contempler le visage, doux et paisible, d'un roi qui a défié trois millénaires. Par milliers, les touristes affluent en Egypte ; de toutes parts, ils accourent pour voir, eux aussi, le royal visage du Pharaon. Tandis que les paquebots accostent à l'embouchure du Nil, dans une atmosphère de joyeuse kermesse, à trois mille kilomètres de là, dans un château de la campagne anglaise, lord Carnarvon, qui fut l'initiateur de la fabuleuse découverte, agonise sur son lit. Il délire en prononçant le nom de Tout-AnkHamon, et dans un moment de lucidité, il s'écrie
    - C'est fini, j'ai entendu l'appel et je me prépare.
    Au même instant, la lumière s'éteint dans toute la maison. L'infirmière, épouvantée, s'enfuit de la chambre. Lorsqu'elle revient, dix minutes plus tard, lord Carnarvon est mort. Une mystérieuse tragédie commence et avec elle commence une énigme. Six mois après la mort de lord Carnarvon, son jeune frère, le Colonel Aubrey Herbert, meurt a son tour. Très peu de temps après, l'infirmière qui avait soigné lord Carnarvon décède dans des conditions inexpliquées. Est-ce véritablement le hasard ? Ensuite s'éteint le secrétaire de Carter, Richard Bathell. Trois mois plus tard, son père le suit.


    De ses ailes, la mort...

    Au frontispice de la sépulture de Tout-Ank-Hamon était gravé cet avertissement : « La mort touchera de ses ailes celui qui dérangera le Pharaon ». De ses ailes, la mort a effectivement touché tous ceux qui furent présents à l'ouverture du tombeau, ce vendredi 17 février 1923. Alors une rubrique s'installe dans la presse mondiale. Elle a pour titre
    « La vengeance du Pharaon». Comme un bulletin nécrologique régulier, cette rubrique tient registre des victimes sucessives : le professeur Lafleur, ami intime de Carter, le savant Arthur Mace, le docteur White. Le cas du docteur White est un des plus singuliers. Il était un collaborateur parmi les plus zélés de Carter. Il fut un des premiers à pénétrer dans la chambre mortuaire. En sortant, il ressentit un malaise et, depuis ce jour, souffrit d'une dépression nerveuse. Au grand désespoir de sa famille, quelques jours après, il se pendit. Dans une lettre d'adieu, il a écrit : « J'ai succombé à une malédiction qui m'a forcé à disparaître ».


    Avant de remettre la momie de Tout-Ank-Hamon au musée du Caire, un savant, du nom de Archibald Douglas Reed, reçut l'ordre de radiographier cette momie afin de voir s'il n'y avait pas par hasard des corps étrangers à l'intérieur de la dépouille. Reed se mit à l'oeuvre. Et, dès le lendemain, il tomba malade. Cet homme de constitution robuste fut emporté en quelques jours. A la liste funeste des victimes, d'année en année, sont venus s'ajouter les noms du docteur Breastead, du savant Harkness, des professeurs Vinlock, Allan Gardiner, Foucart, ainsi que les chercheurs Jay Gould, et. Joel Woof. Les savants Astor, Bruyère, Callender, Lucas, Bathell, et bien d'autres qui, tous, avaient été mêlés à l'affaire de Tout-Ank-Hamon sont morts jeunes et certainement prématurément.


    Alors, que penser ?

    Arrêtons là ce chapitre d'histoire qui commence comme un conte des Mille et Une Nuits et s'achève à la manière d'un procès-verbal de greffier. La découverte du tombeau de Tout-Ank-Hamon, en présence de dix-neuf personnes, est un fait. C'est aussi un fait que dix-sept de ces personnes ont disparu dans des conditions le plus souvent étranges. Mais ces dix-sept personnes sont-elles des victimes expiatoires, qui auraient été poursuivies en quelque lieu où elles se fussent réfugiées, par l'implacable vengeance des Pharaons ?
    - Nous sommes des victimes affirment dans leur dernier adieu lord Carnarvon et Evelyn White.
    - Peut-être avons-nous été condamnés en franchissant l'enceinte sacrée de la sépulture royale, pense le dernier survivant, Otto Neubert.
    - Non, il n'y a pas de malédiction des Pharaons. Cette légende est une forme dégénérée des histoires de fantômes. proclame Howard Carter avant de s'éteindre à l'âge de 70 ans.
    De 1'éminent témoignage de Carter, se saisissent nombre de savants qui nous expliquent : il est vrai que lord Carnarvon mourut un mois et demi après l'exhumation de la momie, mais il avait été piqué par un scorpion. Quant au suicide d'Evelyn White, il faut le considérer comme le tragique dénouement dune dépression nerveuse qui avait épuisé cet homme soumis au rude travail des fouilles et de l'exploration dans des conditions particulièrement harassantes.
    Nous pouvons admettre, en effet, que le moral de lord Carnarvon et du professeur Evelyn White ait été atteint ; autrement dit, ces hommes ont pu céder à l'envoûtement des récits fantastiques qui étaient racontés par les fellah pendant les veillées au camp des archéologues dans la Vallée des Rois. Mais quand bien même on admettrait cet argument, on n'expliquerait pas pour autant la mort foudroyante d'Arthur Mace, ni celle d'Archibald Douglas Reed, qui fut emporté en huit jours. Non, on n'expliquerait. pas cette stupéfiante succession de dix-sept décès. Estce à dire qu'on ne saura jamais découvrir des causes logiques, scientifiques à cette irritante énigme ?


    Je ne le crois pas. Peut être les murs du tombeau royal étaient-ils enduits de poison, que l'atmosphère sèche des sépultures hermétiquement closes aurait protégé contre toute altération. C'est une explication possible. Ou bien, les savants américains d'Oak Ridge ont-ils raison de supposer que les Egyptiens auraient connu le secret atomique et qu'ils avaient disposé près de leurs morts des substances radioactives ? C'est une autre explication possible.
    Enfin, dernière en date des explications scientifiques proposées, celle du docteur Geoffrey Dean de l'Hôpital de Port-Elizabeth, en Afrique du Sud. Cet homme de science croit que les dix-sept égyptologues morts mystérieusement ne doivent pas être considérés comme les victimes d'une vengeance sacrée, mais comme les victimes d'une maladie : l'histoplasmosis, qui est provoquée par un virus se développant. parmi les excréments des chauves-souris. Ce serait une explication admissible. Les salles souterraines des pyramides égyptiennes sont effectivement des repaires de chauves-souris. Mais il n'y avait aucune chauve-souris dans la sépulture de Tout-Ank-Hamon pour la raison bien simple que cette sépulture était rigoureusement murée par d'énormes cubes de pierre parfaitement ajustés. Et on en était là de cette obsédante énigme des Pharaons ; quand, le 11 mars 1959, quelqu'un aperçut un cadavre flottant sur le Nil. Le nom du mort : Zakaria Gonein. La profession de ce désespéré : archéologues. Signe distinctif : a découvert la pyramide de Sakkara, sous les sables du désert. Causes de la mort suicide.
    Y a-t-il en fait une malédiction des pharaons?
    C'est une énigme, non résolue.






    Orange Mecanique

    15/06/2007 10:23

    Orange Mecanique


    Réalisé par Stanley Kubrick
    Avec Malcolm McDowell  
    Film britannique. Genre : Science fiction
    Durée : 2h 16min. Année de production : 1971
    Interdit aux moins de 16 ans
    Titre original : A Clockwork Orange

    Resumé :

    Au XXIème siècle, ou règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité...

    Critiques spectateurs :

    Feldspath - le 11/06/2007
    Un film référence dans l'histoire du cinéma. Le meilleur de Kubrick. Comment décrire ce chef-d'oeuvre? Tout est parfait. Les acteurs tout d'abord : Andy Mac Dowell est incroyable, on se demande pourquoi il n'est pas denenu une star. La musique : c'est selon moi l'atout majeur du film : C'est la meilleure bande-son jamais réalisée pour un film; la musique de Beethoven nous envoûte, la 9ème symphonie est LA musique qu'il fallait pour ce film. Les décors : ils ont l'air un peu kitsh, c'est vrai, mais ils représentent un monde futuriste, les baskets nike et les jeans sont trop représentatifs d'une époque. Le scénario : tiré d'un roman quasi inconnu d'un auteur quasi inconnu (Anthony Burgess qui lui-même était déçu de son livre), le scénario est simple mais pas simpliste : une bande de jeunes sème la panique et la terreur dans une ville, violant et tuant des gens pour s'amuser. Le jeune Alex, arrêté par la police, va subir une sorte de lavage de cerveau et devenir une espèce de loque humaine. A son tour, il va subir ce qu'il a fait subir aux autres. Un mot également sur la violence du film : interdit à sa sortie en Angleterre par Kubrick lui-même qui avait reçu des menaces de mort, interdit à l'époque actuelle en prime time par le csa, on pourrait s'attendre à un film ultra-violent. Et en fait, pas tant que ça. Peut-être sommes-nous plus habitués de nos jours à la violence (il suffit de regarder les journaux), peut-être le film a-t-il un peu vieilli? Ajoutons également que le but de Kubrick n'a jamais été de réaliser un film violent pour montrer de la violence : la preuve en est que lorsqu'Alex tue la femme avec le sexe géant, la violence du choc nous est suggérée par une image de bande dessinée. On ne voit pas de cervelle explosée ni de sang répandu sur les murs... Dernière chose : le langage. Alex parle le nadsat, une langue curieuse entre le russe, l'anglais et le français. Kubrick réussit le pari de retranscrire dans un film le langage et le style du livre!


    Davidhem - le 30/05/2007 
    Orange mécanique est le film qui m'a incité à tomber amoureux du cinéma des années 70. Je l'ai visionné à 14 ans et ce fut un véritable choc à tel point qu'il m'impressionne encore aujourd'hui après l'avoir vu plus de cent fois! Malcolm Mc Dowell incarne son personnage avec une telle aisance et un tel naturel qu'il parvient à nous effrayer la première partie du film avant de devenir la victime du traitement Ludovico et de susciter chez nous la pitié pour son personnage. Orange mécanique est le destin extraordinaire d'un délinquant punk qui devient doux comme un agneau et qui subit les assauts de ceux qu'il a agressés auparavant(le clochard, dim et pete et enfin l'écrivain) pour finalement être récupéré par les politiques afin de renverser l'opinion publique après la publication dans la presse de sa tentative de suicide. Stanley Kubrick parvient à retenir l'attention du spectateur à chaque instant nous mettant mal à l'aise par la violence de certaines scènes mais également du plaisir grâce à l'utilisation minutieuse de la neuvième symphonie de Beethoven, musique culte d'Alex. Ce film a attiré plus de 7 millions de spectateurs qui se souviendront toute leur vie de ce regard inquiétant et fascinant que lance l'acteur principal et qui sera sans cesse associé à ce film tant il aura marqué les esprits. Film culte, acteurs géniaux, dialogues uniques et savoureux, musique magnifique, excellent scénario. Que demander de plus? Merci Stanley Kubrick.


    VodkaPoms - le 20/05/2007 
    20 ans avant Oliver Stone et son très irrévérencieux chef-d'oeuvre Tueurs Nés, Stanley Kubrik avait déjà exploré la voie de l'ultra-violence hallucinée, les cortex des cerveaux aux pulsions sadiques débridées, et pose un regard cynique et acide,filmant avec génie ce bijou de kitsch et d'iconoclaste, cette insolent crachat dans le visage du politiquement correct. Son dandy tête-à-claque, c'est Alex, adolescent excessif et mégalo fan de Beethoven et d'ultraviolence, qui va être soumis à un lavage de cerveau plus que douteux par une société répressive, (aux allures inquiétantes, qui n'est pas sans rappeler nazisme et privation totale du libre arbitre), disséqué à loisir et exposé comme le cas d'école des rats de laboratoire. Le cynique Kubrik signe ici un de ces chefs-d'oeuvre, laissant un goût bien doux-amer à celui qui est le spectateur tour à tour de la dominance et de la diminution de son protagoniste, interroge sur beaucoup de questions philosophiques du rapport pervers a la violence et du rapport pervers à la répression de celle-ci. Malcolm McDowell est ahurissant, agissant dans un décor kitsch haut en couleur, ses méfaits ponctués par la musique grandiose de "Ludwig Van", et l'omniprésence de l'effigie de Beethoven à l'image.(On connait par ailleurs l'amour de Kubrik pour la musique classique, présente dans tous ses films). Je ne saurai que recommander ce film qui par-delà les années reste toujours d'actualité et toujours terriblement corrosif. 

    RENGER - le 19/05/2007 
    En une dizaine de films seulement, Stanley Kubrick a su s’imposer au Panthéon du cinéma. C’est un des nombreux réalisateurs qui nous marquera à jamais, avec des œuvres devenues pour la plupart cultes, telles que l’indémodable 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968), le sensationnel Shining (1980), l’ahurissant Full Metal Jacket (1987) ou encore l’irrésistible Eyes Wide Shut (1999). Mais cette fois-ci, c’est avec Orange Mécanique (1972) qu’il va une fois de plus, nous hypnotiser, avec un film qui frôle l’impertinence, la violence ou encore le sadisme. Une œuvre démentielle nous racontant comment, au XXIème siècle, un groupe de jeune, dirigé par Alex, vont semer le trouble tout autour d’eux. Entre agressions gratuites, viols et vols avec violence, Alex finira par se faire arrêter par la police, puis incarcérer pendant quelques années, avant que l’on ne lui propose une autre alternative, celui de suivre une nouvelle thérapie expérimentale instituée par le gouvernement pour lutter contre la criminalité. Stanley Kubrick ne se satisfera pas en fin de compte d’un simple film où la violence gratuite y règne du début à la fin. Son film est bien plus que tout cela, il y comporte des messages, à travers toute cette amoralité et ce sadisme pur et dur où son personnage insociable y fait régner sa loi. A travers la seconde partie du film notamment, celle où le personnage subit cette expérience censée "le transformer", pour qu’il redevienne sociable. On constatera enfin de compte, que toute cette machination, ces tentatives envers et contre lui, ne lui auront pas été bénéfiques, puisque contre toute attente, il redeviendra néfaste pour la société ! Une œuvre transcendante, dirigé par une main de maître, avec un acteur époustouflant et réellement brillant, Malcolm McDowell qui ne cessera de se surpasser durant tout le film, au gré d’une B.O saisissante, que l’on doit à Wendy Carlos. Un grand moment de cinéma, pour une œuvre inclassable, on en redemande !


    Dr_Strange - le 28/05/2007
    Excellent!! le jeu d'acteur de Malcolm McDowell est bluffant tant il entre dans la peau de son personnage, comme la plus part de la distribution de ce film, qui est tout bonnement géniale comme les décors. en effet ce film de 1972 met en valeur ses influences disco et cela colle très bien avec les différentes ambiances du film qui font de cette fable violente un mélange de gout de couleur et de musiques, qui sont très appropriés et très belles en particulier le theme du film qui apparait dès l'ouverture sur le gros plan du personnage inoubliable d'Alex DeLarge et de son oeil droit. bref ce film est a voir et a revoir malgré son extreme violence crue et sadique, qui est au service de ce réquisitoire. un chef d'oeuvre diront certain, un Kubrick d'autre. ce film est à l'image de son réalisateur, grand, puissant et inoubliable.








    La Malediction

    15/06/2007 10:28

    La Malediction


    Réalisé par Richard Donner
    Avec Gregory Peck, Lee Remick, David Warner  
    Film britannique. Genre : Fantastique
    Durée : 1h 51min. Année de production : 1976
    Titre original : The Omen

    Resumé :


    Ambassadeur des Etats-Unis à Londres, Robert Thorn réalise que son fils de cinq ans, Damien, n'est autre que la réincarnation de l'antéchrist.

    Critiques spectateurs :

    Davidhem - le 09/06/2007 
    Trois ans après l'exorciste, le thème du diable est à nouveau abordé mais cette fois il ne s'agit pas de possession mais de réincarnation. L'antéchrist est adopté par un homme au statut très important après que son enfant soit décédé de façon mystérieuse. Le film débute par une ydille parfaite entre gregory peck et lee remick qui coule des jours heureux à Londres avec leur fils Damien. L'élément déclencheur qui permet au film d'installer un sentiment horrifique est le suicide de la gouvernante lors de l'anniversaire de Damien provoqué par ce dernier. Un prêtre tentera d'avertir l'ambassadeur du danger qu'il court avec l'enfant diable mais ne l'écoutera pas. L'antéchrist installe sa domination en attirant la gouvernante de son choix et un chien protecteur. Lee remick commence à comprendre que son supposé fils n'est pas le sien quand celui-ci la griffe au visage pour ne pas entrer dans une église et quand les animaux tenteront de le tuer dans leur voiture. Dépitée et dégoûtée, Lee Remick ne veut plus avoir d'enfants comme l'avait prévu le prêtre. Ce dernier sera tué par la force d'esprit de Damien. Ce dernier, inquiétant, va pousser sa mère qui tombera sur le ventre qui provoquera la mort du bébé. Choqué, Gregory Peck sera contacté par un journalite phtographe qui lui indiquera des phénomènes bizarres qu'il a trouvés sur ses photos et chez le prêtre dont le chiffre 666. Commence alors une enquête sur les origines de Damien et comprendront qu'il s'agit bien de l'antéchrist. Sa femme sera tuée et Peck se rendra au lieu saint pour récupérer les outils pour tuer l'enfant diable. D'abord réticent, le meurtre du journaliste sous l'impulsion de Damien le conduira à changer d'avis. Le final offre un combat haletant et violent qui se conclut par la victoire de l'antéchrist. La musique est magnifique et tonitruante, le scénario génial, les acteurs convaincants, la fin pessimiste, des éléments qui permettent de considérer ce film comme un classique du genre. 
     

     
    groil-groil - le 23/02/2007
    Réalisé en 1976 par un jeune Richard Donner qui a encore tout à prouver (et qui réalisera suite au succès de « La Malédiction », des blockbusters tels « Superman » ou « L’Arme Fatale »), « La Malédiction » reste, trente ans après, l’un des films d’horreur les plus marquants et les plus réussis d’Hollywood. Sur un canevas narratif on ne peut plus simple – un enfant de cinq ans, né le 6 juin à 6 heures du matin – est soupçonné d’être l’Antéchrist venu sur Terre pour, tel que le prédit l’Apocalypse de Jean, pousser le Monde à sa perte. Remarquablement interprété, notamment par le couple Gregory Peck – Lee Remick, ce film bénéficie d’un scénario plus que bien huilé et quasi parfait dans sa progression dramatique. Qui plus est, Donner choisit d’adopter une réalisation classique, dans le bon sens du terme, pour s’éloigner des effets gratuits et tape-à-l’œil du grand guignol, préférant transformer son film en thriller fantastique. Rien n’est gratuit, tout est justifié, pensé, réfléchi, et c’est sans doute pour cela que « La Malédiction » est encore aujourd’hui un si bon film.
     
    rodriguebelot - le 25/12/2006
    Un grand classique du film fantastique qui n’a rien perdu avec le temps, il donnera naissance à de nombreuses suites. Dés les premières minutes, on est pris dans ce scénario accrochant : « Un couple veut à tout prix avoir un enfant et lorsqu’ils l’ont enfin, on annonce au père qu’il est mort né. Ce dernier va alors décider d’adopter un enfant qui n’a aucune famille et de faire comme si c’était le sien, il ne va rien dire à sa femme pour éviter de lui faire de la peine mais de nombreux événements futurs vont faire naître des soupçons sur la véritable identité de cet enfant. ». Richard Donner met une forte tension dans son film, beaucoup de scènes sont aussi de nature à choquer mais celles-ci ne jouent pas sur le gore. Il s’agit plutôt d’une grande violence psychologique. La scène où la mère tombe du balcon, poussé par son fils fait froid dans le dos. Il y a néanmoins quelques scènes qui détiennent une certaine violence physique telle que la surprenante scènes de décapitation. Ce qui accentue le plus le sentiment de peur (parfois même de dégoût) que l’on ressent dans ce film, c’est le fait qu’il y a présence de d’affection entre le personnage, d’où la grande réussite de ce film. Les acteurs sont tous très convaincants et la musique comprenant des chants de messe en latin est très bien réalisée et va très bien avec cette histoire.
     
    biggsy94 - le 29/11/2005
    Certainement le meilleur film d'horreur (angoisse?) qui m'est été donné de voir. Ambiance feutrée pour un film dans l'ombre, chaque scène-choc étant amplifiée par une musique de fond flippante à souhait! Un vrai cauchemar de cinéma. Ici, l'expression n'a aucune connotation péjorative. Belle performance de Gregory Peck et du jeune garçon qui interprète Damien (je n'aimerai pas croiser ce bout d'homme dans la rue, avec son petit regard démoniaque...), scénario bien ficelé, réalisation de maître. Cependant, ce film n'est pas très connu du grand public, au contraire des Halloween, Freddy et autres Alien, qui eux ont eu droit aux flash des projecteurs. La presse a toujours une certaine influence sur le cinéma, il semble qu'elle n'en ai pas joué ici. Vous tous qui avez déposé une opinion favorable, je vous appelle à faire de ce film un culte. Déclenchons l'ovation que mérite ce sommet du cinéma d'horreur. Conseillé aux amateurs de Grand Cinéma (d'horreur).

    DorianGray - le 28/05/2006
    Réalisation somptueuse sur base d'une histoire simple et même simpliste inspirée pour beaucoup de différents faits divers et de la peur de l'antéchrist bien chrétienne. Toutefois, ici, le soin apporté à la mise en scène et à la préparation des acteurs tous excellents prouve que sur base d'un scénario banal, on peut obtenir un chef d'oeuvre ... du film fantastique, bien sur! Le choix même du garçonnet amène à renforcer l'idée que le mal plâne sur toute la pélicule tant l'ambiance est froide, sombre et par moment étouffante. Un film qui sera malheureusement suivi par deux moyens métrages dont on sous-estime souvent la qualité du deuxième opus et par un navet sans foi ni loi reprenant le mythe pour lui tordre le cou. Une réalisation soignée, un casting d'exception, des scènes d'anthologie, une musique superbe et vibrante, que demander de plus pour un film d'horreur ?
     






    L'invasion des profanateurs

    15/06/2007 10:35

    L'invasion des profanateurs


    Réalisé par Philip Kaufman
    Avec Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum  
    Film américain. Genre : Epouvante-horreur, Science fiction
    Durée : 1h 55min. Année de production : 1978
    Interdit aux moins de 12 ans
    Titre original : Invasion of the Body Snatchers

    Resumé :

    Elizabeth s'apercoit un jour du comportement etrange de son ami. Puis, peu a peu, d'autres personnes se transforment ainsi bizarrement. Pendant leur sommeil, une plante fabrique leur double parfait, tandis que l'original disparait. Un remake du celebre film de Don Siegel.

    Critiques spectateurs :


    Dave1961 - le 23/02/2007
    Ce remake de l'original de 1956 est une réussite ! Mêlant SF et Epouvante à la perfection Kaufman nous livre là un film où l'angoisse est omniprésente, Donald Sutherland s'en sort à merveille. A noter que la plupart des acteurs du film ont joué dans d'autres productions du même genre (films de Cronenberg notamment).
     

     
    dahbou - le 25/11/2006
    film culte aussi angoissant qu'intelligent qui a certe un peu veillit mais qui conserve de grande qualité, notament une vision trés sombre et pessimiste du monde.
     

     
    BuilderX - le 14/03/2005
    Que dire film culte qui sera remanié plus tard avec Bodysnatchers...ou le dénouement sera plus "américain" ;)
     

     
    Startouffe - le 10/03/2005
    Là, on tient un véritable chef d'oeuvre du cinéma! Plus qu'un film d'angoisse, c'est un film sur l'angoisse! Pas question ici de se contenter d'arracher quelques cris par des scènes macabres et sanguinollantes: le malaise se fait bien plus profond, car il touche à cette peur latente qui subsiste en chacun de nous et nous pousse au conformisme. Un film à l'image de ces body snantchers: d'apparence quelconque mais en fait sournoisement intelligent. Dommage que l'édition DVD ne soit pas à la hauteur de ce chef d'oeuvre!
     

     
    FABB - le 19/03/2004
    Sublime, angoissant, effrayant, d'un pessimisme terrible, et d'une vision apocalyptique.
    CULTE.






    Elephant Man

    15/06/2007 10:57

    Elephant Man


    Réalisé par David Lynch
    Avec John Hurt, Anthony Hopkins, Anne Bancroft 
    Film américain. Genre : Drame, Biopic
    Durée : 2h 5min. Année de production : 1980
    Titre original : The Elephant Man

    Resumé :

    Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

    Critiques spectateurs :

    borisgariod - le 19/05/2007
    a pleurer! ce film est a pleurer tant il montre l'horreur de la discrimination, la connerie humaine, et la souffrance de cet être si différent vu de l'extérieur mais si intelligent lorsque l'on apprend a le connaître. des rôles principaux (john hurt, anthony hopkins)aux rôles les plus minimes, toutes les interprétations sont sont justes. anthony hopkins signe sa plus grande interprétation a mon gout (même si il est geantissime dans le silence des agneaux). Bref ce mythe signé david lynch me touche a chaque fois que je le regarde, tant il émane a la fois de tristesse et de beauté. le scénario et parfait passant de moment de joie pour john merrick a des moments d'intense souffrance (lorsque les villageois pénétrent dans la chambre du malheureux ou lorsque merrick craque dans les toilettes publiques). bref un film a voir a condition d'avoir les tripes bien accrochées et de ne pas être dans une soirée entre potes ou reigne la joie et la bonne humeur, mais un film a voir au moins une fois dans sa vie.

    stanley - le 29/03/2007
    Ce deuxième film de David Lynch est un chef d'oeuvre et, avec Une histoire vraie, son film le plus réaliste car tiré également d'une véritable histoire. Le film est maîtrisé sur tous les aspects du cinéma (mise en scène, direction d'acteurs...). Très émouvant (un des films les plus tristes du cinéma), il n'en demeure pas moins un véritable film d'auteur. Il joue en fait sur plusieures contradictions. L'émotion et la compassion suscitées par cette tragique histoire ne peut faire oublier la terrible sensation de terreur comme diectement sortie du Londres de l'époque, parfaitement représenté à l'écran avec des personnages inquiétants, un suspens permanent, des scènes chocs (l'accident de la mère, la fuite du héros). Le réalisme de l'histoire ne doit pas faire oublier la vision des usines (souvent représentées) crachant la fumée ou les salles des machines qui donnent à beaucoup de scènes un certain surréalisme inquiétant. Lynch a effectué ici un important travail sur les sons (ronflement inquiétant dans l'hôpital), les contrastes dans l'image à partir d'une superbe photographie de Freddie Francis. Certaines scènes renvoient à Freaks telle l'une des plus touchantes lorsque les monstres de foire aident Merrick à s'évader de sa prison. La longue poursuite lors de son retour vers l'humanité est terrible. Enfin, Lynch montre une nouvelle fois sa capacité à conclure ses films lors de l'appel de la mère provenant des étoiles. L'immortalité, vue plus tard dans Mulholand drive et Inland Empire intéresse Lynch car ici Merrick vivra éternellement auprès de sa mère dans les étoiles. Dans Mulholand drive, ce sont les "stars" d'Hollywood, dans Inland Empire l'immortalité se traduira dans la lumière au fond de Laura Dern perçue par une homeless sur Hollywood Boulevard et dans Une histoire vraie, la relation fraternelle entre les deux personnages enfin retrouvés durera pour l'éternité. PS : clin d'oeil : dans From Hell, on retrouvera L'homme éléphant dans le film avec Johnny Depp. 

    Grolandais - le 24/02/2007
    “I am not an animal ! I am a human being ! I am a man !” Parenthèse réaliste et humaniste dans la filmographie du grand Lynch, Elephant man est un film tout simplement bouleversant… John Hurt réussit par son jeu à donner une dimension humaine et touchante à cet homme déchu à cause de sa physionomie monstrueuse. En outre, le réalisateur choisit de ne pas montrer physiquement John Merrick, le « monstre », avant que le spectateur n’ait découvert son âme. Choix judicieux qui permet ainsi de ne plus être effrayé par les apparences du monstre en le découvrant en homme, au bout d’une trentaine de minutes. Donner, en outre, une âme à quelqu'un sans utiliser son visage ou même sa voix prouve ainsi le génie de David Lynch. La beauté de ce chef d’oeuvre est magnifiée par le noir et blanc, donnant ainsi un aspect plus réaliste, quasi historique à l’œuvre, mais aussi plus poétique. Les images oniriques et cauchemardesques (ce qui n’est pas étonnant de la part de Lynch…), sont elles aussi tantôt superbes et tantôt inquiétantes. Le scénario permet à Lynch de faire plusieurs clins d’œil à la littérature (John Merrick est reclus comme Quasimodo) ou encore au cinéma (comme la scène où d’autres “monstres de foire” libèrent Merrick dans sa cage faisant ainsi allusion à Freaks, La Monstrueuse Parade, le grand classique de Tod Browning).
       

     
    Flav43 - le 21/02/2007
    "The Elephant Man» (USA, 1980) est le deuxième film de David Lynch. Produit par Mel Brooks, cette oeuvre se veut moins expérimentale que «Eraserhead» (USA, 1976). Or, certaines séquences se parent d' attributs abstraits. Tantôt un nuage de fumée vient figurer (et voiler) l'horreur du bébé difforme, tantôt des éléphants s'affichent en surimpression sur le visage d'une parturiente en détresse, etc... Bref, il reste dans «The Elephant Man» le désir de Lynch d'expérimenter l'image. Cependant, ce qui frappe le plus dans ce film, en plus de sa qualité visuelle et de sa photographie : «charbonneuse», c'est son histoire humaine. Plaidoyer émouvant pour le respect de la différence, ce film de Lynch n'a pourtant rien de manichéiste. Le croire simplet ce serait oublier la véracité des faits. Nulle exagération des comportements, il faut voir l'histoire comme un fait divers. Un fait divers exemplaire sur le comportement général de l'individu vers l'autre. Le tout étant parfois romancé, «The Elephant Man», en plus d'être une histoire troublante, est d'un lyrisme fou. Attention cependant, l'oeuvre n'est pas le drame larmoyant qu'on clame si fort. Si le tout est d'une tristesse affligeante envers la non-acceptation de l'autre, on est très loin d'une oeuvre tire-larmes. En conclusion, «The Elephant Man» (USA, 1980), et sa musique inoubliable tellement elle effraie, est assurément un chef d'oeuvre, une ode naturel au respect sans une once de naïveté. A mesure que le personnage d'Anthony Hopkins apprend le personnage de John Hurt, le spectateur se prend de folle affection pour ce «freaks». D'autant plus que Hopkins mais John Hurt davantage, nous offre les plus belles prestations du cinéma. La scène finale en dit très long des effets du monde sur l'individu... A méditer.
     
    RENGER - le 09/02/2007 
    S’il y a bien une chose auquel il ne faut absolument pas rater en matière de films, pour les amoureux du 7ème Art, c’est bien ce film là ! Elephant Man, en deux mots, on obtient ici, une œuvre majeur, splendide et grandiose pour ne pas trop en rajouter ! En seulement deux films, David Lynch s’impose, et nous prouve clairement qu’il n’est pas un petit joueur, qu’il n’est pas là simplement pour nous divertir, mais tout simplement pour nous faire rêver ! Nous faire voyager dans un autre monde, en nous faisant partager un conte, oui, c’est bien comme cela que l’on pourrait le qualifier, une œuvre remplie de tendresse au milieu de cet univers ignoble où la cruauté est omniprésente. D’une noirceur incroyable à la violence presque constante et tellement dérangeante. Loin du phénomène « bête de foire » que l’on pouvait retrouver chez Freaks (1932), il réalise avec brio et avec classe, une véritable ode à l’acceptation de l’autre, « Je ne suis pas une bête ! Je suis un être humain ! Je... suis... un homme ! ! » tel seront les paroles de ce pauvre homme simplement considéré comme un monstre par les autres. Un bout de chair humaine uniquement utile pour divertir les badauds et rien d’autre ! Une réalisation réussie à tout point de vue, des acteurs prodigieux, tels que le méconnaissable Anthony Hopkins et le remarquable John Hurt. Accompagnée tout au long par une B.O envoûtante, la mise en scène et la photographie en noir & blanc y sont pour beaucoup dans la réussite de ce chef d’œuvre. A la fois révoltant et émouvant, David Lynch nous livre ici une sublime biographie (puisqu’il s’agit d’une histoire vraie), un véritable hommage, un hymne à la tolérance et au droit à la différence.






    Evil dead 2

    15/06/2007 11:07

    Evil dead 2


    Réalisé par Sam Raimi
    Avec Bruce Campbell, Sarah Berry, Dan Hicks  
    Film américain. Genre : Epouvante-horreur
    Durée : 1h 25min. Année de production : 1987
    Interdit aux moins de 12 ans
    Titre original : Evil Dead II

    Resumé :

    Deux jeunes amoureux se rendent dans la cabane du professeur Knowby, qui a mystérieusement disparu apres avoir eu en sa possession quelques pages du livre des morts, redoutable grimoire disparu au XIVe siècle.

    Critiques spectateurs :

    JBOX - le 09/01/2007
    Le metteur en scène Sam Raimi signe ici le meilleur opus de la trilogie. En effet, Evil Dead 2 a son lot de scènes cultes et jubilatoires. Le cinéaste a adopté une mise en scène survoltée et virevoltante, le rythme du film est frénétique, les scènes gores sont légions et inventives, mais le côté poussé à l’extrême tourne le tout en dérision. L’acteur principal, Bill Campbell, nous livre une prestation inoubliable pour un personnage qui l’est tout autant. Seul point noir, les effets spéciaux ont mal vieilli (budget restreint oblige), cependant cela n’altère en rien la qualité du film. 
      

     
    Winslow_Leach - le 26/10/2006 
    Un deuxième volet carrément génial, une relecture du premier opus en mettant en avant cette fois ci la comédie. Toujours le même sens visuel de génie de la part de Raimi et un Bruce Campbell qui s'en donne à coeur joie pour nous gratifier d'une performance d'anthologie et faire rentrer Ash au panthéon des héros bien malgré lui. Des scènes restant dans toutes les mémoires à hurler de rire, je ne citerai que celle où l'oeil s'en va plonger dans la bouche, monumental. Et que dire de ce final qui m'a mis en haleine des années durant préfigurant un troisième épisode de folie qui mettra des années à venir.

    spider-ash - le 02/09/2006 
    EXCELLENT!Après un premier volet horrifique Sam Raimi prend le risque de faire une suite qui est un film d'horreur comique.En clair c'est gore mais pourtant on rigole.La réalisation de Sam Raimi est toujours aussi délirante et Bruce Campbell est au sommet de son art avec toutes ses grimaces.Parmis les scènes marquantes on retiendra Ash se faisant malmené par sa main possédée(la meilleure scène du film) et surtout la fameuse tronçonneuse greffée au poignet(absolument culte).On suit donc avec plaisir les aventures de ce pauvre Ash forcé de se battre contre les zombies(bah quelle idée aussi de donner un rendez-vous romantique dans une cabane abandonnée au milieu de la forêt).Plus drôle que le premier et plus gore que le troisième ce second volet est surement le meilleure de la trilogie. 

    GEN80 - le 27/05/2006
    Voilà encore un film de malades. Le premier agité, c'est Sam Raimi, c'est certainement la réalisation la plus étonnante que j'ai vue pour le moment, la caméra vole littéralement, elle tourne dans tous les sens, elle fracasse les portes, passe à travers les fenêtres, course la scream queen dans toute la maison (plus grande de l'intérieur que de l'extérieur... mais ça doit être le papier peint), et ça n'arrête pas... Second personnage à faire interner d'urgence, Bruce Campbell, il nous réalise un véritable one-man show, grimassant, bondissant, se ramassant, se battant avec sa propre main (la scène préférée de beaucoup)... Une prestation comique et physique irrésistible. La variété et l'inventivité des scènes nous fait passer un moment inoubliable, même pour ceux qui n'aiment pas les comédies horrifiques.

    Tetsuo1 - le 01/10/2005
    En un mot "fun". Raimi est au sommet avec sa saga complètement déjantée. Un film qui a su imposé son style et sa marque de fabrique (les gros plans sur visages effrayés, la caméra a la place des yeux du démon "ah ça c'est du raimi !"). Bruce Campbell, l'anti-héros par excellence, est génial. Je considère ce film comme la notice du cinéma gore, le bric à brac du film amateur (aucun trucages numériques). D'ailleurs, on pourra apercevoir certains trucages grâce à la qualité de l'image DVD. Malgré des évènements plus barrés les uns que les autres, le film retient une atmosphère assez horrifique. C'est un cauchemar perpétuel complètement loufoque dont on ne voudrait jamais se réveiller. Magique !








     

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